une nouvelle innatendue ( Pv Faucon Pourpre)

Faucon avait passé sa journée à chasser, il était fatigué mais pas au point d'aller se coucher sans effectuer sa promenade rituelle en soirée. L'air était chaud mais pas lourd, une chaleur supportable en somme, le genre qu'il adorait. Il fallait qu'il se vide la tête, il pensait beaucoup trop à Vol d'Hirondelle ces derniers temps et ça avait un impact plus que négatif sur le moral et le comportement du guerrier brun. Il avait la désagréable sensation qu'elle l'ignorait, peut-être était-ce le cas, si oui, elle n'avait rien dit, que ce soit à lui ou à un autre membre du clan. Le venteux dodelina la tête un instant chassant ses pensées négatives de son esprit, il fallait qu'il marche ou alors qu'il pense à autre chose. Le lac, il fallait qu'il aille au lac, l'endroit le plus déstressant à sa connaissance, le soir, il n'y avait personne qui vive, alors on pouvait se poser sur les rives et contempler le soleil se laisser engloutir par les vaguelettes au loin.
Pourtant, à son arrivée, le brun ne ressentis que de la déception, les nuages qui voilaient le ciel l'empêchait de contempler le crépuscule, il soupira avant de se passer quelques coups de langues sur le poitrail afin de reprendre de la contenance.
Une odeur lui fit relever la tête, une odeur particulière, un mélange de poisson et de marécage, une odeur poisseuse qui lui emplissait les narines et qui le dégoutait. Enfin non, l'odeur ne le dégoutait pas vraiment, au fond il s'en foutait. Mais c'était juste une sorte de dégout acquis, le genre ou on te dit quand tu es chaton "Tu vois les chats là bas, ils sont du clan de la rivière, ce sont nos ennemis"
Dans le fond on lui avait appris à détester cette odeur et les chats qui la portaient et lui, idiot, appliquait ce qu'on lui avait dit, aveuglément…
- Qui es tu au juste ?

Faucon n'avait été le moins du monde agressif avec cette question, dans le fond, il était juste curieux ? Oui c'est ça curieux…

Faucon avait, et il le sentait, essayé d'impressionner l'autre guerrier avec sa vois. Elle était caverneuse, le genre qui viens du plus profond de sa gorge, c'était guttural et pas franchement accueillant pour son interlocuteur. Mais bon, il n'y pouvait rien, sa voix était comme ça depuis qu'il était chaton, elle faisait fuir les autres chats. L'autre guerrier eu tout de même la décence de lui répondre, il sembla à Faucon, que le guerrier était vaguement perturbé, ça se lisait sur son visage. L'autre le dévisageait et ça mettait Faucon mal à l'aise, non en fait ça le gênait franchement, il avait l'impression, par ailleurs horrible que son poil tout entier se réchauffait, comme lorsqu'il s'endormait pendant des heures au soleil. Le réveil pouvait se monter brutal, ensuite il rentrait au camps, les pattes et le poil calcinés par ses longues heures d'oisiveté. Mais là ce n'était pas ça, ce n'était pas une situation qu'il avait choisis ou même provoquée, non c'était juste un inconnu, rencontré au détour d'une ballade qui se comportait avec incivilité. Il plissa le museau.
- Je me nomme Pelage d'Orage.

Ce nom n'évoquait rien à Faucon, mais en même temps, il ne comptait pas vraiment, en règle générale, sur con intelligence ou sa mémoire. Car, puisque trop égoïste, il ne remarquait jamais personne, sauf peut-être Vol d'Hirondelle, encore que dans ce cas là, c'était une autre histoire. Bref, Faucon s'attarda sur le physique de l'autre chat, qui, en somme, n'avait rien d'exceptionnel, sauf peut-être ses pattes musculeuses semblables à celles des autres membres du clan  de la rivière. Cependant les yeux de l'autre, avaient ceci de remarquables qu'ils étaient d'un bleu magnifique, un bleu pas tout à fait bleu en somme, comme ceux de Faucon un peu. Cette réflexion le troubla, un peu, un tout petit peu, puis il reprit ses esprit. Comme aurait-il pu avoir un quelconque lien avec ce chat ennemi ? Certes Faucon savait qu'il avait probablement des frères et sœurs. Après tout, il avait grandis avec son père uniquement, c'est donc en toute logique qu'il en avait déduit que sa mère l'avait abandonnée pour refaire sa vie ailleurs, et que donc, la probabilité qu'il ait des demi-frères et demi-sœurs était élevée. Mais ça ne POUVAIT PAS être ce chat, ça aurait été trop facile, trop prévisible, genre "tiens, je me lève un matin et je croise qui ? Mon frère ! Quel heureux hasard quand même !
- Moi c'est Faucon Pourpre du Vent, tu viens souvent ici ?

Faucon essayait de paraitre amical face à cet étrangers, comme son père lui avait appris, sa mère, enfin sa mère adoptive le lui disait aussi, elle était vraiment géniale, sauf que le mal vert l'avait emportée à la dernière mauvaise saison et Faucon avait pleuré des lunes entières. Ce souvenir le rendis triste et le plongea dans les méandres de ses pensées.