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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumHey Sister. | {Equi - Agate Etoilée}
Jeune recrue
Puf/Surnom : Lunette 
Messages : 61Feuille de Chêne
Sam 15 Juil 2017 - 16:58
Hey Sister, know the water's sweet but blood is thicker. |
Ma sœur, quelle adorable adjectif pour définir une personne si adorable, si charmante, si douce. Ma sœur, pour une fois si j’étais sérieux un instant, je te dirai que je t’aime, que je t’aime trop pour te perdre. C’est ce petit côté gamin que tu adores tant, et que je vais conserver pour toi. Ah Agate Etoilée, quelle chance. Bon, aujourd’hui il fait beau, il fait chaud, les fleurs sont sorties et à force de renifler partout, je crois que j’ai chopé une allergie. C’est chiant d’avoir les yeux rouges et d’éternuer à chaque fois sur les autres, et j’avoue que c’est un peu dégueulasse aussi mais ça fait marrer les gosses, et comme je suis un énorme gosse, je rigole tout seul quand j’éternue. Non, je ne me désespère pas pour autant, pas maintenant. L’autre jour j’ai entendu une blague trop cool, faut vraiment que je la raconte à quelqu’un.
Oh, if the sky comes falling down, for you. |
Après m’être levé et avoir roulé en bas de la tanière des guerriers en m’entravant dans une boule de mousse que je soupçonne d’avoir été posée là exprès, je décide enfin d’aller voir ma sœur, Agate Etoilée, que je n’ai pas revu, cette vieille grincheuse qui a choisi d’être guérisseuse me manque, et j’ai vraiment hâte de prendre de ses nouvelles. La trouve Petit Chêne, Petite Agate et Petite Lune me manque. Ce temps où on pouvait jouer à faire chier le monde, sans se soucier de personne, sans se soucier des autres, j’aimais ce temps, Clan des Etoiles, je veux re-devenir ce gamin, qui rigolait à chaque fois qu’il faisait la blague de la chaise, vous savez, elle est pliante. Puis comme un con j’ai souri, comme un con j’ai explosé d’un rire tonitruant.
There's nothing in this world I wouldn't do. |
Je suis rentrée dans la nouvelle tanière de ma sœur, woooaw rien n’a changé, toujours aussi moche, froid. Comment Clan des Etoiles fait-elle pour être coupée de tout, du monde, d’avoir un compagnon ? D’ailleurs, qui voudrait d’un compagnon comme moi ? Je suis.. Spécial, ouai, c’est comme ça que je me vois, assez spécial. Agate Étoilée à l’air d’être concentrée sur son travail alors que je me glisse derrière elle pour lui faire la surprise de ma venue, manque de pot, j’éternue en plein milieu de mon chemin en lançant des insultes à qui veut les entendre. Je lui montre mes dents, comme pour sourire, ce qui doit être flippant, puis je balance ma queue de gauche à droite, elle m’intimide, comme un gamin qui se fait gronder par sa môman.
« Ah salut ma sœur, comment ça va le boulot ? »
Ma sœur, quelle adorable adjectif pour définir une personne si adorable, si charmante, si douce. Ma sœur, pour une fois si j’étais sérieux un instant, je te dirai que je t’aime, que je t’aime trop pour te perdre. C’est ce petit côté gamin que tu adores tant, et que je vais conserver pour toi. Ah Agate Etoilée, quelle chance. Bon, aujourd’hui il fait beau, il fait chaud, les fleurs sont sorties et à force de renifler partout, je crois que j’ai chopé une allergie. C’est chiant d’avoir les yeux rouges et d’éternuer à chaque fois sur les autres, et j’avoue que c’est un peu dégueulasse aussi mais ça fait marrer les gosses, et comme je suis un énorme gosse, je rigole tout seul quand j’éternue. Non, je ne me désespère pas pour autant, pas maintenant. L’autre jour j’ai entendu une blague trop cool, faut vraiment que je la raconte à quelqu’un.
Oh, if the sky comes falling down, for you. |
Après m’être levé et avoir roulé en bas de la tanière des guerriers en m’entravant dans une boule de mousse que je soupçonne d’avoir été posée là exprès, je décide enfin d’aller voir ma sœur, Agate Etoilée, que je n’ai pas revu, cette vieille grincheuse qui a choisi d’être guérisseuse me manque, et j’ai vraiment hâte de prendre de ses nouvelles. La trouve Petit Chêne, Petite Agate et Petite Lune me manque. Ce temps où on pouvait jouer à faire chier le monde, sans se soucier de personne, sans se soucier des autres, j’aimais ce temps, Clan des Etoiles, je veux re-devenir ce gamin, qui rigolait à chaque fois qu’il faisait la blague de la chaise, vous savez, elle est pliante. Puis comme un con j’ai souri, comme un con j’ai explosé d’un rire tonitruant.
There's nothing in this world I wouldn't do. |
Je suis rentrée dans la nouvelle tanière de ma sœur, woooaw rien n’a changé, toujours aussi moche, froid. Comment Clan des Etoiles fait-elle pour être coupée de tout, du monde, d’avoir un compagnon ? D’ailleurs, qui voudrait d’un compagnon comme moi ? Je suis.. Spécial, ouai, c’est comme ça que je me vois, assez spécial. Agate Étoilée à l’air d’être concentrée sur son travail alors que je me glisse derrière elle pour lui faire la surprise de ma venue, manque de pot, j’éternue en plein milieu de mon chemin en lançant des insultes à qui veut les entendre. Je lui montre mes dents, comme pour sourire, ce qui doit être flippant, puis je balance ma queue de gauche à droite, elle m’intimide, comme un gamin qui se fait gronder par sa môman.
« Ah salut ma sœur, comment ça va le boulot ? »
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Equi, Cica, Chou pour ma Chou Messages : 204Agate Étoilée
Mar 27 Fév 2018 - 16:33
Abandon des Etoiles me manquait toujours autant. Après tout ce temps passé seule dans cette tanière, j’avais l’impression d’être devenue comme elle, et chaque fois que j’y songeais, mon cœur se serrait de nouveau. Elle était morte et au Clan des Etoiles à présent, et je ne pouvais la voir que de rares fois lors des demi-lunes et des voyages aux Hautes-Pierres. Elle me manquait tant. Le nez dans mes plantes, je recomptais chacune pour savoir de quoi j’aurai besoin. La saison était propice aux réserves. En ce moment, je n’avais besoin de rien ; sauf peut-être d’herbe à chats. On avait toujours besoin d’herbe à chats, surtout à la fin de cette saison. Mais ce sont les plantes les plus pénibles à trouver. Comme si elles aimaient se cacher.
Je regardai mon ventre. Depuis peu, quelque chose se passait en moi, je le sentais et je le savais. C’était Obsidian. C’était la dernière fois que nous nous étions vus, une journée formidable, comme celle-là. Mais il est parti plus loin. Ce qui ne m’empêchera pas de retourner le voir ; seulement, il est plus en sécurité maintenant. Plus loin, certes, mais il ne risquera pas de se faire trouver par une patrouille. Oh, Obsidian, si tu savais comme je t’aime. Je ne peux rien faire, je me sens si impuissante face à tout ça. J’aimerais que tu sois là.
Des pas dans mon dos me prévinrent de l’arrivée de quelqu’un. Je reconnus aussitôt mon frère, Feuille de Chêne. Je souris ; j’étais contente qu’il vienne me voir. J’espérais qu’il n’était pas malade ni blessé, mais sa présence me réchauffa le cœur et me faisait sourire.
« Ah salut ma sœur, comment ça va le boulot ? »
Heureusement, il n’était venu que pour prendre quelques nouvelles. Je n’étais pas débordée de travail alors cela ne me dérangeait pas, bien au contraire. Je me tournai vers lui pour croiser son regard. Oui, il allait bien. Pas de trace de maladie, pas de blessures. Tant que mon frère allait bien, je pouvais réussir à passer les étapes même si elles étaient dures.
« Salut Frérot ! Je vais bien, et toi ? En ce moment il n’y a pas de malades, alors… »
Je ne lui disais pas tout. Même à mon frère, même à Anguille Marine. Je ne leur disais pas tout. Je ne pouvais pas parler d’Obsidian. Il était mon secret et les chatons que je portais de lui également. Un jour, on s’en rendra peut-être compte. Mais pour l’instant ils étaient encore invisibles.
Jeune recrue
Puf/Surnom : Lunette Messages : 61Feuille de Chêne
Mar 1 Mai 2018 - 14:13
Hey Sister
Ft. Equi.
Agate Etoilée se retourne vers moi, certainement pour encore jouer la mère-poule avec son frère. Elle m’inspecte sous toutes les coutures pour vérifier que je suis pas mortellement blessé ou en train de me traîner par terre à cause d’une quelconque maladie, mais se rend bien vite compte que je suis bien vivant, pour le meilleur, -et surtout le pire. Elle me paraît un peu plus stressée que d’habitude mais je ne m’en inquiète pas plus, après tout, si quelque chose n’allait pas avec elle, elle m’en ferait part le premier, j’en suis certain. Je m’approche un peu plus et hume le parfum des plantes tout autour d’elle, je sais vraiment pas comment elle fait pour vivre et s’y retrouver dans tout ce bordel.
« Salut Frérot ! Je vais bien, et toi ? En ce moment il n’y a pas de malades, alors… »
Tant mieux, j’avais pas de travail non plus alors elle pourrait potentiellement m’éclairer sur la façon dont les anciens se racontent les ragots quand ils ont rien à faire. Je me rassois en prenant soin de pas foutre ses tas de feuilles et d’herbes en l’air, sinon je pourrait être certain de crever dans les secondes suivantes. Agate Etoilée est peut-être une excellente guérisseuse, mais c’est aussi une sacrée combattante quand elle le veut.
Enfin presque quoi.
« Comment oses-tu encore me poser la question ? C’est pas évident que je vais bien ? »
Mes moustaches frétillent et une sorte de sourire apparaît sur mon visage, c’est vrai ça, j’ai pas l’air de péter la forme ? Même un sourd-aveugle-muet pourrait vous dire que je ne me sens jamais mal, jamais de coup de blues, rien. Sauf depuis ma petite bataille avec Souffle de Braise, mais bon, il avait cherché la connerie lui aussi, à me sauter dessus. Je sais même pas si ma soeur était au courant, mais n’ayant pas envie de lui créer du soucis, on va jouer la pokerface et rien lui dire, sauf si elle demande.
« J’suis venu parce que je te trouvais un peu distante en ce moment, ça fait longtemps qu’on est plus aussi proche qu’avant, quand on était gosses. Je sais ce que tu vas dire, hein ! T’as du boulot, moi aussi, je comprendre hein t’en fais pas, je voulais juste m’assurer que tout allait bien pour toi, mais tu m’as pas l’air complètement débordée alors je suis rassuré. »
Douce nostalgie de quand j’avais deux lunes.
« Salut Frérot ! Je vais bien, et toi ? En ce moment il n’y a pas de malades, alors… »
Tant mieux, j’avais pas de travail non plus alors elle pourrait potentiellement m’éclairer sur la façon dont les anciens se racontent les ragots quand ils ont rien à faire. Je me rassois en prenant soin de pas foutre ses tas de feuilles et d’herbes en l’air, sinon je pourrait être certain de crever dans les secondes suivantes. Agate Etoilée est peut-être une excellente guérisseuse, mais c’est aussi une sacrée combattante quand elle le veut.
Enfin presque quoi.
« Comment oses-tu encore me poser la question ? C’est pas évident que je vais bien ? »
Mes moustaches frétillent et une sorte de sourire apparaît sur mon visage, c’est vrai ça, j’ai pas l’air de péter la forme ? Même un sourd-aveugle-muet pourrait vous dire que je ne me sens jamais mal, jamais de coup de blues, rien. Sauf depuis ma petite bataille avec Souffle de Braise, mais bon, il avait cherché la connerie lui aussi, à me sauter dessus. Je sais même pas si ma soeur était au courant, mais n’ayant pas envie de lui créer du soucis, on va jouer la pokerface et rien lui dire, sauf si elle demande.
« J’suis venu parce que je te trouvais un peu distante en ce moment, ça fait longtemps qu’on est plus aussi proche qu’avant, quand on était gosses. Je sais ce que tu vas dire, hein ! T’as du boulot, moi aussi, je comprendre hein t’en fais pas, je voulais juste m’assurer que tout allait bien pour toi, mais tu m’as pas l’air complètement débordée alors je suis rassuré. »
Douce nostalgie de quand j’avais deux lunes.
#iwhae pour epicode
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Equi, Cica, Chou pour ma Chou Messages : 204Agate Étoilée
Sam 5 Mai 2018 - 17:22
Hey, brother
Codage by Ella'
ft. Nenette« Comment oses-tu encore me poser la question ? C’est pas évident que je vais bien ? »
J’adorais mon frère. Non seulement parce que c’était un membre de ma famille, mais aussi parce qu’il cherchait toujours à me remonter le moral. Et son enthousiasme sans fin me donne des ailes. Avec lui, je me sens bien. C’est mon frère. Il est toujours là quand j’ai besoin, il sait garder les secrets. Je l’aimais tellement. C’était mon ami, mon confident. Je sentais que je pouvais tout lui dire, à lui. Autant Anguille Marine était mon meilleur ami, mais une sorte de barrière d’ambiguïté s’était installée, et parfois la gêne prenait part à nos discours. Avec Feuille de Chêne, nos discussions avaient toujours été la définition même de la simplicité.
« J’suis venu parce que je te trouvais un peu distante en ce moment, ça fait longtemps qu’on est plus aussi proche qu’avant, quand on était gosses. Je sais ce que tu vas dire, hein ! T’as du boulot, moi aussi, je comprendre hein t’en fais pas, je voulais juste m’assurer que tout allait bien pour toi, mais tu m’as pas l’air complètement débordée alors je suis rassuré. »
Je voulais tellement lui dire. Effectivement, j’avais toujours été un peu ballonnée, mais bientôt, mon ventre se verrait. Et il faudra inventer une excuse. Feuille de Chêne a toujours été celui à qui je faisais le plus confiance, celui que j’admirais pour sa joie de vivre constante qui était tellement contagieuse, comme le mal vert. Enfin, mon frère ne tuait pas des gens. Il les rendait heureux. Il me rendait heureuse. Je sentais qu’il savait, au fond, que quelque chose n’allait pas. Après tout, ce chat connaissait toute ma vie. Enfin, presque. Il ne savait pas pour Obsidian, mais je ne tarderais pas à lui dire.
« Oui euh… Feuille de Chêne je dois te dire quelque chose. J’attend des chatons d’un solitaire... »
Comment réagira-t-il ? Surement qu’il le prendra à la rigolade, qu’il pensera que je me moque de lui, que je cherche seulement à rigoler. Mais mon regard sérieux le convaincra du contraire. Je baisse la tête et observe mon ventre légèrement arrondi, pour qu’il remarque, lui aussi. Pour qu’il voit. Il allait être oncle. J’allais être mère. Et autant ces chatons n’étaient pas permis, autant cette relation n’avait pas lieu d’être à cause de mon poste de guérisseuse, je les aimais déjà. Je l’aimais, à en mourir. Je ne voulais pas qu’il parte, mais au fond de moi, je savais qu’un jour, il y serait obligé. Il ne pouvait pas rester caché là indéfiniment. Quelqu’un finira par le trouver, et il risquerait d’y passer. Ça serait un terrible cauchemar.
J’adorais mon frère. Non seulement parce que c’était un membre de ma famille, mais aussi parce qu’il cherchait toujours à me remonter le moral. Et son enthousiasme sans fin me donne des ailes. Avec lui, je me sens bien. C’est mon frère. Il est toujours là quand j’ai besoin, il sait garder les secrets. Je l’aimais tellement. C’était mon ami, mon confident. Je sentais que je pouvais tout lui dire, à lui. Autant Anguille Marine était mon meilleur ami, mais une sorte de barrière d’ambiguïté s’était installée, et parfois la gêne prenait part à nos discours. Avec Feuille de Chêne, nos discussions avaient toujours été la définition même de la simplicité.
« J’suis venu parce que je te trouvais un peu distante en ce moment, ça fait longtemps qu’on est plus aussi proche qu’avant, quand on était gosses. Je sais ce que tu vas dire, hein ! T’as du boulot, moi aussi, je comprendre hein t’en fais pas, je voulais juste m’assurer que tout allait bien pour toi, mais tu m’as pas l’air complètement débordée alors je suis rassuré. »
Je voulais tellement lui dire. Effectivement, j’avais toujours été un peu ballonnée, mais bientôt, mon ventre se verrait. Et il faudra inventer une excuse. Feuille de Chêne a toujours été celui à qui je faisais le plus confiance, celui que j’admirais pour sa joie de vivre constante qui était tellement contagieuse, comme le mal vert. Enfin, mon frère ne tuait pas des gens. Il les rendait heureux. Il me rendait heureuse. Je sentais qu’il savait, au fond, que quelque chose n’allait pas. Après tout, ce chat connaissait toute ma vie. Enfin, presque. Il ne savait pas pour Obsidian, mais je ne tarderais pas à lui dire.
« Oui euh… Feuille de Chêne je dois te dire quelque chose. J’attend des chatons d’un solitaire... »
Comment réagira-t-il ? Surement qu’il le prendra à la rigolade, qu’il pensera que je me moque de lui, que je cherche seulement à rigoler. Mais mon regard sérieux le convaincra du contraire. Je baisse la tête et observe mon ventre légèrement arrondi, pour qu’il remarque, lui aussi. Pour qu’il voit. Il allait être oncle. J’allais être mère. Et autant ces chatons n’étaient pas permis, autant cette relation n’avait pas lieu d’être à cause de mon poste de guérisseuse, je les aimais déjà. Je l’aimais, à en mourir. Je ne voulais pas qu’il parte, mais au fond de moi, je savais qu’un jour, il y serait obligé. Il ne pouvait pas rester caché là indéfiniment. Quelqu’un finira par le trouver, et il risquerait d’y passer. Ça serait un terrible cauchemar.
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