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Who do you see when you look at me ? || ft. Étoile d'Équinoxe alias Chou.

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 Ven 25 Aoû 2017 - 5:49
[Rp dans le futur : une lune.]

La solitude était toujours aussi présente. Pour beaucoup, elle était plus présente pendant la nuit, quand tous les autres étaient endormis, mais pour ce petit chaton qui se collait contre sa mère, la solitude se montrait toujours cruellement présente. Il ne voulait pas bouger, il ne voulait pas sortir. Il pouvait se calmer en pensant au fait que ce n'était que la nuit et qu'il avait tout le temos avant de devoir songer à affronter le monde extérieur, parce qu'il ne pouvait pas donner des raisons de s'inquiéter à sa mère. Il refusait. Elle ne devait pas s'en faire pour lui, alors il allait sortir, se montrer droit, la tête haute, braver les remarques, balayer le rejet, et se taire. Se taire sur la déception, la souffrance que ça imposerait dans son coeur et son âme, simplement pour sa mère qui méritait beaucoup de repos. Un soupir silencieux s'échappa et s'évapora dans les atmosphères.

Il dût sans doute s'endormir parce que c'est un mouvement du corps de sa mère qui le réveilla. Il ouvrit son regard sur le monde et se tourna vers elle dans un sourire tendre. Il savait qu'il serait toujours là pour elle et qu'elle n'avait qu'à le demander. Il le serait sans même qu'elle ne le fasse parce qu'il l'aimait et il lui faisait entièrement confiance. C'était pour ça qu'il restait certain que son père n'avait pas entièrement mauvais fond. Sa mère était tombée amoureuse de quelqu'un qui avait quelque chose à aimer. Il le savait. Il en était certain et personne ne pourrait le faire changer d'avis. Même si son père avait fait de très mauvaises choses qui attisaient la méfiance des autres envers les chatons qu'il avait engendré. Comme s'ils étaient comme lui. Comme si c'étaient de leur faute. Il ne serait jamais comme son père. Il serait un fier guerrier qui aura prouvé au Clan sa valeur et sa différence avec son père. Il ne sera pas un traître. C'était hors de question. Il s'étira longuement avant de téter sa mère un peu. Le lait chaud était toujours agréable. C'était un goûr si doux. Ensuite, quand il eut la permission, il sortit de la pouponnière et il ne se sentait plus sûr de lui, plus du tout. Ça lui donnait envie de retrouver sa mère.

Il s'approcha des chatons qui se trouvaient là. Ils jouaient à la bataille. Boule de Péridot ne comprenait pas l'engouement que tous les petits avaient à désirer à se battre. Ils connaîtraient bien rapidement la guerre et le sang, le déchirement et le deuil, alors pourquoi le tourner en jeu ? Ce n'était pas un sujet qui avait un sens à être tourné en dérision. Mais il voulait jouer, ne plus se sentir seul et il eut le malheur naïf de penser pouvoir les rejoindre dans leur petite bataille improvisée. Ils s'arrêtent supris quand le mâle leur demanda de les rejoindre avant d'accepter. Ils se tournèrent vers lui, soudain agressifs.

"Traître ! Tu n'as rien à faire ici ! Étoile du Lynx t'a chassé !"

Boule de Péridot recula, il se sentit pris au piège et il avait une envie terrible d'éclater en sanglot. Il se mit à courir pour se cacher derrière un petit buisson et se mit à trembler. La cruauté de certains le dépassait. Il se sentait tellement mal maintenant. Mais il vit le meneur rentrer dans la tanière qui lui était destinée et il vit cet endroit comme un havre de paix. Il avait entendu parler de ce chef comme d'un chat très doux et gentil, sans doute trop même. Il s'y précipita rapidement sans que qui que ce soit ne le voit et n'attendit même pas la réponse du meneur avant de franchir le rideau. Il tremblait encore.

"Je le déteste !" lâcha le chaton avant de se mettre à pleurer à chaudes larmes.
Equinoxe Passée
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Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso:
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Equinoxe Passée
 Mar 20 Fév 2018 - 16:27

Who do you see when you look at me ?

Je m’étais assuré que toutes les patrouilles étaient bien parties. La saison était belle pour la chasse, encore. Même si celle des Feuilles Mortes reviendrait bientôt, comme une fatalité d’or et de feu. Il fallait profiter des proies pendant qu’elles étaient encore là. Et des poissons surtout. C’était important de laisser les proies terrestres pour le moment où la rivière aura gelée. C’était important pour le Clan de survivre malgré la famine, les maladies, le froid qui s’installaient. Mais pour l’instant, je n’y pensais pas vraiment. Je pensais à plein de choses, le temps était doux et chaud et cela faisait du bien. Je n’avais pas envie de rentrer au camp tout de suite. Rien ne pressait.
Je préférais profiter pour le moment. Les rayons du soleil caressaient mon dos et réchauffait ma fourrure. Il ne faisait pas trop chaud, comme lors des soirées étouffantes de la saison des feuilles vertes. Il faisait bon pile comme il fallait, et c’était trop agréable pour ne pas en profiter.

Pourtant, je devais rentrer au camp à un moment. J’étais chef et j’avais beaucoup à faire, même si les autres pensaient que c’était la belle vie. Avec mon lieutenant, nous devions nous assurer que tout allait bien. Et en ce moment, même si c’était le cas, il y avait les Bipèdes et les chiens, les prédateurs qui rôdaient. Nous devions faire attention malgré le temps et les proies abondantes.
Je rentrai donc jusqu’au camp, où tous étaient déjà réveillés. Certains se chauffaient les os, d’autres jouaient devant la Pouponnière ou la tanière des apprentis. Moi, j’allais me poser un peu, tranquillement, dans mon antre. Mais à peine étais-je installé qu’un chaton entra sans prévenir.

"Je le déteste !"

Surpris, je m’empressai d’aller rassurer le chaton, lui passant un grand coup de langue sur le front. C’était Boule de Péridot, le frère de Boule de Corail. Le fils de Lueur de Topaze et du traître Topaze de Feu.

“De qui parles-tu ? Qui t’a fait du mal ?”

Ma voix était toujours douce, rassurante. Je ne voulais pas qu’on fasse du mal aux chatons de mon Clan. Peu importe qui c’était, on ne devait pas faire de mal aux autres. Boule de Péridot n’était en rien coupable des actes de son père, et il faudrait que je lui explique un jour. Comment s’était passé toute cette histoire, ce qu’il s’était passé à cette époque-là. Il comprendrait peut-être un peu mieux si c’était moi plutôt qu’un autre inconnu.
©️ Codage by Ella' for Equi <3

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 Mar 29 Mai 2018 - 0:40
Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas du tout pourquoi tous les autres ne pouvaient pas voir en lui seulement un tout petit chaton qui serait aussi une partie de l’avenir du Clan au lieu de voir un traître, un futur traître qui détruirait le Clan. Il n’était pas son père. Il ne serait jamais son père, mais personne ne semblait en mesure de vouloir le comprendre et le croire et ça le déprimait, ça le révoltait et ça le détruisait. Il voulait juste qu’on oublie l’identité de son père, qu’on le prenne pour un orphelin, qu’on oublie le sang qui coule dans ses veines et qu’on lui donne la chance de grandir normalement. Mais ce n’était pas possible, il fallait croire, les guerriers n’oubliaient pas et les anciens encore moins, alors il ne pouvait pas avoir la chance d’évoluer dans un environnement propice à la bonne santé mentale, non, c’était bien trop demandé de sa part tout ça, alors que c’était juste totalement normal qu’il espère qu’on le laisse tranquille et qu’il puisse devenir le guerrier qu’il aimerait devenir. Un guerrier loyal et fidèle qui donnerait tout pour défendre son Clan au mieux de sa forme. Non, on ne lui donnait pas la chance de le devenir parce que pour les autres, il serait comme son père et il serait un traître. Mensonges ! Foutaises ! Il ne trahirait jamais le Clan ! Mais on ne lui donnait pas le bénéfice du doute.

Il continuait de pleurer collé contre le meneur de son Clan, parce que c’était bien le seul outre sa soeur qui pouvait bien le comprendre et ne pas le rejeter, ne pas lui reprocher son père. Ne rien lui reprocher parce que le meneur devait bien savoir à quel point le petit essayait de se démener pour prouver qui il était. Oui, Boule de Péridot était certain que le meneur pouvait comprendre, que le meneur ne lui dirait pas ce que tous les autres lui disaient, parce qu’il avait cette réputation de ne pas juger, d’accepter les autres, de les accepter avec leurs qualités et leurs défauts et de ne voir en eux que qui ils sont vraiment, pas de voir en eux ce que leur famille a fait, alors c’était pour ça qu’il s’était précipité contre lui, qu’il s’était laissé allé et qu’il pleurait en déversant toute sa colère et toute sa rage, tout son désespoir là, avec lui comme seul témoin de tout cela. De ce coeur qui en avait gros à dire et à laisser exploser. Mais qui se contenait toujours pour ne pas donner raison aux autres. Il ne voulait pas leur donner raison, après tout.

Il avait raison. Le meneur ne le chasserait pas. Le meneur ne lui reprocherait pas son père. Le meneur était juste là pour lui et il posait des questions pour comprendre, comprendre ce qui n’allait pas parce qu’il n’était pas devin et il ne pouvait pas savoir sans qu’on ne lui dise, ce qui était compréhensible. Boule de Péridot finit par réussir à se calmer et respirer, ne plus trembler. Il recula légèrement et regarda son meneur avec des yeux tellement tristes, tellement épuisés. Il n’en pouvait plus du jugement des autres. « Mon père » Il ne détestait personne d’autre que son père, parce que c’était lui qui lui avait laissé cet héritage.
Equinoxe Passée
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Equinoxe Passée
 Dim 30 Déc 2018 - 18:10

Who do you see when you look at me ?

   
Quelque part, je me sens fier d’être chef de ce Clan, et surtout fier qu’on vienne se confier à moi. Même s’il est triste, et moi je veux juste le consoler, lui dire que ce n’est pas sa faute et qu’il ne faut pas écouter les guerriers et les chatons qui racontent des atrocités. Leurs mères s’emballent, ce n’est pas leur faute non plus. Elles disent les histoires, le soir, elles disent que Topaze de Feu pourrait apparaître et manger les chatons qui ne sont pas sages, qui sortent du camp, des trucs comme ça. Mais la vérité, ils ne peuvent pas la connaître. Personne ne cherche à la connaître.
Il s’est laissé prendre dans un jeu malsain, un jeu d’ambition, et ça l’a perdu. Mais il n’avait pas toujours été ainsi, et les guerriers oubliaient toujours toutes les choses bien qu’il avait pu faire.

Il ne fallait pas laisser cela sous silence, et Boule de Péridot avait le droit de détester son père, malgré tout il ne fallait pas taire les choses bien qu’il y a eues. Moi je ne haïrai jamais ce chaton, ni sa soeur, pour les choses que leur père a faites. Ils ne sont aucunement responsables, ils n’ont même jamais demandé à être ici. Lorsque ces chatons deviendront apprentis, je tâcherai de trouver un mentor parfait pour chacun d’entre eux. D’ailleurs, il n’est pas impossible que je me désigne pour être mentor de l’un d’eux.
Ils méritent d’avoir un entraînement digne d’apprentis du Clan de la Rivière, sans insultes, ni aucune discrimination.

« Tu sais, ils racontent des tas d’horreurs, mais même s’il a fait des erreurs, Topaze de Feu était un bon guerrier, loyal à son Clan et prêt à se battre pour lui. Prêt à chasser en pleine tempête de neige s’il le fallait. Il a fait des erreurs, une grosse erreur, et c’est tout ce que les gens retiennent. Mais il ne faut pas que tu oublies que ton père ne te définit pas toi, qui tu es. Ni ce que tu feras de cette vie qui t’a été donnée. »

Il est encore jeune pour comprendre tous les enjeux, et surtout pour réussir à passer outre tout ce que les guerriers disent. J’espère seulement de tout coeur qu’il n’écoutera plus les bêtises qu’on raconte, qu’il ne croira pas tout ce que les autres disent. Pour l’instant, les jeunes ne se rendent même pas compte de ce qu’ils font. Et certains guerriers non plus. C’est seulement qu’ils ont eu peur, qu’ils se sont sentis révoltés lorsque Topaze de Feu a commis un meurtre dans le camp même. Mais on ne peut pas juger leurs chatons sur les actes commis par l’ancien guerrier banni.

J’espère de tout coeur que ça ira, que les autres arrêteront leurs remarques. Je pourrai toujours aller leur parler, aux guerriers, et aux jeunes. Leur expliquer pourquoi ils ne doivent pas dire ça. Pourquoi c’est blessant. Ils devraient comprendre. Je suis optimiste, j’ai beaucoup d’espoir, on raconte même que je suis trop gentil. Mais je suis comme ça. Je pense que lorsqu’ils auront compris cela, ça ira bien mieux pour Boule de Péridot et sa soeur.
   
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