Votez !
Aller en haut Aller en bas
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Je veux grimper un arbre (Volcan)

avatar
Invité
Invité
 Mar 24 Juil 2018 - 7:16
À la base je me promener, ouais je me promène asser souvent, je crois bien que j'ai fais le tour de tous les territoires des quatres Clans sans que ceux-ci n'essaye de me recruter, mais je ne m'en plaignée pas, après tout j'étais libre comme l'air, j'aller ou je voulais quand je le voulais, je me suis fais un petit chez moi plutôt sympa, pas trop prêt des Clans histoire de ne pas les déranger, mais je devais tout de même me nourrir et j'aimais bien me dégourdir les pattes, rencontrer des chats aussi j'aimais bien cela, mais j'avais encore ma stupide timiditée qui parfois prener le dessus, je finit par trouver ce que j'étais venue chercher. Un imposant vieux chêne pour essayer d'apprendre à grimper un arbre, ouais je sais c'est risquer, en cas de chute cela peux faire très mal, mais ne vous inquiètez pas je n'est pas l'itention de monter haut au début hein, je ne suis pas suicidaire non plus ! Donc je vous fais la liste de se que j'ai fais de ce matin à maintenant, je me suis régaler d'un bon poisson bien goûtue après m'être réveiller, puis je me suis mise à marcher longtemps pour digérer ma nourriture, à un moment j'ai du me gratter à quelques arbres avant d'arriver ici, à vue de l'odeur des pins mélê à celui des chats environs je devina que j'étais sur le territoire du Clan de l'Ombre, euh oui ont peux dire que je suis aussi curieuse, donc euh ont peux dire que je suis une sorte d'espionne ? Mouais ben désoler hein mais ma curieusité j'en est du moins quand ma stupide timiditée me fiche un peu la paix, j'avais enfin réussi à grimper la plus basse branche du vieux chêne quand je sentie une odeur de chat proche, j'éviter de regarder en bas de peur d'avoir le vertige et je resta sur ma branche comme une idiote.
avatar
Invité
Invité
 Mar 24 Juil 2018 - 8:47

bring me to the peace

Tulipe ft Volcan





Étoile Mortelle avait accepté. tu avais pu retrouver ton ancien Clan, tes anciens camarades, avec de nouvelles naissances, des morts, des départs. tu étais là, de nouveau, là où tu étais et où tu avais passé le plus clair de ta vie. enfin non, pas vraiment, la moitié de ta vie plutôt, parce que l’autre a été passée dans les territoires des Troupes, pas nécessairement dans la Troupe en elle-même, mais dans les territoires, en fuite. fuite des souvenirs. douleur. honte. haine. culpabilité. tout ça ne partait pas, mais tu allais un peu mieux. pas vraiment. tu essayais de te convaincre que tu allais mieux, qu’être de retour était tout ce qu’il fallait à ton âme pour qu’elle guérisse et que tu te sentes de nouveau entière et prête à recommencer une vie de a à z, mais ce n’était pas le cas et tous les sentiments qui t’avaient pris de court auparavant étaient toujours là à te prendre par la gorge, prêts à t’égorger dès que tu allais trop loin, que tu te pensais sortie d’affaire. tu ne le serais pas. tu avais fait trop d’erreurs. trop de merdes s’étaient produites pour que tu puisses t’échapper du cercle de la honte, de la douleur, de la tristesse et des regrets. tu passerais sans doute le restant de ta vie à te dire que tu aurais pu faire les choses autrement, que tu aurais pu être une meilleure mère, que tu aurais pu les rendre heureux, être une meilleure meneuse, ou une meilleure guerrière. mais tu ne pourras jamais rien faire d’autre que d’encaisser ne pas pouvoir changer le passé. ne pas pouvoir recommencer.

rien faire d’autre que d’encaisser que maintenant, tu n’es rien de plus que Volcan. Volcan sans rien après. Volcan parce que tu n’es que ça. tu aurais pu tout aussi bien ne pas avoir de nom, d’appellation, être un vide, un fantôme, rien qui ne puisse être nommé, parce que c’était ainsi que tu te sentais. un fantôme. un rien. le vide et le néant. tu t’étiras longuement. tu t’étais posée un peu après avoir fait une patrouille. ça faisait longtemps, longtemps que tu n’avais pas participé ainsi à la vie d’un clan ou d’une troupe, ça te perturbait un peu. tu étais allée à la dernière Assemblée. ça avait été un peu la merde et ça t’avait aussi mélangée parce que ça faisait si longtemps que tu n’étais pas venue ici que tu n’avais plus l’habitude des conflits. mais ton ancien ennemie avait semblé si.. détruite. et tu avais compris qu’elle avait aimé l’autre meneur et tu t’étais quelque part sentie proche d’elle parce que toi aussi, tu avais aimé un félin et ça avait tristement mal fini, même s’il n’était pas mort. tristement mal fini. et maintenant, tu étais là. la lune s’était voilée, mettant fin à l’Assemblée après qu’un guerrier du Clan du Tonnerre ait foutu encore plus la merde en lançant haut et fort que les guérisseurs avaient eu des petits. tu n’avais pas été scandalisée. des erreurs pouvaient arriver. mais beaucoup avaient été troublés et on aurait dit qu’on leur annonçait la fin du monde.

ça te dépassait. tu secouas la tête. tu n’avais pas mangé. tu n’avais pas faim. Kuraudo avait fait ta toilette. depuis la dernière fois qu’il t’avait vu totalement amochée, le poil emmêlé, il s’assurait de toujours faire ta toilette, parce qu’il voyait bien que tu n’étais plus capable de t’occuper de toi-même, que ton apparence ne t’importait plus, que plus rien n’importait à tes yeux sinon le pardon, le pardon de tes enfants, de tes petits enfants, le pardon de ta propre âme, même si ce pardon là ne t’était pas accordé. parce que tu n’étais pas capable de te pardonner toi-même et que tant que tu ne sauras pas le faire, tu ne pourras pas commencer à essayer d’avancer. tu tournais en rond. et ça te rendait malade. mais tu continuais de tourner en rond et tu avais tellement mal que tu ne savais plus comment pleurer. soupir. les soupirs venaient souvent. facilement. tu sortis du camp. tu n’y arrivais plus. tu étouffais. tu n’avais plus l’habitude d’être entourée d’autant de gens, tu n’avais plus l’habitude d’autant de vie autour de toi et ça te rendait nauséeuse, comme si en les voyant vivre, tu n’avais pas le choix de vivre aussi, sauf que tu n’en avais pas la force. tu ne pouvais pas vivre. c’était trop dur. même si tu avais retrouvé ta toute première fille, Cicatrice de Ronce, ton ange, la petite peste qui avait évolué et tu avais vu derrière la surprise et la joie, la douleur que tu lui avais infligé et tu t’étais encore plus détestée.

tu marchais. tu marchais indéfiniment sans avoir de lieu en tête, sans avoir de but, seulement marcher, t’épuiser, t’épuiser assez pour que tu ne puisses plus penser, t’épuiser assez pour ne plus avoir en tête Gaara, Gaara et l’autre, cet escogriffe qui t’avait détruit, qui avait volé ta vie, ta joie, l’étincelle dans tes yeux, et oublier les souvenirs, oublier la douleur, tout oublier. mais ça ne venait pas. l’oubli ne venait pas. tu n’étais jamais capable de t’épuiser suffisamment pour ne pas réfléchir parce que ton esprit trouvait toujours un bout de force pour te tourmenter indéfiniment. et alors que tu atteignais le vieux chêne, une odeur étrangère se mêla à celle du Clan de l’Ombre. mais tu avais changé. tu n’étais plus la guerrière féroce qui aurait chassé l’intrus jusqu’à la mort. tu étais l’ombre de quelque chose, l’ombre d’une ombre même, tu n’étais plus rien. vide. morte. tout en respirant. une carcasse avec des souvenirs. une carcasse avec des émotions trop intenses, tellement intenses qu’elles s’effaçaient pour te laisser vide. tu levas la tête. une domestique se trouvait là. l’odeur était caractéristique. « Les hauteurs sont dangereuses. » même ta voix était perdue loin, vide, sans intonation. étrange. « Seuls les chats du Tonnerre sont habitués à grimper. Tu devrais faire attention. » tu ne savais même pas pourquoi tu lui disais ça, et ça ne t’importait même pas. tu étais… vide.







Codage by Kayl pour Luny only
avatar
Invité
Invité
 Mar 24 Juil 2018 - 18:25
Tulipe essayer de rester tant bien que mal sur sa maudite branche, elle faillie perdre l'équilibre lorsqu'elle entendis.
« Les hauteurs sont dangereuses. »
La chattonne fut surprise de ne pas entendre de colère, puis l'étrangère rajouta.
« Seuls les chats du Tonnerre sont habitués à grimper. Tu devrais faire attention. »
Elle voyais très mal Petit Or sur la branche ou elle étais actuellement ou tout comme elle en train de galérée comme ce n'est pas permis, Tulipe hésita à descendre de sa branche, les choix étais pas nombreux, soit elle descendais et prenais le risque de se faire attaquer par l'étrangère, l'autre choix étais de rester sur sa branche et de comme dit l'expression prendre racine, puis elle se sentie presque glisser de sa branche et finit par se décider de descendre quitte à prendre le risque de se faire attaquer. Elle atterrissa devant la chatte étrangère, elle osa un regard vers elle, elle avais les yeux ternes à première vue, elle avais l'air d'être l'ombre d'elle-même, Tulipe connaissais se genre elle l'avais déjà vue chez Chamallow lorsqu'il avais perdu sa compagne, cette étrangère avais peux être connue la même souffrance ? Sa parti curieusité pris le dessus et elle dit.
- Bonjour... je suis Tulipe et toi ?
La chattonne tutoyer tous le monde c'étais dans ses habitudes, elle espérée juste que l'autre ne le prendrais pas mal. Après une hésitation elle finit par dire.
- Toi tu as passer un mauvais moment je me trompe ?
Puis par politesse elle attendis les réponses de la chatte en face d'elle.
avatar
Invité
Invité
 Jeu 26 Juil 2018 - 5:13
- Fais attention, le nombre de lignes est très limite et le règlement a été mis à jour. "250 mots minimum hors dialogue et hors codage." Donc. -


bring me to the peace

Tulipe ft Volcan





vide. vide. vide. tu étais vide. totalement et entièrement vide, mais tuée par la culpabilité et la souffrance, par la tristesse et l’angoisse, tu étais vite et remplie de sentiments destructeurs qui prenaient un malin plaisir à te ravager le coeur. et ton regard s’était seulement posé quelques instants sur la domestique qui était dans les branches de cet arbre. elle pouvait y rester. elle pouvait bien rester accrochée dans les airs si c’était ce qui lui plaisait, tu n’en avais rien à faire et ça ne te toucherait pas non plus si elle venait à glisser et se retrouver écrasée sur la terre. ça ne te blesserait pas. ça ne viendrait pas chercher une toute petite once de compassion dans ton coeur si épuisé par la vie, non, tout ce qui pourrait te détruire encore plus, ce serait que l’un de tes enfants se retrouve blessé, ou encore mort, rien d’autres, les autres ne t’importaient pas et tu ne te pensais plus capable d’aimer, non. absolument pas. aimer un autre mâle ? tu avais été détruite, achevée et déçue par la gente masculine. que ce soit cet escogriffe qui avait pris ton âme et l’avait foutue en pâture aux rapaces ou Gaara qui n’avait pas su t’aimer correctement, ne voyant en toi que le fantôme de celle qu’il avait auparavant aimé. les mâles, les mâles. non tu ne voyais pas comment tu pourrais aimer de nouveau, faire confiance de nouveau et ça ne t’intéressait pas, tu ne voulais pas, être blessée encore une autre fois. c’était pas intéressant. tu préférerais t’enfermer dans un bloc de glace, mais cette glace prenait des piques et te les lancer pour te détruire, t’anéantir. doucement. lentement. tu saignais de blessures impossibles à guérir et le guérisseur ne pourrait pas t’aider, apaiser ton esprit, non, il ne pourrait pas, jamais, tout cela était hors de son contrôle, indépendamment de sa volonté. et de la tienne.

et puis soudainement, sans que tu n’y aies fait attention, sans que tu ne t’y attendes parce qu’encore une fois tu avais perdu contact avec la réalité en t’enfonçant dans tes sombres pensées, la domestique atterit sur le sol, en face de toi, et te regarda de ses grands yeux que tu avais présentement envie de crever. parce qu’elle te regardait. parce qu’elle te faisait exister. mais tu n’étais pas méchante, tu étais seulement totalement et entièrement détruite, anéantie, et il fallait le comprendre, ce petit élan mental d’agressivité. tu ne savais même plus qui tu étais, tu ne savais même plus qui tu avais été. ton passé s’était englué dans ton esprit, flou et lointain, tu te souvenais à peine d’avoir été meneuse. non, il ne fallait pas exagérer. tu te souvenais d’avoir été la meneuse de la Troupe Inondée, succédant à Ewilan criant aux Loups, tu te souvenais de la mort de Kohei, la botaniste, tu te souvenais de cet escogriffe et son regard mortel, tu te souvenais de tout ça et tu ne voulais pas t’en souvenir, parce que ces souvenirs t’achevaient eux aussi, mais tu ne pouvais pas y échapper. tu te souvenais de Petite Cicatrice qui cherchait à te rendre fière, qui s’amusait à attraper des proies, tu te souvenais de sa toute première proie en tant qu’apprentie, tu te souvenais de ses yeux brillants, tu te souvenais de la naissance des chatons de Gaara, et de lui partant avec Sieth. tu te souvenais de la naissance de Konoha, tu te souvenais de sa disparition et de l’inquiétude et de ta rencontre avec Liwa qui le cherchait, et tu te souvenais d’avoir commpris que la botaniste de la Troupe adverse était tombée amoureuse du fils que tu n’aurais jamais dû avoir, parce que tu n’avais jamais voulu l’avoir. mais il était aimé. tu l’aimais. tu espérais seulement qu’il était sain et sauf. tu t’inquiétais encore pour lui.

la voix de l’étrangère fit voler en fumée les souvenirs qui te tourmentaient et ton regard si vide se planta dans le sien si vivant, et tu frémis. elle te donna son nom sans que tu ne compris pourquoi, avais-tu seulement manifesté l’envie de la connaître ? il ne te semblait pas. tu te fichais bien qu’elle s’appelât Tulipe ou Merde Infâme ou encore Rayon Incandescent ou Helanamand, autant dire que peu importe le nom qu’elle portait, que celui-ci soit dégradant, merveilleux ou encore totalement étrange et imprononçable, et bien ça ne t’importait que très peu de le savoir parce que tu ne voulais pas la connaître. tu ne voulais connaître personne, tout simplement. et tu fis un pas en arrière lorsqu’elle se permit de parler de nouveau. comment pouvait-elle oser te demander une question et minimiser toute ta vie à un mauvais moment ? et tu réalisas qu’elle ne pouvais juste pas comprendre et que tu ne pouvais pas lui en vouloir. « Volcan. Je m’appelle Volcan. » tu avais été Volcan Ardent, tu avais été Volcan explosant sous les Braises et maintenant, tu n’étais rien de plus que Volcan. Volcan sans rien. « Un mauvais moment, si ce n’était que ça, aurait été agréable. » parce qu’un mauvais moment aurait été beaucoup plus doux, moins intense.








Codage by Kayl pour Luny only
avatar
Invité
Invité
 Jeu 26 Juil 2018 - 7:05
Tulipe étais tout de même un peu crisper devant la chatte inconnue, qui avais l'air d'être ailleurs mentalement parlant, à un moment elle sentie que l'étrangère avais de mauvaise émotion, elle ne savait pas comment elle l'avais ressentie sa mais elle l'avais bien ressentie, se qu'elle avais ressentie chez cette chatte lui fit froid dans le dos, puis elle l'entendis dire.
« Volcan. Je m’appelle Volcan. »
Donc la chatte aux émotions rempli de mélange de tristesse, de haine ? S'appellais donc Volcan, c'étais plutôt un prénom simple comme le sien ce qui la surpris, d'habitude les autres en dehors des domestiques avaient des prénoms à rallonge, mais celle d'en face avais juste Volcan comme prénom, d'ailleurs celle-ci dit.
« Un mauvais moment, si ce n’était que ça, aurait été agréable. »
Tulipe ne voulais pas pénétrer de nouveau dans les émotions de la chatte et pourtant c'est un peu ce qui lui arriva sans vraiment le vouloir, elle eut la désagréable impression de plonger dans de l'eau glacer, ou dans son cauchemard, pourquoi le faisais elle d'ailleurs ce maudit cauchemard ? Elle n'avait rien demander ! Et pourquoi arriver t'elle à aller dans les émotions de cette chatte torturé par la vie alors qu'encore une fois la chattonne n'avais rien demander ! Elle frissonna un moment sur place et finit par dire.
- Arf.. je comprends...
Puis elle se dit que comme la chatte étais torturée elle n'aller pas arretter d'y penssée, elle aurais bien voulue lui dire d'arretter ne serais-ce qu'y penssé à son passé, mais le passé n'étais pas comme un stylo sur un bout de papier qu'ont pouvais effacer à tout instant, non le passé coller à la fourrure comme la peste, elle par exemple elle essayer d'oublier ses parents trop collant à son goût, son ancien maître bipède, mais rien n'as faire ils étaient toujours dans sa tête. Elle se souvenais du bon vieu Chamallow, ah Chamallow... rien que d'y repensser de comment il étais lorsqu'il avais perdu Sarah, le pauvre vieux matou étais devenu l'ombre de lui-même et se fut lorsqu'elle l'avais écouter pendant des jours qu'il avais étais mieux, elle sentais que la chatte en face d'elle ne serais pas du tout comme Chamallow, déjà elle risquer de replonger dans son passé torturé, de deux elle ne savais même pas si la chatte aurais envie de parler à une ancienne chattonne domestique, de trois elle n'avais pas spécialement envie de passer plusieurs jours à l'écouter se plaindre alors qu'elle l'avais ressentie et cela ne lui avais pas du tout plus, Tulipe dit bravement.
- Si tu veux en parler, je t'écoute
Elle n'avais pas envie mais elle étrangement elle voulais soulagée Volcan de son passé torturé, peux être que partager ses souffrances l'aiderais à se soulager rien qu'un petit peu ? En tout cas c'est ce qu'espérer Tulipe.
avatar
Invité
Invité
 Ven 27 Juil 2018 - 22:46

bring me to the peace

Tulipe ft Volcan





qui es-tu ? il faut admettre que la question méritait d’être posée. qui es-tu ? maintenant, qui es-tu ? et le problème, à cette question toute simple et anodine, c’était que tu n’étais même pas en mesure d’y apporter une vulgaire réponse. tu ne savais pas. tu ne savais pas qui tu te trouvais à être, tout comme tu avais totalement oublié que tu avais été. tu savais seulement qu’elle n’aurait pas eu de chance de tomber sur toi, si ça avait été des lunes plus tôt, plus d’une moitié de vie plus tôt. parce que tu savais que dans ces temps-là, tu n’avais rien de la féline gentille et douce qui accompagnait gentiment les autres chats, les intrus, vers la frontière, non, tu avais tendance à les chasser violemment, les attaquer sans rien attendre, pas de réactions, ni rien, les attaquer directement. parce que tu n’étais pas gentille, pas du tout, mais les choses avaient changé. étais-tu gentille maintenant ? sans doute pas, tu ne savais pas trop, ce que tu étais, mais tu doutais que le terme gentil s’appose à ton comportement. plutôt vide. indifférent. tu te fichais bien qu’elle se trouve sur les terres du Clan de l’Ombre, mais tu savais que faudrait que tu fasses en sorte qu’elle s’en aille, que personne ne réalise que tu l’avais laissé rester.

douleur. souffrance. il ne restait que ça, plus rien ne changerait, il ne restait que ça, et ça te serrait le coeur, ça te prenait à la gorge, ça ne te lâchait pas. tu ne respirais plus. tu n’espérais plus. en fait, ça faisait un bon moment que tu n’espérais plus, l’espoir ne faisait plus partie de ta vie, de ton quotidien, et tu n’arrivais pas à te souvenir du moment où cet espoir avait décidé de te quitter, ce moment où ta vie avait vraiment été foutue en l’air et que cet état étrange était apparu. tu parvenais seulement à savoir que ça ne te quitterait pas, que ça ne changerait pas, et que tu ne pouvais rien faire que de te contenter de vivre, d’exister, parce que ce n’était même pas vivre à ce rythme. tu fermas deux secondes les yeux, te soustraire à la vue, te soustraire à cette vie que tu n’avais pas forcément voulu, mais que tu ne regrettais même pas, parce que tu ne pouvais pas regretter tes enfants, tes chatons. tu ne pouvais pas regretter Cicatrice de Ronce, Konoha, Kuraudo, Kizuato et Sieth, non, c’était impossible et tu ne pouvais pas regretter le temps passé avec Gaara, ce félin qui ne lâchait pas ton esprit et ne quittait pas ton coeur, même si toi, tu l’avais quitté parce que tu ne pouvais pas combattre le souvenir d’un fantôme, d’une féline. tu avais bien vu ce qu’il voyait en voyant ton pelage noir. et ce n’était pas toi.

l’étrangère, ou plutôt Tulipe parce qu’elle t’avait donné son nom - mais un nom était-il suffisant pour que ce ne soit plus une étrangère ? était-ce suffisant pour la connaître un minimum ? un nom était seulement un nom, alors quelque part, à tes yeux, elle demeurait une parfaite étrangère - se permit de parler de nouveau et ton pelage s’hérissa. tes griffes sortirent et s’enfoncèrent dans le sol tandis que ton regard s’enflamma. comment pouvait-elle seulement oser prétendre comprendre ? Elle ne pouvait pas comprendre, elle était une domestique, sa vie n’aurait jamais pu être aussi catastrophique que la tienne, son esprit ne pouvait pas être déchiré comme le tien, elle avait la vie facile à côté de la tienne et tu avais envie de la réduire en charpie, là, maintenant, d’un coup. la colère prenait possession de ton corps fatigué et épuisé par la vie que tu avais mené, toi qui avais été chassé de ta Troupe, de ton poste de meneuse, toi qui avais chassé ton propre père jusqu’à des terres lointaines et inconnues, toi qui avais tout perdu, qui avais tué, qui avais vu la mort de près, de trop près, tu écumais de rage devant celle qui prétendait comprendre. et puis cette femelle se décida alors de te proposer de parler, mais qu’espérait-elle ? tu ne la comprenais pas, tu ne saisissais pas ses intentions et tu enrageais parce qu’elle était bien trop entreprenante. « tu comprends ? tu.. comprends ? » ta voix n’était plus vide, elle vibrait d’une rage incontrôlable. « Que penses-tu pouvoir comprendre de mes émotions, de ma vie, de ce qui m’a mené ici ? T’as quoi, 5 lunes à tout casser ? Je suis certaine que t’as juste eu une belle vie merveilleuse ou quelques soucis ! Tu peux pas comprendre ! Tu peux rien comprendre de ce qui m’afflige, de ce qui m’a foutu plus bas que terre. Tu peux pas comprendre ce que ça fait de se faire tout retirer, tu peux pas comprendre ce que ça fait d’apprendre que ton père est un traître et qu’il a volé la vie de ta mère, ni comprendre ce que ça fait d’avoir un meurtre sur la conscience, tu peux pas comprendre l’absence de souvenir parce que t’as reçu un coup sur la tête ou encore te faire chasser, tourmenter, par un félin qui veut tout sauf ton bonheur ! t’es juste une chatonne, tu peux rien comprendre, essaie pas de te croire plus vieille ou plus mature que tu ne l’es. ce que j’ai vécu, tu vas le comprendre le jour où ça te tombera dessus, pas avant. Avant, tu seras juste totalement ignorante de la douleur que ça représente. » tu tremblais. tu tremblais parce qu’elle ne pouvait pas comprendre. parce qu’elle osait prétendre. le vide avait laissé place à la haine. elle ne pouvait pas comprendre toute une vie de malheur. oh non.







Codage by Kayl pour Luny only
avatar
Invité
Invité
 Sam 28 Juil 2018 - 9:18
Encore une fois elle plongea dans de l'eau glacer lorsqu'elle pénétra encore sans le vouloir dans les émotions tourmentés de Volcan, celle-ci s'énerva un peu lorsqu'elle dit.
« tu comprends ?
Soudain elle parla, surement à s'en arracher la gorge, elle l'écouta attentivement.
« Que penses-tu pouvoir comprendre de mes émotions, de ma vie, de ce qui m’a mené ici ? T’as quoi, 5 lunes à tout casser ? Je suis certaine que t’as juste eu une belle vie merveilleuse ou quelques soucis ! Tu peux pas comprendre ! Tu peux rien comprendre de ce qui m’afflige, de ce qui m’a foutu plus bas que terre. Tu peux pas comprendre ce que ça fait de se faire tout retirer, tu peux pas comprendre ce que ça fait d’apprendre que ton père est un traître et qu’il a volé la vie de ta mère, ni comprendre ce que ça fait d’avoir un meurtre sur la conscience, tu peux pas comprendre l’absence de souvenir parce que t’as reçu un coup sur la tête ou encore te faire chasser, tourmenter, par un félin qui veut tout sauf ton bonheur ! t’es juste une chatonne, tu peux rien comprendre, essaie pas de te croire plus vieille ou plus mature que tu ne l’es. ce que j’ai vécu, tu vas le comprendre le jour où ça te tombera dessus, pas avant. Avant, tu seras juste totalement ignorante de la douleur que ça représente. »
Bien sur elle n'avais pas connue autant de malheur que Volcan car elle étais qu'encore qu'une chattonne, bien sur qu'elle n'avais pas connue ses souffrances mais en plongeant dans ses émotions elle l'avais ressentie ce que ressentais la chatte en face d'elle, Tulipe esperais que cela est soulagée Volcan d'en parler ne serais-ce qu'un petit peu, oui elle n'aimais pas voir quelqu'un souffrir ainsi, elle avais eu l'impression d'avoir plonger dans de l'eau glacer dans les émotions de Volcan, celle-ci avais une odeur de pin des environs, tout comme Nuage de Miel avais une odeur de lande, et Petit Or une odeur de forêt, elle devina qu'elle avais pénétrer dans un autre Clan que celle qu'elle considéré un peu comme des sœurs que Tulipe n'avais pas eut la chance d'avoir. Elle coula un regard peiné à Volcan et dit chaleureusement.
- J'espère juste que d'en avoir parler ta soulager... ne serais-ce qu'un petit peu... je sais que cette souffrance ne disparaîtra jamais... j'en est bien peur... mais je suis là si ta envie d'en parler... si ta besoin d'une oreille attentive... de quelqu'un qui t'écoute et qui ne te juge pas... de quelqu'un qui ne te faira pas souffrir encore plus que tu ne souffre déjà... mais... si tu ne veux pas tu peux toujours dire non je partirais... mais sache que je suis là si besoin...
Elle espérée vraiment avoir soulagée ne serais-ce qu'un petit peu Volcan de sa souffrance, même si elle savais que la souffrance serais toujours là, serais toujours comme une boule dans la gorge, la bouche séche, une enclume dans l'estomac, mais oui elle étais stupide d'espérée la soulagée ne serais-ce qu'un petit peu la souffrance de Volcan.
Faucheuse de Rp's
Vétéran
Puf/Surnom Puf/Surnom : Cousine de Timmy
Messages Messages : 876
Faucheuse de Rp's
 Lun 17 Déc 2018 - 18:03
|| Archivé en raison de l'inactivité de Tulipe ||
Contenu sponsorisé
 


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum