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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumI'm drowning. Help me, I'm begging you [ft. Keyla]
Jeune aventurier
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Fiáin brisant les Glaces
Sam 1 Déc 2018 - 19:20
I'm drowning. Help me, I'm begging you
Fou. Je vais devenir fou. Ma solitude va en finir bientôt, avec moi. Comment ? Comment ai-je pu changer autant, moi ? Moi, le chaton ambitieux, vivant, heureux ? Comment ? Je veux que l’on m’explique. Je veux que l’on m’explique comment j’ai pu devenir ainsi ? Ce n’est pas moi. Ce que je suis, ce que je ressens, ce n’est pas moi. C’est un autre. Fiáin n’est pas comme ça. Je ne suis pas cette personne. Je suis un imposteur. Je ne suis pas moi. Non, moi, c’est la joie de vivre, c’est … Un autre. Je ne suis pas moi, plus moi. Quelque chose à l'intérieur est brisé. Il me manque une connexion. On m’a jeté un sort, on m’a ensorcelé. On m’en veut. Qui ? Qui pourrait m’en vouloir au point de me changer ainsi ? Qui ? Je ne sais pas. Tout le monde. Tout le monde pourrait m’en vouloir. La terre entière pourrait m’en vouloir. Ma propre Troupe. Ma propre famille. Oui, eux. Tous ceux-là. Ils pourraient tous m’en vouloir. On veut ma mort, je le sais. Je sais que l’on veut me voir mort. Je ne suis pas parano, c’est la réalité.
Je sais. Je sais qui m’a jeté ce sort. C’est elle. C’est elle, c’est toujours elle. C’est elle. C’est lui qui a du lui dire. Oui, c’est sûrement lui. Je le sais, c’est lui. Ça ne leur a pas suffi ? Ça ne leur a pas suffit de me détruire comme ils l’ont fait ? Ils n’en ont pas eu assez ? J’étouffe, je m’étrangle. Simplement penser à eux me tue. Ils n’en ont donc pas fini avec moi ? Ils me rendent fou. Ils veulent que je tombe. Je le sais, je le sens. Ils sont là, ils m’observent dans l’ombre. Ils ont convaincu mon frère et ma soeur de partir. Ndranghet et Nzeru sont partis. À cause d’eux. C’est eux qui leur ont donné cette idée. Ils empoisonnent même ma famille. Ndranghet et Nzeru sont partis. Ils ne reviendront pas, je le sais. Ils ne reviendront pas, comme eux. Ils vont finir par me tuer. Je ne veux pas mourir. Je ne peux pas mourir. Fiáin ne peut pas mourir. On ne peut pas me tuer. Je suis immortel. Il faut que je me méfie. Il faut que je fasse attention. Ils sont tous des ennemis. Tout autour de moi, je le sais. Ils sont tous corrompus. Je ne peux compter que sur moi-même. Mais je ne peux pas leur montrer que je sais. Ils commenceront par chercher un autre moyen, sinon. Il faut que j’entre dans leur jeu.
Je secoue la tête. Qu’est-ce que je suis en train de raconter, là ? Je deviens fou. Il faut que je sorte. Je me lève, sors, aspire une grande bouffée d’air. Il faut que je tourne la page. Il le faut, décidément. Ndranghet de Nzeru sont partis de leur plein gré, ils en avaient envie. Ils ne se sont pas basés sur le modèle de Steen et May, je délire complètement. Il faut que je rencontre d’autres personnes. La solitude ne me fait pas du bien. J’effectue une rapide toilette. Oui, rencontrer d’autres personnes. Enfin, pas rencontrer. Disons plutôt : apprendre à connaître. Et je vais utiliser la vieille technique de la partie de chasse. Peu originale mais efficace, c’est l’important.
Je lève la tête, l’aperçois. Keyla. Je ne la connais que très peu. Très bien. Ce sera un bon début. Je secoue la tête, chasse mes idées sombres une bonne fois pour toutes, et m’avance vers elle. Simple, amical. “Salut Keyla, dis … Tu viendrais chasser avec moi ?” Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi elle. Elle a juste eu le malheur d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Non, je dis n’importe quoi. Pourquoi les choses se passeraient-elles forcément mal ? Tout pourrait être parfait, pour une fois. Pour une seule et unique fois.
Je sais. Je sais qui m’a jeté ce sort. C’est elle. C’est elle, c’est toujours elle. C’est elle. C’est lui qui a du lui dire. Oui, c’est sûrement lui. Je le sais, c’est lui. Ça ne leur a pas suffi ? Ça ne leur a pas suffit de me détruire comme ils l’ont fait ? Ils n’en ont pas eu assez ? J’étouffe, je m’étrangle. Simplement penser à eux me tue. Ils n’en ont donc pas fini avec moi ? Ils me rendent fou. Ils veulent que je tombe. Je le sais, je le sens. Ils sont là, ils m’observent dans l’ombre. Ils ont convaincu mon frère et ma soeur de partir. Ndranghet et Nzeru sont partis. À cause d’eux. C’est eux qui leur ont donné cette idée. Ils empoisonnent même ma famille. Ndranghet et Nzeru sont partis. Ils ne reviendront pas, je le sais. Ils ne reviendront pas, comme eux. Ils vont finir par me tuer. Je ne veux pas mourir. Je ne peux pas mourir. Fiáin ne peut pas mourir. On ne peut pas me tuer. Je suis immortel. Il faut que je me méfie. Il faut que je fasse attention. Ils sont tous des ennemis. Tout autour de moi, je le sais. Ils sont tous corrompus. Je ne peux compter que sur moi-même. Mais je ne peux pas leur montrer que je sais. Ils commenceront par chercher un autre moyen, sinon. Il faut que j’entre dans leur jeu.
Je secoue la tête. Qu’est-ce que je suis en train de raconter, là ? Je deviens fou. Il faut que je sorte. Je me lève, sors, aspire une grande bouffée d’air. Il faut que je tourne la page. Il le faut, décidément. Ndranghet de Nzeru sont partis de leur plein gré, ils en avaient envie. Ils ne se sont pas basés sur le modèle de Steen et May, je délire complètement. Il faut que je rencontre d’autres personnes. La solitude ne me fait pas du bien. J’effectue une rapide toilette. Oui, rencontrer d’autres personnes. Enfin, pas rencontrer. Disons plutôt : apprendre à connaître. Et je vais utiliser la vieille technique de la partie de chasse. Peu originale mais efficace, c’est l’important.
Je lève la tête, l’aperçois. Keyla. Je ne la connais que très peu. Très bien. Ce sera un bon début. Je secoue la tête, chasse mes idées sombres une bonne fois pour toutes, et m’avance vers elle. Simple, amical. “Salut Keyla, dis … Tu viendrais chasser avec moi ?” Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi elle. Elle a juste eu le malheur d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Non, je dis n’importe quoi. Pourquoi les choses se passeraient-elles forcément mal ? Tout pourrait être parfait, pour une fois. Pour une seule et unique fois.
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Invité
Invité
Dim 30 Déc 2018 - 17:26
J'arrive pas à croire que Kaseï ne soit plus là. Je me sens tellement seule. C'est étrange à dire mais c'est la vérité. Je n'aurais pas cru que j'en sois capable — après tout j'ai toujours dit que je ne me souciais guère des autres et tout ça, mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas besoin des autres. Et surtout de mon frère. J'ai besoin de toi Kaseï putain. Je crois qu'une part de moi regrette de t'avoir laissé partir mais je n'aurais pas pu te retenir, pas alors que j'ai toujours voulu que tu sois heureux. Tu n'étais pas heureux ici, avec moi, je l'avais bien compris. Je ne t'en veux pas tu sais, c'est normal. C'est un peu comme si j'étais ta mère et que tu avais quitté le nid. Il fallait bien que tu t'en ailles, un jour ou l'autre. Mais je ne pensais pas que sans toi, tout paraîtrait si... vide. Même moi. J'ai l'impression que je vais avoir du mal à passer outre, comme si je ne pouvais plus jamais ressentir quoi que ce soit. Pourtant tu n'es pas mort mais tu sais, pour moi, c'est comme si. Enfin, je me rends compte qu'en le disant ça paraît accusateur mais je veux dire, au fond, quelle est la différence ? On dit que quand on meurt on est dans un monde plus heureux mais on n'est plus là pour ceux qui nous aiment. Au final c'est pareil. J'espère seulement qu'où que tu sois, tu es heureux, et j'espère aussi qu'on se reverra mais ça, ça risque d'être nettement plus compliqué. Enfin on a tendance à se dire "on se reverra" mais le monde est grand et je ne vois pas pourquoi tu repasserais par ici. Sinon à quoi bon faire ce voyage ? Je crois que j'espère que tu ne reviendras pas. Comme ça ça signifiera que tu n'as plus de fantômes du passé qui te retiennent en arrière, même si j'aimerais tout de même, avoir cette faculté. Ça ne fait rien si tu ne reviens pas, je me persuaderai simplement que tu es mieux là-bas qu'ici et peut-être qu'après tout tu as raison, je ne sais pas.
Je n'y ai jamais pensé. J'ai toujours cru que j'étais heureuse, tu sais, ici. Mais je m'aperçois maintenant que ce qui me rendait heureuse, c'était principalement toi. Je ne sais pas si on peut être heureuse lorsqu'on n'a rien. C'est vrai, je n'ai plus personne. Maman et Kori me haïssent, et Papa il n'est plus là, depuis un bout de temps maintenant. Mais au fond je m'y suis faite, à ce vide, et chaque journée suit la suivante sans que je ne puisse l'en empêcher. Au final la vie continue son court et je suis qui, moi, pour tenter de l'arrêter ? Personne, je ne suis personne. Juste un grain de sable dans le sablier. Je ne vois pas ce que je peux faire, maintenant. Pourtant je crois que je vais bien. Kaseï ne voudrait pas que je sois triste à cause de lui de toute façon et je ne crois pas que je le sois, triste. Simplement vide, c'est ça hein. Simplement vide. Peut-être que je devrais le suivre, ou peut-être que non. J'avoue que je n'en sais rien.
Je pense à tous les autres. En plus de ça la mort règne. Moi je ne suis pas en forme. Je crois que j'ai attrapé la maladie. Je me demande si je vais mourir. J'espère que non. J'ai beau dire, la mort me terrifie. Celle des autres, ça oui, mais la mienne surtout. Qu'est-ce qu'il y a ensuite ? Personne ne sait. Peut-être rien. Ça fait peur de se dire qu'à partir d'un certain instant, on n'existe plus. Les gens se souviennent de nous un moment puis chaque souvenir de nous devient plus flou et au bout d'un moment, on n'est plus rien. Et on ne peut pas se relever pour rappeler aux gens notre existence. On ne peut rien faire. On s'oublie soi-même.
Perdue que je suis dans mes pensées je n'entends pas Fiain s'approcher de moi. Je ne fais rien. Il faudrait peut-être que je me bouge. Faut faire vivre la Troupe il paraît. Pas sûre que la Troupe elle vive encore longtemps. Mais bon, je suis l'une des rares qui ne va pas si mal. Certains sont à l'agonie alors ce ne sont pas eux qui vont nourrir les autres ou défendre la Troupe. Enfin le climat est très peu propice à la guerre — quoique la Troupe Inondée nous ait bien attaqués. On a même perdu notre botaniste. Il paraît que la guérisseuse semble avoir trouvé quelque chose qui ressemble à un remède. J'irai la voir si mon état évolue. C'est peut-être juste un rhume. J'espère que c'est juste un rhume.
« Salut Keyla, dis … Tu viendrais chasser avec moi ? »
Je me tourne vers lui, hoche la tête. Pourquoi pas après tout. Ça me changera les idées. Il paraît que c'est pas bon de se morfondre. Je le suis à l'extérieur du camp. Je me demande s'il veut me parler. Parfois la partie de chasse n'est qu'une excuse, c'est pas nouveau ni original. Parfois c'est juste une partie de chasse, aussi, sans rien derrière. Bah, autant que je demande, ça ne me coûte rien.
« T'avais un truc à me dire à part ça, ou quoi ? »
Jeune aventurier
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Mentor / apprenti :
Fiáin brisant les Glaces
Lun 25 Fév 2019 - 12:40
I'm drowning. Help me, I'm begging you
C’est nul, comme approche, la partie de chasse. J’aurais pu trouver un demi million de prétextes bien meilleurs que celui-là. Mais c’était spontané, ça venait du coeur. C’est la première chose qui m’ait venue. Elle dira probablement non. Elle doit avoir mieux à faire. Je ne la connais pas, après tout. Elle ne me connaît pas non plus. Je ne sais pas qui elle est. Elle est juste une énième figure, non ? Une énième silhouette, dans ce camp de morts, sur ces terres vides. Elle va me dire non. Elle ne me connaît pas, et c’est réciproque. Pourquoi me connaîtrait-elle ? Je ne suis qu’une ombre. Je ne suis que l’ombre de moi-même, depuis tant de lunes qu’on en a oublié qui j’étais vraiment. Je ne sais même plus qui je suis moi-même.
Elle se tourne, et nos regards se croisent. Ce regard m’est familier : c’est celui de la mort. Je sais le reconnaître. C’est la maladie qui fait ça. C’est la maladie qui insuffle la mort dans les regards. Keyla est-elle malade ? Je ne devrais pas traîner avec elle, alors. Je ne veux pas mourir. J’ai un mouvement de recul, pose une patte en arrière, sans pour autant afficher un air de répugnance sur le visage. Je veux pas choper cette merde. J’suis encore trop jeune pour mourir. Elle ne serait pas là, si elle était malade. Je ne sais pas où elle serait. Couchée, surement. Agonisante. Mais très certainement pas ici, seule, au milieu de la clairière. Pourquoi donc la mort s’est-elle installée dans son regard ? Elle a dû perdre quelqu’un. C’est ce qui arrive à nos yeux quand on perd quelqu’un que l’on aimait.
Mais comme je l’ai dit, je ne la connais pas. Je ne sais pas qui est sa famille, je ne sais pas qui sont ceux à qui elle tient. Si ça se trouve, il n’y a personne. Il n’y a plus personne à qui elle puisse tenir. Ce n’est pas mon problème, après tout. C’est celui de Keyla. Et j’ai déjà assez de soucis pour ne pas m’en ajouter d’autres. Elle finit par hocher la tête. C’est un oui, alors. Mais je ne sais plus pourquoi je lui ai proposé. Je ne veux plus partir avec elle. Elle aussi, elle porte quelque chose, en elle. Quelque chose qui la détruit petit à petit. Ça se voit dans son regard.
Mais c’est trop tard. Je lui ai proposé et elle a dit oui. Alors je sors du camp, sans rien ajouter. Sans un bruit. Tel une ombre. Elle me suit, elle aussi, sans rien dire. Nous avançons. Je ne sais même pas où nous devons aller. Je suis perdu. Et je pense à Keyla qui est malade et qui m’accompagne. À Keyla qui me suit, derrière, sans rien dire. Et finalement, elle parle : “T'avais un truc à me dire à part ça, ou quoi ?” Je m’arrête, me retourne vers elle. Pourquoi me pose-t-elle une telle question ? Qu’est-ce qui lui a fait dire que je devais forcément avoir quelque chose à lui dire ? Je ne me suis pas comportée de façon à ce qu’elle s’interroge, à ce que je sache. Est-ce qu’on aurait dit que j’avais quelque chose à lui dire ? Non, elle se fait des idées.
“Je ne sais pas où tu es allée chercher ça. Désolée, mais je n’ai rien à te dire.” Je marque une pause, reste pensif, et au lieu de calmement reprendre mon chemin, ajoute : “Qu’est-ce que tu attendais de moi ?” Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi je demande, mais je voulais savoir. Est-ce qu’elle se pose des questions sur moi ?
Elle se tourne, et nos regards se croisent. Ce regard m’est familier : c’est celui de la mort. Je sais le reconnaître. C’est la maladie qui fait ça. C’est la maladie qui insuffle la mort dans les regards. Keyla est-elle malade ? Je ne devrais pas traîner avec elle, alors. Je ne veux pas mourir. J’ai un mouvement de recul, pose une patte en arrière, sans pour autant afficher un air de répugnance sur le visage. Je veux pas choper cette merde. J’suis encore trop jeune pour mourir. Elle ne serait pas là, si elle était malade. Je ne sais pas où elle serait. Couchée, surement. Agonisante. Mais très certainement pas ici, seule, au milieu de la clairière. Pourquoi donc la mort s’est-elle installée dans son regard ? Elle a dû perdre quelqu’un. C’est ce qui arrive à nos yeux quand on perd quelqu’un que l’on aimait.
Mais comme je l’ai dit, je ne la connais pas. Je ne sais pas qui est sa famille, je ne sais pas qui sont ceux à qui elle tient. Si ça se trouve, il n’y a personne. Il n’y a plus personne à qui elle puisse tenir. Ce n’est pas mon problème, après tout. C’est celui de Keyla. Et j’ai déjà assez de soucis pour ne pas m’en ajouter d’autres. Elle finit par hocher la tête. C’est un oui, alors. Mais je ne sais plus pourquoi je lui ai proposé. Je ne veux plus partir avec elle. Elle aussi, elle porte quelque chose, en elle. Quelque chose qui la détruit petit à petit. Ça se voit dans son regard.
Mais c’est trop tard. Je lui ai proposé et elle a dit oui. Alors je sors du camp, sans rien ajouter. Sans un bruit. Tel une ombre. Elle me suit, elle aussi, sans rien dire. Nous avançons. Je ne sais même pas où nous devons aller. Je suis perdu. Et je pense à Keyla qui est malade et qui m’accompagne. À Keyla qui me suit, derrière, sans rien dire. Et finalement, elle parle : “T'avais un truc à me dire à part ça, ou quoi ?” Je m’arrête, me retourne vers elle. Pourquoi me pose-t-elle une telle question ? Qu’est-ce qui lui a fait dire que je devais forcément avoir quelque chose à lui dire ? Je ne me suis pas comportée de façon à ce qu’elle s’interroge, à ce que je sache. Est-ce qu’on aurait dit que j’avais quelque chose à lui dire ? Non, elle se fait des idées.
“Je ne sais pas où tu es allée chercher ça. Désolée, mais je n’ai rien à te dire.” Je marque une pause, reste pensif, et au lieu de calmement reprendre mon chemin, ajoute : “Qu’est-ce que tu attendais de moi ?” Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi je demande, mais je voulais savoir. Est-ce qu’elle se pose des questions sur moi ?
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