don't mind us we're just spilling our guts - rayon de soleil
don't mind us we're just spilling our guts
w/ rayon de soleil alias sun
now I free fall in a black hole, i know i’m getting warm cos I feel so cold.
La nuit tombait dans quelques instants, dans quelques minutes, le soleil avait terminé sa course dans le ciel et bientôt, les étoiles allaient parsemer cette couverture nocturne pour tristement illuminer les félins qui se trouvaient sur cette terre, illuminer les pauvres mortels encore vivants. Et elle en faisait partie bien malgré elle. Elle en faisait partie alors que rien ne lui semblait avoir du sens et un but. Elle s'était levée de ce lit, elle s'était levée dans cet état second qui était le sien depuis un moment. Elle s'était tirée en dehors de sa tanière alors que le camp s'était endormi, comme pour ne pas l'affronter avec une seule idée dans la tête qui lui tournait autour depuis tellement de temps : aller vérifier les frontières avec la Rivière, parce qu'elle était certaine, persuadée qu'ils allaient se servir de sa faiblesse pour prendre de revers le Clan du Tonnerre et les soumettre. Sauf qu'elle ne se laisserait pas se soumettre ! Ils pouvaient toujours rêver ces mangeurs de poissons au coeur de renard ! Elle ne laisserait pas son Clan entre leurs griffes et elle défendrait ce Clan qu'elle apprenait à détester jusqu'à la mort.
Elle ne faisait plus confiance à personne, pas même en son propre apprenti et s'attendait à ce qu'on tente de l'achever sournoisement de la part de tous. En permanence alerte, incapable de dormir véritablement, elle se perdait dans cette paranoïa nouvelle qui ne cessait de grandir et d'augmenter, de la bouffer tout simplement. Une paranoïa montante, une étoile filante qui grandissait et qui brillait de plus en plus fort. Elle ne pouvait pas s'empêcher, dans son état déplorable physiquement et mentalement, de se traîner jusqu'à cette frontière pour être certaine que personne, personne ne s'était incrusté dans ses terres à elle. Elle cracha en voyant une ombre se profiler à l'horizon avant de réaliser que ce n'était rien de plus qu'une petite souris qui allait se cacher dans un creux de l'arbre.
Un frisson parcourut entièrement le corps de la meneuse et elle se posa sur les rochers du soleil en regardant autour d'elle. Elle s'était posée ici, respirant profondément pour s'assurer que les effluves du Clan de la Rivière ne viennent que de leur territoire parce qu'elle ne voulait pas de ces bouffeurs de poissons dans son territoire ! Et qu'elle n'hésiterait pas à se défendre jusqu'à tuer même un membre de leur Clan, elle n'en aurait pas honte. Elle n'en aurait aucune honte, ce serait tout simplement de leur faute et elle les détestait tellement qu'elle en tremblait de rage en se tenant dans ce territoire qui était à elle. Elle tremblait si profondément et une vague de froid venait de prendre tout son corps. Une vague de froid mordant s'imposa dans son corps et lui donnant des violents frissons. Son regard était fixe, ne déviant pas de la frontière au cas où un autre félin aurait l'intelligence de se montrer le museau.
but anything you say will fuel my lungs
Tout se perdait en elle. Son être entier n'était rien de plus que de pauvres fragments d'une féline fière et noble qu'elle avait été autrefois, qu'elle n'était plus. Elle n'avait plus rien de ce qu'elle avait été et ne serait plus jamais cette meneuse qui pouvait mener si loin le Clan du Tonnerre et qui faisait frissonner de fierté le coeur de sa fille, Plume d'Or, et celui de sa petite fille qui n'était personne d'autre que la guérisseuse Agate Étoilée. Et malheureusement pour eux, jamais, jamais ses enfants n'auront pu voir cette féline dont on avait pu parler dans les légendes des anciens, ils n'auront jamais connu leur mère dans le meilleur de sa forme, quand elle rayonnait sur le promontoire. Quand elle rayonnait en prononçant les mots des baptêmes, quand elle les menait à la victoire. Malheureusement pour eux, jamais ils n'avaient vu leur mère dans l'état où certains de ce Clan l'avait vu et suivi, quand elle pouvait imposer le respect dans les coeurs et mener tout le monde à ses idées. Féline dont elle n'avait plus rien aujourd'hui.
Aujourd'hui ne restait que la déception amère qui restait accrochée au palais. Aujourd'hui ne restait que les fragments d'un esprit qui n'existe plus, un fantôme qui erre dans un camp qui était auparavant le sien. Aujourd'hui ne demeure que le coeur en miettes d'une amante en deuil et d'une mère pleurant la perte de ses enfants, d'une arrière grand-mère qui subissait la perte des petits êtres qui ont autrefois existé. Elle avait si mal. Si mal. Et elle ne ressentait plus en même temps. Il n'y avait plus rien en elle comparativement à avant, alors qu'elle était à l'apogée de son règne. Seulement voilà, elle avait atteint le sommet et n'avait fait que dégringoler depuis en oubliant ses responsabilités de meneuse parce que son esprit s'était perdu dans des limbes, s'était perdu dans une nuit éternelle qui n'avait plus la moindre lumière pour l'aider à retrouver son chemin, aucune petite lueur pour la guider et la laisser savoir par où elle devait aller. Non, elle était laissée à elle-même et elle se perdait en permanence. Elle se perdait et elle n'existait plus. Elle n'existerait plus. On ne ramenait pas les morts à la vie.
On ne ramenait pas les morts à la vie et il était évident quand on posait notre regard sur cette meneuse qu'elle faisait partie des morts même si elle continuait de se promener dans la forêt comme un félin en vie. Son coeur battait, ses veines continuaient de faire circuler le sang et de l'entretenir et elle respirait, mais malgré tout ça, elle n'était plus vivante. Son esprit s'était déchiré, lacéré et son coeur était en lambeaux. Ce n'était plus qu'un brouillard immense qui la gardait exempt de vie. Elle était morte. Elle était morte en même temps que son compagnon et elle était morte encore plus quand d'autres membres de sa famille l'avaient rejoint. Elle n'avait plus rien maintenant. Elle n'était plus rien maintenant. Et la paranoïa emportait les quelques fragments qui demeuraient, les quelques fragments de vie qui s'acharnaient à rester. Fantôme squelettique qui se tenait assis, le poil hérissé. Qui attendait seulement qu'on lui donne raison et qu'on lui fournisse une raison de déclarer une guerre. Qu'on lui donne une raison de les détester encore plus.
watch me choke it down so i can throw it up
Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 75 lunes forever (depuis fin 2019)
Mentor / apprenti :
Comment dois-je te juger, aujourd'hui ?
Avec Étoile MachiavéliqueUne à une, les étoiles piquetaient le ciel de leur lueur blanchâtre. Le regard tourné vers elle, Rayon de Soleil attendait d’y voir un signe, un mot de la part de Souffle de Braise, qui les avait rejoint, lui aussi. Mais elle ne put ressentir qu’une vague de rancœur envers ces Étoiles, ces ancêtres, qui n’avaient jamais voulu d’elle, et avaient pris à la place tous ses proches alors qu’eux ne le voulaient pas. Ils étaient injustes, profondément injustes. Ils n’avaient ni pitié ni compassion. Ils ne méritaient pas qu’on leur voue un culte et un respect aussi profond que celui que chaque chat de Clan avait pour eux. Ils ne méritaient que de recevoir de la salive crachée à la gueule.
Rayon de Soleil détacha ses yeux émeraude de la voûte céleste, et ébranla son corps roux. Il était encore gracieux, malgré les lunes qui commençaient à le mâtiner un peu. D’un trot rapide, elle s’éloigna du camp pour s’isoler dans la forêt silencieuse, où bruissaient seulement quelques buissons au passage de proies insomniaques. Mais elle n’était pas venue pour chasser et les laissa en paix. Elle continua plutôt son chemin, droit vers les Rochers du Soleil, dont elle vérifiait plus souvent la frontière ces temps-ci. Après tout, elle les avait attaqués quelques lunes auparavant, et ne serait pas surprise qu’ils décident de prendre leur revanche. Même si cela attendrait probablement qu’Étoile d’Équinoxe rende l’âme, ce chef trop faible pour se battre, qui n’était plus là que pour la forme. Pire encore qu’Étoile Machiavélique.
Si Rayon de Soleil n’avait pas hâte que le Clan de la Rivière retrouve un chef puissant et prêt à se défendre, elle méprisait tout de même l’état actuel des choses. Comme elle méprisait de plus en plus Étoile Machiavélique. Avec le recul, avec ses idées de vengeance et sa nouvelle confiance, alliées à la faiblesse grandissante de la meneuse, elle se trouvait ridicule d’avoir tant craint cette féline-là. Elle avait hâte de prendre sa place, mais elle était certaine que ça ne tarderait plus. Après tout, la meneuse était si faible qu’elle ne faisait plus qu’un baptême sur deux, environ. Et la rouquine était certaine que son heure arriverait. Elle était patiente.
C’était pour cela aussi qu’elle se rapprochait de félins comme Ombre du Caméléon et Harfang des Neiges. D’ailleurs en y repensant, c’était si ironique, de convaincre la propre fille d’Étoile Machiavélique de la soutenir. Si ironique que c’en devenait terriblement drôle. Au point que la lieutenante se mit à rire seule, au beau milieu de la forêt, à proximité des Rochers du Soleil. Un rire nerveux, presque dément. Qui s’arrêta aussi sec lorsque Rayon de Soleil aperçut une silhouette sur l’une des grandes pierres. Dans l’obscurité, elle n’arrivait pas à savoir qui c’était exactement, et elle s’approcha, à la fois curieuse et prête à chasser un quelconque intrus. Rapidement, elle arriva au pied du rocher, sur lequel elle bondit souplement. C’était Étoile Machiavélique.
« Oh tiens, bonsoir Étoile Machiavélique. Tu n’arrivais pas à dormir, toi aussi ? »
Le ton était à la fois mielleux et provocateur. Tout, sauf normal.
(c) Code by Sun
don't mind us we're just spilling our guts
w/ rayon de soleil alias sun
thought you were beside me, but i reached and you were gone
Jamais plus elle ne les entendra lui parler, jamais plus leur voix n’envahira l’espace. Ce n’était plus que la plus grande des solitudes et une folie qui demeuraient. Une folie qui s’imposait. Son regard si perdu restait fixé sur cette frontière, attendant comme un pic de glace qu’un chat ose franchir celle-ci, ose la provoquer. Ose. Et elle bondirait. Elle bondirait et l’achèverait. Elle déclencherait une guerre. Elle ne leur faisait pas confiance. Ils étaient des mangeurs de poissons stupides au coeur de renard qui ne voulaient que la voir tomber encore plus bas. À ce moment présent, la haine pure et dure avait envahi son coeur et ce n’était plus une faiblesse qui l’habitait, mais une fureur noire qui débordait, un sentiment bien trop sombre. Et contrairement à avant, lorsqu’elle effrayait par son intelligence, par sa stature et sa droiture, par sa grâce et le respect qu’elle dégageait, cette aura de force, aujourd’hui, elle effrayait par la folie que l’on voyait se mouvoir dans son regard. Une folie qui mènerait à sa perte. Et qu’en dire de sa lieutenante ? Oh, le Clan du Tonnerre n’eût pas de chance. Étoile Sanglante avait cédé sa place à Étoile Machiavélique qui avait juste fini comme lui et avant même de prendre le relais, Rayon de Soleil se retrouvait totalement perdue dans la noirceur également. Quel avenir était ainsi réservé au Clan du Tonnerre ? Quel avenir lui était-il laissé ? Quel avenir…
Coeur rempli de haine, de hargne. Coeur qui se perdait. Coeur qui n’était rien de plus que des fragments essayant de se reconstruire. Mais c’était peine perdue, il ne fallait même plus tenter. Elle était un de ces cas irrécupérables, de ceux qui n’ont que la destruction au bout des pattes, de ceux qui n’auront jamais rien de plus que ce qu’ils ont semé et elle a semé le mal. Elle le récolte. Et elle regrette. Elle n’est plus qu’un déchet, un amas de rage, de haine, de vide et de regrets. Et le manque qui la tue. Une vague de manque qui l’engloutit en permanence, constamment, sans jamais s’arrêter. Avec les étoiles au-dessus d’elle comme une vaste moquerie de son existence. Les étoiles comme immense blague, mauvaise blague. Et ce Clan des Étoiles qu’elle rejetait en bloc, ouvertement et amèrement. Parce que ce Clan lui a bien fait payer son rôle de cheffe. Oh oui, on lui a bien fait regretté les vies qu’on lui avait offertes. Et elle les détestait maintenant autant qu’elle pouvait haïr le Clan de la Rivière.
Ses oreilles captèrent un bruit et ses muscles se tendirent, prêts à l’attaquer, à réagir, prêts à se défendre si jamais on cherchait à l’attaquer même venant de son propre Clan. Non, plus aucune confiance ne résidait dans ce corps, dans cette masse difforme qui n’avait plus rien, qui n’était plus rien. Une boule de rage, une boule de folie. Elle n’était plus rien que les sentiments qui se dégageaient et elle pouvait faire pitié. Elle pouvait effrayer aussi. Une meneuse fière et droite, manipulatrice et calculatrice, restait un tant soit peu prévisible, prédictible. Mais qui pouvait prévoir la folie et comment elle frapperait ? Qui pouvait prévoir comment cette folie se manifesterait et comment Étoile Machiavélique réagirait la prochaine fois qu’elle monterait sur un promontoire ou sur l’arbre des Assemblées ? Personne ne pouvait savoir. Pas même elle. Elle s’était perdue. Un peu trop loin dans le chemin de la destruction. On ne pouvait plus la ramener.
Mais ce n’était personne d’autre que sa lieutenante. Comment dire qu’elle n’avait aucune confiance en elle ? Elle savait que Rayon n’attendait que le moment où elle mourrait pour prendre le contrôle total sur le Clan du Tonnerre. Elle savait que sa lieutenante avait appris à la détester, à lui reprocher tout le mal du monde. Elle savait. Que son temps était compté et que la femelle maintenant près d’elle en avait conscience. Aucune confiance. Une méfiance marquée. La folie qui prenait du terrain. Elle ne faisait même plus confiance à sa propre fille. Elle doutait de tout et de tous. Elle gardait un oeil sur la frontière tout en portant son attention sur celle qui l’avait rejointe avec un rictus qui se marqua sur son visage. Comme si sa lieutenante en avait quelque chose à faire.
“Laisse tomber les politesses, Rayon de Soleil. Ça ne sert à rien.”
C’était une voix froide, une voix mordante, qui répondait à celle provocatrice et mielleuse de la lieutenante. Une nouvelle force venant de la meneuse, mais peut-être pas la meilleure. Une force folle. Un relent de vie, mais à quel prix ? Le prix de la lucidité. Elle était un spectre entre la vie et la mort qui devenait fou dans les limbes.
“Tu sais bien que si je suis ici c’est parce que je n’arrive pas à dormir. Et je sais bien que c’est la même chose de ton côté. Pourquoi de telles politesses ? On est poli avec ceux qu’on apprécie. Pas ceux que l’on aimerait voir mort. Faudra surveiller davantage cette frontière..”
Et son corps vibrait de cette haine à peine masquée. Une haine profonde et si noire qui prenait toute la place dans son corps, dans son âme, qui assombrissait chaque partie d’elle et la plongeait encore plus profondément dans la folie.
now it’s coming to find me, this war that i deserve
Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 75 lunes forever (depuis fin 2019)
Mentor / apprenti :
Comment dois-je te juger, aujourd'hui ?
Avec Étoile MachiavéliqueUn rictus, reflet presque parfait de celui qu’affichait Rayon de Soleil. Première réaction d’Étoile Machiavélique, suivie sans attendre d’une réplique. Elle était fatiguée, affaiblie, mais toujours réactive et corrosive.
« Laisse tomber les politesses, Rayon de Soleil. Ça ne sert à rien. »
C’était vrai, et elles le savaient toutes les deux. Elles ne s’aimaient pas, et en étaient chacune conscientes. Rayon de Soleil ne voulait que la déchéance de sa meneuse, et récupérer le pouvoir. Cependant, il n’était pas certain qu’Étoile Machiavélique désire la chute de sa lieutenante également. Il aurait été facile pour elle de changer de lieutenant, par une quelconque combine, si cela avait été le cas. Et Rayon de Soleil était toujours là, à sa place, depuis toutes ces lunes. Même si elle n’avait jamais compris pourquoi c’était elle qui avait été choisie.
Elle était là, aussi, physiquement. Elle fixait sa meneuse avec un regard moqueur, moqueur de cette folie qu’elle voyait déliter l’esprit d’Étoile Machiavélique, sans se rendre compte qu’une folie semblable sommeillait en elle également. Moqueur de cette faiblesse grandissante qu’affichait sa meneuse, moqueur de savoir que tout le clan était conscient que la passation de pouvoir ne durerait plus si longtemps. Elle avait désormais plus de cartes en pattes que l’autre.
« Tu sais bien que si je suis ici c’est parce que je n’arrive pas à dormir. Et je sais bien que c’est la même chose de ton côté. Pourquoi de telles politesses ? On est poli avec ceux qu’on apprécie. Pas ceux que l’on aimerait voir mort. Faudra surveiller davantage cette frontière. »
Cette frontière ? Celle avec le Clan de la Rivière, oui, il faudrait la surveiller davantage, et c’était déjà dans les plans de la lieutenante. Elle était d’accord avec sa meneuse sur ce point. Ça en faisait au moins un. Oui, elle était d’accord, cette frontière était sensible. Depuis l’attaque razzia menée par elle-même et Flamme de Glace, du Clan du Vent, le Clan de la Rivière avait des raisons de se venger. Mais elle ne regrettait pas. C’était une occasion à prendre, et elle l’avait saisie. Certes, la bataille avait été sanglante. Mais elle assumait. Elle assumait devant le Clan, devant tout le monde. Et elle assumait de devoir maintenant faire plus attention à cette frontière. D’autant plus que la saison chaude était là, et c’était bien connu qu’à la saison chaude, le Clan de la Rivière se plaisait à voler sur le territoire du Clan du Tonnerre.
« Est-ce moi, qui t’empêche de dormir ? Si tu crois que je veux te tuer, aurais-tu peur que je le fasse dans ton sommeil ? »
Une mouche vola, avant que la rouquine n’ajoute :
« Si ça peut te rassurer, la Rivière a bien plus de chances de te tuer que moi. Concrètement, que veux-tu que nous fassions ? Renforcer les patrouilles, ce n’est pas grand chose. »
Elle se tenait là, assise devant sa meneuse, comme si tout était normal. Comme si elles étaient dans la Tanière derrière le Promontoire, discutant simplement de la meilleure manière de défendre le clan. Mais il y avait une atmosphère, un petit quelque chose qui flottait dans l’air. Cette discussion n’avait rien de banal, au fond. Quel clan pouvait se vanter d’aller bien en étant dirigé par deux chats qui se parlaient à griffes sorties ?
(c) Code by Sun
Le personnage
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Âge du perso:
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