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Isekas
Sam 24 Aoû 2024 - 14:55
wesh ma gueule
La vie puait pas mal la merde ces derniers temps. Isekas se sentait con, et bien inutile. Il avait l'impression de voir son contrôle sur les derniers évènements lui filer entre les griffes. Sa petite chérie avait disparue, l'autre était plus absente que jamais, et son fils semblait ne plus avoir besoin de lui. C'est pas grave on pourrait, les gosses finissent toujours par prendre leur indépendance, et au moins les siens ne le détestaient pas, ils savaient qu'ils étaient aimés, au moins il l'espérait. Le papa n'était certes le meilleur du monde en terme de gentillesse et expression infinie d'amour. Mais il avait fait de son mieux et était au minimum, sincère. Bref, tout ça pour dire, que au final, ça l'énervait un peu. Isekas ne restait pas un exemple de calme et de maitrise de soi, quand il est frustré, il devient chiant et énervé. Et étant donné qu'il préférerait sauter de la haute falaise que d'infliger ça à sa compagne adorée. Il était donc sorti prendre l'air. Faire un tour, respirer un peu le grand air.
Mais au final il ne faisait que ruminer et maugréer dans ses poils. C'est bien, au moins il vieillissait très bien, ça lui allait bien de vieillir et devenir aigri. Il aurait pu être un super grand-père, mais non encore une fois bordel, ils s'étaient tous barrés. Putain, vie de merde. Peut-être qu'il aurait dût rester discuter avec Maan, au moins il aurait eu quelqu'un à qui raconter tout ça. Mais il était quasiment certains qu'ils à peu près le même ressenti sur les évènements. Et donc que leur caverne deviendrait juste la caverne des broyeurs de noir et d'amertume. C'est pas grave les temps changent, le vent allait tourner, l'avenir soigne les blessures du passé, tout ça tout ça.
Il s'était aventuré un peu loin au final, à trottiner dans la forêt comme un chaton explorateur. Les bois faisaient vachement déserté ces derniers temps d'ailleurs. Avec les Troupes qui étaient plus réduites, et la plupart des autres escogriffes et solitaire qu'il avait l'habitude de croiser avaient disparus des bois. Au moins c'était plus sympas, ne plus croiser de sociopathes où autres tueurs psychotiques ça relaxe un peu. Commençaient à péter les couilles tous à être cinglés.
Et alors même qu'il se délectait de la disparition des sociopathes de ces bois, il aperçu quelqu'un un peu plus loin. Une chatte à en juger d'ici. A merde elle était pas toute seule, un autre boug avec elle, et un mioche. Une petite famille entière en fait super, trop cool, il avait à peine le seum. Pas jaloux, non non non. Bon allé, on va les esquiver, pas envie d’interagir avec ça, de se faire éclabousser par leur bonheur parentale. Ou alors c'était pas du tout une miff, ils ont kidnappé un gosse et les deux se détestent. Héhé, ça c'est mieux.
Isekas était donc en train d'essayer d'esquiver le petit groupe, sauf qu'il était peut-être trop occupé à imaginer la possible vie du trio, et puis le vent avait tournée, et en fait c'était une énorme brêle pour être discret. Bref, il était tombé nez à nez avec le gosse. Le bouzin le regardait avec ses grands yeux ronds. Yes, super.
"Salut toi, dit à tes parents que j'viens rien te faire de mal t'inquiètes. Je passe juste." Ah, merde la femelle était déjà là. Il lui adressa la parole. "C'est bien ton gosse hein?"
Pas besoin de salutations ici, on est des sauvages.
Mais au final il ne faisait que ruminer et maugréer dans ses poils. C'est bien, au moins il vieillissait très bien, ça lui allait bien de vieillir et devenir aigri. Il aurait pu être un super grand-père, mais non encore une fois bordel, ils s'étaient tous barrés. Putain, vie de merde. Peut-être qu'il aurait dût rester discuter avec Maan, au moins il aurait eu quelqu'un à qui raconter tout ça. Mais il était quasiment certains qu'ils à peu près le même ressenti sur les évènements. Et donc que leur caverne deviendrait juste la caverne des broyeurs de noir et d'amertume. C'est pas grave les temps changent, le vent allait tourner, l'avenir soigne les blessures du passé, tout ça tout ça.
Il s'était aventuré un peu loin au final, à trottiner dans la forêt comme un chaton explorateur. Les bois faisaient vachement déserté ces derniers temps d'ailleurs. Avec les Troupes qui étaient plus réduites, et la plupart des autres escogriffes et solitaire qu'il avait l'habitude de croiser avaient disparus des bois. Au moins c'était plus sympas, ne plus croiser de sociopathes où autres tueurs psychotiques ça relaxe un peu. Commençaient à péter les couilles tous à être cinglés.
Et alors même qu'il se délectait de la disparition des sociopathes de ces bois, il aperçu quelqu'un un peu plus loin. Une chatte à en juger d'ici. A merde elle était pas toute seule, un autre boug avec elle, et un mioche. Une petite famille entière en fait super, trop cool, il avait à peine le seum. Pas jaloux, non non non. Bon allé, on va les esquiver, pas envie d’interagir avec ça, de se faire éclabousser par leur bonheur parentale. Ou alors c'était pas du tout une miff, ils ont kidnappé un gosse et les deux se détestent. Héhé, ça c'est mieux.
Isekas était donc en train d'essayer d'esquiver le petit groupe, sauf qu'il était peut-être trop occupé à imaginer la possible vie du trio, et puis le vent avait tournée, et en fait c'était une énorme brêle pour être discret. Bref, il était tombé nez à nez avec le gosse. Le bouzin le regardait avec ses grands yeux ronds. Yes, super.
"Salut toi, dit à tes parents que j'viens rien te faire de mal t'inquiètes. Je passe juste." Ah, merde la femelle était déjà là. Il lui adressa la parole. "C'est bien ton gosse hein?"
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Jeune aventurier
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Cyla
Mer 28 Aoû 2024 - 21:08
Attention vous avez égaré votre gosse
ft. Kirby
La Troupe n'est jamais très loin. On ne part jamais vraiment de chez soi, non ? Je ne sais pas trop comment je me sens. Je crois que je suis heureuse, ici, avec Hélios. Je crois qu'on avait pas trop le choix, alors. Vivre dans le mensonge, c'est très dur. Et même si on aurait pu dire la vérité, assumer, ça n'en aurait pas valu la peine. On aurait pu tout dire à Naimya, à la troupe, dire que c'était une glissade, une embrouille, des chamailleries de chatons... Mais ce n'est pas vraiment ça. Car Hélios est Hélios et je suis moi. Et que ça a a beau être aussi bizarre que l'on soit ensemble, mais c'est le cas, et on a fui. On s'est littéralement barré. On peut se voiler la face à se dire que c'était parce qu'on voulait découvrir le monde, mais ce serait mentir.
Parce qu'Hélios est bel et bien un assassin. C'était pas prémédité, c'était une erreur, c'était un accident, mais Taïla en est morte et rien ne pourra la faire revenir. Je regarde Hélios, devant moi, sa fourrure rousse se découpant à l'horizon. C'est ça, qui nous a fait partir. Alors on a erré, on va pas se mentir. On a décidé de quitter la troupe et on savait même pas où aller. On savait même pas quoi faire. On a marché, assez loin. Pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, bref, je ne sais même plus. Je sais même plus combien de temps ça fait. C'est pas comme si il y avait encore des choses qui me retenaient. Zarroc est mort, Llum a été assassinée par les Escogriffes et Phily... Je ne sais pas. Je ne lui parle pas plus qu'avant. J'ai cru que l'Épreuve changerait quelque chose et spoiler : non.
Et les troupes se sont réunies. Peu importe à quel point Llum pouvait me taper sur les nerfs, je crois que c'est sa mort et la réunion des troupes juste après qui m'a décidé. Les autres en ont eu rien à foutre. Ils sont juste restés obnubilés par le fait que la Troupe Embrumée nous rejoignait, pas par tous les morts que la bataille avait occasionné. Et je pense que c'est ça qui m'a le plus cassé les couilles. Un miaulement me dérange. Ah oui, c'est vrai. Lui. Là, la petite chose. Je suis pas encore assez cruelle pour le laisser de côté, mais s'il continue à brailler comme ça, ce sera bientôt la fin de son voyage avec nous. Même Hélios a hésité à le laisser. Ce qui est bien, c'est que sur ces sujets, on s'entend très rapidement.
Alors on cherche ses darons. Il a pas d'odeur, le chaton. Ça doit faire un bail que ses parents l'on perdu. Je me demande, parfois, s'il est pas juste abandonné. Il a à peine l'âge de parler, alors on est assez étonné avec Hélios qu'il ait pas besoin de lait constamment. Donc on se le coltine, encore et encore, depuis trois ou quatre jours maintenant. Il a même pas de nom.
Et y'a un gars qui arrive. Là-bas. Il prend même pas la peine de se cacher. Nonchalant, il se rapproche, et je vois qu'il est seul, alors je tremble pas. Certes Hélios sait pas se battre, mais les autres ont pas besoin de le savoir avant qu'on commence à se battre, et tant qu'on est pas au courant, on est jamais quelqu'un d'assez con pour engager un 1v2. Il s'approche et je plisse les yeux, aux aguets. Et il change de chemin, de trajectoire. Donc, il nous esquive ? Il fait bien. Je suis à deux doigts de soupirer quand je vois le petit corps de l'autre partir en courant vers lui.
Mais il est totalement con ce chaton en fait.
Instinctivement, je me mets à sa suite. Je peux prétendre m'en foutre mais là, c'est juste non-assistance à personne en danger. Alors je suis le gamin qui galope comme il peut jusqu'à l'étranger. Avec un peu de chance, c'est son parent. Ça m'arrangerait bien, ça enlèverait un poids de ma conscience. Et alors que j'arrive à hauteur d'épaules de l'autre, je l'entends miauler des trucs au chaton, puis il me voit et s'adresse à moi : "C'est bien ton gosse hein ?"
J'écarquille les yeux. C'est la meilleure celle-là. Mon gosse ? Bah putain, on est pas rendu. Je me détends légèrement – le chat ne semble pas représenter une menace. Je l'analyse, de haut en bas. C'est limite un papy, en fait. J'ai pas grand chose à craindre, je crois. Il a pas l'air mauvais. Je sais à quoi je peux m'attendre. Je sais ce que ça peut être. À tout moment, c'est un escogriffe. Je regarde du coup de l'oeil Hélios, de l'autre côté. Il n'a pas vu qu'il y avait un autre chat, il doit être perdu dans ses pensées. "... c'est pas le tien ...? je demande, m'attendant à ce qu'il réponde positivement vu comment le chaton s'est empressé de le rejoindre. Et puis je demande, à la suite, car son odeur ne me dit rien : "Tu viens des clans ?"
Parce qu'Hélios est bel et bien un assassin. C'était pas prémédité, c'était une erreur, c'était un accident, mais Taïla en est morte et rien ne pourra la faire revenir. Je regarde Hélios, devant moi, sa fourrure rousse se découpant à l'horizon. C'est ça, qui nous a fait partir. Alors on a erré, on va pas se mentir. On a décidé de quitter la troupe et on savait même pas où aller. On savait même pas quoi faire. On a marché, assez loin. Pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, bref, je ne sais même plus. Je sais même plus combien de temps ça fait. C'est pas comme si il y avait encore des choses qui me retenaient. Zarroc est mort, Llum a été assassinée par les Escogriffes et Phily... Je ne sais pas. Je ne lui parle pas plus qu'avant. J'ai cru que l'Épreuve changerait quelque chose et spoiler : non.
Et les troupes se sont réunies. Peu importe à quel point Llum pouvait me taper sur les nerfs, je crois que c'est sa mort et la réunion des troupes juste après qui m'a décidé. Les autres en ont eu rien à foutre. Ils sont juste restés obnubilés par le fait que la Troupe Embrumée nous rejoignait, pas par tous les morts que la bataille avait occasionné. Et je pense que c'est ça qui m'a le plus cassé les couilles. Un miaulement me dérange. Ah oui, c'est vrai. Lui. Là, la petite chose. Je suis pas encore assez cruelle pour le laisser de côté, mais s'il continue à brailler comme ça, ce sera bientôt la fin de son voyage avec nous. Même Hélios a hésité à le laisser. Ce qui est bien, c'est que sur ces sujets, on s'entend très rapidement.
Alors on cherche ses darons. Il a pas d'odeur, le chaton. Ça doit faire un bail que ses parents l'on perdu. Je me demande, parfois, s'il est pas juste abandonné. Il a à peine l'âge de parler, alors on est assez étonné avec Hélios qu'il ait pas besoin de lait constamment. Donc on se le coltine, encore et encore, depuis trois ou quatre jours maintenant. Il a même pas de nom.
Et y'a un gars qui arrive. Là-bas. Il prend même pas la peine de se cacher. Nonchalant, il se rapproche, et je vois qu'il est seul, alors je tremble pas. Certes Hélios sait pas se battre, mais les autres ont pas besoin de le savoir avant qu'on commence à se battre, et tant qu'on est pas au courant, on est jamais quelqu'un d'assez con pour engager un 1v2. Il s'approche et je plisse les yeux, aux aguets. Et il change de chemin, de trajectoire. Donc, il nous esquive ? Il fait bien. Je suis à deux doigts de soupirer quand je vois le petit corps de l'autre partir en courant vers lui.
Mais il est totalement con ce chaton en fait.
Instinctivement, je me mets à sa suite. Je peux prétendre m'en foutre mais là, c'est juste non-assistance à personne en danger. Alors je suis le gamin qui galope comme il peut jusqu'à l'étranger. Avec un peu de chance, c'est son parent. Ça m'arrangerait bien, ça enlèverait un poids de ma conscience. Et alors que j'arrive à hauteur d'épaules de l'autre, je l'entends miauler des trucs au chaton, puis il me voit et s'adresse à moi : "C'est bien ton gosse hein ?"
J'écarquille les yeux. C'est la meilleure celle-là. Mon gosse ? Bah putain, on est pas rendu. Je me détends légèrement – le chat ne semble pas représenter une menace. Je l'analyse, de haut en bas. C'est limite un papy, en fait. J'ai pas grand chose à craindre, je crois. Il a pas l'air mauvais. Je sais à quoi je peux m'attendre. Je sais ce que ça peut être. À tout moment, c'est un escogriffe. Je regarde du coup de l'oeil Hélios, de l'autre côté. Il n'a pas vu qu'il y avait un autre chat, il doit être perdu dans ses pensées. "... c'est pas le tien ...? je demande, m'attendant à ce qu'il réponde positivement vu comment le chaton s'est empressé de le rejoindre. Et puis je demande, à la suite, car son odeur ne me dit rien : "Tu viens des clans ?"
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Mar 10 Sep 2024 - 18:39
wesh ma gueule
La femelle lui sortit une tronche de trois kilomètres. Et après un petit silence :
"... c'est pas le tien ...?"
Bah évidemment que non c'était pas le siens, le bordel marchait avec eux, pas lui. Ouais bon maintenant qu'elle le faisait remarquer, il lui ressemblait pas trop. C'est quel genre de personne qui traîne avec un chaton inconnu ? Très bien, elle avait trouvé un chaton au hasard comme ça dans la forêt. Elle, elle trouvait des enfants comme ça et lui, il les perdait, génial, super. Et sinon on peut arrêté de remuer la griffe dans la plaie peut-être ?
Au fond, la question l'avait un peu déstabiliser, et s'il était une grosse victime il aurait sûrement eu les yeux qui piquent. Non c'était pas un de ses chatons non, il aurait bien aimé bordel, il aurait même pu y croire au fond en vrai. Oui ça fait longtemps que c'était plus des chatons ces gosses, c'est vrai, mais quand même, c'était ses boules de poils à lui, et elles le resteront pour toujours..
"Non, c'est pas un des miens non." Dit-il en fronçant les yeux, histoire de cacher une vraie plaie intérieur en jouant le rôle du vieux grincheux, ce qui, avec la gueule qu'il avait, ne devait pas être très compliqué à faire. Et vu comment elle semblait absolument pas du tout effrayé, il devait avoir perdu depuis longtemps le look jeune et terrible escogriffe. Troqué contre le look vieux père de famille sans gamin très fatigué. Ah, c'était quand même mieux d'être un jeune petit con.
"Tu viens des clans ?"
Non, pas trop non, il faisait plus parti du gang local de terroristes. Les Clans c'était un tout autre foutoir un peu plus loin, beaucoup plus loin même. Elle devait être de là-bas pour lui demander ça, peut-être même que le fameux gosse était un rejeton clanique. Pour ça que leurs odeurs ne lui disait rien, des solitaires qui ne faisaient que passer, peut-être même qu'ils n'avaient encore jamais croisé la seule Troupe restante des environs.
"Non, j'suis du coin, des Escogriffes. Pourquoi vous êtes de là-bas, on s'est perdu ?" C'était seulement après avoir sortit cette phrase qu'il se dit qu'il aurait peut-être pu garder sous silence le mot "escogriffe", après tout, s'ils étaient des ennemis, il était à 1 contre 2. Et il lui semblait que les Clans aussi avaient une mauvaise relation avec les Escogriffes, moins vénère que les, enfin la Troupe, mais quand même. Bon tant pis, de toute façon il avait pas envie de se battre, et elle n'avait pas non plus l'air d'une cinglé.
"... c'est pas le tien ...?"
Bah évidemment que non c'était pas le siens, le bordel marchait avec eux, pas lui. Ouais bon maintenant qu'elle le faisait remarquer, il lui ressemblait pas trop. C'est quel genre de personne qui traîne avec un chaton inconnu ? Très bien, elle avait trouvé un chaton au hasard comme ça dans la forêt. Elle, elle trouvait des enfants comme ça et lui, il les perdait, génial, super. Et sinon on peut arrêté de remuer la griffe dans la plaie peut-être ?
Au fond, la question l'avait un peu déstabiliser, et s'il était une grosse victime il aurait sûrement eu les yeux qui piquent. Non c'était pas un de ses chatons non, il aurait bien aimé bordel, il aurait même pu y croire au fond en vrai. Oui ça fait longtemps que c'était plus des chatons ces gosses, c'est vrai, mais quand même, c'était ses boules de poils à lui, et elles le resteront pour toujours..
"Non, c'est pas un des miens non." Dit-il en fronçant les yeux, histoire de cacher une vraie plaie intérieur en jouant le rôle du vieux grincheux, ce qui, avec la gueule qu'il avait, ne devait pas être très compliqué à faire. Et vu comment elle semblait absolument pas du tout effrayé, il devait avoir perdu depuis longtemps le look jeune et terrible escogriffe. Troqué contre le look vieux père de famille sans gamin très fatigué. Ah, c'était quand même mieux d'être un jeune petit con.
"Tu viens des clans ?"
Non, pas trop non, il faisait plus parti du gang local de terroristes. Les Clans c'était un tout autre foutoir un peu plus loin, beaucoup plus loin même. Elle devait être de là-bas pour lui demander ça, peut-être même que le fameux gosse était un rejeton clanique. Pour ça que leurs odeurs ne lui disait rien, des solitaires qui ne faisaient que passer, peut-être même qu'ils n'avaient encore jamais croisé la seule Troupe restante des environs.
"Non, j'suis du coin, des Escogriffes. Pourquoi vous êtes de là-bas, on s'est perdu ?" C'était seulement après avoir sortit cette phrase qu'il se dit qu'il aurait peut-être pu garder sous silence le mot "escogriffe", après tout, s'ils étaient des ennemis, il était à 1 contre 2. Et il lui semblait que les Clans aussi avaient une mauvaise relation avec les Escogriffes, moins vénère que les, enfin la Troupe, mais quand même. Bon tant pis, de toute façon il avait pas envie de se battre, et elle n'avait pas non plus l'air d'une cinglé.
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Ven 4 Oct 2024 - 15:22
Attention vous avez égaré votre gosse
ft. Kirby
Son odeur, c’est peut-être juste parce qu’il est sale. Peut-être juste parce qu’avec l’âge, il est devenu incapable de s’occuper de lui-même. Ou alors c’est les parents du chaton qui s’occupent de leur ancêtre, ce qui expliquerait pourquoi il a accouru vers lui. Je l’hume à nouveau : non, décidément, l’odeur ne me dit pas grand-chose. Je regarde à nouveau le chaton – il est définitivement trop jeune. Ou trop stupide. “Non, c'est pas un des miens non.”
Et puis il a pas l’air content. Bah qui, il aime pas les chatons ? Tout le monde aime les chatons, non ? C’est un truc de psychopathe, de pas aimer les chatons. Il cache un truc très suspect, ce chat mal odorant. “Non, j'suis du coin, des Escogriffes. Pourquoi vous êtes de là-bas, on s'est perdu ?” Je me crispe. C’est ça, l’odeur, alors. C’est un putain d’Escogriffe. Comment j’ai pu me tromper autant ? Mes sourcils se froncent comme les siens, mais eux, sont loin de se défroncer. Mais il a rien d’un escogriffe. Ni l’odeur, ni la démarche, et surtout, pas le caractère.
C’est vrai, je suis toujours vivante au final. Et même, d’ailleurs, si on en venait à se battre, je suis vraiment assez sûre de pouvoir le tenir au corps à corps le temps qu’Hélios arrive – et même s’il est asmathique, ça fera bien l’affaire, j’ai appris à me battre. Et cet Escogriffe, devant moi, ne me dit rien. Parce que j’ai eu l’occasion d’en croiser, plusieurs fois. Il ne ressemble à rien de ceux que je connaisse. Il ne ressemble pas à ceux qui ont assassiné Llum, pas à celui qui a tué Zarroc – celui est mort de toute façon, ni à ceux qui ont chassé les Embrumés de leur territoire.
Alors je reste sur mes gardes, et je la joue finaude. “Le chaton a l’air de te connaître.” Je reste suspicieuse. Parce qu’à tout moment, y’a les vrais parents qui débarquent, et vu qu’il a l’air de s’entendre avec le chaton, on sait jamais. “Non, on vient pas des clans. Et on n’est pas perdu non plus.” je lâche, assez sèche. Après, ça reste une occasion. Et tant qu’il a pas l’air virulent, je peux lui demander : “Pour les clans, tu sais par où c’est ?” Hélios serait curieux de savoir.
Et puis il a pas l’air content. Bah qui, il aime pas les chatons ? Tout le monde aime les chatons, non ? C’est un truc de psychopathe, de pas aimer les chatons. Il cache un truc très suspect, ce chat mal odorant. “Non, j'suis du coin, des Escogriffes. Pourquoi vous êtes de là-bas, on s'est perdu ?” Je me crispe. C’est ça, l’odeur, alors. C’est un putain d’Escogriffe. Comment j’ai pu me tromper autant ? Mes sourcils se froncent comme les siens, mais eux, sont loin de se défroncer. Mais il a rien d’un escogriffe. Ni l’odeur, ni la démarche, et surtout, pas le caractère.
C’est vrai, je suis toujours vivante au final. Et même, d’ailleurs, si on en venait à se battre, je suis vraiment assez sûre de pouvoir le tenir au corps à corps le temps qu’Hélios arrive – et même s’il est asmathique, ça fera bien l’affaire, j’ai appris à me battre. Et cet Escogriffe, devant moi, ne me dit rien. Parce que j’ai eu l’occasion d’en croiser, plusieurs fois. Il ne ressemble à rien de ceux que je connaisse. Il ne ressemble pas à ceux qui ont assassiné Llum, pas à celui qui a tué Zarroc – celui est mort de toute façon, ni à ceux qui ont chassé les Embrumés de leur territoire.
Alors je reste sur mes gardes, et je la joue finaude. “Le chaton a l’air de te connaître.” Je reste suspicieuse. Parce qu’à tout moment, y’a les vrais parents qui débarquent, et vu qu’il a l’air de s’entendre avec le chaton, on sait jamais. “Non, on vient pas des clans. Et on n’est pas perdu non plus.” je lâche, assez sèche. Après, ça reste une occasion. Et tant qu’il a pas l’air virulent, je peux lui demander : “Pour les clans, tu sais par où c’est ?” Hélios serait curieux de savoir.
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Isekas
Ven 18 Oct 2024 - 0:22
Il est où le magneau ?
La greluche paraissait de plus en plus suspicieuse. Elle n'avait pas l'air franchement à l'aise avec cet échange. Et Isekas percuta enfin que c'était une cinglée. Enfin, qu'elle était cheloue. Elle se promenait avec un chaton qui ne semblait pas être le siens, avec ce qui semblait être son copain, à en voir l'odeur qu'ils partageaient. D'ailleurs l'autre restant tout seul un peu plus loin, dans l'ombre. Très bien, les deux étaient bizarres donc, et la situation commençait à être de plus en plus tendue pour une raison qu'il n'arrivait pas à comprendre. Et Isekas n'était pas un mec patient, sauf avec quelques heureux élus et une heureuse élue principale.
"Le chaton a l’air de te connaître.” Elle continua doucement
"Non." Il répondit sèchement.
Isekas était peut-être quelqu'un de franchement pas très rapide, mais il n'était pas non plus né de la dernière plus. Et cette petite conne voulait lui refourguer le gosse. Certes, il avait le cœur bleu pour les petites boules de poils, mais il était hors de questions de se taper un abrutis pareil. Le bordel s'était échappé d'entre ses pattes pour aller se promener un peu plus loin et bouffer des pissenlits.
"Non, on vient pas des clans. Et on n’est pas perdu non plus.” Ah ! Voilà qu'elle aussi commençait à prendre la mouche. Pas des Clans ? Pas perdus ? Des chats errants ? Par ici ? Et fous toi de ma gueule aussi. Elle avait clairement réagit quand il s'était annoncé escogriffe, elle connaissait les Clans, et n'était pas perdue. Isekas avait entendu dire que les membres de la Troupe Embrumée s'était réfugiés chez ces fils de pute d’Inondés. Désolé pour l'amalgame, mais encore une fois, Isekas était un matou simple et bagarreur, et il y avait un type chez les Inondés qu'il n'avait pas pu tuer lui-même, alors maintenant c'était tous des petites putes. Bref, certains Embrumés avait décidé de se la jouer solo après la réunion de tous les survivants. Bien d'la merde ces Troupes si elles ont pu se faire dégommer si facilement. Peut-être que cette chatte et son Don Quichotte à l'ouest était ce genre là de chats, qui avait refusé l'autre Troupes et accepté de devenir sans Troupes, de vulgaires chats errants. Peut-être. Il se raidit, peut-être qu'au final il était dans la merde.
“Pour les clans, tu sais par où c’est ?” Il fronça les sourcils, à priori elle souhait continuer la conversation paisiblement. Il répondit machinalement.
"Faut suivre le soleil couchant, par là..." Il indiqua quelques autres directions assez simples, ce dont il se souvenait de son aller-retour là-bas. Au moins il avait toujours bonne mémoire pour les directions. Il devrait faire guide touristique.
"Mais il me semble que les Troupes savent déjà où sont ces dérangés des Clans ? Non ?" Ca y est, elle lui pétait les couilles. Il avait l'impression qu'elle se foutait de sa gueule. Ou alors c'était juste les chats méfiants sans aucune raison qui l'énervaient. C'est bon yen a marre des sous entendus et d'avancer à reculons, ça n'avance rien et ça donne mal au crâne.
Il allait lui dire ce qu'il pensait, que lui et l'autre étaient des ex-troupeux, qu'ils avaient ptêt voler un chaton ou je ne sais quoi, et qu'ils feraient mieux de dégager. Qu'il venait de se rapprocher d'elle pour lui cracher à la gueule. Mais un certains mouvement sur le côté attira son attention.
La clairière était dégagé. Bien dégagé, très dégagé même. Le vent soufflait doucement et il faisait clair, le ciel était bleu et une ombre tournait en cercle au dessus-d'eux. Et le chaton venait de se faire chopper par une buse. Il se retourna vers là où était le chaton il y a 2 secondes, le poil hérissé par l'improbabilité de la situation et le fait qu'il était à deux doigts de tarter une inconnue.
"Bah le chaton ?" L'oiseau s'était déjà envolé bien plus loin.
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Dim 10 Nov 2024 - 20:58
Attention vous avez égaré votre gosse
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Peut-être que les Escogriffes ont changé depuis que nous avons déguerpi. Je doute que les choses se soient autant métamorphosées, mais sait-on jamais. Peut-être qu’ils ont finalement réalisé que c’est pas si fou que ça que de vouloir absolument nuire aux autres ? Ou alors, j’ai juste de la chance, là, et je suis tombée sur le moins fou de tous. Un peu de chance pour palier à toute l’infortune qu’on a pu traverser, Hélios et moi ? Peu importe en face de qui je me trouve, en fait. Il reste un inconnu potentiellement dangereux – et surtout, potentiellement accompagné. Et s’il se sert du chaton pour nous embobiner, c’est vraiment une sale race. À croire que j’ai encore des principes.
Mais non, il nie vigoureusement. À croire que je l’ai vexé ou quoi ? Il me crache dessus. Tout le dédain du monde s’accumule dans mon regard. S’il veut jouer à être le plus désagréable, il a un adversaire de compétition ; j’ai bien été entraînée. Mais il coopère, raconte sa vie un moment – j’en ai pas besoin, en soi je sais déjà vers où sont les clans, je suis juste curieuse de voir s’il peut me balancer d’autres infos. “Mais il me semble que les Troupes savent déjà où sont ces dérangés des Clans ? Non ?” Il en faut pas plus. Son ton est le plus insupportable que j’ai jamais pu entendre. J’étais presque prête à le remercier, j’en aurai finalement pas besoin.
J’en peux plus des autres chats. Des autres mâles, en fait. Et surtout celui qui se tient devant moi. Je les déteste et aujourd’hui est une énième preuve de mon bon sens. Alors s’il faut se battre, on va se battre, c’est plus un problème. Il a décidé d’être un fils de pute sans prévenir, très bien. Je sors les crocs, prends déjà appui sur mes pattes arrières parce que là, on va se battre, et il a l’air bien renseigné. “Bah le chaton ?” Son regard change. Je mets quelques instants à saisir ; j’avais presque oublié l’existence du gamin.
Je tourne la tête, essaye de le trouver du regard – je ne vois que l’ombre de l’oiseau s’éloigner sur le sol. Ma nuque n’est soudainement plus hérissée, la situation m’a prise de court. “J’imagine que t’as laissé d’autres petits disparaître sans même y penser.”. Si c’est un chaton Escogriffe, j’ai aussi bien moins de compassion – l’idée du piège occupant toujours mon esprit. Et puis merde, c’est qu’un chaton au fond. Alors je laisse l’Escogriffe ici, appelle Hélios entre deux foulées et me mets à courir après la buse. On sait jamais, avec un peu de chance, l’oiseau va s’épuiser et se poser.
Mais non, il nie vigoureusement. À croire que je l’ai vexé ou quoi ? Il me crache dessus. Tout le dédain du monde s’accumule dans mon regard. S’il veut jouer à être le plus désagréable, il a un adversaire de compétition ; j’ai bien été entraînée. Mais il coopère, raconte sa vie un moment – j’en ai pas besoin, en soi je sais déjà vers où sont les clans, je suis juste curieuse de voir s’il peut me balancer d’autres infos. “Mais il me semble que les Troupes savent déjà où sont ces dérangés des Clans ? Non ?” Il en faut pas plus. Son ton est le plus insupportable que j’ai jamais pu entendre. J’étais presque prête à le remercier, j’en aurai finalement pas besoin.
J’en peux plus des autres chats. Des autres mâles, en fait. Et surtout celui qui se tient devant moi. Je les déteste et aujourd’hui est une énième preuve de mon bon sens. Alors s’il faut se battre, on va se battre, c’est plus un problème. Il a décidé d’être un fils de pute sans prévenir, très bien. Je sors les crocs, prends déjà appui sur mes pattes arrières parce que là, on va se battre, et il a l’air bien renseigné. “Bah le chaton ?” Son regard change. Je mets quelques instants à saisir ; j’avais presque oublié l’existence du gamin.
Je tourne la tête, essaye de le trouver du regard – je ne vois que l’ombre de l’oiseau s’éloigner sur le sol. Ma nuque n’est soudainement plus hérissée, la situation m’a prise de court. “J’imagine que t’as laissé d’autres petits disparaître sans même y penser.”. Si c’est un chaton Escogriffe, j’ai aussi bien moins de compassion – l’idée du piège occupant toujours mon esprit. Et puis merde, c’est qu’un chaton au fond. Alors je laisse l’Escogriffe ici, appelle Hélios entre deux foulées et me mets à courir après la buse. On sait jamais, avec un peu de chance, l’oiseau va s’épuiser et se poser.
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