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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumC’est toujours lorsqu’il est trop tard qu’on se rend compte de ses erreurs et qu’on aimerait revenir en arrière afin de les corriger. Il ne te reste que tes regrets. (Ft ma famille et mon meurtrier)
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Sam 10 Oct 2015 - 11:09
C’est toujours lorsqu’il est trop tard qu’on se rend compte de ses erreurs et qu’on aimerait revenir en arrière afin de les corriger. Il ne te reste que tes regrets.
Ft Terry, Woody, Nounou et Sun
Tu as suivi, tu as suivi les Troupes de loin avec les autres Escogriffes. De nombreux Escogriffes qui se sont rameutés. Oh, vous êtes puissants, nombreux, et vous êtes assoiffés de sang. Vous tuez tandis que les Troupes s’affaiblissent peu à peu. Vous savez que vous allez les avoir, mais toi tu veux tous les tuer, et être le plus connu. Tu es un Escogriffe réputé parmi les tiens. Bref, tu sais qu’il fait encore nuit car tu vois l’obscurité à travers tes paupières closes. Et dans ton esprit encore embrumé, tu vois le pelage blanc tigré de ta compagne enceinte, et tu t’étires lentement, restant couché dans ton lit peu confortable, et une épine te dérange alors tu gigotes. Enfin, tu finis par te lever.
lors tu voulais aller voir Delwyn aujourd'hui. Tu en as marre de ne pas la voir et de la savoir malade, enceinte, loin de toi et pourtant si proche. Car maintenant que tu as amené tous les Escogriffes ici, tu vas devoir les amener à tuer les Troupes aussi. Mais surtout, vous avez fait une découverte. De nombreux félins, des groupes de chats comme les Troupes qui se partagent la forêt. Et toi et les tiens, vous avez planifié des enlèvements... Tu savais qu'ils trouveraient les Troupes. Toi, tu te battrais mais seulement après. Une fois qu'il y aurait du sang dans la forêt. Des blessés agonisants de partout. Tu les achèverais tous.
Ton regard luit d'une lueur mauvaise tandis que tu penses à ça. Il n'y a que des faibles. Tu sors lentement de dessous le buisson sous lequel tu t'es abrité pour la nuit. Tu as fait une litière de fortune avec ce que tu as trouvé, mais ce ne sera jamais comme chez toi. De toute façon c'était la dernière nuit que tu passais ici. Oh, tu n'avais pas prévu de partir, non. Mais tu allais mourir. Tu ne le sais pas encore et heureusement. Personne ne doit savoir quand tu mourras hormis le destin lui-même. Donc, tu es d'assez bonne humeur car tu repenses à tous tes crimes et à ceux à venir.
Et cela te met de bonne humeur. Mais c'est surtout de voir tous ces félins puissants derrière toi, qui te grise. De savoir qu'ils tuent et que tu n'es pas seul. Ton pelage noir se découpe dans la lumière matinale. Lentement tu marches, tranquillement, tu n’as pas peur des autres félins car tu sais que tu peux les tuer d’un seul coup de griffes ou de crocs si tu le voulais. Mais aujourd’hui tu ne veux pas tuer. Tu veux voir Delwyn et tu sais que les chatons ne vont pas tarder, s’ils ne sont pas encore nés. Elle devra leur apprendre qui est leur père, et c’est toi leur père, et que vas-tu faire s’ils décident de devenir loyaux à leur Troupe ? De te détester ? Tu ne pourras rien faire car au fond tu sais qu’ils auront raison.
Tu ne veux pas y penser. Tu la vois alors, la belle traîtresse. Tu ronronnes, tu vas la voir. Tu te frottes à elle, mais rapidement tu t’écartes pour la regarder, car de toute façon tu as toujours eu du mal avec les contacts, et puis tu regardes si elle va bien, et tu remarques qu’elle n’a pas encore accouché, son ventre est bien rond maintenant. Et puis, tu n’as rien le temps de dire, car une autre odeur féline imprègne l’air ; c’est un autre chat de la Troupe Inondée, et tu as peur soudain, mais pas pour toi. Pour Delwyn, car que ferait-elle si jamais elle se faisait bannir ? Tu pourras la protéger, mais tu as peur pour elle. Et si jamais ils tuent ta compagne et tes chatons ? Tes poils se hérissent et tu grondes.
Mandoï. Tu ne le connais pas mais c’est son nom. Un mâle au pelage blond, voire doré, souple et musclé. Et il vous foudroie du regard, et toi tu t’es écarté de Delwyn afin de la protéger car elle n’est pas en état de se battre et tu le sais. Alors tu sors tes griffes, ta queue battante a triplé de volume, et tes poils sombres sont dressés sur ton échine. Tu es bien campé sur tes quatre pattes, et tu es prêt à te battre puisqu’il le faut. Tu es prêt à mourir pour sauver la vie de Delwyn et de ta progéniture à venir. Tu attends qu’il fasse le premier pas, car tu n’es pas idiot. Tu n’attaqueras pas en premier car cela serait mal vu. Tu es un gentleman, après tout. Certes meurtrier, mais tu n’as pas peur de mourir non plus. Tu mourras.
Hrp : Delwyn, puis Mandoï, moi, puis Delwyn et les chatons ? :D
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Mer 14 Oct 2015 - 19:32
[ft. Roc, Terry, Sun et Nounou]
Delwyn se drapa dans le pelage chaud et soyeux de son compagnon, Roc, qui ronronnait à l’en faire devenir folle. Son parfum envahit ses narines, ce qui emplit son cœur d’une chaleur qui la fit frissonner. Son cœur bat si vite qu’elle a peur de ne pouvoir le suivre. Etait-il bon de s’attacher à quelqu’un comme elle était liée à Roc ? Une mauvaise idée, elle s’était toujours dite. Un jour, tout cela s’effondrera comme une tanière sous un feu ardent. Oui, elle ne devrait pas aimer un chat comme elle aime Roc. Elle ne devrait pas mais elle se serra toujours plus contre lui, de peur qu’il ne s’envole.
Ce moment était tel qu’elle se sentait revivre. Elle avait passé la matinée à marcher, à l’écart de la Troupe Embrumée et même de la sienne. Elle en avait assez, assez qu’on la chouchoute, qu’on la pleure, qu’on l’aide, comme une fleur fragile qu’on croit pouvoir aider à fleurir. Ses poils se hérissèrent sur sa nuque, agacée. En crachant, elle s’était éloignée et marchait lentement à l’arrière. Ceux qui s’approchait d’elle se voyait rejeter méchamment.
Il était déjà tard, quand la nuit n’était pas encore complète et qu’un léger soleil réchauffait les muscles fatigués des marcheurs quand Delwyn couronnée de roses, la traître, se retira, attendant l’arrivée de son bien-aimé derrière une haie, dans une clairière bien cachée. La fatigue l’avait affaiblit, ses sens n’étaient presque plus actifs. Elle ne sentit alors pas la présence de Mandoï, seulement le grognement méprisant de Roc au-dessus d’elle.
Elle s’écarta, observant les deux mâles se faire face. Roc grognait bruyamment, sa queue fouettant l’air violemment. Mandoï le regardait, une lueur amusée dans l’œil. La colère de la femelle bouillonnait dans ses tripes tel un feu ardent. Il savait maintenant, le seul moyen de garder leur secret serait alors de l’éliminer. Dans l’état qu’elle était, Delwyn était incapable de se battre mais la force et la puissance de Roc pourra battre le Chasseur. Quand à celui-ci, c’était un bon combattant, ce qui inquiéta légèrement la femelle. Non, n’aie pas peur. La peur n’existe pas, c’est dans ta tête, tout va bien se passer. Mais malgré les prières de Delwyn couronnée de roses, celle-ci assista à la fureur des deux mâles se bondissant dessus, le sang giclant dès la première seconde. Il y aura un mort dans cette bataille et elle espéra si fort que ce soit Mandoï qu’une décharge dans son ventre lui bloqua le passage de l’air. Elle posa sa patte sur son ventre arrondi, les yeux rivés sur le combat en cours. Ce n’est rien. J’espère.
Ce moment était tel qu’elle se sentait revivre. Elle avait passé la matinée à marcher, à l’écart de la Troupe Embrumée et même de la sienne. Elle en avait assez, assez qu’on la chouchoute, qu’on la pleure, qu’on l’aide, comme une fleur fragile qu’on croit pouvoir aider à fleurir. Ses poils se hérissèrent sur sa nuque, agacée. En crachant, elle s’était éloignée et marchait lentement à l’arrière. Ceux qui s’approchait d’elle se voyait rejeter méchamment.
Il était déjà tard, quand la nuit n’était pas encore complète et qu’un léger soleil réchauffait les muscles fatigués des marcheurs quand Delwyn couronnée de roses, la traître, se retira, attendant l’arrivée de son bien-aimé derrière une haie, dans une clairière bien cachée. La fatigue l’avait affaiblit, ses sens n’étaient presque plus actifs. Elle ne sentit alors pas la présence de Mandoï, seulement le grognement méprisant de Roc au-dessus d’elle.
Elle s’écarta, observant les deux mâles se faire face. Roc grognait bruyamment, sa queue fouettant l’air violemment. Mandoï le regardait, une lueur amusée dans l’œil. La colère de la femelle bouillonnait dans ses tripes tel un feu ardent. Il savait maintenant, le seul moyen de garder leur secret serait alors de l’éliminer. Dans l’état qu’elle était, Delwyn était incapable de se battre mais la force et la puissance de Roc pourra battre le Chasseur. Quand à celui-ci, c’était un bon combattant, ce qui inquiéta légèrement la femelle. Non, n’aie pas peur. La peur n’existe pas, c’est dans ta tête, tout va bien se passer. Mais malgré les prières de Delwyn couronnée de roses, celle-ci assista à la fureur des deux mâles se bondissant dessus, le sang giclant dès la première seconde. Il y aura un mort dans cette bataille et elle espéra si fort que ce soit Mandoï qu’une décharge dans son ventre lui bloqua le passage de l’air. Elle posa sa patte sur son ventre arrondi, les yeux rivés sur le combat en cours. Ce n’est rien. J’espère.
- AAARG:
- Ah je déteste, c'est court ><' J'espère que ça vous plaît quand même... Sinon, à toi Terry ! ^^
© Halloween
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Sam 17 Oct 2015 - 19:32
Je marche. J’observe ce nouveau territoire, ce territoire que nous avions atteint. Cela ne dura pas. On va se faire prendre par les autres. On va se faire chasser. Mais ça, je ne sais pas, oh que non ! Mais j’ai un pressentiment. Un pressentiment, celui du goût du sang. Parfait. Je pourrais faire mes preuves et devenir meneur. Je marche sur le chemin des grands. Je respire l’air frais du matin. Je me crispe. Un étranger ? Une odeur familière aussi. Quelqu’un de ma troupe ? Je dois vérifier ça. J'accourre le plus silencieusement possible.
Delwyn. Un inconnu. Oh. Les tourtereaux. Prise sur le coup, sale incubatrice sur patte ! Tu te justifiais par n’importe quoi. Tes arguments ne vont plus tenir le coup. Est-ce un des “Clans” ? Non, cela fait depuis quelques lunes que ton ventre grossit. Un solitaire. Tu l’as ensorcelé pour ton plaisir. Eh bien , je n’ai pas d’autres choix que de le chasser. Ou de le tuer. La deuxième option me rapporterait plus de mérite. Va pour celle-ci, alors. Je crache, je feule. Je me jette sur lui. Il m’avait repéré avant, il m’avait toisé avec un regard plein de haine. Je vais le faire payer pour l’avoir adressé à moi, le prochain chef, celui qui mènera tout le monde à la gloire. Je vais avoir le goût du sang dans la bouche. un goût rouillé, métallique, celui que tu as sur la langue après avoir léché un grillage de Bipède.
Je le griffe, le lacère, le mord de toutes part. Oh, il est fort, lui aussi, mais pour avoir laissé son cou découvert, il paye. Il se meurt. Il est pris de convulsions, il se relâche, il ferme les yeux. Il est mort et je l’ai tué. Quel sentiment excitant. Je le regarde d’un air fier, victorieux. Au revoir, celui dot je ne connais même pas le nom ! Tu es libéré de l’emprise de la manipulatrice. Si tu pouvais encore parler, tu me remercierais. J’ai des touffes de poils plein les griffes. Il faudra qe je m’en débarrasse. Puis je croise le regard épouvanté de Delwyn, celui terrifié plein de colère. Ça va te coûter, ta traîtrise. Idiote. J'esquisse un sourire prétentieux.
Delwyn. Un inconnu. Oh. Les tourtereaux. Prise sur le coup, sale incubatrice sur patte ! Tu te justifiais par n’importe quoi. Tes arguments ne vont plus tenir le coup. Est-ce un des “Clans” ? Non, cela fait depuis quelques lunes que ton ventre grossit. Un solitaire. Tu l’as ensorcelé pour ton plaisir. Eh bien , je n’ai pas d’autres choix que de le chasser. Ou de le tuer. La deuxième option me rapporterait plus de mérite. Va pour celle-ci, alors. Je crache, je feule. Je me jette sur lui. Il m’avait repéré avant, il m’avait toisé avec un regard plein de haine. Je vais le faire payer pour l’avoir adressé à moi, le prochain chef, celui qui mènera tout le monde à la gloire. Je vais avoir le goût du sang dans la bouche. un goût rouillé, métallique, celui que tu as sur la langue après avoir léché un grillage de Bipède.
Je le griffe, le lacère, le mord de toutes part. Oh, il est fort, lui aussi, mais pour avoir laissé son cou découvert, il paye. Il se meurt. Il est pris de convulsions, il se relâche, il ferme les yeux. Il est mort et je l’ai tué. Quel sentiment excitant. Je le regarde d’un air fier, victorieux. Au revoir, celui dot je ne connais même pas le nom ! Tu es libéré de l’emprise de la manipulatrice. Si tu pouvais encore parler, tu me remercierais. J’ai des touffes de poils plein les griffes. Il faudra qe je m’en débarrasse. Puis je croise le regard épouvanté de Delwyn, celui terrifié plein de colère. Ça va te coûter, ta traîtrise. Idiote. J'esquisse un sourire prétentieux.
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Sam 17 Oct 2015 - 21:11
R.I.P.
Ft Terry, Woody, Nounou et Sun
Tu observes Mandoï. Oh oui tu vas te battre. Et tu t’en donneras à coeur joie. Tu le tueras, tu le videras de son sang. Tu ne regardes plus Delwyn, mais tu la protégeras. Ou ne protègeras-tu que ton propre honneur ? Tu ne sais plus toi-même. As-tu, un jour, su ce que c’était d’aimer ? Oui, tu aimes Delwyn. Mais tu vas l’abandonner. Oh, ce n’est pas ta faute, du moins c’est ce qu’ils penseront. Mais tout est de ta faute, pas vrai ? La faute d’un Escogriffe, parce que tu seras bientôt mort, et que c’est bien plus simple de rejeter la faute sur un mort qui sera incapable de se défendre. Mais, pour elle, cette tigresse sur le point d’accoucher, ce ne sera que la faute de Mandoï. Ou la sienne, et elle culpabilisera. Mais, ce n’est que ta faute, Roc.
Tu te lances. Et tu vois soudain, alors que tes griffes, que tes crocs sont déjà souillés de sang, le tien et le sien, tu vois Delwyn qui a des contractions, et tu as peur. Pour elle, pour vous. C’est déjà trop tard. Ça ne sert plus à rien de croire. Ça ne sert plus à rien d’espérer lorsque ton destin est scellé. Alors tu te dis, la vie est un cadeau bien peu précieux. Tu l’as gâchée comme ça, depuis toujours, et tu aurais dû mourir il y a bien des lunes, lorsque ta mère voulait te tuer. Tu n’aurais pas fait souffrir tous ces félins au moins. Là, tu te fais du mal car tu es loin de celle que tu aimes, et tu la fais souffrir aussi, et puis tous ceux à qui tu as ôté la vie sans scrupules. Tu peux regretter maintenant, ah ça, tu le peux, et c’est bien la seule chose que tu peux encore faire.
Il ne te reste que tes regrets. C’est bien pour mourir, de n’avoir que ses regrets. Tu ne peux plus rien y faire. Tu aurais voulu être quelqu’un de bien. Quelqu’un qui est compris, et personne ne peut te comprendre. À part Delwyn. Mais les autres ne savent pas ce que c’est d’être abandonné par tout le monde à cinq lunes, puis de voir tous ses frères et soeurs mourir, et par ta mère en plus. Ils ne savent pas ce que c’est de devoir tuer sa mère pour sauver sa vie, de perdre les pédales à cause de la solitude. Et de ne pas pouvoir pleurer, même lorsqu’on en a l’envie. Eux, ils ne connaissent pas tout cela. Tu leur craches dessus. Comme on te crache dessus. Et le sang te coule de partout sur ton corps.
Delwyn n’est pas de taille à se battre. Elle est en train d’accoucher mais ça, tu ne le vois pas. Tu es bien trop concentré sur le mâle. Tu es concentré sur ta bataille. Sur ta gloire. Tu te bats simplement, et le sang te coule devant les yeux, et ta chair se déchire, et… Tu vois aussi que la peau de l’adversaire se déchire. Tes griffes plongent, les poils volent. Et le cris de ta compagne te fait tourner la tête, et c’est ce petit mouvement qui a causé ta perte. Alors peut-être qu’on pourrait dire que c’est sa faute, en quelque sorte. Mais c’est un ensemble de causes. Ce n’est pas ta faute, ni la sienne, mais c’est la vôtre. Oh, si, petit Roc, tu es fautif. Comme toujours. Tu es fautif.
Tu en as marre d’être ça. Ce tueur sanguinaire sans coeur. Tu as un coeur, puisque tu aimes. Mais voilà. Tu aimes tuer ceux qui ne sont pas comme toi, et personne n’est comme toi. Delwyn, plus que les autres. Mais vous auriez fini par vous détester, tu te serais lassé. Ou peut-être pas. Mais tu ne le sauras jamais. Car tu te meurs déjà même si tu tiens debout. Même si tu as l’air tout à fait en bon état. Tes plaies sont profondes, tu craches tu sang. Tu ne sais pas dans quel état est ta compagne. L’amour de ta vie. Et tu meurs devant elle, pendant que tes chatons naissent. Et si… Trop tard. Tu voulais… Tu voulais esquiver, prendre par surprise Mandoï, mais voilà. Il t’a eu.
Ta gorge est entre ses crocs. Et il serre, et tu sens ce contact. Le contact de la mort. Lentement tes forces t’abandonnent et tu souffres beaucoup. Ton coeur ne bat plus que pour Delwyn mais il s’arrêtera. Tu te tords de douleur, tu te convulses. Lorsque tu essayes de dire quelque chose, peut-être un adieu, ce ne sont que des gargouillis immondes qui sortent de ta gueule. Tu essayes de tourner la tête vers Delwyn, mais tu te convulses une dernière fois. Tu es mort, Roc. Tu n’es plus rien, si tant est qu’un jour tu as été quelque chose. Tu n’es qu’un corps et tu n’as jamais été plus que ça. Mais là, la seule différence est que ton corps ne bouge plus et qu’il ne bougera plus. Plus jamais.
Et ce qui est con dans tout ça, c’est que tu n’imaginais pas la mort comme ça, mais elle a été douce avec toi. Et surtout rapide. Tu as souffert quoi, un quart de seconde ? Puis tout s’est effacé et tu es mort. Et ta vie, celle que tu as maudite, n’est pas passée devant tes yeux. Et c’est mieux de partir avec cette image de terreur. Toute la terreur que tu as éprouvée à cet instant, juste avant que tes yeux se voilent. La terreur dans les yeux de Delwyn. Mais au moins tu ne pars pas en pensant à ta famille, pas ton ancienne. Tu as pensé à Delwyn et à toi, en bon égoïste que tu étais. Puis tu es mort. Et voilà, un de plus. Un autre mort. Car il y en a tellement. Ils meurent tous, ils tombent comme des mouches. Tu en fais partie. Tu as tué, tu t’es fait tué. On tombe toujours sur plus fort que soi.
Alors maintenant, tu es mort. On peut encore dire “maintenant”. Il y a eu un passé. Mais il n’y aura plus d’avenir. Car tu es mort. Et tes erreurs… Tant pis. Tous tes regrets. C’est toujours lorsqu’il est trop tard qu’on se rend compte de ses erreurs et qu’on aimerait revenir en arrière afin de les corriger. Il ne te reste que tes regrets. Et l’éternité pour y songer sans rien pouvoir y faire...
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Dim 18 Oct 2015 - 16:46
[ft. Roc, Terry, Sun et Nounou]
Il y a ce cri. Delwyn hurle son désespoir, sa douleur, elle hurle la mort. Il y a ce corps à la gorge ensanglantée. Il y a le regard humide de ce dernier avant de s’assombrir. Il y a la mort partout. Il y a la haine. Il y a la haine de Delwyn, son cœur piétiné par Mandoï, ce tueur, ce maudit. Elle a mal, elle meurt de l’intérieur. Pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ? Pourquoi ? Dans le ruisseau de ses larmes, Delwyn hurle. Une contraction la fait hurler plus fort et cela pendant longtemps. Rampant vers lui, ses griffes labourant le sol à côté de son compagnon que la mort emporte.
- Ro… Roc… Ne pars pas s’il te plaît… Tu ne peux pas me faire ça… Roc… Dis quelque chose… Roc réveille-moi… Roc… Une contraction la fit grimacer et un nouveau flot de larmes mouille ses joues. S’il te plait… .
Ce murmure la déchira encore plus. Son regard croisa celui de Mandoï, observant de loin. Les yeux de Delwyn décrivait la haine profonde qu’elle éprouvait pour lui.
- Tu n’es qu’une pourriture. Tu me dégoûtes. Pourriture ! miaula-t-elle, son corps tremblant comme une feuille.
La femelle sur le point de mettre bas enfonça ses pattes dans la terre meuble et de toute ses forces se releva. Elle cracha, bondit sur lui mais roula sur le flanc, celui-ci l’ayant esquivé. Elle hurla de nouveau, sentant les petits arrivés. Les contractions résonnaient dans chacun de ses os, le long de sa colonne vertébrale, dans sa mâchoire. Elle vit des ombres se multiplier devant elle, miaulant des paroles incompréhensibles. Roc ! appelait-elle, sûre d’obtenir une réponse. Elle n’entendit rien, ne sentit pas son odeur, son pelage contre le sien. Un néant profond s’enfonçait dans son cœur, comme des crocs dans son abdomen. Le souvenir de son regard vide hantait ses pensées. Son cauchemar ne prendrait jamais fin. Elle ne pourra jamais se réveiller, parce que tout ça, c’était la réalité.
Quand elle rouvrit les yeux, quelques minutes après, la guérisseuse était penchée vers elle mais Delwyn ne voulait pas la voir, elle voulait voir Roc. L’amas de chats autour d’elle lui empêchait de voir le corps sans vie de Roc. Elle aurait voulu leur cracher de se pousser pour le voir, pour qu’il voit ses petits mais elle ne pouvait pas. Sa gorge était sèche et l’exercice de l’accouchement lui rendait difficile de s’exprimer. Soudain, Mandoï se glissa entre les chats et se mit au premier rang pour assister à la scène. Delwyn montra les crocs et sentit un poids énorme l’abandonner. Le premier chaton venait de naître. Tous la regarde, avec étonnement et parfois peine. Ils la regardent comme si c’était une bête de scène, un divertissement. Ses griffes labourèrent le sol avec colère.
- Ca y est, vous vous êtes bien amusés ? N’avez-vous pas autre chose à faire que de regarder une Mère mettre bas ? cracha-t-elle mais personne ne l’entendait.
La guérisseuse demanda à ce qu’on lui laisse de l’air et tous se divisèrent, se retournant tout de même avant de partir. Delwyn en conclut que Phoenix avait dû l’entendre. Après plusieurs contractions, toutes de plus en plus douloureuses, un deuxième paquet rejoignit le premier. La respiration rapide, Delwyn posa sa tête sur le sol, laissant la fatigue l’envahir.
- La première est une petite femelle, annonça la guérisseuse d’une voix douce. Le deuxième est un mâle.
Doucement, comme avec une feuille fragile, elle déposa la femelle à côté de sa mère. Son poil était blanc, presque immaculé après les coups de langues rapides de la guérisseuse. Le guérisseur de la Troupe Embrumé poussa du museau le mâle, un peu plus gros que sa sœur. Lui, contrairement à la petite femelle, était entièrement noir. Un petit cri sortit de sa gorge, ce qui fit monter les larmes aux yeux de sa mère. Phoenix mourant à l’Aube lui demanda leurs noms.
- La petite s’appellera Sanza et le mâle Neyo.
Delwyn posa son regard sur le corps de Roc. Plusieurs matous vinrent le renifler, dont les deux Meneur de la Troupe Inondée et Embrumée. Une larme roula sur la joue de la jeune mère. Une silhouette translucide, brillante et puissante se détacha du cadavre. Son regard bleu et perçant croisa celui de Delwyn. Il sourit à la chatte tigrée, puis se détourna et bondit dans les taillis. Le cœur de Delwyn se serra, il se serra et elle crut étouffer. Le mouvement de Sanza contre son ventre la brisa en deux. Sa peine et son bonheur se confronteraient-ils toujours de cette façon ?
- Ro… Roc… Ne pars pas s’il te plaît… Tu ne peux pas me faire ça… Roc… Dis quelque chose… Roc réveille-moi… Roc… Une contraction la fit grimacer et un nouveau flot de larmes mouille ses joues. S’il te plait… .
Ce murmure la déchira encore plus. Son regard croisa celui de Mandoï, observant de loin. Les yeux de Delwyn décrivait la haine profonde qu’elle éprouvait pour lui.
- Tu n’es qu’une pourriture. Tu me dégoûtes. Pourriture ! miaula-t-elle, son corps tremblant comme une feuille.
La femelle sur le point de mettre bas enfonça ses pattes dans la terre meuble et de toute ses forces se releva. Elle cracha, bondit sur lui mais roula sur le flanc, celui-ci l’ayant esquivé. Elle hurla de nouveau, sentant les petits arrivés. Les contractions résonnaient dans chacun de ses os, le long de sa colonne vertébrale, dans sa mâchoire. Elle vit des ombres se multiplier devant elle, miaulant des paroles incompréhensibles. Roc ! appelait-elle, sûre d’obtenir une réponse. Elle n’entendit rien, ne sentit pas son odeur, son pelage contre le sien. Un néant profond s’enfonçait dans son cœur, comme des crocs dans son abdomen. Le souvenir de son regard vide hantait ses pensées. Son cauchemar ne prendrait jamais fin. Elle ne pourra jamais se réveiller, parce que tout ça, c’était la réalité.
Quand elle rouvrit les yeux, quelques minutes après, la guérisseuse était penchée vers elle mais Delwyn ne voulait pas la voir, elle voulait voir Roc. L’amas de chats autour d’elle lui empêchait de voir le corps sans vie de Roc. Elle aurait voulu leur cracher de se pousser pour le voir, pour qu’il voit ses petits mais elle ne pouvait pas. Sa gorge était sèche et l’exercice de l’accouchement lui rendait difficile de s’exprimer. Soudain, Mandoï se glissa entre les chats et se mit au premier rang pour assister à la scène. Delwyn montra les crocs et sentit un poids énorme l’abandonner. Le premier chaton venait de naître. Tous la regarde, avec étonnement et parfois peine. Ils la regardent comme si c’était une bête de scène, un divertissement. Ses griffes labourèrent le sol avec colère.
- Ca y est, vous vous êtes bien amusés ? N’avez-vous pas autre chose à faire que de regarder une Mère mettre bas ? cracha-t-elle mais personne ne l’entendait.
La guérisseuse demanda à ce qu’on lui laisse de l’air et tous se divisèrent, se retournant tout de même avant de partir. Delwyn en conclut que Phoenix avait dû l’entendre. Après plusieurs contractions, toutes de plus en plus douloureuses, un deuxième paquet rejoignit le premier. La respiration rapide, Delwyn posa sa tête sur le sol, laissant la fatigue l’envahir.
- La première est une petite femelle, annonça la guérisseuse d’une voix douce. Le deuxième est un mâle.
Doucement, comme avec une feuille fragile, elle déposa la femelle à côté de sa mère. Son poil était blanc, presque immaculé après les coups de langues rapides de la guérisseuse. Le guérisseur de la Troupe Embrumé poussa du museau le mâle, un peu plus gros que sa sœur. Lui, contrairement à la petite femelle, était entièrement noir. Un petit cri sortit de sa gorge, ce qui fit monter les larmes aux yeux de sa mère. Phoenix mourant à l’Aube lui demanda leurs noms.
- La petite s’appellera Sanza et le mâle Neyo.
Delwyn posa son regard sur le corps de Roc. Plusieurs matous vinrent le renifler, dont les deux Meneur de la Troupe Inondée et Embrumée. Une larme roula sur la joue de la jeune mère. Une silhouette translucide, brillante et puissante se détacha du cadavre. Son regard bleu et perçant croisa celui de Delwyn. Il sourit à la chatte tigrée, puis se détourna et bondit dans les taillis. Le cœur de Delwyn se serra, il se serra et elle crut étouffer. Le mouvement de Sanza contre son ventre la brisa en deux. Sa peine et son bonheur se confronteraient-ils toujours de cette façon ?
- La honte:
- J'en ai pleuré ;__;
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Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, Neyo, Nemo, Ombry, ...
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Le personnage
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Âge du perso: 71 lunes
Mentor / apprenti : /
Neyo
Jeu 22 Oct 2015 - 18:26
Il fait bon ici, il fait chaud et doux. C'est confortable, et puis, je ne suis pas tout seul. Il y a ma sœur à mes côtés. On est comme dans un petit cocon, un petit nid douillet. Mais ça fait longtemps qu'on est là. Très longtemps même. Maintenant je voudrais sortir. Découvrir le monde. Savoir ce qu'il y a ailleurs. Alors je me manifeste par des coups de pattes, je m'agite, je gigote. Puis je sens une grande force qui me pousse vers l'avant, vers l'extérieur. Je me laisse entraîner, je glisse. Et je sors enfin à l'air libre, petite boule de poils mouillée roulant sur l'herbe. Je prends une grande inspiration, la toute première, emplissant mes minuscules poumons de l'air du matin. Ça brûle, l'air qui s'infiltre dans mon corps, et un petit cri de douleur sort de ma gueule.
Ma respiration se régularise, mon petit cœur bat doucement, les innombrables senteurs du monde arrivent jusqu'à ma petite truffe toute rose. Je suis surpris d'en découvrir autant, mais je ne peux en identifier qu'une. Celle de maman, une odeur douce, lactée, une odeur d'amour aussi. J'essaie d'avancer dans sa direction, mais mes yeux sont fermés, et je n'ai pas encore appris à me servir de mes pattes. Je n'y arriverai pas tout seul. Alors je gémis, et je sens qu'on m'attrape délicatement. J'atterris tout contre le ventre de maman, où ma sœur me rejoint rapidement. Je ronronne, si fort pour mon petit corps de chaton que je hoquette un peu. Puis je me mets à téter, et le lait chaud et riche descend jusque dans mon estomac, me réchauffe et me renforce.
J'ai fini de boire. Mon ventre est plein, c'était bon et maintenant je sens mes paupières s'alourdir. Je suis déjà fatigué, encore trop faible pour rester éveillé longtemps. Je me cale tout contre le ventre doux de maman, en boule, et je m'endors, petit chaton innocent et ignorant du drame qui vient de se jouer. La vie pour moi est encore belle, simple et heureuse.
Pauvre chaton... Si petit, et déjà orphelin de père. Si innocent, mais une arrivée si brutale dans la vie... Grandis bien surtout, ta maman et ta Troupe t'aiment. Ne l'oublie jamais.
Ma respiration se régularise, mon petit cœur bat doucement, les innombrables senteurs du monde arrivent jusqu'à ma petite truffe toute rose. Je suis surpris d'en découvrir autant, mais je ne peux en identifier qu'une. Celle de maman, une odeur douce, lactée, une odeur d'amour aussi. J'essaie d'avancer dans sa direction, mais mes yeux sont fermés, et je n'ai pas encore appris à me servir de mes pattes. Je n'y arriverai pas tout seul. Alors je gémis, et je sens qu'on m'attrape délicatement. J'atterris tout contre le ventre de maman, où ma sœur me rejoint rapidement. Je ronronne, si fort pour mon petit corps de chaton que je hoquette un peu. Puis je me mets à téter, et le lait chaud et riche descend jusque dans mon estomac, me réchauffe et me renforce.
J'ai fini de boire. Mon ventre est plein, c'était bon et maintenant je sens mes paupières s'alourdir. Je suis déjà fatigué, encore trop faible pour rester éveillé longtemps. Je me cale tout contre le ventre doux de maman, en boule, et je m'endors, petit chaton innocent et ignorant du drame qui vient de se jouer. La vie pour moi est encore belle, simple et heureuse.
Pauvre chaton... Si petit, et déjà orphelin de père. Si innocent, mais une arrivée si brutale dans la vie... Grandis bien surtout, ta maman et ta Troupe t'aiment. Ne l'oublie jamais.
- Noooooon:
- Il est trop court...
Invité
Invité
Ven 23 Oct 2015 - 17:35
Ft mafamille ♥
Sanza flotte.. Elle flotte dans le ventre de sa mère depuis maintenant plusieurs semaines. Mais qu'est ce qu'elle a y faire, elle ne sait point depuis quand elle flotte ici, ni quand elle en sortira. Pour le moment, elle profite de sa vie peinarde, sans besoin de chasser ni de respirer. Juste entendre son cœur battre et les mouvement de son frère. Oui, son frère, un petit chaton un peu plus grand qui partage le même espace qu'elle. Ses yeux sont fermés, ils s'ouvriront un jour après sa naissance mais ça elle ne le sait pas encore. Puis une secousse la fit trembler, que se passait-il donc ? Elle entendit son frère glisser, où ? Elle n'en savait rien. Les secousses continuèrent jusqu'à qu'elle aussi suivent le même chemin, glissant de plus en plus vers le bas.
Elle tomba sur le sol, ni dur, ni moelleux. Une langue râpeuse vint la nettoyer. Elle prit sa première grosse inspiration, pleins d'odeurs attaqua son museau, dont celle de ses parents. En particulier sa mère, tandis que l'odeur de son père est aussi collé d'une odeur spéciale, qu'elle détestera, plus grande. Une troisième odeur plus forte, celle d'un inconnu, qu'elle détestera, parce qu'il a enlevé la vie de son papa. D'autres senteurs l'attaquait, elle le fit savoir en miaulant pitoyablement. C'était donc ça son territoire, un milieu aussi familier qu'inconnu dont elle venait de tomber. On la souleva soudain, et elle fut collé auprès de son frère. Voilà une présence rassurante. Elle s'approcha des mamelles, dont elle était irrésistiblement attirée. Le lait la réchauffa, sa première nourriture. Son pelage blanc contrastait avec celui de son frère. Peut être que son nom venait de là, oui son nom. Sa mère venait de poser sa truffe sur son dos en prononçant :"Sanza"
Elle l'aimait bien, et c'était le principal. Fermant les yeux doucement et profitant de la douce fourrure de sa mère, elle s'endormit profondément.
. GALLINEA
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