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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumJe me vengerai, soyez en sûrs. Peu importe le moyen. [Karura]
Jeune recrue
Puf/Surnom : *se tue*
Messages : 14
Le personnage
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Mentor / apprenti :
Karura
Jeu 22 Sep 2016 - 18:43
Karura
Ton chat Âge : 59 lunes Sexe : Femelle Clan : Escogriffes Rang : Tarée But : Je souhaite, non, je désire me venger à tout prix de celui m’ayant enlevé, bien qu’indirectement, mes enfants. Mes petits chéris, je vous adorais tant. Je vous aimais autant qu’une mère peut aimer, vous étiez la chair de ma chair, le sang de mon sang. Je vous aimais. Sachez que je vous vengerai. Je vous vengerai. [...] et vous, je vous retrouverai. | |
Physique Je suis comme ma soeur, et comme certains de mes chatons. Je suis une chatte du désert, mon pelage, en bonne et due forme, en fond, est de la couleur du sable chaud, sur lequel les rayons chauds se reflètent en silence. Par-dessus se mêlent du brun, et du beige, et un peu de noir, aussi. Les couleurs apparaissent sous forme de rayures, et parfois, en taches, notamment sur mon visage, qui est assez arrondi. Sur mes pattes, ce sont entièrement des rayures brunes foncées que l’on peut voir, mais peu le remarquent, sauf, bien entendu, ceux que je tue de mes griffes. Je suis petite, mais anormalement petite. Comme ma soeur, en fait, ma taille est un contraste évident avec les chats que j’ai, autrefois, côtoyé. Mon poil est assez court, presque ras, mais il n’en est pas moins doux, et j’en prend bien soin. Mon corps est mince et svelte, mais attention, je n’en suis pas moins forte. Mes grandes oreilles triangulaires sont disproportionnées, par rapport à ma tête. Mais ce n’est pas grave, elles ne sont pas un handicap pour moi. Pour finir ma description, je reviens, il faut que j’aille voir dans une flaque d’eau. Donc… mes yeux sont… je dirais jaunes… avec un certain mélange de vert par moment, mais pas un vert comme les feuilles des arbres, un vert plutôt fade, décoloré. Un peu gris, également. Ils sont étranges, en fait, et surtout, durs à décrire. | Caractère Je vais commencer par mes défauts, parce qu’il est beaucoup plus facile de trouver ce qui ne va pas chez soi, que ce qui est positif, vous êtes d’accord avec moi, non ? Impatiente - Sèche - Autoritaire - Douce - Gentille - Agréable - Fougueuse - Déterminée - Assurée - Calme - Réfléchie - Perfectionniste - Sentimentale Alors, je suis assez impatiente, et je le sais. Il faut que tout soit fait rapidement, sinon, je me met à râler. Et alors, je deviens assez insupportable. Et alors, il vaut mieux se dépêcher, parce que je m’énerve, et j’ai un sale caractère, quand je suis énervée. Je peux faire la gueule pour aucune raison, agir de façon immature et infantile. Je suis assez sèche. Je dis ce que je pense, que les autres le veuillent ou non, et j’avoue que parfois, je peux manquer de tact. Je me montre très autoritaire, c’est un trait que j’ai depuis que je suis toute petite. Sinon, je reste d’un général assez doux, je crois. Je ne suis pas spécialement méchante, arrogante, ou quoi que ce soit. Pas hautaine non plus. J’essaye le plus possible d’être gentille, agréable. Je suis fougueuse et déterminée, je fais ce qu’il faut pour obtenir ce que je désire, mais pas si cela met en péril la vie de ceux à qui je tiens. J’ai des buts précis, et je sais parfaitement ce que je veux être, et ce que je veux devenir. Je n’ai pas peur pour mon futur. Je ne sais pas trop si c’est négatif, mais parfois, ce n’est pas positif du tout. Je suis sentimentale, et d’ailleurs, la plupart de mes actions sont guidés par mes sentiments. Si je suis heureuse, en colère, que j’ai peur, ou alors, si j’ai la haine. Autrement, je reste d’un naturel calme et posé, et je prend le temps de réfléchir longuement avant faire un choix. Je veux que tout soit parfait, du moins, ce que moi, je fais. Les autres peuvent bien faire des erreurs s’ils veulent, mais moi, je ne le tolère pas. Je ne tolère pas, c’est bien simple. Je ne tolère pas. Je ne suis pas spécialement optimiste, ou pessimiste. Je crois que je suis plutôt normale, sur ce point, et en aucun cas je ne fauche les extrêmes. |
Histoire
Tout aurait pu être si beau, presque parfait. La vie aurait pu être belle, magnifique, et donner envie de se réveiller, le matin, alors que le soleil apparaissait. Tout aurait pu, mais tout n’a pas été ainsi. Mais je ne blâmerai point la destin : tout est de ma faute, et entièrement de ma faute. Et j’en assume l’entière responsabilité.
[...]
Je colle ma mère, je sens son doux pelage contre le mien, et également celui de Patte Machiavélique et Petit Soleil, respectivement ma soeur, et mon frère. Je les adore, ils sont merveilleux. Ils sont gentils, et avec eux, je m’amuse toujours. Et bientôt, nous serons apprentis. Bientôt, nous nous entraînerons, et j’ai tellement hâte. Ce moment sera merveilleux, j’en profiterai le plus que je pourrai. Je suis si impatiente, je crois que ma soeur et mon frère aussi.
J’espère qu’à jamais, je resterai, près d’eux. Je ne veux jamais les perdre.
Parce que si je les perdais, je me perdrais moi-même dans les méandres de l’oubli.
[...]
Le temps passait, et je restais près d’eux, toujours prête à les aider, en cas de besoin. Nous avions six lunes, désormais, et nous attendions notre baptême avec impatience, enfin, surtout pour ma part. Je me rappelle encore des paroles prononcées par le chef.
« Nuage Machiavélique ! Nuage Ensoleillé ! Nuage Éphémère ! »
Oui, c’était nous. Nous passions tout notre temps ensemble, et nos mentors respectifs n’avaient pas le coeur à nous séparer. Je ne saurais que trop remercier Croc du Loup, qui avait accepté de faire mes entraînements en compagnie de ma fratrie et leur mentor respectif.
[...]
Il pleuvait, ce jour-là, et Nuage Ensoleillé m’avait réveillé, le sourire aux babines, proposant d’aller courir dans la forêt, jouer sous la pluie, et je ne pus qu’accepter une telle proposition enchantante. J’acceptai, heureuse de pouvoir profiter d’un moment intime avec mon frère. Pour une raison que j’ignorais, il semblait bien plus proche de moi qu’il ne l’était de Nuage Machiavélique, mais je n’avais jamais pensé demander la raison. Bref, passons. Je me rappelle que cette journée avait été superbe, magnifique, et que jamais rien ne pourrait effacer de ma mémoire ce souvenir, ce souvenir qui n’était pas du tout et ne serait pas éphémère, pas comme mon ancien nom, et que cette journée, celle où les oiseaux ne chantaient pas - probablement cachés dans leurs doux nids -, n’était pas pour autant une journée dénudée d’intérêt, une journée comme les autres, une journée qui faisait que le matin, nous avions seulement envie de nous recoucher - bien que parfois, ça arrivait -, mais bien une journée inoubliable, spéciale, démontrant toute l’amour entre frère et soeur.
[...]
Nuage Machiavélique semblait avoir les traits plus durs qu’à l’habitude, et une certaine colère apparaissait sur son visage, pour une raison que j’ignorais encore à l’époque - car bien que je sache voir ses émotions, je n’étais pas voyante pour autant -. Je baissai la tête, triste que ma soeur soit ainsi, surtout que je n’avais aucune idée de quoi faire pour la rassurer, la réconforter, et que je voulais lui annoncer une nouvelle importante… Bon, ça attendra…
[...]
« Torture Machiavélique ! Soleil Illuminant ! Éphémères Souvenirs ! »
Et oui, le baptême de guerrier, après tant d’efforts donnés. Les résultats escomptés avaient été obtenus. Mais je voulais partir. Je devais partir, rejoindre celui que j’aimais, qui me rendait heureuse, à sa façon. Je ne voulais pas quitter le Clan. Mais je voulais. [...] et elle m’avait nommé Karura, je garderai ce nom, en son honneur, en celui de ma soeur que j’adore et adorerai toujours.
[...]
Je vis mon frère arriver en courant, et je le regardai, surpris. Pourquoi était-il ici ? Il m’avait suivi ? Ce n’était pas son genre, pourtant, de fourrer son museau dans mes affaires. [...] Mais ses mots me touchèrent, je ne pus refuser sa présence à mes côtés. Mon frère qui désormais, n’était plus Soleil Illuminant, mais bien Kiba.
[...]
Et je sentis des contractions. Des contractions qui me firent mal comme je n’ai jamais eu mal physiquement auparavant, et je me tordis de douleur, ayant de limiter la souffrance qui s’installait en moi. Je me plaçai, couchée, respirant du mieux que je le pouvais. [...] Et finalement, un petit paquet noir tomba. Entièrement noir. Yeux bleus glacés. Et très grand. Il retenait de son père, car aucun membre de la famille de mon côté n’était ainsi.
Mon petit, tu t'appelleras Kankurô.
J’avais dit cela avec une telle affection que les larmes me montèrent aux yeux. [...] Puis, après un autres moment à souffrir, l’autre paquet tomba, presque identique à son frère, si ce n’est que le pelage gris et les yeux verts.
Ton nom sera Temari.
[...]
”Le troisième, décidé, naquit avec une détermination incroyable. Tellement grande qu'il déchira les organes de sa mère en sortant, qui étouffa un cri de surprise. Lorsqu'elle le vit, elle sut. Ce n'était pas un chaton comme les deux autres. Loin d'être grand, il en était d'autant plus déterminé. Et son pelage, très différend des deux autres, était crème et parsemé de plusieurs rayures tout le long de son corps. Elle rayonna de bonheur.
Alors comme ça, la lignée continue…
Et oui, il ressemblait d'avantage à un chat du désert qu'à un chat sauvage. Un grand sourire apparu sur le visage de la mère. Elle voyait son favoris, son chouchou. Il était magnifique. Et elle savait qu'il aurait un destin très différent de ses autres chatons.
Toi, mon chéris, tu seras mon bébé à jamais. Tu es Gaara.”
[...]
Mais je ne m’y attendais pas, et bien que ce soit rare, un quatrième paquet tomba, presque mort né, et je le nommai Akito, parce que j’aime ce nom.
[...]
Rasa… Restes avec moi, je t’en prie…
Mais ma voix était tellement faible qu’il ne l’entendit même pas, et il me laissa là, pour morte, tout comme Akito, qui je le savais, était bien vivant.
[...]
“Tu m'avais dit que ça durerait toujours. TOUJOURS.”
Je me rappelerai toujours de cet instant. Ce moment où mon compagnon avait compris que je l'avais trompé. La folie avait pris contrôle de son corps; il était devenu incontrôlable. Rien n'aurait pu l'arrêter, cette nuit-là. Mes chatons venaient d'avoir six lunes, et jusqu'à présent, j'avais réussi à les cacher. Mais cela était fini, maintenant, mon “compagnon”, bien qu'il ne le soit plus, les avais croisé et avait senti mon odeur sur leur pelage fraîchement toiletté. Bien entendu, il fallait que ça arrive un jour, oui. Nous ne pouvions pas juste vivre une vie heureuse, comme toute famille normale, non. Non, bien sûr que non. La vie serait beaucoup trop simple, dans ce cas.
Je sentais leur respiration difficile, sous mon poids. Je voyais leur sang couler. Mon sang. Et je voyais leur air dépité, se sentant trahis par leur propre mère. Moi. Moi qui aurait tout donné pour mes chatons, mes bébés, je me retrouvais là, à les blesser. Contre mon gré. Jamais je n'aurais fait ça. J'entendais leurs cris, leurs pleurs, et son cri, qui me hurlait de continuer. Je crois que j'ai fait une erreur. Une erreur que je ne pourrai jamais réparer. À cause de cela, j’ai perdu l’amour que les enfants me portaient. Je le vis, maintenant. Leurs petits corps maigres, ouverts au niveau du ventre, et on y apercevait les organes vitaux. Beaucoup de sang s’échappait. Énormément de sang. Il y en avait partout. Les yeux étaient littéralement sortis de leurs orbites. Mais j’y avais été obligée. Et tout ce que je voyais, non, tout ce que j’acceptais de voir, c’était de petits corps, minces et fragiles, couverts de légères griffures, mais c’était bien plus. Des trous béants, un peu partout, les oreilles déchirées, traînant à côté. Des poils volaient encore aux alentours, propulsés par la rafale de vent que la colère de mon ancien compagnon avait causée. Et jamais je n’aurais cru qu’il était autant possible d’ouvrir, un sens propre du terme, un corps. Il y avait un grande ouverture, au niveau de la babine droite, qui s’élargissait tellement qu’on pouvait voir l’intérieur de la gorge d’un simple coup d’oeil. Un des petits avait gerbé son petit déjeuner sur le sol, tellement le stress et la peur était grands. J’aurais pu faire l’anatomie complète du corps d’un chat. Et ce n’était clairement pas à mon avantage.
Toujours en train de fixer le sol, pour détourner le regard le regard du corps de mes enfants décapités de mes propres griffes, je vis Satani s’éloigner, en silence, apeuré. Normal, il y avait de quoi l’être, surtout pour un petit chaton, un chaton ayant son âge. Moi aussi, j’étais terrifiée, et j’étais une adulte, alors je n’imaginais même pas mes enfants, à quel point ils devaient se sentir mal, désorientés, et surtout trahis. Je soupirai de soulagement : au moins, un survivra. J’en ferai des cauchemars, des lunes durant, mais les autres sont morts. Désolé, mes enfants. Vous êtes nés de mon sang, et vous êtes morts, également de mon sang. Désolé.
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