La Solitaire ft. Rayon de Soleil

L’Astre Lumineux du Jour éclairait les plaines par lesquelles je traversais pour rejoindre la forêt où je me dirigeais, j’aimais bien aller me reposer là bas. Ecouter les oiseaux gazouillaient pour sauvegarder leur territoire. Tous les stupides chats qui m’entouraient et disait connaître la nature, ne savaient en réalité absolument rien. Moi je connaissais bien mieux la nature. Les oiseaux de piaillaient pas pour rendre la nature plus joli ou pour les prédateurs les remarquer facilement. Non. S’ils chantaient c’était pour prévenir ses voisins qu’ils n’avaient pas intérêt à s’approcher de son territoire sinon ça se passerait mal pour eux.

J’ai beau ne pas avoir grandi dans la forêt, comme tous ces félins, être resté dans une cage d’expérimentation et avoir subi des milliards d’expérience en fait pas de moi un inculte. Je sais comprendre la nature. Même si je survivrais moins longtemps que les autres. Je serais toujours plus attentif, observateur et bien plus logique que les autres. Les imbéciles diront que les deux pattes m’ont injecté un produit qui me permettrait d’avoir une logique. Pourtant selon moi il ne faut pas beaucoup de logique pour comprendre que nous ne sommes pas si différent des oiseaux. Chacun de ses chats protègent leur territoires. Pourquoi pas les autres animaux ? Nous nous prétendons supérieur parce nous leur arrachons la tête et les entrailles pour nous délecter de leur tendre viande, mais nous sommes pas supérieur. Ni inférieur comme certains le proclame. Nous sommes égaux à eux.

Arrivé à l’orée du bois, j’entrai à l’intérieur. La luminosité se fit bien plus sombre, j’appréciais cette ambiance un peu pesante et étrange. La lumière de l’Astre Brûlant ne pouvait pas pénétrer à l’intérieur forêt à cause de la canopée des grands arbres. Une patte après l’autre je m’enfonçais dans la sombre sylve, le bruit  des mes griffes métalliques se faisait entendre mais moi j’avais pris l’habitude, ça ne me dérangeait pas et comme je ne pense jamais au confort des autres. Ils font pas attention à moi, je ne vois pas pourquoi je devrais leur en apporter. Toujours aux aguets, je remarquai une ombre qui passait à travers les fourrées, je tournai la tête rapidement pour la suivre au cas où ce lâche déciderait de m’attaquer par derrière, je pus entrevoir que c’était un chat brun, je me décidai de le suivre discrètement.

Caché dans un buisson et observant ce félin avec mes yeux bleus et rouge, finalement l’inconnu avait plus la stature d’une femelle, et l’odeur qui régnait semblait également indiqué qu’il s’agissait d’une femelle. Puis elle partit tant dis que je décidais d’arrêter la filature pour trouver un endroit pour me reposer tranquillement, je décidai de me rapprocher de la rivière pour ressentir de la fraîcheur et me désaltérer en cas de besoin. Une fois mon coin de repos trouvé, je m’installais sur une pierre tandis que la nature autour continuait à vivre, les poissons n’étaient pas effrayés par ma présence et les oiseaux continuaient leur chant.