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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumIl semblerait que j'ai besoin de toi. ||ft. Fiain
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Lun 24 Oct 2016 - 11:44
Il semblerait que j'ai besoin de toi..♪
Aloki & Fiain
Aloki ouvrit lentement les yeux. Le soleil brillait déjà dans le ciel mais la petite ne se leva pas pour autant. Refermant les yeux, elle songea à se qui s'était passé hier.. La voix de son mentor la tira de son léger sommeil et elle ouvrit de nouveau les yeux, fixant son mentor. Celui-ci lui fit signe de venir. Réprimant un grondement, la Novice se leva, s'étira et s'approcha en trainant des pattes. Elle attendit que son mentor parle mais celui-ci se contenta de lui montrer les endroits respectivement réservés aux baies de genièvres et d'herbe à chat. Aloki soupira, comprenant qu'il lui fallait en chercher. Elle accepta sa "mission" d'un hochement de tête et sortit de l'antre après une rapide mais méticuleuse toilette.
Une fois dehors, la Novice-Guérisseuse regarda autour d'elle, cherchant un félin pour l'accompagner. Son regard tomba sur Fiain. Elle aurait préféré quelqu'un d'autre mais bon, c'était déjà ça.. Elle se dirigea vers lui d'un petit trot gracieux et miaula tendrement, sa voix se faisant mielleuse.
- Hey Fiain ! Tu m'accompagnes chercher des plantes ? Elle fit une petite pause et continua d'une petite voix, comme si elle était triste. Enfin si tu es libre..
Elle baissa les yeux et baissa légèrement les oreille comme si elle s'attendait déjà à ce qu'il refuse. Elle avait appris avec le temps que les matous, ou même les félins en général, ne résistait pas très longtemps quand quelqu'un faisait cette tête et qu'il appréciait la personne. Après quelques minutes, la petite la tête, les yeux brillant d'espoir et attendant la réponse du matou, étant pratiquement sûr qu'il accepterait l'offre de la petite femelle blanche.
Fiche de RP (c) Miss Yellow
Jeune aventurier
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Le personnage
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Fiáin brisant les Glaces
Dim 20 Nov 2016 - 1:56
Tu as besoin de moi ?
Le soleil tapait doucement à mes paupières, me sortant d’un profond sommeil, selon moi bien mérité. J’ouvrais les yeux, encore collés entre eux par la nuit qui se faisait de plus en plus longue quand on avançait dans la saison. Bientôt, cette nuit recouvrerait les trois quarts de la journée, si bien qu’elle ne nous laisserait plus qu’une simple parcelle de jour entre ses murs nocturnes. Pas grand chose pour chasser, car dès que le soleil se couchait à l’horizon, les proies l’accompagnaient dans son sommeil et rentraient sagement dans leur terrier. Et comme vous l’aviez deviné, les chats n’étaient pas des animaux sous-terrain, et ils ne creusaient pas la terre de leur griffe. Silencieusement, je finissais par me lever, dans le vide de la tanière où je résidais depuis plusieurs mois déjà. Vide, personne. Aujourd'hui avait été décrété comme un jour férié par Ata. Pas d’entraînement, pas de combat, pas de partie de chasse obligatoire. J’avais dû travailler plus que correctement pour qu’elle m’offre un tel cadeau. Bref, j’étais content d’avoir pu faire grasse-matinée. Et si n’importe quel chasseur ou novice osait dire que je ne travaillais pas, il n’avait qu’à venir se battre; je ne me laisserai pas marcher sur les pattes si facilement. Rapide toilette, lissage du poitrail, les griffes contre un tronc, étirements et le tour était joué; j’étais fin prêt à attaquer cette journée de repos.
La faim, étrangement, ne me tiraillait même pas. Elle n’attisait même pas mon esprit, même pas mon estomac, alors qu’eux étaient habituellement ses premières victimes. J’étais serein, à tel point que l’odeur des proies ne m’intéressa pas. Alors que je m'apprêtais à m’allonger afin de profiter de ces rayons de soleil si précieux, mon nom résonna dans la clairière. Et, dans un réflexe enfantin, je me tournai vers l’origine du bruit, trop fidèle à mon nom pour ignorer que l’on m'eut appelé. Face à Aloki, j’arrêtais de me crisper. Être en contact avec un chat du même âge que moi jouait un grand rôle dans une relation. J’appréciais Aloki, la considérais comme étant une de mes proches amis, mais j’avais souvent la désagréable impression que ce n’était pas réciproque, que la Novice ne faisait que me tolérer, sans plus. Bon, ma fierté prenait quelques coups à accepter que je vaudrais jamais quelque chose de concret à ses yeux, mais qu’elle m’eut interpellé ainsi changeait certaines choses. Me munissant du sourire le plus amical dont je fus capable, j’attendais qu'elle m’explique la ou les raisons pour lesquelles elle m’avait appelé. “Tu m'accompagnes chercher des plantes ? Enfin si tu es libre …” finit-elle par me demander après m’avoir rejoint en trottinant, preuve qu'elle était assez pressée. Comment refuser ? Sa voix si suppliante m’envoûtait, et, comme pour me rassurer moi-même, je ne cessais de me dire qu’il m'était impossible de la laisser sans accompagnateur.
On ne laissait pas une jeune femelle en détresse ainsi ! Bien sûr que j’allais l’accompagner ! Moi ! Fiain, le grand guerrier, je protégerai Aloki dans sa quête aux plantes médicinales ! Aloki m’avait choisi moi, et personne d’autre ! Cela ne voulait donc pas dire qu’elle me détestait ! Que j’avais toujours une chance de l’approcher sans qu’elle m’ignore totalement ! Un sourire vainqueur
illumina mon visage. Je n’étais pas rien à ses yeux, et jamais je ne serais rien. Elle avait besoin de moi, tout comme tous les chasseurs de la Troupe auraient besoin de moi à un moment où un autre. Petit à petit, doucement, comme une pluie qui s’abatterait de plus en plus fortement sur un sol asséché. J'appréciais la Novice blanche car je la savais d’une énergie et d’un caractère redoutable. Je voulais que l’on puisse me remarquer ainsi, que les chatons et les autres novices se tournent vers moi quand je passerai non-loin, et que des étoiles illuminent leurs yeux. Que je sois un chat prodige, un nom qui perdurerait malgré le temps. Alors, si j’arrivais à prendre de l’importance auprès d’Aloki, peut-être les autres me regarderaient autrement. Que n’étais-je pas innocent à croire de telles choses ? Ou n’était-ce tout simplement que la soif de pouvoir, de domination qui me faisait tourner la tête ainsi ? Nombreuses idées se bousculer, mais celle de me voir craint et respecté dans un avenir plus ou moins proche était la plus dominante de toutes.
“Bien sûr Aloki ! Et puis, tu as besoin de quelqu’un pour te protéger si jamais de vilains Escogriffes décidaient de s’en prendre à toi !” j’ajoutais, accompagnant mes mots d’un sourire charmeur surmonté d’un regard complice et pétillant. Trop, j’en faisais sans doute trop. Mais à quel point étais-je trop heureux pour le remarquer, pour seulement penser à me limiter ? Ce n’était pas une partie de chasse, encore moins un entraînement au combat qu’elle me proposait là. Juste une demande d’accompagnement, et c’était si anodin que ça me plaisait. Être là, exister à ses yeux, exister aux yeux de son mentor, aux yeux de Lyrielle qui verrait quand nous rentrerions que, même un jour de repos, je me dévouais pour aider. N’était-ce donc pas la qualité principale recherchée par n’importe qui ? La dévotion et la loyauté envers sa Troupe ? Trépignant, d’impatience, je m’éloignais déjà d’Aloki, rejoignant la sortie du camp, impatient.
La faim, étrangement, ne me tiraillait même pas. Elle n’attisait même pas mon esprit, même pas mon estomac, alors qu’eux étaient habituellement ses premières victimes. J’étais serein, à tel point que l’odeur des proies ne m’intéressa pas. Alors que je m'apprêtais à m’allonger afin de profiter de ces rayons de soleil si précieux, mon nom résonna dans la clairière. Et, dans un réflexe enfantin, je me tournai vers l’origine du bruit, trop fidèle à mon nom pour ignorer que l’on m'eut appelé. Face à Aloki, j’arrêtais de me crisper. Être en contact avec un chat du même âge que moi jouait un grand rôle dans une relation. J’appréciais Aloki, la considérais comme étant une de mes proches amis, mais j’avais souvent la désagréable impression que ce n’était pas réciproque, que la Novice ne faisait que me tolérer, sans plus. Bon, ma fierté prenait quelques coups à accepter que je vaudrais jamais quelque chose de concret à ses yeux, mais qu’elle m’eut interpellé ainsi changeait certaines choses. Me munissant du sourire le plus amical dont je fus capable, j’attendais qu'elle m’explique la ou les raisons pour lesquelles elle m’avait appelé. “Tu m'accompagnes chercher des plantes ? Enfin si tu es libre …” finit-elle par me demander après m’avoir rejoint en trottinant, preuve qu'elle était assez pressée. Comment refuser ? Sa voix si suppliante m’envoûtait, et, comme pour me rassurer moi-même, je ne cessais de me dire qu’il m'était impossible de la laisser sans accompagnateur.
On ne laissait pas une jeune femelle en détresse ainsi ! Bien sûr que j’allais l’accompagner ! Moi ! Fiain, le grand guerrier, je protégerai Aloki dans sa quête aux plantes médicinales ! Aloki m’avait choisi moi, et personne d’autre ! Cela ne voulait donc pas dire qu’elle me détestait ! Que j’avais toujours une chance de l’approcher sans qu’elle m’ignore totalement ! Un sourire vainqueur
illumina mon visage. Je n’étais pas rien à ses yeux, et jamais je ne serais rien. Elle avait besoin de moi, tout comme tous les chasseurs de la Troupe auraient besoin de moi à un moment où un autre. Petit à petit, doucement, comme une pluie qui s’abatterait de plus en plus fortement sur un sol asséché. J'appréciais la Novice blanche car je la savais d’une énergie et d’un caractère redoutable. Je voulais que l’on puisse me remarquer ainsi, que les chatons et les autres novices se tournent vers moi quand je passerai non-loin, et que des étoiles illuminent leurs yeux. Que je sois un chat prodige, un nom qui perdurerait malgré le temps. Alors, si j’arrivais à prendre de l’importance auprès d’Aloki, peut-être les autres me regarderaient autrement. Que n’étais-je pas innocent à croire de telles choses ? Ou n’était-ce tout simplement que la soif de pouvoir, de domination qui me faisait tourner la tête ainsi ? Nombreuses idées se bousculer, mais celle de me voir craint et respecté dans un avenir plus ou moins proche était la plus dominante de toutes.
“Bien sûr Aloki ! Et puis, tu as besoin de quelqu’un pour te protéger si jamais de vilains Escogriffes décidaient de s’en prendre à toi !” j’ajoutais, accompagnant mes mots d’un sourire charmeur surmonté d’un regard complice et pétillant. Trop, j’en faisais sans doute trop. Mais à quel point étais-je trop heureux pour le remarquer, pour seulement penser à me limiter ? Ce n’était pas une partie de chasse, encore moins un entraînement au combat qu’elle me proposait là. Juste une demande d’accompagnement, et c’était si anodin que ça me plaisait. Être là, exister à ses yeux, exister aux yeux de son mentor, aux yeux de Lyrielle qui verrait quand nous rentrerions que, même un jour de repos, je me dévouais pour aider. N’était-ce donc pas la qualité principale recherchée par n’importe qui ? La dévotion et la loyauté envers sa Troupe ? Trépignant, d’impatience, je m’éloignais déjà d’Aloki, rejoignant la sortie du camp, impatient.
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Vieille branche
Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
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Mer 25 Jan 2017 - 21:45
|| Up on sait jamais
Vieille branche
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Étoile Rayonnante
Jeu 16 Mar 2017 - 21:30
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