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Even if I say it'll be alright, still I hear you say you want to end your life. Now and again we try to just stay alive. Maybe we'll turn it around cause it's not too late, It's never too late. [Joie Bleutée]

Joie Bleutée
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Equi
Messages Messages : 50

Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Joie Bleutée
 Sam 2 Sep 2017 - 12:24


• Nom : Joie Bleutée
• Sexe : Femelle
• ge : 23 lunes
• Groupe : Clan de la Rivière
• Rang : Guerrière
• Si apprenti, quel est ton mentor : //
• Parents : Une magnifique mère et un père totalement absent.

♣ But : Je veux vivre. Je veux être heureuse. Je veux rendre les autres heureux. Je veux tellement de choses. Je veux vivre ma vie, et avoir l’impression qu’elle sert à quelque chose. Je veux réaliser mes rêves, et continuer de rêver, toujours et encore, parce que rêver permet d’aller plus loin. C’est important d’avoir un but dans la vie, et j’en ai pleins, des buts dans la vie. Mais en même temps, je voulais vivre ma vie simplement. Ironique, étant donné que j’étais la personne la plus compliquée sur terre, non ?
♣ Trait distinctif/principal : Je suis particulièrement optimiste, même si le ciel me tombe sur la tête, je continuerai de voir le bon côté. But I’m an explosive, an eternal bomb.


Une silhouette

En règle général, on pourrait dire que je suis brune. Mais je ne suis pas que brune. Et parce que j’aime bien tout compliquer, je vais me décrire précisément.

La base de mon pelage est d’un brun assez simple. Marron foncé, mais pas trop non plus. C’est une description assez basique, mais si on veut décrire comme il est vraiment, alors il faudrait ajouter que du brun plus pâle orne mon ventre et mon poitrail, ainsi que les petites oreilles. C’est un brun un peu plus crème, qui passe crème sur les dégradés de bruns de mon pelage. Donc, du brun, et du brun plus pâle au poitrail et sur les oreilles. Enfin, le dedans de mes oreilles. L’extérieur est d’un brun plus foncé. Vous suivez, jusqu’à présent ? Bien. On va compliquer la tâche. Sur la totalité de mon corps, des rayures plus foncées zèbrent d’une façon pas trop réfléchie. Et une rayure en forme de M se présente sur mon joli petit front. Attention, ces rayures sont plus foncées que le brun original, soit celui de mon pelage de base, et non celui plus pâle de mon poitrail et de mes oreilles. C’est le brun des rayures qui se présente sur l’extérieur de mes oreilles. Donc, récapitulons. Brune, avec du brun plus pâle, et des rayures plus foncées que le brun de base. En principe, ça aurait été terminé, si un petit bout blanc n’avait pas décidé de pointer le bout de son nez. Enfin, il n’a pas de nez, mais bon. Oui donc, au bout de ma queue, il y a du blanc, comme si on avait échappé quelque chose dessus et qu’on avait pas ramassé, que le poil avait *trouve plus le mot* la couleur. Oh mes yeux ! J’ai failli oublier mes yeux ! Faut pas que je les oublie, c’est quand même grâce à eux que je vois. Ouai donc, ils sont bleus ciel, azur. Quoi, vous voulez que je décrive plus ? Mais j’en ai marre moi, je veux dormir !
Des pensées

Joyeuse - Rigole facilement - Trouve le bonheur partout - Indécise - Dors souvent - Émotive - Possessive - Persévérante - Peureuse - Protectrice - Forte - Empathique - Compréhensive - Anxieuse - A peur du regard des autres - Vulgaire - Douce - Imprévisible - Paranoïaque - Rêveuse - Gênée - Réservée - Longue à faire confiance - Facile à la détente - Génie et modeste *paf* - Fait attention à ceux qu’elle aime - Dans sa bulle - Ne sait pas bien s’exprimer - Créative - Susceptible - Affectueuse - Discrète - Excessive - Excentrique - S’en veut souvent - Difficulté à s’adapter - Nerveuse - Fiable - Optimiste - Loyale - Serviable - Patiente - Maniaque - Instable - Étrange - Illogique - Instinctive - Impulsive - Obstinée - Mauvaise mémoire, surtout à court terme - Altruiste - Déteste se sentir impuissante - Se rabaisse souvent - Ne s’aime pas toujours - Généreuse et gentille - Assez dépendante - A un humour incompréhensible - Joueuse de mots nuls

Par moment : Fatiguée - Déprimée - Solitaire - Colérique - Dépressive - Agressive - Irritable - Brisée - Jalouse - Cruelle - Rancunière - Mélancolique - Blasée - Lente - Impatiente - Sarcastique - Irrespectueuse -

Il est difficile de me décrire correctement, car j’ai tendance à ne pas voir mes qualités, à me voir plus mauvaise que je le suis. Bien entendu, nous avons tous un mauvais côté, mais j’ai tendance à nommer que mes défauts. Je vais donc essayer cette fois, pour une fois, de faire une description à peu près juste de la personne que je suis.

Premier point et le plus important à retenir : je suis une personne très illogique. Que ce soit dans les choix que je fais parfois, dans les mots que je dis, il se peut que ce qui sort de mon cerveau n’est pas toujours pensé en fonction de ce que j’aurais pu dire auparavant. De ce fait, ne vous étonnez pas que je vous demande d’aller chasser juste après vous avoir dit que j’étais trop fatiguée pour faire quoi que ce soit. Je suis assez étrange. Je n’ai plus peur de le dire maintenant, parce que je sais que c’est la vérité. Je suis excentrique, j’ai mon style à moi et il est plutôt hors du commun. Je suis étrange, mes goûts sont étranges, et c’est pas plus mal. Ça me rend unique. Ça me donne l’impression de ne pas être une copie d’un autre, d’être une personne à part entière. J’aime me dire qu’ainsi, on m’aime pour ce que je suis vraiment, et non pour ce que je peux ressembler.

J’ai un grand coeur. Je sais que ça peut paraître un brin narcissique, mais ce n’est pas le cas. Je me sais simplement ainsi, prête à aider les autres s’ils ont besoin d’aide, à me sacrifier pour les faire passer en premier. Parfois, ça me nuit. Parce qu’une fois que j’ai dis oui, je ne veux plus me retirer. Et dans ce cas, peu importe ce que je décide, je serai blessée. J’ai tendance à me dire que tant qu’à être déçue et décevoir les autres, je préférais être déçue, mais que les autres soient heureux. Je suis également très serviable. Je veux faire plaisir, et me rendre utile me rend heureuse. Je n’aime pas les voir triste, alors c’est plus fort que moi. Si je peux faire quelque chose, je vais le faire. L’impuissance faisait beaucoup plus mal que le reste, en fait.

En règle général, je suis quelqu’un de plutôt discret. Je me fais petite, c’est dans ma nature. On me cherche souvent, alors que je suis à côté, parce que je ne fais pas beaucoup de bruits. Je reste dans mon coin, et c’est bien ainsi. Parfois, je parle très peu. Que lorsque le nécessaire est. Je me fais petite, fais mes choses, ne me mêle pas très souvent des discussions des autres. Je suis très gênée, et avoir l’attention dirigée complètement sur moi me fige. Je bloque. Je déteste être le centre de l’occasion, j’en perd mes mots, je me met à stresser. Parce que je suis quelqu’un de très anxieuse, dans la vie en général, et qu’il me faut peu de choses pour me mettre à paniquer. Jusqu’à en faire des crises, oui.

Je suis énormément empathique. Les problèmes des autres me touchent, et vraiment beaucoup. Jusqu’à pleurer pour eux, désirer plus que tout au monde que leurs problèmes se règlent. Je suis compréhensive également. Après tout, j’ai beaucoup vécu, et vous m’entendrez souvent dire “oui, je comprend…”. Ce n’est pas une parure. Ce n’est pas pour faire genre que je suis la discussion, que je suis présente. Je comprend. J’aime donner des conseils, être là pour les autres, jusqu’à m’oublier moi-même.

Mes défauts, je pourrais les dire par millier. Je suis très excessive. Il n’y a pas vraiment de juste milieu. C’est tout ou rien. Je suis beaucoup trop impulsive. Du genre à partir sur un coup de tête, sans plan ni rien. Je suis vulgaire dans mes propos, et parfois, il m’arrive de m’énerver pour rien. Je suis très nerveuse, beaucoup trop. Il ne me faut pas grand chose pour sursauter. Alors ne vous en faites pas, ce n’est pas de votre faute. Je suis assez susceptible. On dira quelque chose qui ne partait pas nécessairement d’une mauvaise intention au départ, et je vais le prendre mal, forcément. J’ai beaucoup de difficulté à ne pas m’offenser. Plusieurs diront que j’ai une tête dur, et ils ont raison. Quand je tiens mon bout, je le tiens jusqu’à la fin, et parfois juste pour prouver que je suis capable de le tenir. Et parfois, je ne sais plus trop pourquoi, mais je trouve ça amusant. C’est comme un défi, de prouver que l’autre a tort. Je prend beaucoup de temps à faire confiance aux autres. Je suis très craintive, et même envers ceux que je connais depuis longtemps, j’hésite. C’est dur, et ça prend du temps. Et ce qui est à moi est à moi. Je n’accepte pas de prêter mes amis, et il faut dire que je suis plutôt égoïste à ce sujet. Mais ce que j’ai je l’aime, en ai besoin, et je ne veux pas risquer de le perdre. Je suis quelqu’un de très paranoïaque. Je penserai sans cesse à une chose en particulier, qui va venir me hanter sans raison apparente. Et sur n’importe quoi. J’ai une mauvais mémoire. J’ai aussi beaucoup de difficulté à m’exprimer - d’où l’explication de pourquoi je parle très peu. Je cherche mes mots pendant longtemps avant de trouver les bons, et je ne parle pas fort, donc autant dire que je ne sais pas du tout communiquer, ça revient au même. Dans le même bateau, j’ai de la difficulté à me décider. Je ne sais jamais vraiment quel choix est le meilleur selon moi, parce que j’hésite toujours et que je doute de moi la plupart du temps, même si j’ai raison, en fait. Au final, je ne sais pas si c’est un défaut, mais je le compte comme si : Je suis émotive. Mais genre, beaucoup trop. Un rien me fera rire, comme un rien me fera pleurer, et je ne contrôle pas vraiment mes émotions. C’est assez extrême, en fait. Ah, j’avais dit que j’ai une mauvaise mémoire ?

Sinon, je suis très joyeuse. Optimiste et joyeuse la plupart du temps, je vois le bonheur partout. Dans de petites choses, parce qu’il est partout, selon moi. Je rigole souvent, et je suis quelqu’un à qui il ne prend pas grand chose pour rigoler. Je suis rêveuse, je rêve en grand et espère un avenir bien imaginé. Je suis créative. J’imagine mes histoires, dans ma tête, et je n’ai pas besoin de grand chose pour laisser aller mon imagination. Je ne suis pas très logique, donc je me fie à mon instinct. Je choisis selon ce que mon instinct me dit, et la plupart du temps, si je décide de ne pas douter de moi, j’ai raison d’y faire confiance. Je suis quelqu’un de fiable, qui se dévouera pour tenir ses promesses. Je suis très affectueuse, et même si j’ai de la difficulté à m’exprimer, je fais souvent part de ces démonstrations d’affection envers ceux que j’aime. En parlant de ceux que j’aime, je suis très protectrice. J’en deviens même beaucoup trop sérieuse, quand on s’attaque à mes proches, je deviens violente.


Un jour, quelqu’un qui compte beaucoup pour moi m’a dit que j’étais forte, alors j’imagine que je dois le compter comme une qualité. Bon, il est vrai que je suis assez persévérante. Je n’abandonne pas souvent, oui. Ou alors, ça prend du temps. Pour une raison que j’ignore, même si je suis très discrète, je suis quelqu’un de très excentrique. J’ai ma personnalité, et elle est spéciale. Je suis spéciale, et je l’admire. On dit que c’est pour ça qu’on m’aime.

Mais j’explose. Parfois, j’explose, et ce n’est pas beau à voir. Je suis fatiguée, et on ne comprend pas trop pourquoi. Je suis lente, et blasée de la vie. Mais c’est juste ainsi. Je deviens quelqu’un d’agressive, très irritable, et impatiente. On voit les symptômes lorsque je commence à être beaucoup plus sarcastique qu’à l’habitude, que n’importe quel petit truc me déprime. Je pense au passé et je déprime, je pense au futur et je déprime, je pense à ce que je n’ai pas que les autres ont et je déprime. Totalement irrespectueuse, j’en viens à être cruelle et rancunière. Un petit conseil, laissez-moi dans ma bulle. J’ai besoin de ce silence, il m’est essentiel. J’ai besoin de ma solitude, parce que je suis brisée et que ça me permet d’aller mieux. Quand je dis que j’ai besoin d’avoir la paix, je ne déconne pas. Laissez-moi tranquille.

Des souvenirs


“Petite Joie. Elle se nommera Petite Joie. Mon petit rayon de soleil…”

Ma mère m’a répété des millions de fois que j’étais plus que voulue. Elle voulait sa fille, oui. Elle la voulait. J’étais sa fille, sa petite princesse. Née en pleine saison des feuilles mortes, j’avais été sa chaleur dans les temps de froids, alors que la brise se rafraîchissait et que les feuilles changeaient de couleur. Elle était prête à tout, pour m’avoir. Elle m’a dit qu’elle avait été prête à tout pour m’avoir, jusqu’à rester avec un connard. Tout ça pour avoir sa petite fille. Il faut savoir qu’au départ, nous étions au Clan du Vent. Ma mère avait déjà eu un chaton avec un autre mâle du Clan, un autre connard. À croire que le Clan des Étoiles lui en voulait et lui donnait tous les cons qui existaient sur cette terre. Bref. Elle a souffert la violence de mon père durant des lunes, tout ça pour avoir sa fille. Moi.

Lorsque je suis née, mon demi-frère avait déjà 5 lunes, et elle l’avait eu à 14 lunes. Très jeune âge. En même temps, ma mère n’avait pas vraiment eu d’exemple parental, et elle avait dû se débrouiller toute seule pour élever son premier chaton. Moi, elle m’a eu à l’âge de 19 lunes. Déjà un peu plus abordable, elle avait un peu plus d’expérience. Peu après ma naissance, ma mère a fuit son Clan parce qu’elle n’en pouvait plus de ses actes de violence. Elle a fuit, en nous emportant, mon frère et moi. Elle a fuit et elle est restée dans les environs de la ferme des solitaires un moment, avant de se diriger vers le Clan de la Rivière, en quête d’une maison et d’un peu d’aide pour son jeune chaton. Étoile du Lynx, le chef à l’époque, nous accepta dans le Clan de la Rivière, ma mère, mon frère et moi. La vie nous avait peut-être donné une chance, après tout. Après ces moments d’errance, nous avions maintenant possiblement gagné une maison.

That was great, in my memories.

J’étais petite et chouchoutée. Ma mère me racontait parfois que ses amis se battaient pour venir me voir, parce qu’il n’y avait pas assez de place et qu’elle devait en chasser certains. Mon frère était rendu un apprenti sage et calme, et il prenait toujours soin de moi. Je ne me rappelle pas de ces moments, ils sont enfouis loin loin dans mes souvenirs. Je sais seulement qu’ils ont déjà existés, qu’ils étaients là, parce qu’elle me les racontait comme de vrais souvenirs et non comme une histoire. Ce n’était pas une fable, c’était la vraie vie, et pourtant. Pourtant, je ne me serais jamais imaginé cette partie de l’histoire de moi-même. Je devais dire des trucs du genre : Je veux être grande plus vite ! Ou alors : Je suis capable seule, je suis grande maintenant ! Une enfant normale en soit, tout le monde rêve de grandir.

"Laisse-moi la voir. Je veux voir Petite Joie.”

Mais je ne savais pas l’inverse de la médaille. Je ne savais pas cet harcèlement que vivait ma mère. Comment aurais-pu être au courant de tout ? À cette époque, rien ne me préoccupait plus que de boire le bon lait chaud de ma mère. Rien d’autre. Mais les problèmes de son côté se multipliaient. Elle était reine et peu la soutenaient hormis ses rares amis, elle devait se débrouiller seule lorsqu’ils n’étaient pas là. Elle était une étrangère, et les autres n’aimaient pas les étrangers. Chaque jour, alors qu’elle sortait pour aller chasser - telle était l’entente pour rester dans le Clan, elle devait trouver sa nourriture elle-même - mon père apparaissait à la frontière et l’obligeait à m’emporter la prochaine fois. Elle ne le faisait jamais, bien entendu, et demanda la protection du Clan, étant donné qu’il était rendu beaucoup trop menaçant pour elle, mon frère et moi.

Ma mère m’en a donc caché son existence, et croyez-moi, c’était la bonne chose à faire. Bien entendu, je me posais probablement des questions sur lui, sur mon père ? Qui pouvait-il bien être ? Pourquoi ma mère et lui ne vivaient-ils pas heureux, ensemble, comme la casi totalité des chatons de cette pouponnière ? Est-ce que je lui ressemblais ? Si j’avais pu retourner en arrière, je ne me serais jamais posé ces questions. J’aurais préféré rester dans le doute, ne jamais le connaître, rester dans l’innocence. Partir bien loin pour m’assurer de ne jamais croiser son chemin. Partir bien loin et ne jamais connaître son existence, son fantôme qui me hanterait le restant de mes jours.

Now the truth is a ball and chain holding my conscience to the flame.

C’était mon baptême d’apprentie, et on pouvait dire que j’étais à présent une véritable membre du Clan de la Rivière. On pouvait dire. Étoile du Lynx nous avait accepté, mais ce n’était pas la même chose pour les autres. Ce n’était pas du tout la même chose. Je n’ai pas eu de facilité à m’adapter à ce changement. Je n’avais pas vraiment eu d’amis, et je n’étais pas originaire d’ici, alors ça me valait les moqueries des autres. Ainsi que ma petite taille. Je n’ai jamais compris pourquoi. Est-ce que la petite taille était vraiment un motif suffisant pour se moquer des autres ? Est-ce qu’il y avait de base un motif pour pour se moquer des autres ? Bien entendu, ça devait être amusant de ruiner la vie d’inconnus. J’avais déjà quelque ennemis, et je venais à peine de commencer mon apprentissage. Et mon mentor n’était pas vraiment mieux. Il se plaignait souvent auprès de ma mère, du fait que j’étais souvent en arrière, et qu’il ne fallait pas grand chose pour me distraire. J’étais souvent dans la lune, oui. Mais mon mentor en faisait tout un plat, parce que je n’étais pas comme les autres. Il souhaitait me transformer. Il fallait que je sois parfaite. À l’heure, concentrée, énergique et prête à apprendre. La vérité était que je respectais que très peu ses exigences, et ses exigences pesaient beaucoup sur moi. Et ce n’était pas parce que je ne voulais pas. Je le voulais très fort. Pour l’instant, ça n’affectait pas mon apprentissage, mais le reste était à venir. Ce n’était rien. Tout ça, ce n’était absolument rien.

It’s you and me against the world.

Les moqueries ont commencé. C’était l’horreur. Je ne sais pas exactement ce qu’on me reprochait pour de moquer de moi ainsi, et je crois pas que je le saurai un jour. Mais ces moqueries m’ont ruiné mon enfance, et je le sus bien trop tard. J’étais jeune, naïve à l’époque, et je croyais que s’ils ne m’aimaient pas, c’était de ma faute. Alors je restais seule, dans mon coin. Par chance, j’avais des amis. Ils étaient très rares, mais j’en avais. Il y en avait une, en particulier, qui m’aidait beaucoup. Elle était toujours là pour me défendre et pour m’aider, elle était loyale. C’était mon amie d’enfance et elle n’est jamais partie par la suite. Elle était tout ce que j’avais pour tolérer les autres. Ma mère s’était éloignée. Je ne comprenais pas pourquoi, ce que j’avais fait de mal, mais je l’ai su bien après. Elle n’allait pas bien, et l’intimidation que je recevais la blessait beaucoup trop. Ça lui rappelait son enfance, les moments durs qu’elle avait vécu elle aussi, et ça lui faisait beaucoup trop peur et trop mal de voir que je subissais la même chose à mon tour. Je recevais souvent des trucs par la tête, me faisait traiter de nom, et les autres n’ont jamais rien fait pour arrêter cela. Mon amie me défendait, certes, mais les autres continuaient. Ça me nuisait dans mon apprentissage. Je n’avais plus autant d’énergie, plus la force de me lever le matin et d’affronter la vie. Je m'entrainais sans conviction, arrivait en retard et mon mentor était très stricte. Et je donnais souvent mon minimum, parce que je n’avais pas envie de me forcer plus. Je ne pouvais pas forcer plus que le minimum, parce que vivre uniquement me demandait déjà assez d’énergie. Ma mère pleurait de ce que je vivais et je pleurais parce que je croyais que c’était entièrement ma faute. Je croyais que je faisais quelque chose de mal, sans pour autant savoir quoi. J’aurais tant voulu qu’elle me regarde sans souffrir, qu’elle soit fière de sa petite fille qui ne demandait qu’à être aimée. Pourquoi t’es-tu éloignée, maman ? J’avais besoin d’une mère. Mais je sais que c’était beaucoup trop dur pour toi. Je ne t’en veux pas.

L’amour donne des ailes.

Maman avait rencontré un mâle, Il était gentil, je l’aimais bien. Je crois que maman l’aimait bien, aussi, parce qu’elle était toujours avec lui. J’étais contente, parce qu’il lui redonnait le sourire, et je n’aimais pas la voir triste. Et lui aussi, il m’aimait bien. Je voulais que ça dure pour toujours, pour que maman ne perde jamais ce sourire, cette joie qui l’habitait lorsqu’elle le voyait. Est-ce que c’était ça, être amoureux ? Si oui, je voulais tomber amoureuse, alors. Ça devait être bien. Peut-être en grandissant ? J’étais assez curieuse de voir ce que ça pouvait être.

****

Maman a eu un chaton. Mon petit frère. Nous avions neufs lunes de différence. J’étais tellement heureuse, et je crois que maman l’était aussi. J’avais tellement hâte qu’il ouvre les yeux, qu’il soit assez grand pour jouer avec moi. Je me rappelle avoir posé pleins de questions à ma mère. C’était ma première expérience en tant que grande soeur, après tout. J’étais impatiente. Ça me faisait une personne à protéger, à chouchouter, à défendre au péril de ma propre vie.

Et tu sais, je t’aime. Même si on ne s’entendra pas toujours dans le futurs, même si les disputes seront récurrentes, je t’aimerai toujours autant.

Biologique ou pas, je ne suis pas ta fille. I’m not your daughter.

Maman m’avait emmené voir papa. J’aurais préféré qu’elle ne le fasse jamais. Mais il disait qu’il avait le droit, et il avait sûrement raison, mais je ne le voyais pas comme ça. Pour moi, être sa fille n’était pas une raison suffisante pour qu’il ait le droit de me voir. Déjà qu’il me voyait souvent aux Assemblées, environ une fois sur cinq, je ne voulais pas le voir là en plus. En dehors des contextes claniques. Mais il voulait me voir, et moi, je n’avais pas le courage de lui dire non. Je ne voulais pas lui faire de la peine ou le décevoir. Mais à mesure que je le voyais, il était toujours plus violent. Je ne savais pas pourquoi. Pourquoi était-il ainsi ? Qu’avais-je fait pour mériter cette violence de sa part ? Dans ses paroles, dans ses gestes, il me faisait passer l’envie de le voir durant des lunes. Et on se chicanait souvent. Je n’étais pas d’accord avec ses agissements, et je signalais très souvent mon désaccord envers ses mesures. Et ça se terminait souvent mal. Ma mère ne voulait plus s’engueuler avec lui, alors je continuais à aller le voir à l’occasion. Même si je le détestais un peu plus chaque jour.

Papa, arrête s’il te plait.

La mort arrache tout sans crier gare. La mort arrache tout, sur son passage, sans état d’âme. La mort est irréversible. La mort fait mal, est douloureuse. La mort est partout.

Il est mort. Mon ami est mort. Il est mort et je m’en veux, parce que je n’ai rien pu faire pour empêcher tout ça. Il est mort avant que je n’ai pu le revoir. Il est mort alors qu’il était en chemin, que j’étais en chemin pour aller le voir. Je m’en veux. J’aurais dû y aller avant, mais j’étais trop fatiguée pour y aller. Fatiguée physiquement et mentalement. Et maintenant, c’était trop tard. Un nouveau coup au coeur. Il était vraiment rare que je sois pessimiste ainsi, mais sa mort me toucha comme une griffe en plein coeur. Il n’était jamais trop tard ? Faux. Il était trop tard. On ne pouvait pas faire revenir un mort à la vie. C’était tout simplement impossible. Il était mort, maintenant. Pour de bon. Je ne pourrai plus jamais le revoir, revoir son si beau sourire, me coller à lui. Sauf dans mes rêves. Il était mort, et moi, je mourrais de l’intérieur.

Aide-moi maman, j’ai mal.

Dead hearts are everywhere.

Tout le monde autour de moi allait mal. Mes amis, ma famille. Comment faire si mes pilliers ne pouvaient plus me soutenir ? Je n’en pouvais plus de voir la mort partout. Ça me déprimait encore plus de ne rien pouvoir faire. J’avais l’impression que je n’aidais pas, mais c’était faux. J’aidais, seulement il fallait plus, et je n’étais pas capable de fournir ce petit plus. Mais je tentais le plus possible de nous garder unis, parce que nous étions plus forts ensemble que seuls de notre côté. Je veux vous aider. Acceptez mon aide, je ne veux plus vous voir pleurer. Pourquoi tout doit être absolument si sombre ? Pourquoi je ne pouvais pas passer une journée sans voir le mal partout ? Et pourquoi je me sentais mal quand j’étais heureuse, que je tentais de le rester ? Je voulais juste être heureuse, mais je ne peux pas l’être si les autres ne le sont pas. Je ne veux pas parce que je me sens coupable. Et puis… je ne sais pas. C’est juste impossible. Parfois, j’essaye fort, et je ne suis juste pas capable. C’est juste impossible.

When angel falls with broken wings

Tu es venue à moi. Comme un cadeau tombé du ciel, tu es arrivée, sans prévenir. Je t’ai rencontré un jour, en vagabondant. Tu avais l’air triste. Tu avais l’air perdu, et moi j’ai toujours voulu aider les autres. Je ne pouvais pas supporter de voir le malheur sur les autres, ça me torturait, et j’y pensais longtemps. Ça venait me hanter, et je ne voulais pas avoir de mauvaise conscience ce soir-là en allant me coucher. Instinctivement, je me suis dirigée vers toi, t’ai demandé si ça allait, ai engagé la discussion. Au début, tu étais plutôt rétiencente - et avec raison, j’étais une étrangère après tout. Mais je tenais mon bout, parce que oui, je voulais absolument t’aider. Je crois que ça t’énervait. Est-ce que ça t’énervait ? Peut-être. Peu importe, en fait. Nous discutions - enfin surtout moi, j’étais assez énergique pour combler la discussion toute seule - et ça me rendait heureuse. J’avais l’impression d’être utile à quelque chose, et tout le monde veut être utile.

J’ai finis par savoir ton nom. Lys. Pas la peine de dire que je trouvais ton nom magnifique. Lys, jamais je n’aurais cru que le destin m’aurait apporté quelqu’un comme toi. J’ignorais à peu près tout de toi, et je t’aimais déjà. Tu étais quelqu’un de spécial, quelqu’un qui venait chercher ce petit quelque chose que j’avais à l’intérieur. Ça a juste cliqué. Pour une raison que j’ignorais, et je ne comprendrai jamais vraiment. Mais ce n’était pas grave. Tu étais là, c’était le plus important. Je t’ai dis mon nom aussi. Je ne me souviens plus exactement comment tu as réagi. Je ne sais pas ce que tu as dit, ni même si tu as dit quelque chose. Je ne sais pas non plus ce qui t’es passé par la tête à ce moment. Mais ça non plus, ce n’était pas important. Ce n’était pas important, parce que notre rencontre totalement hasardeuse avait signé le départ d’une très longue amitié.

Je t’ai promis que j’allais essayer de t’aider, que j’allais toujours être là. Que jamais je n’allais partir.
Je tiendrai ma promesse.


Les rencontres ne sont jamais dues au hasard.

Je t’aimais bien, tu sais ? Tu étais là, toujours prête à rigoler. Même si au fond, certains de ces rires étaient faux, tu savais me remonter le moral avec tes conneries. Au début, nous n’étions pas très proches. Mais je t’appréciais. Et puis, on a commencé à plus se parler, et j’en ai appris un peu plus. J’ai appris que parfois, il lui arrivait d’exploser, d’avoir des baisses de moral. Et au fond, nous étions pareilles à ce sujet, je la comprenais. Dans ses états de déprimes intenses qui lui arrivaient de vivre, j’essayais de l’aider au mieux, même si probablement, ma présence n’était pas suffisante. J’aurais voulu t’aider à aller mieux. Tu sais, je t’ai promis que j’allais être là. Que j’allais rester, que je n’allais pas partir comme tous les autres qui ont disparus. Je sais que tu n’es pas parfaite. Personne ne l’est, après tout. Arrête de te dénigrer, s’il te plait. Ça me fait mal au coeur parce que tu es quelqu’un de bon, et tu mérite d’être heureuse. Tu fais partie de mes meilleurs amis, Ellende.

Save me if I become my demons.

Peur. J’avais peur. Je n’avais aucune idée de ce que je venais de vivre, c’est comme si c’était un rêve, mais je n’ai aucun souvenir de m’être endormie. C’est comme si je m’étais juste évanouie, réveillée dans l’inconnu. Comme si j’étais chez moi, sans en reconnaître l’endroit pour autant. En sueur, appeurée, je déambulais dans le territoire, chancelant à chaque deux pas. Je venais de croiser un chat aussi appeuré que moi, sinon plus, qui venait de quitter l’endroit en me fuyant littéralement. Je ne savais pas ce que j’avais fait, n’avait aucun souvenir, et je crois que c’était ce qui me faisait le plus peur, en fait. Son regard qui me prouvait qu’il s’était passé quelque chose, sans que je puisse même le savoir. C’était horrible. L’incertitude. Je m’étais perdue du chemin, et je ne retrouvais plus d’où je venais. Je ne me souvenais plus d’être arrivée là un jour. Et puis, Lys est arrivée, comme par magie. Elle était là, comme par magie. Je ne sais pas ce qui avait fait qu’elle était là, en ce moment. En fait, c’était comme si le lien qui nous unissait la poussait à savoir quand j’avais besoin d’elle. Et elle ne s’était pas trompée. J’avais plus que besoin d’elle, et je crois qu’elle l’a vu, à mon air traumatisé. Elle est venue vers moi, m’a réconforté, m’a consolé. Son ton était doux, et elle venait de me sauver. Mais la perte de mémoire me faisait toujours aussi peur. Je voulais me rappeler. Sauf qu’au fond, je crois que cette perte de mémoire était bien plus dangereuse que je ne le croyais.

Wish that I didn’t have to see a confident as an enemy.

Tu t’es éloignée. Lentement, tu t’es enfuie de lui et moi. Nous n’étions pas assez bien pour toi, c’est ça ? Tu étais mon amie, je riais beaucoup avec toi. Je t’appréciais énormément. Puis, la distance nous a séparé un moment. J’étais beaucoup épuisée, fatiguée… Tout n’allait pas pour le mieux. Il fallait tout mon courage pour reparler à nouveau. Mais je suis revenue et tu ne m’as jamais accepté. Tu t’étais éloignée parce que je n’étais pas venue te voir durant une lune et maintenant, je ne comptais plus autant qu’avant pour toi. J’avais été remplacé par tes nouveaus amis et par les mâles que tu draguais pour le plaisir parfois. Tu disais que c’était juste pour déconner, que j’avais qu’à embarquer avec toi, mais j’étais que tu prenais un réel plaisir à te sentir désirée. Parce que tu étais parfaite, après tout, tout le monde était à tes pieds, non ? Tu avais cette chose qui plaisait à tous. Tu nous disais de te rejoindre quand tu parlais avec les autres, de participer, mais la vérité était qu’il n’y avait pas de place pour nous. Nous n’étions que parrure, un déguisement pour agrandir un peu ta petite gang d’admirateurs. Mais ton rire uniquement suffisait à envelopper notre présence. Ton rire… ton rire était magnifique. J’adorais en entendre l’écho toute la journée. Toi et nos délires, et ton rire. J’aurais tellement voulu que tout se termine différemment. J’aurais tellement voulu que nous restions proche. J’ai tellement pleuré, espéré, voulu ton retour. J’ai tellement pleuré, toutes les nuits. Lys m’a écouté pleurer, sans rien faire. Juste là, à m’écouter, déchirée par la sincérité de mes sanglots. Et j’ai tellement voulu. Voulu que le passé revienne, que nous retournions comme nous l’étions avant. Mais j’étais partie. J’étais partie, mais je suis revenue, et toi tu es partie aussi, mais tu n’es jamais revenue. Loin des yeux, loin du coeur, comme on dit, ein ? C’est ça, va te faire foutre.

Sauvage, je te hais.
Je te hais à tel point que quand je pense à toi, je pleure.
Je te hais tellement je serre les dents quand les souvenirs remontent.
Ne reviens jamais.
Reviens, s’il te plait…
Tu me manque.

Je te hais.

Va te faire foutre. :)

Devant tes amis. Tu m’en as voulu, et je peux comprendre. Mais j’étais désespérée, comprends-tu ? Je t’ai lancé cet appel à l’aide plusieurs fois, et pas une putain de fois, tu ne l’as capté. Ou alors, tu l’as ignoré ? Peu importe. Le mal était fait. J’étais détruite une autre fois, brisée de l’intérieur, et j’avais cherché à me venger. Ton éloignement m’éteignait à petit feu, et je ne pouvais pas te laisser me briser ce qui restait de moi, ce qui était maintenu par un fil. J’étais fragile. Et tous ces plans qu’on avait fait, imaginé, sont disparus, envolés. Souffrance. J’ai mal. J’ai fait une connerie parce que j’avais mal et maintenant, tu es partie pour de bon. Oh, tes amis t’ont protégé, ne t’en fais pas. Ils m’ont traité de nom, de débile, m’ont frappé, se sont assurés que l’envie me passe de revenir un jour. J’en ai fait des cauchemars. Il m’arrive dans faire encore aujourd’hui, quand je pleure et que je pense à toi.

Sauvage, je te hais.

Don’t try to explain something that doesn’t need explications.

Je ne pouvais plus me passer de toi. Ma soeur de coeur, ma jumelle cosmique, celle pour qui je donnerais ma vie, s’il le fallait. Nous étions rendus très proches, et notre lien en rendait plus d’un jaloux. Je les comprenais, en même temps. Je n’échangerais ce lien qui nous unissait pour rien au monde. C’était spécial. Je te connaissais et tu me connaissais par coeur aussi. Mieux que moi, même, parfois, car il n’était pas rare que je venais te voir pour me conseiller sur ce que je devrais faire, et tu parlais souvent à ma place, quand les mots ne sortaient juste pas et que je n’arrivais pas à m’exprimer. Je t’adore tellement ma Chou, tu ne peux pas savoir. Ne me quitte jamais, s’il te plait. J’en serais détruite. Bouleversée. Je ne m’imagine pas sans toi. Je t’aime beaucoup trop. Je t’imagine dans mon futur, je te vois, là. Je veux te voir en me réveillant, et m’assurer que tu sois là le lendemain. Notre lien est indescriptible. Plusieurs ne le comprennent pas. Je ne crois même pas que je le comprend moi-même. Mais je t’aime tellement que je ne cherche plus à le décrire. Je veux juste ne pas avoir à vivre sans toi. Ne me quitte pas.

Toujours ?
Toujours.


En enviant la liberté toute ma jeunesse, je l’ai perdue. Mais il me reste mon futur, et je compte bien ne pas le gâcher.

Enfin guerrière. Libération. J’étais libre. J’étais enfin libre de faire ce que je voulais, sortie quand l’envie me prenait. J’étais fière d’avoir enfin mon nom de guerrière. Joie Bleutée. Et ma mère aussi était fière. Le chef avait bien choisi. J’étais contente, parce que maintenant, je pouvais vraiment être utile. Et j’étais libre, surtout. Mais c’était un gros changement. Un gros changement dans ma vie, et il fallait que je m’habitue, car je garderais ce nom probablement toute ma vie. Et la vie continuerait. Parfois, j’étais triste, déprimée. Ça arrivait, quelquefois. Ça durait longtemps, quelquefois, mais ça finissait toujours par partir. Et c’était quand que ça s’en allait que je réalisais vraiment, que je me rendais compte de la situation. Et je m’en voulais de ne rien pouvoir faire pour empêcher ces déprimes régulières, même si un rien suffisait à me faire sourire. Surtout si ce petit rien venait de Lys.

Lys, je suis libre maintenant. Je peux venir. Je vais venir, un jour, et nous vivrons heureuses, ensemble. Je te le promet. Je vais venir, attend-moi.

I’m gonna live like tomorrow doesn’t exist.

La vie est belle. Elle n’est pas parfaite, ceres, mais elle n’a pas besoin de l’être. Le bonheur est partout, il suffit d’être attentif, de prendre la peine de regarder autour de soi. De plus, je me compte chanceuse de tout ce que j’ai. J’ai de vrais bons amis que je chéris plus que tout, une magnifique famille que j’adore et sera toujours là pour moi, et même si la vie est triste parfois, ça ne veut pas dire que tout est perdu. Tout n’est pas perdu, et je suis très optimiste à ce sujet. Ce sont les épreuves mises sur notre chemin qui nous rendaient plus fort, après tout. C’était ces mêmes épreuves qui nojs définissaient, et qui nous permettaient d’avancer dans la vie. Je suis contente de ce que j’ai accompli. Je considère avoir vécu les petits plaisirs de la vie que tous devraient ressentir. Un sourire d’un être cher qui comble le coeur, une soirée à dormir en regardant les étoiles, des papillons volant près, les fleurs grandissant, toutes ces choses qui me faisaient voir le bon côté des choses, qui me permettaient de rester en vie, après tout. J’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve.

Quatre mots,
Quatre lettres,
Et l’éternité qui s’offre à nous.



Toi qui tire les ficelles
♠ Ton petit puf/surnom (si tu en as un) : Equi le Génie
♠ Qu'est-ce qui t'as mené ici ? : Mon génie
♠ As-tu déjà rp ou est-ce la première fois ? : Je suis un génie, même si je n’aurais jamais rp, je serais déjà parfaite
♠ Codes du règlement : Validation par le génie lui-même.
♠ Autre chose à dire ? : Je suis un génie :D
©Sun pour La Guerre des Clans RPG seulement

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Invité
Invité
 Sam 2 Sep 2017 - 12:36
NEVER TOO LATE THREE DAYS GRACE Even if I say it'll be alright, still I hear you say you want to end your life. Now and again we try to just stay alive. Maybe we'll turn it around cause it's not too late, It's never too late. [Joie Bleutée] 3923495550
Oui wala c'tait juste pour ça /paf/
Étoile Spatiale
Ce fou de Frou est plus rapide que la lumière !
Puf/Surnom Puf/Surnom : Foudry
Messages Messages : 811

Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 51 lunes
Mentor / apprenti :
Étoile Spatiale
 Sam 2 Sep 2017 - 12:38
It's never too late *^*
Outspeed ewe

Ree sinon :keur:
Ange Déchu
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Moony
Messages Messages : 158

Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
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Ange Déchu
 Sam 2 Sep 2017 - 13:38
Rew !
La génialisime Asuna qui fait les best prédef avec moi ! :no:
Ruisseau Silencieux
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ocy
Messages Messages : 230

Le personnage
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Mentor / apprenti :
Ruisseau Silencieux
 Sam 2 Sep 2017 - 14:57
:keur:
Je veux un lien. Je veux un rp. Avec toi. Avec Joie.
Maintenant, je comprends plus de choses.
Goliath
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
Messages Messages : 28

Le personnage
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Mentor / apprenti :
Goliath
 Sam 2 Sep 2017 - 15:30
:keur:
J'avoue j'ai la flemme de lire l'histoire o/
Lavande Sauvage
Espé la gardienne des votes
Puf/Surnom Puf/Surnom : Espex
Messages Messages : 284

Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 46 lunes
Mentor / apprenti : anciennement Hélios
Lavande Sauvage
 Sam 2 Sep 2017 - 15:34
Maaaaaaaaaamaaaaaaan !
Un seul mot : Magnifique
:keur:
Joie Bleutée
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Equi
Messages Messages : 50

Le personnage
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Joie Bleutée
 Sam 2 Sep 2017 - 18:45
Merci les geeeeens :keur:

Ouiii Ocy je veux un lien aussi :keur:
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