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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLa nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents. [Ft La]
Jeune recrue
Puf/Surnom : Wondrel
Messages : 36Denethor
Dim 20 Jan 2019 - 1:02
Denethor
Apprenti
La
Apprentie
La nature fait les hommes semblables, la vie les rend différents.
Les ombres se glissèrent sur le camp, baignant les feuilles d'une légère fraîcheur. Leur teinte colorée s'était éteinte, presque toutes jonchaient le sol gelé. La saison des feuilles mortes s'était éclipse pour laissé place a la froideur dure de la saison froide, tes coussinets se gelaient alors que tu longeais les marais, fixant avec dédain l'eau sombre, vaseuse. L'odeur remontait vers ton nez et tu retroussas, chemin, ton but était maintenant accomplis, tu n'étais en dehors du camp que pour rechercher de la vipérine. Depuis l'absence de Liwa, tu avais cette impression de solitude et de fatigue. Qui pesait sur tes épaules d'enfant, tu plissas les yeux lorsque le vent se leva, faisant tinter les cristaux de glace, créant une douce mélodie. La Terre et l'Eau s'alliaient souvent pour créer de genre d'harmonie délicieuse. Cependant, cela n'égayait que très rarement ta journée. Tu n'avais pas le temps à dédier a cette supercherie qui ne gaspillerait que ton temps. Or, ton temps était bien trop précieux, tu avais encore bien des choses à faire. Comme t’entraîner à te battre, tu n'avais pas pu protéger ton propre mentor, et tes camarades s'affaiblissaient avec la maladie.
Cette maladie sans nom, dont personne ne connaissait le remède, qui t'avais pris beaucoup, enfin, quelqu'un. Liwa. Où es-tu, que fais-tu. L'angoisse te frappa comme le tonnerre frappais le sol en cas d'orage. Un orage de désespoir et de colère. Qui se trahissait dans tes yeux, seule l'éclat d'espoir n'avait pas encore disparu. Il s'éteignait petit à petit. Et la haine grandissait, te laissant ce goût amer sur la langue. Plus personne ne se souciait de tes problèmes ni de ton comportement puisqu'il continuait sans cesse de t'appeler par des surnoms que tu connaissais désormais plus que ton propre nom. Tu avais abandonné le combat, non, tu te préparais pour une revanche qui ne laisserait à aucun félin le temps de sourire. Tous peut-être sauf un, ou plutôt une. La jeune apprentie-guérisseur La, elle était un peu plus âgée que toi, malgré cela vous partagez tous les deux cette passion des plantes et des herbes. C'était aussi sûrement la seule qui te respectait, ne serait-ce qu'un peu. Sa gentillesse avait fondu cette paroi de verre qui cachait ton cœur. Elle ne se souciait guère de ton apparence et de ton sec. Elle était passée au-dessus de tout, son innocence était celui qui la guidait dans ses pas, et tu avais un peu peur pour elle, qu'elle ne se rende jamais compte de la dureté de la vie.
Une odeur éventée te figea sur place et tes yeux s'embuèrent. La tristesse avait repris les rennes, l'intensité du désespoir qu'elle portait en son sein te fit frémir, et lentement, tu sentais que cela te déchirait, qui aurait put comprendre. Que ton cœur, en lambeau pleurait, il cherchait, se trompait, se perdait, il était seul. Il contemplait ton désir sans pouvoir le nourrir, tu tournais la tête, chassant la pluie qui glissait sur le long de tes joues. Elle n'était plus là, et ce n'était pas le moment de s'en souvenir. Il fallait que tu avances, que tu retrouves la tanière qui portant encore son odeur, mais avant tout cela, tu avais cette plante au goût si froid à remettre à l'apprentie-guérisseuse. Il pleut, ça ne cesse pas, sans arrêt. La tristesse tourne, et s’arrête, joue, puis repars sans son jouet cassé, ne revenant que lorsque celui-ci se sera remonté. La torpeur te quitta lentement alors que tu désespérais de la chasser, ne comptant plus les secondes lentes qui passaient. Enfin, tu continuas ton chemin. Tu devais voir La. Elle te changera surement les idées.
Tes pas ne finirent bientôt pas te porter jusqu'au camp, ou nombreux chats toussait, allongés. Tu ne leur lanças même pas un regard, te dirigeant n'a grand pas vers le séquoia des guérisseurs. Guettant un signe de vie. Tu posas la vipérine devant l'entrée, t'éclaircissant la voix, tu prononças le nom de ton amie.
Cette maladie sans nom, dont personne ne connaissait le remède, qui t'avais pris beaucoup, enfin, quelqu'un. Liwa. Où es-tu, que fais-tu. L'angoisse te frappa comme le tonnerre frappais le sol en cas d'orage. Un orage de désespoir et de colère. Qui se trahissait dans tes yeux, seule l'éclat d'espoir n'avait pas encore disparu. Il s'éteignait petit à petit. Et la haine grandissait, te laissant ce goût amer sur la langue. Plus personne ne se souciait de tes problèmes ni de ton comportement puisqu'il continuait sans cesse de t'appeler par des surnoms que tu connaissais désormais plus que ton propre nom. Tu avais abandonné le combat, non, tu te préparais pour une revanche qui ne laisserait à aucun félin le temps de sourire. Tous peut-être sauf un, ou plutôt une. La jeune apprentie-guérisseur La, elle était un peu plus âgée que toi, malgré cela vous partagez tous les deux cette passion des plantes et des herbes. C'était aussi sûrement la seule qui te respectait, ne serait-ce qu'un peu. Sa gentillesse avait fondu cette paroi de verre qui cachait ton cœur. Elle ne se souciait guère de ton apparence et de ton sec. Elle était passée au-dessus de tout, son innocence était celui qui la guidait dans ses pas, et tu avais un peu peur pour elle, qu'elle ne se rende jamais compte de la dureté de la vie.
Une odeur éventée te figea sur place et tes yeux s'embuèrent. La tristesse avait repris les rennes, l'intensité du désespoir qu'elle portait en son sein te fit frémir, et lentement, tu sentais que cela te déchirait, qui aurait put comprendre. Que ton cœur, en lambeau pleurait, il cherchait, se trompait, se perdait, il était seul. Il contemplait ton désir sans pouvoir le nourrir, tu tournais la tête, chassant la pluie qui glissait sur le long de tes joues. Elle n'était plus là, et ce n'était pas le moment de s'en souvenir. Il fallait que tu avances, que tu retrouves la tanière qui portant encore son odeur, mais avant tout cela, tu avais cette plante au goût si froid à remettre à l'apprentie-guérisseuse. Il pleut, ça ne cesse pas, sans arrêt. La tristesse tourne, et s’arrête, joue, puis repars sans son jouet cassé, ne revenant que lorsque celui-ci se sera remonté. La torpeur te quitta lentement alors que tu désespérais de la chasser, ne comptant plus les secondes lentes qui passaient. Enfin, tu continuas ton chemin. Tu devais voir La. Elle te changera surement les idées.
Tes pas ne finirent bientôt pas te porter jusqu'au camp, ou nombreux chats toussait, allongés. Tu ne leur lanças même pas un regard, te dirigeant n'a grand pas vers le séquoia des guérisseurs. Guettant un signe de vie. Tu posas la vipérine devant l'entrée, t'éclaircissant la voix, tu prononças le nom de ton amie.
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Petite Lueur d'Espoir ~ Messages : 262Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 44
Mentor / apprenti : Varda
La chantant le Matin
Jeu 24 Jan 2019 - 21:31
You’re beautiful when you smile
La avait pris une décision. Difficile et compliqué à prendre, certes, mais elle savait au fond d’elle que c’était la meilleure solution à prendre. Elle allait donner le remède à la Troupe Inondée. En l’échange de Liwa. Elle soupira. Elle revenait d’une discussion avec Trïco. Elle lui avait demandé - en bafouillant et rougissant, comme à son habitude - si il accepterait bien de l’accompagner à la Troupe Inondée. Sans lui donner de détails. Et lui lui avait souri, et lui avait dit oui d’un ton si naturel et évident qu’elle ne pouvait s’empêcher d’avoir un sourire plaqué sur le visage, qui ne l’avait pas quitté depuis. Il avait dit oui, et elle était heureuse.
Elle avait si hâte de revoir Liwa, de la ramener au camp, de la serrer contre elle et de lui répéter que tout ira bien, qu’elle ne la laissera plus jamais partir. Elle souffrait particulièrement de l’absence de la botaniste, considérant celle-ci comme sa grande soeur. Et l’apprentie guérisseuse voyait bien la souffrance qui marquait les yeux de Denethor.
Denethor, qui était l’apprenti botaniste de Liwa. Elle l’aimait particulièrement, s’étant attachée à lui extrêmement vite, et n’hésitant pas à le défendre contre toutes les piques qu’il recevait. Elle avait de la peine envers lui, et essayait de lui remonter le moral. Leur amour mutuel des plantes donnait bien souvent lieu à des discussions passionnées et intéressantes. Elle aimait le fait qu’on pouvait toujours apprendre avec lui, en toutes circonstances. Elle voyait sa tristesse et mourrait d’envie de l’aider. Elle allait le faire. Elle allait ramener Liwa, et tout ira mieux. Pour Denethor. Elle scella ce pacte au fond d’elle.
Malgré tout, elle ne lui portait pas une confiance aveugle. Pas comme avec Trïco. La savait bien qu’il était impossible de comparer les deux mâles, pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de le faire. Trïco ne comprendrait jamais rien aux plantes, son rôle étant entièrement constitué à tuer. Tuer des animaux pour manger, tuer des chats pour nous protéger. Mais La savait au fond d’elle que personne n’avait le pouvoir de la faire rire ou sourire comme Trïco. Et elle voyait dans son regard profond qu’il aimait bien quand elle souriait. Alors elle le faisait, pour qu’il soit heureux. Pour son bonheur. Et Denethor lui, était sombre. Malgré tout, La avait réussi à détruire cette carapace pour pouvoir apercevoir son coeur d’or et son altruisme. La l’aimait beaucoup. Elle ne supporterait pas qu’il disparaisse, lui aussi.
Elle rentra dans le Séquoia, et après une rapide vérification de l’état des malades, s’assied et laissa ses pensées vagabonder. Tout s'entrechoque dans sa tête, la maladie, ses sentiments, la rencontre impromptue avec Okza, et elle se demande encore pourquoi elle n’avait rien ressenti, à ce moment là. Pourquoi elle n’arrivait pas à maîtriser ce côté d’elle qui l’effrayait tant.
Quand soudain Denethor passa l’entrée. La releva la tête et son visage s’éclaira presque immédiatement. Elle souriait tendrement, et se leva. Et tandis qu’elle prononça son nom, elle le regarda à elle, ayant un instant d’hésitation puis se collant à lui. Elle le regarda attentivement poser la vipérine, et s’éclaircit la voix.
“Comment ça s’est passé ? Rien à signaler ?”
Elle le regarda en souriant. Elle l’aimait tellement, de la même manière qu’elle aimait Sol. D’un amour profondément fraternel, que rien ne pourrait ébranler. Et elle souriait, elle ne pouvait plus s’empêcher de sourire.
Elle avait si hâte de revoir Liwa, de la ramener au camp, de la serrer contre elle et de lui répéter que tout ira bien, qu’elle ne la laissera plus jamais partir. Elle souffrait particulièrement de l’absence de la botaniste, considérant celle-ci comme sa grande soeur. Et l’apprentie guérisseuse voyait bien la souffrance qui marquait les yeux de Denethor.
Denethor, qui était l’apprenti botaniste de Liwa. Elle l’aimait particulièrement, s’étant attachée à lui extrêmement vite, et n’hésitant pas à le défendre contre toutes les piques qu’il recevait. Elle avait de la peine envers lui, et essayait de lui remonter le moral. Leur amour mutuel des plantes donnait bien souvent lieu à des discussions passionnées et intéressantes. Elle aimait le fait qu’on pouvait toujours apprendre avec lui, en toutes circonstances. Elle voyait sa tristesse et mourrait d’envie de l’aider. Elle allait le faire. Elle allait ramener Liwa, et tout ira mieux. Pour Denethor. Elle scella ce pacte au fond d’elle.
Malgré tout, elle ne lui portait pas une confiance aveugle. Pas comme avec Trïco. La savait bien qu’il était impossible de comparer les deux mâles, pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de le faire. Trïco ne comprendrait jamais rien aux plantes, son rôle étant entièrement constitué à tuer. Tuer des animaux pour manger, tuer des chats pour nous protéger. Mais La savait au fond d’elle que personne n’avait le pouvoir de la faire rire ou sourire comme Trïco. Et elle voyait dans son regard profond qu’il aimait bien quand elle souriait. Alors elle le faisait, pour qu’il soit heureux. Pour son bonheur. Et Denethor lui, était sombre. Malgré tout, La avait réussi à détruire cette carapace pour pouvoir apercevoir son coeur d’or et son altruisme. La l’aimait beaucoup. Elle ne supporterait pas qu’il disparaisse, lui aussi.
Elle rentra dans le Séquoia, et après une rapide vérification de l’état des malades, s’assied et laissa ses pensées vagabonder. Tout s'entrechoque dans sa tête, la maladie, ses sentiments, la rencontre impromptue avec Okza, et elle se demande encore pourquoi elle n’avait rien ressenti, à ce moment là. Pourquoi elle n’arrivait pas à maîtriser ce côté d’elle qui l’effrayait tant.
Quand soudain Denethor passa l’entrée. La releva la tête et son visage s’éclaira presque immédiatement. Elle souriait tendrement, et se leva. Et tandis qu’elle prononça son nom, elle le regarda à elle, ayant un instant d’hésitation puis se collant à lui. Elle le regarda attentivement poser la vipérine, et s’éclaircit la voix.
“Comment ça s’est passé ? Rien à signaler ?”
Elle le regarda en souriant. Elle l’aimait tellement, de la même manière qu’elle aimait Sol. D’un amour profondément fraternel, que rien ne pourrait ébranler. Et elle souriait, elle ne pouvait plus s’empêcher de sourire.
Feat Wondrel w/ Dene
(c) Biket
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