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I love you more than anything, but please save me. | Power ♥

Artémis
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ocyy
Messages Messages : 107
Artémis
 Lun 29 Juil 2019 - 21:39
I love you more than anything, but please save me.

Feat Croc Blanc

Ça me fait bizarre de revenir au grand lac, à chaque fois que je vois l'immense surface d'eau, je ne peux pas empêcher les souvenirs de ressurgir. Les souvenirs de cette première rencontre, tous ces sentiments que j'ai ressentis en à peine quelques minutes. On est souvent revenues ici, avec Croc Blanc. On s'est souvent revues, depuis. D'abord par coïncidence, et puis on s'est donné des rendez-vous, souvent ici, et c'est pour ça que ce lieu est devenu cher à mes yeux. J'aime beaucoup notre relation, avec Croc Blanc. On la construit petit à petit, brique après brique, et elle se concrétise un peu plus tous les jours. Je l'aime. Je l'aime et il n'y a aucun doute là-dessus, je peux enfin mettre un mot sur l'un des sentiments que je ressens. Comment décrire ce bonheur que j'ai quand je la croise, ces battements de cœur accélérés et ces frissons qui me parcoure quand on se frôle ? Il y a une tension incroyable entre nous, une tension électrique qui ne tardera pas à exploser. Avec elle, je me sens plus libre et plus forte que jamais. Je pourrais tout faire en sa présence, tout faire pour elle. Et ça me terrifie, parce que c'est allé beaucoup trop vite, et que j'ai peur que ça reparte aussi vite que c'est venu.
Je ne sais pas si c'est réciproque, si elle ressent la même chose pour moi, mais à vrai dire, je m'en fiche un peu. Enfin, non, pas vraiment, ça me ferait vraiment quelque chose de le savoir, mais du moment qu'elle est là, ça me suffit, sa présence me suffit.

Aujourd'hui, tout est beau. Le soleil brille fort, les arbres sont bien verts, des papillons volent partout, les oiseaux chantent. Je me suis réveillée avec la perspective d'une journée merveilleuse. Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec elle, et rien ne pourrait me mettre plus en joie. Après avoir procédé à une longue toilette -oui, je suis devenue comme ces félines qui m'agaçaient à se toiletter pendant des heures pour plaire, je me moque de moi sans cesse-, je suis sortie de mon abri pour la nuit, et j'ai pris le chemin vers le Grand Lac. Je le connais par cœur, maintenant, je pourrais presque y aller les yeux fermés. Mon odeur doit y être imprégnée.

Je ne change plus d'abri depuis quelques temps, puisque celui dans lequel je me trouve -un petit creux entre deux rochers- me paraît très bien. Pour une fois que ma petite taille me sert ! Bientôt, le lac apparaît, éblouissant puisque la lumière du soleil y est reflétée. Je crois qu'il est encore un peu tôt parce que Croc Blanc n'y est pas encore. Tant mieux, je vais pouvoir me baigner, la chaleur est pesante en ce moment et je me sens toute poisseuse de sueur.

Je me mets à courir, je rentre dans l'eau en riant toute seule -je suis vraiment devenue conne, c'est fou ce que changé l'amour-, frémis car elle est quand même froide mais je barbotte pendant encore quelques temps. C'est si agréable... L'eau est transparente et de temps à autres, j'apercois des éclairs argentés traverser sous moi. J'aimerais bien attraper les poissons mais je n'ai aucune technique. Il faudra que je demande à Croc Blanc !
Je finis tout de même par avoir froid. Je sors donc de l'eau, m'allonge sur les cailloux qui entourent le lac et je laisse le soleil me sécher. Si jamais je m'endors, elle me réveillera, et ça sera le plus doux réveil que je puisse imaginer...

« Mademoiselle ! » Mes yeux s'ouvrent doucement, ma vision d'abord floue, s'habitue peu à peu. Non, ce n'est pas Croc Blanc. « Mademoiselle, je me permets de vous réveiller. Vous êtes très jolie. » Euh... Quoi ? Qui. Est. Ce. Psychopate ? Est-ce que je devrais dire merci ? Mais c'est quand même bizarre comme situation. D'où on réveille quelqu'un pour lui dire qu'il/elle est joli(e) ? Quelque chose me crie de courir pour m'éloigner de ce taré mais je reste quand même, je ne sais pas pourquoi. Il se rapproche un peu de moi. Je recule d'un pas. Louche. Très louche. Je ne dis rien, me contente de le fixer avec animosité. « Vous me plaisez. » Okay, il est temps de courir. Je n'ai même pas le temps de faire un pas qu'il me saute dessus. « Restez, vous ne voulez pas qu'on fasse connaissance ? » Super. Me voilà plaquée au sol par un inconnu qui veut "faire connaissance". Pourquoi est-ce que je tombe toujours sur les gens pas nets ? Non, je ne veux pas faire connaissance. Surtout pas avec quelqu'un comme ça. Je reste muette, perturbée. Il va bien finir par me relâcher. « Vous ne voulez pas des chatons ? » Mon sang se glace. Non. Non. Je me débats dans tous les sens, et je croise son regard ambré qui possède une lueur terrifiante. « NON ! » Il est trop lourd, je ne peux pas bouger.

Putain. Pourquoi est-ce que je n'ai pas couru avant ? Je me mets à crier, pitié, qu'on me sorte de là, et les larmes viennent tout de suite après.

(c) Biket
Croc Blanc
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : lightning power.
Messages Messages : 127
Croc Blanc
 Sam 17 Aoû 2019 - 15:14

i love you more than anything, but please save me ♥

Tout est si différent désormais, le monde est beau, peut-être même qu’il est aussi beau que le monde dépeint par Regard Amer quelques lunes plus tôt, lui qui avait une monde rose, la forêt de CerfRose où les proies sont abondantes et la paix omniprésente ; un endroit qui se trouve dans sa petite bulle, un endroit que Croc Blanc n’avait jamais réussi à visualiser mais qui semblait si évident désormais. Elle se sentait libre lors le vent venait glisser sur sa douce peau, elle se sentait libre lorsqu’elle entendait les oiseaux chanter au petit matin, elle ne leur gueulait plus dessus pour qu’ils se taisent, elle voyait le moindre d’un oeil différent, il y avait quelque chose de beau désormais. Tout semblait être derrière elle, les railleries de son frère au Clan de la Rivière, les jugements des autres et la mort de son frère sur la conscience. Elle avait lâché prise désormais, elle ne pensait à ce temps qu’avec de la nostalgie, plus aucune amertume ou culpabilité. La maladie qu’elle avait attrapé durant la saison des neiges était aussi derrière elle, sa quête n’avait pas aboutie mais elle avait changé de but désormais. Elle n’était plus décidée à partir dans une grande aventure afin de rencontrer son terrible père ; elle n’avait pas changé d’idée sur le fait de voyager mais pour le moment, elle restait dans les parages, elle restait près du Grand Lac où elle avait fait sa plus belle rencontre : Artémis. Elle avait changé à force de la côtoyer, et après quelques rencontres fortuites, elles finissaient par s’attacher doucement l’une à l’autre sans jamais définir ce qu’ils se passent entre elles. Elles vivaient au jour le jour, arrangeant parfois quelques rencontres au Grand Lac pour passer du temps ensemble tout en gardant chacune leur indépendance. Aujourd’hui était l’un de ces arrangements. Après avoir passé pas mal de temps cette nuit à chasser, l’ancienne guerrière s’était longuement assoupie et le soleil était déjà haut dans le ciel alors qu’elle était censée la voir bien plus tôt.
Aussitôt sur ses quatre pattes, la femelle sans poils trottinait doucement jusqu’au lieu de rendez-vous, une légère boule au ventre à l’idée de la voir, comme à chaque fois qu’elle s’apprêtait à la revoir. Et chaque fois que son corps apparaissait dans son champ de vision, c’était comme une explosion de bonheur dans son bas ventre à croire qu’elle avait fini par y tomber dans ce gouffre, alors qu’elle ne voulait pas encore y tomber quelques lunes plus tôt.

Je t’ai dans la tête, qu’est-ce que t’as fait ? Tu les rends bête, qu’est-ce que t’as fait ? On te connait dans la ville, tu les as rendu malade. Tu en as fait des victimes, sans parler tu les balades. Qu’est-ce que t’attends de moi, j’ai le coeur vide, rien à voler. Abracadrabra, tu veux m’emprisonner. Un seul regard, ratata. Un seul sourire, ratata. T’es magicienne.

« NON ! » Artémis. Elle était en danger. Elle avait peur. C’était de la peur dans sa voix, car elle reconnaîtrait sa voix entre mille. Il n’y a pas de temps à perdre, Croc Blanc est déjà au pas de course en direction du Grand Lac et elle débarque, à l’entrée de la clairière à la recherche de la fourrure brune de la demoiselle, son coeur battant la chamade dans sa poitrine, il tambourinait dans ses tempes, elle haletait mais rien n’était encore joué. Croc Blanc n’eût pas le temps de se demander si la cadence de son coeur était dû à la peur ou à la simple course qu’elle venait de faire.
Elle était là. Sous un grand mâle qui la retenait contre son gré. « ARTÉMIS ! » s’écria-t-elle avant de courir et de se jeter sur le mâle. La fureur envahissait son corps, mêlé à la peur. Peur de quoi ? De la per… Souffle coupé. Il venait de se jeter sur elle à son tour, la plaquant au sol. « Tiens, tiens, alors comme ça j’en aurai deux pour le prix d’une, c’est pas génial ça ? » Ce furent les mots de trop, les mots à condamner. Alors d’une coup de patte bien senti, elle lui griffa la joue et le repoussa pendant qu’il était encore abasourdi. Elle n’avait jamais oublié comment se battait les chats des Clans. Alors, ni une, ni deux, elle s’était jeté sur son dos, mordant sa nuque et il avait fini par hurler de douleur, la faire lâcher prise et déguerpir avec encore quelques mots insupportable à entendre ; si elle avait quelques égratignures, Croc Blanc avait toujours peur. Elle accouru auprès d’Artémis. « Eh … Tu vas bien ? Je suis désolée, j’aurai dû arriver plus tôt, je … » Elle n’avait plus les mots, elle voulait juste respirer son odeur, la savoir près d’elle, en sécurité. « Je ne sais pas ce que je ferai si tu n’étais plus là … » murmura-t-elle doucement dans un souffle. Elle avait perdu assez de chats dans sa vie.


Artémis
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ocyy
Messages Messages : 107
Artémis
 Mar 20 Aoû 2019 - 9:48
Il love you more than anything but please help me

Feat Croc Blanc

Je le sens contre moi, je sens son odeur âcre de solitaire qui a traîne depuis des lunes et des lunes, je sens son pelage sale plein de boue et son haleine pestilentielle. Je ferme les yeux, je crois que je vais me laisser faire, je ne veux pas, ça me paraît juste incroyable qu'on veuille à tout prix prendre possession de mon corps alors que j'ai dit non, j'ai clairement dit non. De toute façon, je ne peux pas bouger, je n'ai strictement aucun pouvoir.
Je me fais avoir.

« ARTÉMIS ! » Et j'entends sa voix, pleine de peur, de colère. Et je me mets à sourire parce que je sais que mon calvaire est terminé, elle est là, elle est venue me sauver, je ne suis plus perdue, je peux m'en sortir.
Et elle saute sur le matou, je les entends se battre, je l'entends, ce gros connard, dire des imbécilités, encore et toujours. Il finit par s'enfuir.

Elle est là, juste à côté de moi. Elle est là et je ne peux pas faire un geste. Je suis toute tremblante, j'essaye de ne pas penser à ce qu'il se serait passé si elle n'avait pas été là. Je suis vraiment nulle de ne pas m'être plus débattue, de ne pas être partie toute suite en voyant à quel point ce con était bizarre. Je regrette, et en même temps je me dis que c'est bon, elle est arrivée, ça ne sert à rien de refaire le monde avec des si.

Elle est là, et quand je tourne la tête je peux voir son visage qui me regarde avec inquiétude. Elle est au soleil, elle est allée au soleil pour moi, alors qu'elle n'en est pas protégée. Et le soleil fait briller sa peau nue. Elle est si puissante, si présente. « Eh … Tu vas bien ? Je suis désolée, j’aurai dû arriver plus tôt, je … Je ne sais pas ce que je ferai si tu n’étais plus là … » Mon cœur s'accélère tandis que je prends conscience de ce qu'elle vient de dire.

Elle est là et ses mots m'enveloppent de velours, me calment instantanément. Mes tremblements se font plus rares et je crois que mon esprit se remet en marche. Je me lève doucement, la tête qui tourne, l'impression qu'on m'a bousculée dans tous les sens -ce qui est presque le cas. Je mets un petit moment à retrouver l'équilibre, à me lever normalement.
C'est fini. Il n'est plus là, personne n'est là, il n'y a qu'elle.

Elle est là, et sa présence me rend bien plus forte que je ne le suis. « Viens. » je lui murmure. Et je marche comme je le peux, sans doute bizarrement, mais elle ne me dit rien. Je l'emmène à la lisière de la forêt, là où l'ombre règne, là où elle sera protégée de cet ennemi si puissant qu'est le soleil. Et puis je me retourne, je me rapproche d'elle et me blottit contre son corps. Je me suis vite habituée à cette sensation étrange que procure le contact entre mes poils et sa peau, et je ne peux que savourer ce toucher si particulier et doux.

Elle est là, je suis là et nous sommes ensembles. « Merci. Je... Je ne sais pas non plus, ce que je ferais, ce que je serais. Tu es devenue... Si importante. »

(c) Biket
Faucheuse de Rp's
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Puf/Surnom Puf/Surnom : Cousine de Timmy
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Faucheuse de Rp's
 Ven 15 Nov 2019 - 10:15
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