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mais roh. | Ft. Léa

Aigle Royal
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : ça dépend qui tu es
Messages Messages : 50
Aigle Royal
 Mar 13 Aoû 2019 - 18:40
Mais roh.
Feat Léa d'amour
Il était guéri. Enfin. Il était sauvé, libre du goug de la mort qui pesait sur lui pendant tout ce temps. Nuage de l’Ouragan - aujourd’hui Ouragan Dévastateur - avait tenu sa promesse. Il avait tout fait pour les sauver, tout fait pour sauver les personnes qu’on aimait, et je ne lui en serai jamais assez reconnaissant. Désormais, j’ai une dette envers lui, et il est vrai que cela m’agace un peu. Mais mon frère n’était plus malade, il allait mieux, et cela valait tout l’or du monde.

Pourtant, quelque chose venaît mâtiner la joie que j’éprouvais. Il m’avait ignoré. Durant tout ce temps, jusqu’à qu’il devienne apprenti, il avait tout fait pour ne pas m’adresser la parole, ni même le voir. Cela m’avait brisé le coeur. Je sais. Je sais que j’avais merdé en étant devenu apprenti avant lui. Mais merde, je pouvais pas me permettre d’attendre des lunes de plus ! Je croyais qu’il allait être fier de moi en voyant que j’étais devenu Nuage de l’Aigle, pas qu’il devienne jaloux ! Cela me hante, et je peux pas m’empêcher de recroiser ce regard envieux et triste qu’il m’avait lancé. A chaque fois que je ferme les yeux, il apparaît, et il m’arrache un coup de griffe en plein coeur. La seule personne au monde qui était capable de me blesser, la seule personne au monde à qui j’accordais plus d’attention et d’amour qu’à moi même, me faisait la gueule. Pitié, dites moi que c’est qu’un cauchemar.

Alors je n’ai rien su faire de mieux qu’un acte immature, moi aussi. Cela ne me ressemblait pas, mais il me faisait complètement pêter les plombs. Lors de son baptême, j’étais là. Je n’aurais raté cela pour rien au monde. J’étais fier de lui, malgré tout les sentiments contradictoires que je pouvais ressentir, et malgré le fait qu’il s’acharnait encore à ne pas croiser mon chemin. J’étais si fier de lui, et lorsque tout le monde a commencé à crier son nom, je pouvais juste pas. J’étais silencieux, avec mes yeux bleus glacés braqués sur lui durant toute la cérémonie. Et lorsqu’il se tourna enfin vers moi, lorsqu’il avait enfin daigné m’accorder un seul regard, il m’a vu, silencieux, plus glacé que jamais, alors que tout le monde hurlait en son honneur autour de lui. Cela m’a tué, plus que ce que je l’aurais cru. Son regard. Il m’a regardé quelques secondes avec des yeux de morue, avant de cligner des yeux et me lancer un regard indescrptible. Je ne pouvais pas tenir ce regard. Je ne voulais pas le faire. Alors j’ai tourné la tête et je suis rentré dans la tanière des apprentis tandis que les hurlements résonnaient toujours.

Et pour la première fois de ma vie, j’ai voulu pleurer.

Je sentais les larmes me monter aux yeux et je me haissais pour cela. Je me haissais de laisser cette affaire m’atteindre autant, je haissais le fait d’être aussi faible à cause d’une broutille. Je haissais l’importance que les sentiments commençaient à prendre en moi, me menaçant de perdre tout contrôle. Je me haissais de ressentir tout cela, tout simplement. Mais c’était de Nuage du Castor qu’il s’agissait. Je l’aimais, mon frère. En dépit de tout ce que je pouvais penser, je l’aimais. Et j’arrivais pas à exprimer tout cet amour et lui, il agissait de manière immature et j’en pouvais plus. Je voulais pas faire d’efforts si c’était pour continuer à le voir me bouder comme un chaton de deux lunes. Je valais plus que ça, et lui aussi. Putain, à la base, je voulais juste qu’il soit fier de moi. Je voulais juste qu’il soit fier de m’avoir comme frère, et tout ce que j’ai réussi à faire, c’était de le mettre contre moi.

Je suis de mauvaise humeur. Je suis irritable, susceptible et implusif. Cela ne me ressemble pas. Mais je crois que je m’en fous, honnêtement. Peu m’importe les avis des autres, cela me va très bien de rester avec mes idées noires. Mais aujourd’hui, cela ne pouvait pas être possible. Notre chef, ma mentor, m’avait assigné à une patrouille de chasse avec un guerrier et j’étais obligé d’y aller. On ne discutait pas avec Etoile Machiavélique, au risque de se prendre un bon coup de pattes et des paroles glaciales. Et j’avais tout sauf besoin de ça en ce moment. Alors je sortis de ma tanière en grognant et j’allai vers l’entrée. Au moins, le chat n’était pas en retard. Il m’attendait patiemment. Je plissais les yeux, tentant de retrouver son nom. Je crois qu’il a un lien avec ma mentor. Je sais pas si c’est son fils ou alors son neveu ou quelque chose comme ça. Boh. Je crois pas que ce soit très important. Par contre, pour me rappeller de son nom, c’est autre chose. Après plusieurs minutes de réflexion, je finis par mettre la patte dessus. Poisson Rouge, il me semblait. Décidément, j’espérais qu’il n’était pas aussi tête en l’air que son homonyme, sinon, cette patrouille allait vite devenir pénible.

Nous entrâmes ensemble dans la forêt, sans un mot. J’espérais qu’il allait pas commencer à faire la conversation ou quelque chose comme ça, parce que j’étais tout sauf d’humeur à commencer à faire ami-ami avec un inconnu.

Je préférais continuer à ressasser le fait que mon frère était la créature la plus immature de l’univers, c’était plus amusant.
(c) Biket
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Invité
Invité
 Ven 1 Nov 2019 - 21:03

Mais roh.

Un mélange d'angoisse et de déséspoir.

FT Espé

J’ai cherché désespérément dans le ciel nuageux, quelques étoiles pour guider mon chemin.
Mais seule la lumière de la lune a répondu à mon appel, illuminant mon corps perdu.
Alors j’ai dansé, au rythme du vent, sans jamais m’arrêter, attendant que le soleil se lève sur mon monde, attendant que le bonheur vainc les ténèbres de mon cœur.

Je me réveille encore plus fatigué qu’à mon coucher. Je n’ai presque pas dormis, comme toutes les nuits. L’insomnie a gagner mon corps et je n’en peux plus, j’aimerais m’en défaire mais elle s’accroche à moi, je la fuis comme le choléra mais elle me poursuit comme la peste noire. Alors je me force à me lever même si je suis à bout de souffle, même si mes muscles sont tendus comme si un danger me tourner autours. Mais c’est comme ça depuis qu’il n’est plus là, depuis qu’il est mort. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir peur constamment qu’un autre drame me tombe sur la gueule. Comme la mort de ma mère adoptive ou je ne sais quelle connerie. Maintenant que mon frère, Nuage de Radis est mort, je ne sais plus ce que je veux. Une partie de moi voudrait que je reste dans ce clan, avec mes amis et la famille que je me suis construite mais l’autre me hurle que je rate quelque chose, que je pourrais être avec mon véritable père dans la Troupe Inondée. Parce que je sais que lui il m’aime réellement, alors qu'Etoile Machiavélique ne me montre pas le moindre signe d’affection. En même temps, c’est compréhensif puisqu’elle est détruite elle-même. Elle aussi n’en peux plus.

Je marche vers la sortie du camp, je suis assignée à une patrouille avec un guerrier. Le frère d'Ouragan Dévastateur plus précisément, et ça me fait encore plus de mal de traîner avec le frère du meilleure ami à mon frère décédée. Mais je ne dis rien, encore une fois je me tais avant que mes larmes ne me gagne et que je cède à ce mélange d’angoisse et de désespoir qui se mêle dans mon corps. Il me rejoint vite et qu’il a l’air d’une humeur massacrante mais je ne dis rien. Je n’ose rien dire, je suis tellement mal moi-même que je ne peux imaginer ce qu’il ressent. Aller Poisson Rouge, fait un effort, sociabilisé-toi.

« Euh… Ç-ça va ? Pardon, j’aurais pas dû poser cette question, c’est évident que tu ne vas pas bien. »

Je regrette automatiquement mes paroles. C’était tellement bête, je rentre la tête entre les épaules par peur de sa réponse. Il m’effraie, je ne sais pas quoi faire ni dire. Je suis juste tétanisé alors je fixe mes pattes alors qu’on avance dans la forêt.



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