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Ne dérange pas la chasse ! // BOUE

Silhouette de la Renarde
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Snowy
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
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Silhouette de la Renarde
 Mer 16 Oct 2019 - 12:48

Do you hear the whispers ?

Une seule pensée reste dans l’esprit de la renarde. Celle des voix qui se répètent sans cesse. Les voix ne se calment pas dans sa tête, lui murmurant les directions qu’elle pourrait prendre pour terminer sa chasse. Elles murmurent à la renarde d’aller à gauche, ou alors d’aller à droite. Elles murmurent différentes instructions, et pourtant, la renarde n’écoute pas. Elle ne veut absolument pas de l’aide de leur part, enfin, de l’aide ? Non, c’est juste sa conscience et les idées qu’elle peut avoir. Elle peut aller à gauche. Il pourrait y avoir une proie. Alors les voix le lui disent. Elles le lui disent parce que c’est ce à quoi elle pense. La renarde entend ce qu’elle pense en imaginant des voix de proches. Sauf qu’elle voit ça comme des souvenirs. Comme des intruses. Elle ne pense pas qu’il s’agisse de sa propre conscience, ce qu’elle a du mal à apprécier. Peut-être que c’est parce qu’elle n’a pas confiance en elle. Va sur la gauche, il pourrait y avoir une proie. La renarde grogne à cette intruse. Et secoue la tête, comme à chaque fois qu’elle ne veut pas les écouter. Cette fois, la voix de son père résonne dans sa tête, alors qu’elle accélère le pas vers l’arbre aux chouettes. Elle ne parvient pas à savoir pour quelle raison, mais la jeune renarde adore y rester, et ce, depuis qu’elle est apprentie. Depuis que son mentor lui a montré le lieu en fait. Elle s’y associe, enfin, c’est ce qu’elle pense. Des souvenirs avec sa sœur lui remonte dans l’esprit quand elle vient dans ce lieu. Des souvenirs de quand elle se dévoilait aux autres. Dans quand vous étiez libres, libres comme vous le vouliez. Mais ce n’est plus possible. Elle se fait plus à l’écart. La renarde grogne plus fortement cette fois. Elle se fout de ce que peut dire son inconscience. Elle s’en fout de ce qu’elle peut lui raconter. Même si c’est la vérité. La vérité n’est que faible. La vérité n’est que quelque chose qui ne lui importe peu.

La renarde lève les yeux vers le ciel. Un ciel bien sombre pour l’heure qu’il est. Un orage doit se préparer. Elle observe les quelques nuages qui y vacillent sans cesse, étant bercés par le vent. Les nuages sont de différentes teintes de gris. Des couleurs en fonction de la pluie. Cette parole la fait sursauter, parce qu'elle est avec la voit de sa mère. Elle déteste que l’on parle de sa mère. Elle a du mal à entendre parler d’elle. Elle se faisait bien trop peu active quant à la protection de sa sœur, même si elle était présente pour elle. La renarde n’est pas jalouse, ou en froid avec elle, mais elle a du mal. Elle n’a jamais été proche d’elle, contrairement à sa sœur. La boule de poil rousse a toujours préféré son père à sa mère, parce que lui pouvait servir à quelque chose. Elle a toujours trouvé sa mère inutile, même si elle savait se référer à elle. Elle détient le savoir. Elle détient la bêtise pour protéger sa sœur oui. Jamais sa mère ne lui a appris une technique de chasse. Jamais elle n’a appris à plaquer un agresseur au sol, ou alors une proie pour ensuite la tuer. Non, c’est son père qui le faisait à sa place.

La droite peut être prometteuse. En effet. Du coin de l’œil, la renarde a remarqué des traces de pas enfoncées dans le sol boueux. La voix de son père le lui a soufflé en même temps qu’elle a pu le voir et l’analyser. Encore une preuve que c’est sa conscience et ses pensées. Mais, même si cela l’énerve, elle fait quand même le choix de suivre la voix. De suivre sa conscience parlante. Elle se dirige vers le petit sentier tracé par les pattes d’animaux devant faire environ la taille de sa patte. Elle renifle les airs, à la recherche de l’odeur musquée, caractéristique des petits rongeurs et mammifères. Un écureuil. Elle connait cette odeur. Quasiment par cœur, surtout qu’elle a pu en chasser la veille. En effet, l’un d’eux avait fui alors qu’elle poursuivait son frère. Le fuyard doit être très proche de sa position. C’est lui. C’est quasi sur. C’est certain. Non. Mais la conscience de la renarde n’est pas toujours la vérité. Voilà pourquoi elle ne la suit pas. Voilà pourquoi elle la déteste plus que tout. Même si la voix est celle de son père, elle sait qu’elle ne doit pas obligatoirement la croire. La conscience donne toujours la vérité. Ce qui est faux. Totalement faux. C’est vrai.

- La ferme !
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Griffe de Boue
Jeune recrue
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Griffe de Boue
 Dim 20 Oct 2019 - 14:36
Le bruit. Ça tourne dans son esprit, ça souffle dans ses pensées. Le bruit. Ça brûle son crâne, ça perce sa chair. Le bruit. Ça le remplit de honte, car il n’en a jamais fait. Le bruit.
Le bruit est crié par le clan, chuchoté par les amants, ricané par les chatons, crachoté par les anciens. Le bruit est amplifié par les maux dans son cerveau. Le bruit est insupportable.
Griffe de Boue s’enfuit de ce bruit sans un mot, la patte traînant à peine sur le sol, les coussinets frôlant le moins possible la poussière froide des mois d’automne. Peut-être ses armes feront couiner un, deux lapins ; peut-être leur agonie lui percera les tympans. Peut-être qu’il vomira à cause des bruissements du feuillage des arbres. Peut-être se mettra-t-il à pleurer devant la patrouille matinale, car leurs paroles sont trop fortes. Ses ancêtres garderont un œil sur lui. Des fois qu’ils gagnent leur pari.

Même les nuages semblent se surcharger par toute cette intensité ; des gros amas noirs se forment peu à peu sous les yeux de Griffe de Boue. Pas un rayon de lumière passe à travers les remparts. Parfois, une goutte de pluie refroidit la tête du félin et n’oublie pas de le faire sursauter. Ce n’est pas cette pluie qui lavera son pelage de ses tâches brunes. Malgré tout, ni la bruine ni la drache ne se décide de sortir du ventre de leurs mères. Il continue à avancer.

S’il s’était décidé de chasser, il n’en est plus à présent. Il marche lentement le long des roches. Le parfum des gorges lointaines et celui de l’averse lourde s’accapare toute sa bouche : il ne sent que eau, eau et eau. Cela lui rappelle la bataille menée contre le clan de la Rivière il y a quelques temps déjà. Les chats qui feulent, qui supplient, les pattes qui tapent contre le sol, le sang qui clapote sur l’herbe et le courant bleu ; Griffe de Boue se demande si il n’aurait pas plus apprécié cet ancien vacarme du combat à la mélodie insidieuse imposée par ses camarades.

Il décide de se diriger vers les Quatres Chênes, lieu de paix … mais début de discordes. L’endroit est loin, et il espère n’y croiser personne d’autre que soi-même. Il n’y aura jamais de silence absolu, mais au fond de lui, il veut y retrouver une certitude que le Clan des Étoiles le regarde, comme une mère qui le protège … Il a déjà oublié son animosité envers ces individus lorsqu’il souffrait au camp. Sa douleur tape toujours autant à ses tempes, mais cette vision de tranquillité lui fait oublier la danse de la bruyère et l’écoulement insistant des cascades …

Arrivé, il s’installe sur l’une des grandes pierres, normalement réservée à son chef Étoile d’Orangée et se roule en boule pour se protéger les oreilles. Il entend toujours autant, mais l’illusion le rassure. Il n’a plus que la douleur persistante. Les yeux fermés, il sent son pelage pour se débarrasser de l’odeur si désagréable d’humidité de ses narines. Le calme, enfin, s’imposait dans son corps tout entier.

« La ferme ! »

Le cri cingle douloureusement dans ses oreilles. Peut-être n’était-ce qu’un murmure, un marmonnement, mais il arriva à pleine vitesse au matou. Il se redresse immédiatement et plisse les yeux. Il était pratiquement sûr de n’avoir jamais perçu une voix semblable à celle-ci dans son  territoire ; un ennemi était venu, lui aussi, en territoire neutre. Il voit enfin un écureuil sortir des buissons, peut-être ou non alerté par la voix ou courant vers son terrier ; et puis, une ombre de patte féline, un museau presque. Griffe de Boue saute de son promontoire et se couche contre le sol, les yeux déjà emplis de violence. Il se concentre avant de laisser les premiers mots rauques sortir de sa gorge :

« Que f-faîtes-vous ici ? »

Les Quatres Chênes ne lui appartenait pas, mais il était arrivé le premier. Et puis, à qui parlait-elle ? Ses martèlements à la tête ne finissaient pas. Ses larmes qui faisaient briller ses yeux devaient ressortir dans l’obscurité grisâtre.
Ps: j'ai eu un peu de mal à écrire pour la dernière partie vu qu'il y avait pas mal de trucs non précisés, donc si il y a un élément qui te dérange dis-le moi que je les edit :3
Silhouette de la Renarde
Jeune aventurier
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Le personnage
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Silhouette de la Renarde
 Mar 29 Oct 2019 - 10:36

Do you hear the whispers ?

La Renarde a envie de rouspéter sans cesse sur sa conscience. Elle se fait de plus en plus lourde. Elle parle, elle chuchote, elle marmonne. Elle est présente partout dans son esprit, et des phrases parviennent à passer ses barrières mentales.  La conscience peut être une aide à tout. La voix de la mère de la renarde se fait puissante dans son esprit. Si puissant que la femelle a l'impression de l'entendre à côté d'elle. Sauf que c'est impossible, elle n'est pas présente avec elle à la chasse. Si sa mère chasse, ce n'est qu'avec le Caméléon. La Renarde ne saurait dire pour quelle raison, mais après tout, elle ne lui en veut pas. De toutes façons, sa mère est trop lente en chasse, elle ne suit pas son rythme assez endiablé parfois. La boule rousse n'aime pas aller lentement. Le temps se fait long par la suite. Mais ce n'est pas pour autant que la Renarde précipite les choses. Elle y va juste à un rythme assez rapide tout en prenant son temps d'une manière personnelle. Fin, c'est assez étrange mais elle fait ainsi.

En tout cas, la voix de sa mère la fait se crisper violemment, si bien qu'elle entend l'écureuil qu'elle visait, fuir dans le lointain. Elle ne prend même pas le temps de pester, elle n'en voit pas l'intérêt. La boule de poil grommelle en silence, juste dans son esprit. Après, son "la ferme" a suffit à faire partir toutes les proies qui étaient dans les environs. Alors, pourquoi recrier ?

Le regard de la Renarde finit par se poser sur un chat qui est là, posé sur son promontoire à l'observer avec des yeux remplis de haine. Il n'est pas là pour la paix et la bonne humeur apparemment. Les crocs de la chatte claquent dans le vent comme un signe d'avertissement avant que l'intrus se mette à lui dire :

Que f-faîtes-vous ici ?

Oh c'est juste pour ça ? murmure la voix du Caméléon. La Renarde se sent rassurée tout comme l'est la voix de sa soeur. Posée. Rassurée. Après tout, ce chat ne semble pas si dangereux. On ne peut pas dire que la boule rousse aie envie de rire, mais elle n'en est pas loin. Elle s'attendait à un meurtrier quand elle a vu le comportement du chat. Mais bon, les apparences peuvent être trompeuses.

Je chasse, et je ne t'attaquerai pas tant que tu n'es pas sur le territoire de mon Clan

Ils sont sur un territoire de paix, et la Renarde sait que le Clan des Etoiles peut les observer de là-haut. Surtout que là, le Caméléon. n'est pas en danger. Elle est bien plus loin. Le chat ne peut pas l'atteindre, et la Renarde ne l'attaquera que s'il dépasse la frontière dans ton dos, plus loin. En attendant, la rousse souligne ses propos en s'approchant le poil hérissé de toutes parts, avant qu'il se rabatte sur sa peau et qu'elle prenne une apparence mignonnette.
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Griffe de Boue
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Griffe de Boue
 Jeu 7 Nov 2019 - 22:08
« Je chasse, et je ne t'attaquerai pas tant que tu n'es pas sur le territoire de mon Clan »

Dans un sens, elle le laisserait sûrement seul. Peut-être pourraient-ils cohabiter sur ce même territoire. Mais Griffe de Boue n’était pas du tout d’humeur de coopérer, malgré qu’il souhaitait le silence. L’envie de la chasser et de l’écraser entre ses crocs le chatouillait. Que serait-ce une belle vue, la couleur de son pelage se mêler en une seule avec son sang ! Il voulait être que violence, aujourd’hui. Il voulait que le monde entier le laisse en paix. Le mieux serait qu’il puisse tuer en silence …
Il doit se clamer. Un vrai guerrier n’a pas ce genre de pulsions, non, un guerrier ne se bat que quand il doit aider sa troupe dans des mauvaises périodes. Un bon guerrier n’est pas bon meurtrier. Il ne doit pas attaquer sur en territoire saint. Oui ; il se redresse, l’air méfiant, regardant l’autre calmer de même sa fourrure épaisse. Elle n’a pas réellement l’air menacée ; cela l’agace. Presque innocente. Bien sûr qu’elle l’est, mais les ennemis ne le sont jamais vraiment. Ou bien, c’est l’avis de Griffe de Boue.
Il s’avance dans l’herbe rase. Les pas de centaines de félins l’ont déjà foulé, à présent, on peut apercevoir du sol boueux au lieu de la nuance verte habituelle. Des chats, qui ne sont de son clan. Rien n’est de son clan. Il hait son Clan, les gens, enfin il ne sait plus, ça lui fait mal à la tête, il se prend toujours la tête et maintenant il ne sait pas si il devrait arrêter ou bien fixer la femelle d’un air méchant. Oui, il va faire ça.
Il s’assoit dans cette sorte de tourbe et la regarde de ses yeux perçants. Est-ce qu’elle espérait trouver quelque chose, avec deux chasseurs sur le même terrain ? Est-ce qu’elle voulait seulement le berner ? Le provoquer ? Rester calme était tâche difficile. Est-ce qu’elle voulait juste prouver qu’elle pouvait rester ici, avec lui, sans qu’il n’y ait aucune conséquence ? Ou tester sa loyauté au Clan des Etoiles ? Fourbe, bien fourbe.

« Tu penses retrouver t-ton écureuil ? » cracha-t-il, dédaigneux.

Il fouetta sa queue dans l’air. Si il ne pouvait pas être agressif, il pouvait très bien être désagréable.
Silhouette de la Renarde
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Le personnage
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Silhouette de la Renarde
 Lun 18 Nov 2019 - 15:08

Do you hear the whispers ?

La renarde montre qu’elle peut être un danger. Dans ses gestes, elle montre qu’elle doit être prise au sérieux par celui qui est juste devant elle. Elle est une chatte dangereuse. Une chatte qui pourrait déclencher la mort si on veut du mal à son Clan. Pourquoi ? Parce que j’existe, souffle le Caméléon dans son esprit. Le Caméléon est la cause de tout. Le Caméléon est la cause pour laquelle le canidé se bat. Le Caméléon est la libération, le bonheur de toute chose. Le Clan est un prétexte. Un prétexte pour la protéger. S’il arrivait quoi que ce soit au Clan ? La Renarde ne le protègera surement pas. Enfin, tant que le Caméléon est en sécurité dans un terrier plus loin. Non, très loin du lieu en guerre. Elle ne doit pas combattre. Elle ne le peut pas. Impossible. La Renarde l’en empêchera à jamais. Elle ne doit pas combattre. Elle mourra si elle la laisse faire. La rousse sait parfaitement que sa sœur en est incapable. Elle sait aussi qu’elle n’ira jamais dans un combat d’elle-même. Elle ne le veut jamais. Et heureusement, sinon, la Renarde lui ferait la peau. Tu ne peux pas m’empêcher de tout, Ren. Oh, si elle le peut, et elle ne s’en privera pas.

La Renarde reprend une posture défensive quand elle voit le chat adverse se met sur une tourbe tout en la regardant fixement. Comme si elle ne pouvait pas s’échapper de ce regard. De toutes façons, elle sait que si elle le faisait, le chat en profiterait pour aller faire du mal à sa sœur. Ils le font tous. Même le Clan. Surtout le Clan. Le Clan est un danger pour elle, mais les deux sœurs ne peuvent le quitter. Elles en sont incapables. Leurs parents y sont. Leur famille est là, dans ce Clan, dans les tanières et veillent sur elle. Et la Renarde sait une chose. A l’extérieur, ce sera pire. Bien pire pour sa sœur. Elle sera en danger constant, alors qu’ici, des gens l’aiment et l’aident. Même si la méthode de sa mère ne convient toujours pas à la boule rousse.

Tu penses retrouver t-ton écureuil ?

La Renarde n’apprécie pas le comportement de ce chat. Elle a envie de le tuer pour ça presque. Sauf qu’elle n’est pas comme ça. Elle ne le fera pas. Elle ne l’attaquera pas pour cette raison. Mais elle est certaine d’en trouver une bonne rapidement. Après tout, il ne suffit que d’un geste, que d’une parole, pour que de la petite gentille, sorte un monstre sorti tout droit des catacombes. C’est en prévenance qu’elle s’approche encore plus du chat. N’allant pas sur la tourbe, mais se mettant juste devant pour que son museau soit à quelques centimètres de celui de l’autre. Ses yeux se plongent dans les siens en une menace qu'elle montre clairement. Elle est un danger, et elle sait qu'elle pourrait ne faire qu'une bouchée de lui. Il est un faible. Un chat qui n'approchera jamais sa soeur; de près ou de loin. SI jamais il ne pose, ne serait-ce qu'un regard sur elle, ce ne serait pas le coup de foudre qui le frappera, mais la mort qui l'accompagne.

Peut être que je l'ai juste devant moi, après tout
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Griffe de Boue
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Griffe de Boue
 Jeu 28 Nov 2019 - 22:23
Malpoli, méchant, vache ; tant de mots qui l’avait quelque peu intrigué dans ses moments dans le vide. Comment pouvions-nous faire le mal sans aucune raison ? Quel sorte d’origine venait ce besoin de méchanceté ? Oui, il n’aimait pas forcément tout le monde, voir beaucoup de chats, à vrai dire, mais il n’allait pas venir à eux clairement pour les maudire. Il était facile à vivre.
Mais cette pulsion de dire des choses horribles, de casser, d’écraser, oui, il découvrait bien que cela venait avec la violence qu’on refoule ; jusqu’à présent, il ne s’était pas pris de parler en mal d’un de ses camarades, par peur pour sa réputation, et puis c’était son clan donc même s’il n’aimait pas la personne, cela restait sa troupe, et on se devait de la respecter. Mais ici, cela se trouvait être une inconnue, qui l’irritait, qu’il ne pouvait blesser qu’avec des mots ; et toute son inexpérience de la provocation, il l’apprenait sur le tas ici même. Encore fallait-il qu’il y soit bon …
L’ennemie voleta vers lui, d’un pas déterminé mais léger comme un prédateur, elle se posa devant lui, comme si elle repliait ses ailes imaginaires. Elle avait pris soin d’être à la fois trop près de lui, mais aussi trop loin ; il y avait une intimité mais froide, elle essayait comme ainsi dire de le prendre entre quatre yeux. Les yeux ardents d’animosité, elle lui dit d’une voix glaciale, ou peut-être joueuse, Griffe de Boue n’avait point à le déterminer :

« Peut être que je l'ai juste devant moi, après tout »

Elle avait laissé le tout flotter, comme elle l’avait fait auparavant.
Il ne savait pas ce qu’elle essayait de faire. Par réflexe, il se recula quelque peu de la Tonnerreuse ; mais il s’arrêta quand il s’en rendit compte, car il devait se montrer capable de se battre, de lui sauter dessus si elle avait l’occasion de le faire de même. Il devait l’intimider à son tour, mais sa présence l’oppressait. Il la haïssait d’autant plus. Il retroussa les babines quelque peu. Cette grimace, accompagnée d’un silence, ne paraissait point intimidante. Il réfléchissait, coincé dans son rictus ridicule.
La rage qu’il avait accumulée contre le monde se transformait en cette énergie pour chercher la meilleure réplique, la meilleure réaction. Il restait sur le qui-vive, certes, mais l’intelligence était de taille dans cette situation. Il n’avait pas oublié ses envies de meurtre, mais elles étaient impossible à réaliser. Il mettait donc toute cette boue d’émotions dans son cerveau. D’autant plus qu’il n’était pas très doué.

« Avouons q-que je ne suis pas le plus r-roux ici. Tu n’as pas peur qu’un blaireau t’écrases, chat-rongeur ? »

Tel un petit enfant, il s’était amusé à emboîter cette réplique. Le commun des mortels verrait à quel point elle était clichée, ridicule, mais lui, elle lui plaisait. Il se réjouissait comme un idiot à avoir donné la bonne cinglante, la phrase qui fait mal, même si il ne la connaissait pas, même si cela ne lui ressemblait pas, de s’adonner à des réflexions de gamins, même si cela n’avait aucun sens car elle ne lui avait rien fait. Il voulait continuer le petit jeu de l’agressif contenu, qui ne fâche qu’un peu … Il avait intériorisé ce défi lancé par elle -ou le clan des étoiles- de ne point l’attaquer directement, tant bien qu’il l’aurait réduite en charpie après sa pique précédente.
Silhouette de la Renarde
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Le personnage
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Silhouette de la Renarde
 Mer 11 Déc 2019 - 10:05

Do you hear the whispers ?

La Renarde n'a pas envie de ressentie de la pitié pour un chat qui peut être tant un danger pour sa soeur. Elle veut la protéger, et ce à jamais. La Renarde ne laissera pas le Caméléon sans défense, et elle sera toujours la première barrière à passer. Et le Clan des Etoiles sait qu'elle est douée pour repousser ceux qui essayer de l'atteindre. La chatte est peut être douce, mais elle sait se montrer sans pitié, et agressive. Surtout quand il est question de sa soeur.  Mais ça, elle ne fait que se le répéter sans cesse. Pourtant, on n'est pas à l'abri de ce que réserve l'avenir aux chats de ce monde. Peut être que l'inverse se passera. Peut être que la chatte mourra, et que le Caméléon sera à découvert. Peut être qu'elle s'en voudra toute sa vie. La Renarde le sait, et elle ne cesse d'en avoir peur. Elle ne peut pourtant s'empêcher de penser qu'un jour elle ne sera peut être plus là pour le Caméléon. Elle s'en voudra. Elle s'en voudra si elle est au Clan des Etoiles avant elle. Parce qu'elle sait que sa soeur sera en danger. Tu n'es pas éternelle, Je sais ! Pas besoin de me le répéter sans cesse !

Le chat recule un peu devant elle, comme s'il était intimidé. Un sentiment de satisfaction s'empare du corps de la jeune. Elle se sent puissante, mais elle sait qu'elle doit continuer à faire attention. Elle a eu le droit à de nombreux retournements de situation, mais elle ne sait pas à quoi s'attendre avec les chats les plus faibles. Elle a l'habitude de se combattre avec des chats qui font du mal à sa soeur, qui ne pensent qu'à la détruire le plus durement possible. Des monstres, qu'elle doit faire partir. Mais là ? C'est un chat qui ne connait même pas l'existence de sa soeur; et qui est devant elle sans le moindre but.  Les faibles ne sont pas un danger. Si, puisqu'ils sont imprévisibles. Le chat s'arrête, le regarde en retroussant ses lèvres de sorte à voir les crocs. La Renarde a envie d'en rire.

Avouons q-que je ne suis pas le plus r-roux ici. Tu n’as pas peur qu’un blaireau t’écrases, chat-rongeur ?

Il vient vraiment de la comparer à un écureuil ? Le Renarde ne sait pas comment le prendre. Elle sait que sa soeur n'aurait surement pas apprécié la réplique, mais en même temps, elle sait aussi qu'elle l'a un peu cherché. Ecureuil, sale petit rongeur, murmure la voix d'un bourreau de sa soeur. Cette voix manque de la faire sortir de ses gonds à cause d'une souvenir qu'elle apporte. Ce n'est pas le chat devant elle, qui l'énerve, non, mais plutôt les voix qu'elle entend dans sa tête. Les souvenirs de ce qui a pu être dit.

En fait, la phrase du chat la déconcerte plus qu'autre chose. Elle ne se sent pas atteinte, comme il l'aurait surement voulu, mais elle ne se sent pas non plus indifférente. Tout ça à cause de cette voix dans sa tête qui lui rappelle la faiblesse de sa soeur vue par les autres. Si bien qu'elle se sent tiraillée. Elle ne sait pas si elle doit sauter sur le chat pour le faire regretter, ou encore hurler. Hurler contre cette voix qui martèle son esprit.

Si bien qu'elle finit par hurler pleine de rage.

STOOOOOP
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Griffe de Boue
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Griffe de Boue
 Dim 22 Déc 2019 - 21:42
Non, il n’avait pas imaginé qu’elle réagirait comme ça. Il avait maintes et maintes fois entendu ces histoires de triomphes d’une oreille, ces chats tellement doués et sarcastiques qui n’arrêtaient pas de remporter leurs discordes par quelque ironie bien placée- ils finissaient toujours par être acclamés, leurs amis rigolaient de leur situation, et le concerné affichait son sourire narcissique de génie. Griffe de Boue aurait voulu vivre ça, lui aussi.
Mais non, il n’eut aucuns de ses désirs. Pas de réplique, pas de combat, pas de regard haineux avant de partir sans rien dire. Juste un hurlement, rauque, voir guttural, mais toujours dans son ton féminin.

« STOOOOOP ! »

Oh oui, ce cri, il lui déchira les oreilles, il le déchiqueta, les mâcha goulûment avant de les vomir dans les minutes qui suivent. En fait, si le guerrier avait connu l’existence d’un produit tel que l’acide, il aurait sûrement associé ses effets à ce qui se produisait à l’instant même. Il sentait toute la colère, tout le passé de la chasseuse ennemie qui revenait marteler sa tête avec sa rage qu’elle avait cachée pendant si longtemps. Oui, toute cette douleur retenue dans son être venait s’infiltrer par ses tympans et ses yeux : la vue de cette femelle rousse, si enragée, s’imprimait dans sa mémoire.

Griffe de Boue tituba dans la terre humide. Il n’allait pas tomber- il ne le devait pas, en tout cas. Une plaie béante ne manquait pas de s’élargir dans sa tête. Les couleurs grisâtres se fondèrent entre elle, le flou s’imposa devant sa vision : il ne savait plus ce qu’il faisait là, il ne savait plus qui était devant lui ou où il se trouvait ou pourquoi il avait mal ou pourquoi il était là ou pourquoi il y avait quelqu’un devant lui ou pourquoi il avait marché jusqu’ici, à moins qu’il y ait couru, et pourquoi avait-il si mal ? La nausée continua de danser quelques instants (ou minutes, il ne pouvait pas réellement savoir) avant qu’il revienne à la réalité bien ajustée. Il plissa les yeux. Certainement, il ne pouvait pas réagir à ce cri. Il n’avait jamais rien entendu de tel. Et puis, il avait peur qu’elle recommence. Donc il décida de se taire, pour le moment, et de la fixer d’yeux intenses.

Elle connaissait donc maintenant son point faible. Elle avait la meilleure arme à son arsenal. Il pouvait très bien commencer à l’insulter, mais à quoi bon, si elle déferlait sa souffrance contre lui, par la seule force de ses cordes vocales ? Il avait commencé à reculer peu avant, et il se mit à reculer de plus en plus. Il avait du son de sa voix. Ses oreilles vibraient encore d’un son aigu désagréable. Il était à une distance raisonnable, à présent. Il n’était plus sur la terre déblayable, à présent, il était retourné sur l’herbe coupante.

« D’accord. D’accord. Je. Je m’arrête. Tu es heureuse ? Pitié, ne refais pas ça. »

Il haïssait de se soumettre à l’ennemi. Il n’avait nulle part où se cacher. Le son était partout.
Silhouette de la Renarde
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Silhouette de la Renarde
 Mer 29 Jan 2020 - 10:07

Do you hear the whispers ?

Les voix se turent en même temps que le silence fait place dans le lieu. La Renarde respire fortement, prenant de longues inspirations et expirations. Elle ne se sent plus à sa place, à l'impression d'avoir fait une bêtise qu'elle ne pourra pas réparer. Son désir de protéger sa soeur est si fort que les voix deviennent trop pressantes pour elle. La protection du Caméléon semble compter pour tout le monde, mais le silence serait un repos qu'elle aimerait beaucoup s'infliger. Le silence, seulement durant quelques instants, alors que le Caméléon peut être en danger, de sorte à ce qu'elle puisse se concentrer.  Mais les anciens ne veulent pas lui faire ce plaisir, à croire qu'ils se délectent de sa situation infernale. Pourtant, la femelle blanche et rousse ne semble pas leur en vouloir. Elle les laisse faire et se dit que cette condition a été choisie par des entités qu'elle ne peut pas comprendre. Ou alors qu'elle ne choisit  pas de comprendre. Les deux possibilités sont tout a fait possible et respectable.

Le chat recule, il fuit Silhouette de la Renarde comme si elle était une maladie incurable. Il semble si déstabilisé qu'elle n'arrive pas à comprendre sa réaction. Ce cri ne lui était même pas destiné à l'origine. Enfin si, d'une certaine manière vu que les voix réagissaient à ses propos. Même si ce chat semble vouloir du mal à son Clan, ou du moins le menacer, la Renarde trouve qu'elle y est allée bien trop fort. Elle n'aurait pas du réagir de cette manière, ce n'était absolument pas une bonne idée. Maintenant, que va-t-il dire à son Clan ? Qu'une chatte possédée habite le Tonnerre ? Les chats des autres Clans sont capables de tout pour rabaisser les autres. Après tout, le temps de guerre peut débuter à n"importe quel instant. Et tu devras être là pour protéger ta soeur. Un acquittement est tout ce que la Renarde peut faire pour répondre à sa mère. Elle la protègera au péril de sa propre vie.

D’accord. D’accord. Je. Je m’arrête. Tu es heureuse ? Pitié, ne refais pas ça.

La tête de la chatte rousse et blanche se décale sur le côté droit. Elle pivote, tandis que la femelle ne comprend pas pourquoi ce cri semble être un supplice pour ce chat. Il n'aurait pas réagi de cette manière sinon. Sensibilité ? Ce n'est pas une menace. La femelle ne sait pas si elle doit faire confiance à ce chuchotement. Ils ont tord des fois. Ils ne disent pas toujours la vérité. Pourtant, elle ne sait pas comment se comporter. Doit-elle être agressive, compréhensive, ou doit-elle juste laisser ce chat en paix, comme elle aurait surement aimé à sa place. Après, c'est lui qui est venu en second, il aurait tout aussi bien pu ne pas venir. Il devrait partir, et elle rester. Premier arrivé, premier servi non ? Et la loi du plus fort. Non, pas cette loi, Papa. Pourtant, la Renarde sait de quelle manière répondre à ce mâle. Elle ne veut pas se montrer gentille, mais elle ne va pas non plus le faire fuir.

- Je ne te parlais pas à toi.

Non, elle choisit de se trahir.

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Griffe de Boue
Jeune recrue
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Griffe de Boue
 Dim 2 Fév 2020 - 21:13
Griffe de Boue hésitait à tout bonnement s’en aller. Il la voyait réfléchir à son prochain coup ; elle allait bientôt complètement le dominer ; bien qu’il n’ait pas beaucoup de confiance, il avait tout de même une certaine estime. Ses oreilles le picotaient encore un peu comme son cerveau qui continuait de grésiller comme si on l’avait mis sur un feu de forêt. Il ne pourrait jamais gagner. S’il partait, il retrouverait tout ce fracas. S’il restait, il avait le risque du fracas et du fracas du combat : violence pour ses tympans, violence pour son corps, pourquoi pas la violence pour sa réputation ? Il n’en savait rien. Soudain, il rêva de partir loin des terres. Dans les montagnes. Les montagnes avaient toujours eu une impression paisible et solennelle qui leur appartenaient. On les voyait à peine de loin, mais les plus jeunes se prenaient à les observer. Lui aussi, il était encore jeune. Autre part, il y avait ces troupes, mais il ne les avait jamais vues et cela ne l’intéressait pas autant. Oui, partir, il n’aurait rien à laisser derrière. Un calme constant.

« Je ne te parlais pas à toi. »

Il s’en fichait un peu. Qu’elle se taise. Pourquoi est-ce qu’elle continuait de remuer le couteau dans la plaie de son ego ? Il avait donc pris peur devant quelque chose qu’il ne lui était même pas adressé ? Oui, ça y est, il était ridicule. Idiot. Débile. Comme à chaque fois. Bien, le guerrier du clan du Vent qui prend peur au quart de tour. C’était d’autant plus grave que cela soit… quelqu’un… extérieur à la troupe. Tais-toi. Tais-toi.

« Tu … Mens. S-S’il y avait d’autres personnes à la ronde, je les aurais entend-dus. Je n’aime pas ent-tendre. »

Malgré tous les efforts au monde, il n’arriverait jamais à prononcer ne serait-ce une seule phrase sans bafouiller ou buter sur une lettre. Il n’aimait pas entendre, mais il n’aimait pas non plus entendre les sons qu’il prononçait. C’étaient toujours des sons. Il se rapprocha un peu, changea un peu sa trajectoire pour se retrouver devant elle ; il ne savait pas s’il devait venir près de son visage et lui souffler dessus avec sa respiration dégoûtante ; elle aussi elle était dégoûtante ; tout ce qu’il voyait se transformait en glue dégoûtante ; les vents recommencèrent de plus belle dans sa tête.
Silhouette de la Renarde
Jeune aventurier
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Le personnage
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Âge du perso: 44 lunes
Mentor / apprenti : /
Silhouette de la Renarde
 Mar 25 Fév 2020 - 12:18

Do you hear the whispers ?

Peut être que les chats que vous êtes jugeront cela pour de la sottise. Pour une erreur. Mais la Renarde sait ce qu'elle fait. Elle n'a pas fait cela pour rien. Pourquoi ? Parce qu'elle veut se mettre sur un pied d'égalité avec le chat en face d'elle. Là, on pourrait lui en demander la raison. A cela, elle répondra surement qu'elle n'aime pas avoir pitié des chats alors qu'elle est elle-même dans une situation critique, étrange. Tous els chats sont différents. Tous ont des particularités, et avec ce geste, elle a voulu lui prouver qu'il n'était pas le seul a resté incompris. Sauf qu'il n'a pas de voix. Cette différence fait notre originalité Papa, mais il ne faut pas sous-estimer celle des autres. La femelle rousse a une forte envie de soupirer en voyant l'état du chat devant elle. Pourquoi le fait de parler à d'autres veut-il dire qu'il a d'autres chats présents ? Ce chat ne semble pas connaitre la "pathologie" de la jeune. Elle ne sait pas si elle doit prendre cela pour de la stupidité, ou alors une heureuse nouvelle pour lui. Peut être est-ce mieux qu'il n'y ai pas de chat comme elle, qui se rappelle sans cesse des mots du passé, si bien qu'ils résonnent dans son esprit en cadence. Cela peut se montrer infernal, mais... Tu as appris a vivre avec.  Et heureusement !

Silhouette de la Renarde juge du regard le chat paniqué en face d'elle. Pourtant, elle ne dit aucun mot, et aucun rire ne part de sa gorge. Elle reste silencieuse. Observatrice. Elle ne veut absolument pas que la situation ne lui échappe plus que cela. C'est bien assez suffisant de voir un chat dans cet état. Surtout que la chatte est rassurée. Il ne s'en prendra pas au Caméléon, il ne peut qu'en être incapable.

Tu … Mens. S-S’il y avait d’autres personnes à la ronde, je les aurais entend-dus. Je n’aime pas ent-tendre.

La Renarde ne peut s'empêcher de soupirer. Cette fois, elle ne parvient pas à le retenir. Elle reste néanmoins statique quand le chat choisi de se poster devant son corps mince. Les seuls mouvements que fait la chatte sont causés par sa respiration et les clignements de ses yeux. Rien d'autres. Pourquoi réagirait-elle autrement ? Pourtant, elle sait qu'elle doit calmer le chat. Tout ce qu'elle parvient à faire en ce moment-même, c,'est se le mettre à dos. Pourtant, il n'empêche qu'elle ne fera aucun effort de politesse face à lui.

Je n'ai jamais dit qu'il y avait quelqu'un.
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