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Mistral Lointain
Mer 25 Nov 2020 - 18:54
two heartbeats
mistral lointain & @nuage d'edelweiss
Il prenait une profonde inspiration pour s’imprégner une dernière fois de tous les effluves que peut apporter le vent lorsqu’il souffle dans la lande. Le museau pointant vers le ciel, il laisse la brise s’infiltrer dans son pelage sous les rayons du soleil dardant entre les nombreux nuages remplissant la toison. Il souriait, seul au milieu des hauts plateaux et de l’herbe bougeant au rythme du souffle chaud de la saison des feuilles nouvelles. De douces pensées parcouraient son crâne, elles ne s’entrechoquaient pas comme à son habitude. Aujourd’hui, elles semblaient défiler docilement comme le courant de la rivière glissant au fond de leur territoire. C’était une sensation de calme et de plénitude qui l’habitaient en songeant à sa fille, petite princesse à ses yeux bleutés ; elle était d’une magnificence qui le rendait complètement malade. Il avait envie de la protéger envers et contre tout, peut-être même jusqu’à l’empêcher de faire ce qu’elle veut, la contraignant par peur immense de perdre le petit être, la petite boule de poils qu’elle est.
Pourtant, il sait que d’ici quelques lunes, pas plus de deux, sa fille serait sous la tutelle d’un autre félin, qui lui enseignerait autrement que lui serait capable de l’exiger. Il ne se sentait pas encore prêt à laisser son unique enfant parcourir la lande seule, au milieu d’un danger imminent. Les risques étaient constants et il avait peur qu’elle ne le voit pas arriver. Un blaireau. Un aigle. Un renard. Tout peut apparaître de nulle part. Un glissement de terrain. Une tempête de neige - oui, on était en plein été. Mais l’angoisse lui nouait tant le ventre qu’il devenait complètement paranoïaque. Jusqu’à souffler, jusqu’à croiser le regard de sa compagne qui lui assurait qu’elle allait s’en sortir et que son heure n’était pas encore venue.
Mistral Lointain récupéra la prise qu’il avait laissé à ses pattes le temps de profiter de l’instant et repartit ventre à terre jusqu’au camp. La joie habitant son être transmis rapidement à sa compagne lorsqu’il vient frotter son museau contre le sien en entrant dans la pouponnière.« J’ai été chasser tout à l’heure. J’ai réussi à attraper un beau petit lapin dodu qui pourra nourrir les anciens pour ce soir, je pense. Je vais m’en occuper, va te reposer. » lui dit-il doucement en regardant la boule de poils blanche. Petite Edelweiss. Il y en avait eu des noms qui leur étaient venus en tête, mais celui-ci semblait être le plus joli et le plus symbolique de leur histoire. Il la poussa du museau pour la faire sortir. « Allez, hop, dehors ! Maman a besoin de dormir. Avec toutes tes bêtises, elle s’en remet pas ! » lança-t-il en rigolant. « À quoi tu veux jouer, aujourd’hui, princesse ? »
Pourtant, il sait que d’ici quelques lunes, pas plus de deux, sa fille serait sous la tutelle d’un autre félin, qui lui enseignerait autrement que lui serait capable de l’exiger. Il ne se sentait pas encore prêt à laisser son unique enfant parcourir la lande seule, au milieu d’un danger imminent. Les risques étaient constants et il avait peur qu’elle ne le voit pas arriver. Un blaireau. Un aigle. Un renard. Tout peut apparaître de nulle part. Un glissement de terrain. Une tempête de neige - oui, on était en plein été. Mais l’angoisse lui nouait tant le ventre qu’il devenait complètement paranoïaque. Jusqu’à souffler, jusqu’à croiser le regard de sa compagne qui lui assurait qu’elle allait s’en sortir et que son heure n’était pas encore venue.
Mistral Lointain récupéra la prise qu’il avait laissé à ses pattes le temps de profiter de l’instant et repartit ventre à terre jusqu’au camp. La joie habitant son être transmis rapidement à sa compagne lorsqu’il vient frotter son museau contre le sien en entrant dans la pouponnière.
Aily prend son envol pour atteindre la première place !
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Ven 27 Nov 2020 - 14:18
Two heartbeats
Une douce journée pour une douce petite. Pourtant tu avais hâte, comme tous les autres, tu souhaitais passer apprentie. Pour plusieurs raisons, parcourir de tes pattes le territoire, chasser, combattre, t'entraîner, encore et encore, montrer ce que tu vaut, devenir plus forte, t'améliorer. Tu veux t'épanouir chez les grands mais tu es encore une petite. C'est long les journées à la pouponnière, tu ne peux pas faire grand chose. La seule chose que tu peux faire c'est écouter les ragots du clan raconté par les reines du clan.
Mais à force c'est ennuyant, et il n'y a pas trop de petits comme toi en ce moment alors tu ne peux pas vraiment jouer avec eux, ce qui est bien dommage. Donc tes journées te paraissent longues, surtout lorsque maman dort. Parfois elle voulait mais elle était trop fatiguée. Alors tu comprenais, bien que déçue, qu'il fallait la laisser tranquille pour qu'elle puisse se reposer.
Mais soudain, à travers ce calme, quelque chose d'inattendu marqua fin à cette tranquillité. Papa ! Il était là à l'entrée ou il lança qu'il avait était chassé et qu'il avait attraper un beau lapin pour les anciens. Les anciens en ont de la chance, ils vont se régaler ! Tu cours vers lui, toute contente en remuant la queue, toute excitée. Enfin, tu allais faire quelque chose. Tu vas pouvoir sortir tes jeux de mot.
- Tu es là ! On va pouvoir PAPAuter (papoter) !
Mais avant que tu n'en rajouter ton père te pousse hors de la pouponnière du museau. Tu lèves les yeux en l'air avant d'avancer par tes propres moyens sans qu'on te pousse ou tu finis par franchir le seuil de la pouponnière vers l'air frais extérieur.
- Faut pas aller chercher à manger pour que MAMANge un peu ? Et je suis super sage en plus comme une FLEUR ! Bon d'accord, pas toujours, tu as découverts le pot aux roses !
Alors là c'était la total entre le mamange et les deux allusions aux fleurs avec ton nom, papa ne saura plus ou donner de la tête. Tu crois qu'il va en avoir marre de toi et tes blagues et jeux de mots nuls ? Tu verras bien. Alors tranquillement tu essayes de voir son expression.
- Montre moi comment te faire tomber !
Sur le coup tu penses que c'est une bonne idée, après tout comme tout chaton, tu prévois juste l'instant présent et non ce qui se passera après et les conséquences.
Mais à force c'est ennuyant, et il n'y a pas trop de petits comme toi en ce moment alors tu ne peux pas vraiment jouer avec eux, ce qui est bien dommage. Donc tes journées te paraissent longues, surtout lorsque maman dort. Parfois elle voulait mais elle était trop fatiguée. Alors tu comprenais, bien que déçue, qu'il fallait la laisser tranquille pour qu'elle puisse se reposer.
Mais soudain, à travers ce calme, quelque chose d'inattendu marqua fin à cette tranquillité. Papa ! Il était là à l'entrée ou il lança qu'il avait était chassé et qu'il avait attraper un beau lapin pour les anciens. Les anciens en ont de la chance, ils vont se régaler ! Tu cours vers lui, toute contente en remuant la queue, toute excitée. Enfin, tu allais faire quelque chose. Tu vas pouvoir sortir tes jeux de mot.
- Tu es là ! On va pouvoir PAPAuter (papoter) !
Mais avant que tu n'en rajouter ton père te pousse hors de la pouponnière du museau. Tu lèves les yeux en l'air avant d'avancer par tes propres moyens sans qu'on te pousse ou tu finis par franchir le seuil de la pouponnière vers l'air frais extérieur.
- Faut pas aller chercher à manger pour que MAMANge un peu ? Et je suis super sage en plus comme une FLEUR ! Bon d'accord, pas toujours, tu as découverts le pot aux roses !
Alors là c'était la total entre le mamange et les deux allusions aux fleurs avec ton nom, papa ne saura plus ou donner de la tête. Tu crois qu'il va en avoir marre de toi et tes blagues et jeux de mots nuls ? Tu verras bien. Alors tranquillement tu essayes de voir son expression.
- Montre moi comment te faire tomber !
Sur le coup tu penses que c'est une bonne idée, après tout comme tout chaton, tu prévois juste l'instant présent et non ce qui se passera après et les conséquences.
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Mistral Lointain
Sam 5 Déc 2020 - 14:00
two heartbeats
mistral lointain & @nuage d'edelweiss
D’aussi loin qu’il s’en souvienne, la petite fleur qu’elle était avait toujours eu un sens de l’humour pour le moins … décalé. Petite Edelweiss était une demoiselle qui n’avait malheureusement pas beaucoup de chance en cette période : si généralement on possédait pas moins de trois portées au moment de la saison des feuilles vertes, cette fois-ci, la petite féline se retrouvait pratiquement seule, de quoi faire mûrir son imagination. Depuis qu’elle était en âge de véritablement parler - et non plus pousser de petits cris de famine - elle adorait faire des jeux de mots et la seule réaction du matou était un ronron amusé ; il le savait, il était complètement gaga de sa petite princesse, elle était devenue son monde, son univers, depuis qu’elle avait lâché son premier souffle au sein de cette lande incroyable. Elle comptait comme la prunelle de ses yeux et souvent, il entendait dans son dos des remarques de félins l’ayant connu largement différent. Depuis qu’il avait assumé son amour au grand jour et que sa compagne avait accouché d’une magnifique chatonne, Mistral Lointain était devenu un autre personnage, comme s' il venait de faire tomber toutes les barricades de son cœur, fondant pour les deux femelles de sa vie.
Comme à son habitude donc, une fois hors de la pouponnière, le guerrier sombre lâche un ronron amusé et ses moustaches frétillent de bonheur. Un large sourire s’étend sur son visage félin et il attrape sa fille du bout de la patte pour venir frotter son crâne.« Va falloir que je t’apprenne à faire mieux que ça ! Mais ça va, pour ton jeune âge, tu te débrouilles plutôt pas mal. » lui lance-t-il avec un air narquois. « Me faire tomber ? Oula, princesse, je suis un vieux gros chat moi, tu peux pas me faire tomber ! » En utilisant un langage caricatural des anciens fiers, le torse bombé. « Surtout avec ta petite taille ! » Il attrape la féline blanche et la retourne pour la plaquer doucement dos au sol. « Position de vulnérabilité, attention ! » cria-t-il en venant fourrer son museau dans le ventre de la petite, la chatouillant gentiment. Il aimait particulièrement allier le jeu et les leçons, apprenant ainsi de cette façon à sa fille que le ventre, au combat, était l’un des endroits les plus vulnérables pour un guerrier sans que cela ne passe pour une morale barbante.
Comme à son habitude donc, une fois hors de la pouponnière, le guerrier sombre lâche un ronron amusé et ses moustaches frétillent de bonheur. Un large sourire s’étend sur son visage félin et il attrape sa fille du bout de la patte pour venir frotter son crâne.
Aily prend son envol pour atteindre la première place !
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Pétale d'Edelweiss
Dim 6 Déc 2020 - 15:55
Two heartbeats
Bon c'est une bonne idée, mais ton père est très grand et très imposant, alors comment arriverais-tu à le faire tomber ? Finalement tu te dis que c'est une chose impossible. Entre ta petite taille de chaton et la grande taille de vétéran de ton père, le calcul est vite fait. Mais après tout, c'est ton père, peut être te laissera-t-il gagner pour ton bonheur ?
Comme a chaque fois, il ronronne de manière amusé à chacune de tes jeux de mots. Tu sais que tu t'améliores doucement sur ce domaine, mais bon tu n'es pas encore au summum de ce que tu sais faire. Et puis au moins tes jeux de mots font sens dans tes phrases, ça passe plutôt bien tu dirais. Un jour tu espère voir sourire tout les gens que tu aimes grâce à ton humour. Et même les gens qui ont besoin de réconfort et d'un peu de joie dans leur vie. Enfin, c'est ce que tu diras un jour. Tu es bien trop jeune pour comprendre tout le sens qu'est la vie, avec ses hauts et ses bas. Pour le moment le monde est tout rose pour toi. Mais un jour le filtre finit par disparaître pour laisser entrevoir la dureté de la vie.
Lorsqu'il te fait un compliment après sa marque d'affection, tu te sens très heureuse et très fière. Tu gonfles le poitrail de fierté. Tu es contente de ce que penses ton père de toi et de tes jeux de mots, tu sais qu'ils ne sont pas au goût de tous. Bon après il a quand même sous entendu que tu pouvais faire mieux et qu'il allait t'apprendre. Mais qu'importe, un petit compliment reste tout de même un compliment.
Quant à la deuxième partie, tu avais en effet envisagé la chose sous un autre angle pour te rendre compte que ce n'était pas faisable. A moins qu'il te laisse volontairement gagner. Tout en disant cela, il avait gonflé le poitrail pour paraître encore plus imposant qu'il ne l'était déjà. Tu te sentais alors encore plus petite, chose qu'il ne tarda pas à te le rappeler. Puis tu finis rapidement sur le dos, ton ventre exposé.
Tu gigotes dans tout les sens, mais il te tient. Il ajoute une leçon, comme il le fait si souvent. Le ventre est un endroit qu'il faut protéger car il est vulnérable. Tu penses comprendre, alors tu hoches la tête en espérant que tu vas pouvoir t'enfuir de son emprise par la suite. Mais il te chatouille de sa truffe, ce qui te fais exploser de rire
- Arrêteuhhhhhh !
Tu hurles ses mots entre deux éclats de rire. Tu détestais quand il faisait cela, mais dans un sens tu aimais qu'il s'occupe de toi comme il le faisait. Avec tes pattes, sans sortir les griffes évidemment tu tentes de le repousser sans succès.
Comme a chaque fois, il ronronne de manière amusé à chacune de tes jeux de mots. Tu sais que tu t'améliores doucement sur ce domaine, mais bon tu n'es pas encore au summum de ce que tu sais faire. Et puis au moins tes jeux de mots font sens dans tes phrases, ça passe plutôt bien tu dirais. Un jour tu espère voir sourire tout les gens que tu aimes grâce à ton humour. Et même les gens qui ont besoin de réconfort et d'un peu de joie dans leur vie. Enfin, c'est ce que tu diras un jour. Tu es bien trop jeune pour comprendre tout le sens qu'est la vie, avec ses hauts et ses bas. Pour le moment le monde est tout rose pour toi. Mais un jour le filtre finit par disparaître pour laisser entrevoir la dureté de la vie.
Lorsqu'il te fait un compliment après sa marque d'affection, tu te sens très heureuse et très fière. Tu gonfles le poitrail de fierté. Tu es contente de ce que penses ton père de toi et de tes jeux de mots, tu sais qu'ils ne sont pas au goût de tous. Bon après il a quand même sous entendu que tu pouvais faire mieux et qu'il allait t'apprendre. Mais qu'importe, un petit compliment reste tout de même un compliment.
Quant à la deuxième partie, tu avais en effet envisagé la chose sous un autre angle pour te rendre compte que ce n'était pas faisable. A moins qu'il te laisse volontairement gagner. Tout en disant cela, il avait gonflé le poitrail pour paraître encore plus imposant qu'il ne l'était déjà. Tu te sentais alors encore plus petite, chose qu'il ne tarda pas à te le rappeler. Puis tu finis rapidement sur le dos, ton ventre exposé.
Tu gigotes dans tout les sens, mais il te tient. Il ajoute une leçon, comme il le fait si souvent. Le ventre est un endroit qu'il faut protéger car il est vulnérable. Tu penses comprendre, alors tu hoches la tête en espérant que tu vas pouvoir t'enfuir de son emprise par la suite. Mais il te chatouille de sa truffe, ce qui te fais exploser de rire
- Arrêteuhhhhhh !
Tu hurles ses mots entre deux éclats de rire. Tu détestais quand il faisait cela, mais dans un sens tu aimais qu'il s'occupe de toi comme il le faisait. Avec tes pattes, sans sortir les griffes évidemment tu tentes de le repousser sans succès.
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Mistral Lointain
Ven 18 Déc 2020 - 9:28
two heartbeats
mistral lointain & @pétale d'edelweiss
Des lunes à fuir ses démons, à courir après le bonheur avant de lâcher prise pour ne plus penser à rien. Des lunes à s’oublier, à s’assombrir, à glisser dans un gouffre fatal et infernal, dans l’unique but de s’auto-détruire afin de ne plus avoir à fuir, de ne plus se consumer de l’intérieur comme le fait la flamme prenant sa source autour d’un feu de camp. Il n’avait cesse d’imploser en rêvant d’un bonheur éteint, d’un parcours de vie trop difficile, semé de tant d’embûches qu’il avait cessé d’être lui-même. Et pourtant, la lueur d’espoir avait fini par apparaître ; elle lui avait offert une magnifique compagne qu’il craignait de perdre chaque jour qui passait, car ses vies n’étaient pas infinies. Il avait désormais peur que des chiens s’emparent d’elle dans ses cauchemars et qu’il ne soit pas là pour la sauver. Il craignait que la foudre ne lui tombe sur la tête, que la pluie ne soit trop froide et l’emporte dans un rhume incurable, que la neige si blanche cache son corps enfoui, sans vie. Il craignait de la perdre de multiples manières, aussi folles les unes que les autres parce qu’il l’aimait terriblement.
Mais elle dormait simplement et paisiblement dans la pouponnière, épuisée par sa journée en tant que mère, qu’elle devra bientôt allier avec celui de meneuse, à nouveau. Elle lui avait offert une boule de poils encore protégée dans un petit cocon chaleureux et amusant, posant des œillères sur le monde extérieur, hostile et souvent dangereux pour les plus inexpérimentés, et fatal même pour les plus grands guerriers de tous les temps.
Ses rires claironnants s’envolent jusque dans la lande pour aller réveiller les lapins de leur terrier et laisser un immense sourire sur le visage du guerrier qui se retire doucement, en même temps que la petite cherche à le repousser avec ses petits coussinets roses. Il prend le temps de l’aider à se redresser avant de s’asseoir, enroulant sa queue autour de ses pattes.
« — Je sais que tu es encore jeune et que l’apprentissage n’arrivera que dans quelques lunes, mais que dirais-tu d’être un peu en avance sur tes camarades ? propose-t-il d’une voix enjouée. Montre-moi comment tu fais la position du chasseur, on a déjà dû te montrer, non ? » Pendant ce temps-là, il en profita pour attraper la boule de mousse des chatons qui traînait à quelques longueurs de queue de là avant de se repositionner. « Quand tu seras prête, bondis sur la boule de mousse. Je veux voir comment tu te débrouilles. »
Mais elle dormait simplement et paisiblement dans la pouponnière, épuisée par sa journée en tant que mère, qu’elle devra bientôt allier avec celui de meneuse, à nouveau. Elle lui avait offert une boule de poils encore protégée dans un petit cocon chaleureux et amusant, posant des œillères sur le monde extérieur, hostile et souvent dangereux pour les plus inexpérimentés, et fatal même pour les plus grands guerriers de tous les temps.
Ses rires claironnants s’envolent jusque dans la lande pour aller réveiller les lapins de leur terrier et laisser un immense sourire sur le visage du guerrier qui se retire doucement, en même temps que la petite cherche à le repousser avec ses petits coussinets roses. Il prend le temps de l’aider à se redresser avant de s’asseoir, enroulant sa queue autour de ses pattes.
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Sam 6 Fév 2021 - 17:53
Two heartbeats
« Je veux que tu sois fière de moi »
« Je veux que tu sois fière de moi »
Tu es sur que tout le monde avait pu entendre tes rires enfantins. Après tout tu ne te retenais pas. Tu espérais seulement que papa arrête rapidement de te chatouiller comme il le fait car tu risques d'être rapidement à court de souffle et tu commençais déjà à avoir mal aux côtes. Ton pseudo calvaire cessa soudainement. Lorsque tu posa tes yeux sur ton père, tu as pu remarquer un magnifique sourire qui illuminé son visage. Il semblait heureux et amusé de t'avoir taquinait mais également de ta réaction si innocente. Plus tard tu apprendras que le monde n'est pas si blanc que tu le penses. Tout n'es pas un jeu et on finit vite par prendre des risques et faire des choix qu'on pourrait par la suite regretter. Mais au jour d'aujourd'hui, tu es une magnifique chatonne qui profite du jour présent en compagnie de ton cher papa.
Il t'aide alors à te relever et te redresser. Il te faut quand même quelques minutes pour que tu puisses récupérer ton souffle après avoir tant rigolé. Tu sais que ce genre de moment restera gravé dans ta petite tête même lorsque tu grandiras. Tu penseras alors que la vie était plus simple à cette époque et que tu n'avais pas à te soucier de tous les soucis que t'apporteront les responsabilités de ta vie d'adultes.
Papa te propose alors d'avoir un peu d'avance sur tes camarades de la pouponnière. Tu sautes de joie sur place, subitement très impatiente de la suite.
- Oh oui ! Montre moi plein de chose pour attraper les méchants ! Ou pour attraper à manger, je veux attraper à manger pour maman !
Ca y est tu ne peux plus tenir en place, tu sautilles autour de ton père. Tu n'a qu'une hâte, être la meilleure et impressionner papa et maman. Tu veux que tout les deux soient fières de toi. Tu veux recevoir plein d'amour et de compliments de leur part. Dés qu'il te demande la position du chasseur, tu te rappelles d'un apprenti a qui tu avais demandé de te le faire voir. Soudainement, tu t'aplatis sur le sol, un peu trop brutalement. Mais comme la plupart des chatons, tu es une vrai pile électrique et donc tu peux être brusque. Malheureusement, tu ne prends pas gardes à ta queue, si fièrement dressée mais qui te fera remarqué auprès d'une vrai proie.
Tu attends ensuite qu'il prépare la boule de mouse, tu la fixe intensément. A petit pas, tu t'avances un peu de ta cible. Après un miaulement qui se voulait menaçant mais qui est plutôt mignon, tu sautes sur la boule de mouse. Bon tu n'es encore qu'une chatonne, il est donc logique que tu commettes toutes ces erreurs. Cependant, on peut voir ta détermination à vouloir bien faire et à essayer de rendre fière ta famille.
Il t'aide alors à te relever et te redresser. Il te faut quand même quelques minutes pour que tu puisses récupérer ton souffle après avoir tant rigolé. Tu sais que ce genre de moment restera gravé dans ta petite tête même lorsque tu grandiras. Tu penseras alors que la vie était plus simple à cette époque et que tu n'avais pas à te soucier de tous les soucis que t'apporteront les responsabilités de ta vie d'adultes.
Papa te propose alors d'avoir un peu d'avance sur tes camarades de la pouponnière. Tu sautes de joie sur place, subitement très impatiente de la suite.
- Oh oui ! Montre moi plein de chose pour attraper les méchants ! Ou pour attraper à manger, je veux attraper à manger pour maman !
Ca y est tu ne peux plus tenir en place, tu sautilles autour de ton père. Tu n'a qu'une hâte, être la meilleure et impressionner papa et maman. Tu veux que tout les deux soient fières de toi. Tu veux recevoir plein d'amour et de compliments de leur part. Dés qu'il te demande la position du chasseur, tu te rappelles d'un apprenti a qui tu avais demandé de te le faire voir. Soudainement, tu t'aplatis sur le sol, un peu trop brutalement. Mais comme la plupart des chatons, tu es une vrai pile électrique et donc tu peux être brusque. Malheureusement, tu ne prends pas gardes à ta queue, si fièrement dressée mais qui te fera remarqué auprès d'une vrai proie.
Tu attends ensuite qu'il prépare la boule de mouse, tu la fixe intensément. A petit pas, tu t'avances un peu de ta cible. Après un miaulement qui se voulait menaçant mais qui est plutôt mignon, tu sautes sur la boule de mouse. Bon tu n'es encore qu'une chatonne, il est donc logique que tu commettes toutes ces erreurs. Cependant, on peut voir ta détermination à vouloir bien faire et à essayer de rendre fière ta famille.
Feat. @Mistral Lointain
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Mistral Lointain
Jeu 11 Fév 2021 - 15:42
two heartbeats
mistral lointain & @pétale d'edelweiss
Jamais, en se réveillant un matin, il n’aurait pensé que sa vie serait telle qu’elle est actuellement : il avait la chance aujourd’hui d’être accepté tel qu’il était dans son clan malgré parfois quelques airs grognons. Il avait la chance d’avoir une compagne à ses côtés qui l’aimait du plus profond de son âme et une fille qu’il choyait plus que tout au monde, comme la perle la plus rare du monde que personne n’avait le droit de toucher ou d’approcher. Il veillait et veillera toujours sur elle comme la prunelle de ses yeux, la seule âme ayant eu une place immédiatement dans son cœur au moment où il avait vu la petite boule de poils arriver dans ce monde. Boule de neige endormie, après avoir miaulé pendant un long moment, après s’être nourrie auprès de sa mère. Douceur incarnée aux blagues encore à travailler et au sourire aussi charmeur que le sien. Petite fleur entourée de ses doux pétales la protégeant dans un cocon immaculé. Mistral Lointain prendrait soin d’elle, il s’en était fait le serment à la seconde où elle avait lâché son premier cri dans ce monde immense et hostile, qu’elle le veuille ou non. Au risque de devenir surprotecteur.
Elle n’a dans les yeux que l’innocence d’un chaton sur lequel il faut constamment veiller ; elle ne savait pas encore à quel point elle était vulnérable, à quel point tout ce qu’il se trouve à l’extérieur est d’une monstruosité. Elle ne savait pas que l’on peut perdre confiance en quelqu’un qui nous a suivi toute notre vie. Elle aura le cœur brisé, sa petite princesse. Elle subira coups et blessures et il ne se sentira terriblement impuissant. Mais pour l’instant, il préférait lui apprendre à se battre, à riposter contre les attaques de la vie. Il la laissa quelques instants pour reprendre son souffle avant de lui proposer un petit entraînement en avance sur les siens. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à se défendre, songea-t-il. Devant sa joie et son impatience, un large sourire s'étira sur son visage ébène et il examina attentivement sa posture. De nombreuses erreurs étaient à déplorer, mais Mistral Lointain était conscient qu’elle n’était qu’une petite chatonne manquant d’expérience. Il s’approcha d’elle après qu’elle eut sauté sur la boule de mousse et posa sa patte délicatement sur sa queue pour la plaquer au sol.« Je te vois à des longueurs d’arbre - et ta proie aussi - si tu gardes la queue haute comme ça. Surtout avec ta fourrure blanche. Elle te portera préjudice quand tu grandiras mais je suis sûr que tu parviendras à faire de ça une qualité. » lui dit-il en lui lançant un clin d'œil. « Il faudra que tu apprennes à devenir plus délicate, mais je te connais. Je suis persuadé que tu y parviendras en grandissant. » Et il se sentait déjà fière d’elle avant même de la voir grandir et devenir une excellente guerrière.
Elle n’a dans les yeux que l’innocence d’un chaton sur lequel il faut constamment veiller ; elle ne savait pas encore à quel point elle était vulnérable, à quel point tout ce qu’il se trouve à l’extérieur est d’une monstruosité. Elle ne savait pas que l’on peut perdre confiance en quelqu’un qui nous a suivi toute notre vie. Elle aura le cœur brisé, sa petite princesse. Elle subira coups et blessures et il ne se sentira terriblement impuissant. Mais pour l’instant, il préférait lui apprendre à se battre, à riposter contre les attaques de la vie. Il la laissa quelques instants pour reprendre son souffle avant de lui proposer un petit entraînement en avance sur les siens. Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à se défendre, songea-t-il. Devant sa joie et son impatience, un large sourire s'étira sur son visage ébène et il examina attentivement sa posture. De nombreuses erreurs étaient à déplorer, mais Mistral Lointain était conscient qu’elle n’était qu’une petite chatonne manquant d’expérience. Il s’approcha d’elle après qu’elle eut sauté sur la boule de mousse et posa sa patte délicatement sur sa queue pour la plaquer au sol.
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Sam 20 Fév 2021 - 13:43
Two heartbeats
« Je veux que tu sois fière de moi »
« Je veux que tu sois fière de moi »
Tu relèves fièrement ta petite tête pour regarder ton cher papa. Tu attends qu'il te dise comment c'était, tu espères voir un peu de fierté dans ses yeux et dans sa voix. Tu veux qu'il soit content de toi, tu veux toute son attention. Tu veux juste bien faire, tu fais de ton mieux. Tu veux lui faire plaisir, tu espères que c'est le cas. Tu veux le voir heureux grâce à toi, tu espères encore un fois que c'est le cas.
Quand tu seras grande, tu veux devenir la meilleure guerrière, tu veux qu'on soit fière de toi, tu veux prouver à tout le monde à qu'elle point tu es forte psychologiquement. Tu veux montrer à tous tes capacités. Après tout tu es la fille du chef. Tu ne peux être qu'une des meilleures, c'est génétique. Tu veux te surpasser, tu veux faire les plus gros efforts. Tu sais que lorsque tu sauras apprentis, tu les feras ces efforts au risque d'en faire plus que les autres et donc de te fatiguer plus. Mais tu auras l'impression que tu dois en faire plus justement car tu es la fille du chef. Tu te diras que tout les regards sont rivés sur toi, te jugeant, essayant de voir si tu es réellement la fille de leur chef.
Ta queue se fait plaquer au sol mais de manière douce, tu poses un regard interrogateur à ton père. Elle était trop haute ? Tu n'as pas fait attention à comment était ta queue. Alors c'était fort possible que se soit le cas. Du regard tu t'excuses de cette erreur. Alors, il commence à énumérer tes erreurs. Tu sais que c'est pas pour te rabaisser, mais justement pour t'améliorer. Mais cela te rends tout de même triste. Tu voulais pourtant faire bien et le rendre fière, apparemment c'est loupé.
Néanmoins ces paroles ne sont pas dures, au contraire, il essaye de caser des phrases positives dans ses paroles.
N'empêche que tu restais tout de même triste d'avoir loupé l'exercice. Alors tu te contentes d'hocher la tête à ses paroles, déçue.
Quand tu seras grande, tu veux devenir la meilleure guerrière, tu veux qu'on soit fière de toi, tu veux prouver à tout le monde à qu'elle point tu es forte psychologiquement. Tu veux montrer à tous tes capacités. Après tout tu es la fille du chef. Tu ne peux être qu'une des meilleures, c'est génétique. Tu veux te surpasser, tu veux faire les plus gros efforts. Tu sais que lorsque tu sauras apprentis, tu les feras ces efforts au risque d'en faire plus que les autres et donc de te fatiguer plus. Mais tu auras l'impression que tu dois en faire plus justement car tu es la fille du chef. Tu te diras que tout les regards sont rivés sur toi, te jugeant, essayant de voir si tu es réellement la fille de leur chef.
Ta queue se fait plaquer au sol mais de manière douce, tu poses un regard interrogateur à ton père. Elle était trop haute ? Tu n'as pas fait attention à comment était ta queue. Alors c'était fort possible que se soit le cas. Du regard tu t'excuses de cette erreur. Alors, il commence à énumérer tes erreurs. Tu sais que c'est pas pour te rabaisser, mais justement pour t'améliorer. Mais cela te rends tout de même triste. Tu voulais pourtant faire bien et le rendre fière, apparemment c'est loupé.
Néanmoins ces paroles ne sont pas dures, au contraire, il essaye de caser des phrases positives dans ses paroles.
N'empêche que tu restais tout de même triste d'avoir loupé l'exercice. Alors tu te contentes d'hocher la tête à ses paroles, déçue.
Feat. @Mistral Lointain
Vétéran
Puf/Surnom : light. Messages : 690Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 103
Mentor / apprenti : actuellement, Nuage de Lotus | anciennement, Perle Cendrée, Brise de Tendresse
Mistral Lointain
Dim 21 Fév 2021 - 13:28
two heartbeats
mistral lointain & @pétale d'edelweiss
Il ne suffisait que de regarder ses petits yeux tristes, cette mine morne, les épaules basses, pour se rendre compte que les conseils de Mistral Lointain n’était clairement pas le discours qu’elle attendait de son père. Il s’en rendit alors compte et ne sut pas comment réagir. Jeune père, ayant passé une vie entière à ne pas s’entendre avec ses parents, ne trouvait pas forcément les bons mots pour sa fille. Il se montrait maladroit, lui donnant peut-être l’impression de ne pas être assez bonne ni assez forte. Elle était une femelle qu’il savait qu’il allait admirer en grandissant, tout comme il admirait grandement sa mère aujourd’hui pour être ressortie si forte de toutes les épreuves qu’elle avait pu vivre. Seulement, Mistral Lointain avait toujours eu un peu de mal à expliquer clairement ce qu’il se passait dans sa tête, restant scotché aux détails techniques, avec un esprit purement logique plutôt que de déclarer ce qu’il avait sur le coeur.
Il savait qu’il ne devait pas s’imposer de barrière avec sa fille, mais même lui montrer à elle ce qu’il ressentait se révélait encore compliqué. Il agita la queue et prit une profonde inspiration qui se termina finalement en un soupir, n’ayant toujours pas trouvé de quoi la faire sourire. Un corps s’agita dans la pouponnière et les yeux de Mistral Lointain s’éclairèrent aussitôt.« Regarde, Maman se réveille ! » Il valait mieux changer de sujet plutôt que de s’enfoncer dans l’autre. L’entraînement, de toute façon, ce n’était pas encore pour maintenant. Il lécha le haut du crâne de sa fille et se mit sur ses pattes tandis qu’une bouffée d’air frais venait s’infiltrer entre ses poils. « Je dois y aller, d’accord ? Mais euh, tu t’entraînes pendant que je suis pas là, hein ! Et tu me montreras ! » Il lui lança alors un dernier clin d'œil avant de filer vers l'appel de ses devoirs de guerriers.
Il savait qu’il ne devait pas s’imposer de barrière avec sa fille, mais même lui montrer à elle ce qu’il ressentait se révélait encore compliqué. Il agita la queue et prit une profonde inspiration qui se termina finalement en un soupir, n’ayant toujours pas trouvé de quoi la faire sourire. Un corps s’agita dans la pouponnière et les yeux de Mistral Lointain s’éclairèrent aussitôt.
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