Problème de frontière ( PV Voie Lactée)

(HRP: ceci est mon premier RP alors si c'est nul, n'hésitez pas à me le dire...)

Je me suis réveillée à l'aurore dans la tanière des guerriers, juste après que la patrouille de l'aube soit partie. Il m'avait semblé entendre hier que cette patrouille devait se rendre près de la frontière du Clan du Tonnerre. Alors je me dirigeais tranquillement vers la frontière du Clan du Vent après avoir mangé un jeune mulot. Je comptais surveiller un peu la frontière et revenir au camp en chassant quelques proies. Je m'assis un instant et respirais cet air frais qui venait de la rivière qui m'a donné envie de pêcher, mais je m'en suis tenue à mon plan d'origine et après un dernier regard vers la rivière, je suis partie. Lorsque j'ai atteint la frontière j'ai aperçu une souris qui grignotait une graine. Je me suis aplatie en position du chasseur et je lui ai sauté dessus. Elle a essayé de s'enfuir mais j'ai été plus rapide et je l'ai tuée d'un coup de dents sur la nuque. Je l'ai enterrée soigneusement puis je me suis assise non loin. Le vent a changé de direction et j'ai senti une odeur du Clan du Vent. Je m'aplatis dans un buisson en face de la frontière et j'attendis...

Voie Lactée se réveilla à l'aube. Furieuse. En larmes. Elle avait encore cauchemardé de ses parents solitaires qui l'abandonnaient.
La guerrière se secoua. Aujourd'hui, elle voulait chasser seule ou avec une amie. Elle jeta un oeil dans la tanière des apprentis et la sienne dormait toujours. Elle ne la réveillerait pas.
Elle s'assit à côté du tas de proie et dévora un lapin entier puis fit une toilette rapide, elle expliqua au lieutenant qu'elle partait seule et sortit enfin du camp.
Voie Lactée sentit et vit un lapin. Elle s'approcha lentement et sûrement de sa proie, mais malheureusement, à environ une longueur de queue de sa proie, une brindille craqua sous les pattes de la guerrière et le lapin détala plus vite qu'une antilope.

Voie Lactée courut le plus vite possible, elle entendit un bruit sourd derrière elle, mais il lui sembla lointain et sans importance qu'elle ne se retourna même pas. D'un bond, elle paralysa les pattes arrières du lapin et le tua d'un coup sec sur la nuque lu arrachant un grand cri qui allait sans aucun doute chasser toutes les proie aux alentours.

En chemin, elle attrapa deux grives. Voie Lactée fit une pause.
Elle remarqua un lapin et se dit que se serait sa dernière proie et qu'ensuite elle rentrerait. Le lapin la sentit avant de la voir arriver. Voie Lactée jura et se lança à sa poursuite. Elle ne se rendit pas compte qu'elle franchit la frontière. Elle tua sa proie de la même manière que le lapin précédent et se rendit - trop tard - qu'elle était en territoire ennemi.

Avant qu'une patrouille ne vienne elle essaya de filer mais elle sentit une odeur de poisson. Ils l'a narguaient pour lui faire peur. Elle enterra le lapin, s'assit et dit :

- Montrez-vous sales face de poisson ! Je sais que vous êtes là !

J'était toujours dans mon buisson lorsque j'ai vu quelque chose qui m'a tellement énervée que mes pattes tremblaient. J'ai alors senti une vague d'énergie combattante me parcourir, j'ai sorti les griffes, prête à me battre. Je venais de voir Voie Lactée, sûrement en train de chasser, franchir la frontière en courant et tuer un lapin sur notre territoire! Je ne pouvais m'empêcher d'être admirative. Si seulement je pouvais courir aussi vite! Plus aucune proie ne pourrait m'échapper! Mais revenons à Voie Lactée... J'allais sortir de mon buisson quand elle m'a sentie. Elle a enterré son lapin, s'est assise et a miaulé:

- Montrez-vous sales face de poisson ! Je sais que vous êtes là !

Elle me narguait. Non seulement cette chatte n'était pas sur son territoire mais encore elle osait m'insulter? Alors là, pas question. J'ai feulé:

- Que fais-tu sur mon territoire? je n'ai pas attendu la réponse et j'ai grogné:

-Et comment oses-tu me traiter de face de poisson? Tu mérites une bonne raclée!

Je me préparais à lui sauter dessus. En attendant sa réponse, je révisais toutes mes prises de combat, et je réfléchissais à mes angles d'attaque. Je ne pense pas que je pourrais éviter un combat, son attitude m'a trop énervée...

( HRP: désolée pour ce texte nul et petit )

[HRP : Mais non c'est bien pour un début !]

Voie Lactée frémit en voyant une guerrière sortir des buissons. Elle la reconnut immédiatement. C'était Pelage de Mousse ! Elle l'avait déjà vue au Assemblées.

- Que fais-tu sur mon territoire?

- Je... je traquais un lapin et il...

La guerrière s'interrompit brusquement. Pelage de Mousse avait sans aucun doute tout vu. Un éclat de férocité brillait dans ses yeux.

-Et comment oses-tu me traiter de face de poisson? Tu mérites une bonne raclée!

- Ecoute, je ne veux pas me battre contre toi... Oublie ça tu veux.

Voie Lactée sut immédiatement qu'elle n'aurait pas dû dire ça. Pelage de Mousse était furieuse.
Bizarrement, la guerrière de la lande se rendait compte qu'elle voulait se battre, car elle en avait marre des tensions entre les Clans.

Voie Lactée feula et tourna autour de sa rivale. Ce n'était pas à elle d'attaquer car elle n'était pas sur son territoire.
Elle se doutait qu'elle allait avoir des ennuis avec son chef et son lieutenant, mais elle s'en fichait.

Pelage de Mousse semblait elle aussi vouloir se battre. Mais, subitement, Voie Lactée se demanda pourquoi est-ce qu'à chaque fois il fallait se battre, pour la moindre parcelle de territoire, pour le moindre centimètre de chair d'une proie...

- Ecoute, je ne veux pas me battre contre toi... Oublie ça tu veux.

Pendant un instant seulement, j'ai éprouvé de la pitié pour cette chatte aux yeux noirs-bleus. Mais je me suis vite ressaisie. Elle était sur mon territoire, venait d'y tuer un lapin et de m'insulter. Voie Lactée se mit à feuler. C'était maintenant ou jamais... Je lui ai sauté dessus et lui ai envoyé un coup de patte sur l'oreille si rapidement que je l'envoyais rouler au loin. Mes poils étaient gonflés, je devais paraître énorme. J'ai craché:

C'est ta dernière chance... quitte mon territoire maintenant ou tu vas souffrir inutilement.

Mon attaque semblait l'avoir énervée encore plus. Dans ses yeux brillait une colère froide. En revanche j'avais un avantage: Voie Lactée ne paraissait pas à l'aise sous les arbres, mais je la comprenais. Si je devais combattre dans une lande dépourvue de végétations, moi aussi je me sentirais mal à l'aise, pas d'arbre où grimper pas de racines où se tapir en attendant son adversaire... Ce serait horrible.

Voie Lactée revenait à la charge, je l'attendais en feulant...

-C'est ta dernière chance... quitte mon territoire maintenant ou tu vas souffrir inutilement.

La guerrière venait de m'envoyer voler contre un arbre. Autant vous dire que j'étais assez furax !
Je feula et bondit vers elle. Pelage de Mousse n'eut pas le temps d'esquiver que je lui fauchais les pattes et lui griffai sauvagement la gorge.
Je sentis son sang sur mes griffes. J'avais du mal à me battre sous les arbres. Le sol était poisseux et glissait de partout. Je sauta sur l'écorce d'un arbre et y prit appui pour sauter sur la guerrière.
Je plaça mes griffes de sorte que si j'esquissai ne serait-ce qu'un seul geste, ça lui trancherai la gorge et la tuerait à coup sûr.

- Tu te rends ? Je veux m'en aller mais tu ne pas vraiment laisser le choix. Le Clan du Vent se bat jusqu'au bout ! Et je me fiche des reproches que l'on me ferait. Je me bats pour le bien.

Je décida de lui laisser sa chance. Je m'écarta de Pelage de Mousse, prit le lapin et le lui tendit.

- Prends-le. J'ai assez chassé.

De la colère brillait dans ses yeux et je savais que je ne pourrais pas partir de sitôt. Je posa le lapin au sol et banda mes muscles et hérissa mes poils touffus pour l'effrayer.
Au fond de mon coeur, je ne voulais pas me battre contre elle. Je sais c'est terrible, mais je voulais devenir son...amie.

Voie Lactée feulais et elle a bondit vers moi. Ça m'a déstabilisée et je n'ai pas eu le temps d'esquiver. La chatte du Clan du Vent a fauché mes pattes et je suis tombée lourdement dans la poussière. Je n'ai pas pu me relever avant qu'elle m'envoie un coup de griffe dans la gorge.
La tête me tournait et je savais que j'avais eu de la chance tout de même. Si elle m'avait griffée plus profondément, j'aurais pu perdre tout mon sang et mourir en quelques minutes seulement. Je me léchais le poitrail quand Voie Lactée me sauta dessus. Elle venait de grimper dans un arbre et, par la même occasion, de me coincer. Rha... si seulement j'avais eu cette idée avant elle...
Je ne pouvais plus bouger. Tout à coup, la pression s'est relâchée.

- Tu te rends ? Je veux m'en aller mais tu ne pas vraiment laisser le choix. Le Clan du Vent se bat jusqu'au bout ! Et je me fiche des reproches que l'on me ferait. Je me bats pour le bien.

Quoi? Se battre pour le bien??? Mais avait-elle remarqué qu'elle et elle seule était en faute? C'est elle  qui est entrée sur mon territoire et elle pense se battre pour le bien? Ah... si seulement je pouvais la griffer moi aussi... on serait quittes. Malgré la bataille qui faisait rage, j'éprouvais un léger remords. Elle avait l'air gentille. Je la vit qui me tendais le fameux lapin pour lequel tout a commencé.

- Prends-le. J'ai assez chassé.


Elle a du apercevoir mes yeux brillant de colère, car elle a posé son lapin et a hérissé ses poils d'une manière qui se voulait impressionnante. Elle ne me faisait pas peur...
J'ai hésité un instant, sûrement à cause de ce stupide remords. Je me suis vite ressaisie et lui ai sauté dessus. J'avais calculé exactement la bonne longueur pour ratterrir pile devant ses pattes. Je lui ai sauvagement mordu une patte, puis je me suis glissée sous son ventre si vite qu'elle n'a pas eu le temps de réagir, pour finir, je lui ai donné un coup de griffe dans le ventre et je l'ai envoyé rouler au loin.
Quand je l'ai vue, gisant à terre, que saignait de partout, un énorme remords a fait place au petit de tout à l'heure. Je me suis approchée gentiment, puis j'ai commencé a lécher ses plaies. Je lui ai dit d'une voix douce:

Je suis désolée... Je ne voulais pas te faire de mal. Attaque-moi si tu veux mais j'arrête de me battre. Pardonne-moi, Voie Lactée...

Je le pensais réellement. Je voulais qu'elle me pardonne et moi je lui ai pardonné en tout cas. Je voulais être son amie...

Pelage de Mousse bondit soudainement devant moi et m'a mordu sauvagement la patte avant. Elle s'est glissée sous mon ventre et me griffa jusqu'au sang tandis que j'essayais de la griffer et me fit valdinguer contre des racines.
Je ne sentais plus mes pattes et je me sentais perdre connaissance. Je ne me relevais pas

Je suis désolée... Je ne voulais pas te faire de mal. Attaque-moi si tu veux mais j'arrête de me battre. Pardonne-moi, Voie Lactée..

Je baignais maintenant dans une mare de sang. Je léchai lentement la plaie qui saignait encore. Je pensai à ma fille, si je mourrais maintenant, elle n'aurait plus de mère.
J'essayai de me relever mais je n'y arriva pas. Je tourna la tête vers Pelage de Mousse et je perçut son inquiétude.
Je me mit à pousser une plainte sourde et triste. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être voulais-je avertir une patrouille du Vent qui passerait par hasard par ici, peut-être voulais-je montrer ma faiblesse, peut-être voulais-je...mourir ? Non ! Certainement pas !

Ignorant la douleur, je me mis sur mes pattes et prit le lapin. Pour moi, Pelage de Mousse n'était plus là. Non seulement elle m'avait blessée physiquement mais aussi psychologiquement. Je venais de me rendre compte que je voulais mourir. Et je ne savais absolument pas pourquoi.

Je prit donc le lapin et le coupa net en deux. Je donna une partie à Pelage de Mousse et je fut surprise par mon geste amical. Nous venions de finir le lapin quand je lui dit :

- Excuse-moi pour le lapin et le territoire. Je n'aurais pas dû t'insulter, ni t'attaquer. Je... Je vais partir si tu veux.

Même si je partais, je savais une chose. On allait toutes les eux avoir des ennuis. Elle, car elle avait mon odeur et qu'elle venait de manger avant les prioritaires, et moi, car j'avais mangé, que je m'étais battu.
Mais j'avais un reproche de plus qu'elle n'aurait jamais : j'avais franchi la frontière, et certains de mes camarades diraient :

- Solitaire un jour ! Solitaire toujours !

Et oui. Cela faisait des saisons que j'avais intégré le Clan du Vent, mais certains ne me faisaient toujours pas confiance car es parents étaient des solitaires.
La plaie de mon ventre ne saignait plus et Pelage de Mousse semblait attendre quelque chose.

- Alors, amies ?

Toutes sortes d'expressions passaient dans les yeux de Voie Lactée, de l’inquiétude certainement et de la douleur, mais aussi autre chose que je n'arrivais pas à identifier. Elle se mit à gémir et cela me fendit le coeur. Je n'aurais jamais du la blesser à ce point. Je m'inquiétais pour elle.
Elle s'est levée puis elle est allée chercher son lapin. Elle l'a partagé et m'en a donné une partie. Je me suis rendu compte que j'avais très faim. Je le dévorais sans me rendre compte que je n'avais pas le droit. Je me sentais abattue, non pas par la bataille, enfin si, un peu mais plus parce que j'étais triste pour Voie Lactée. Je savais qu'elle avait des petits.
Quand nous avons fini le lapin, la guerrière du clan du Vent a pris la parole:

- Excuse-moi pour le lapin et le territoire. Je n'aurais pas dû t'insulter, ni t'attaquer. Je... Je vais partir si tu veux.

Mais je ne voulais pas qu'elle parte. Elle allait avoir des ennuis, et moi aussi. Je voulais de tout coeur devenir son amie. J'ai accepté ses excuses et j'espérais qu'elle aussi. Je me sentais proche d'elle.
La griffure sur son ventre ne saignait plus et Voie Lactée a formulé ce que je n'osais pas demander:

-Alors, amies?

-Amies.

Puis je lui ai donné un coup de langue entre les deux oreilles et j'ai commencé à nettoyer le sang séché qui me collait au poils du cou. J'avais son odeur et elle avait la mienne. Nous ne pouvions pas rentrer maintenant. J'ai entamé une toilette complète en espérant que cela cacherait l'odeur du clan du Vent sur mon pelage. Je regardais Voie Lactée et je me suis excusée encore une fois. Je ne voulais pas la quitter maintenant que j'étais son amie.

-Amies.

Ce simple mot avait pour effet de me ravir. Pelage de Mousse me donna un coup de langue affectueux entre les deux oreilles. Puis, elle se mit à nettoyer son cou, encore souiller par le sang qu'avait fait gicler ma blessure.

- Je vais devoir m'en aller. Ma fille va s'inquiéter. Tu n'as pas quelqu'un qui t'attend toi ?

Je ne savais rien sur elle, sur sa famille et sur ses goût, pourtant, malgré ces inconvénients, je me sentais proche d'elle comme personne.
Impression ou réalité ? Telle est la question.

- Est-ce que c'est facile de pêcher ?

Pourquoi avoir posé cette question ? Peut-être pour faire la conversation, peut-être pour m'intéresser à elle. Oui, c'était ça. Je voulais la connaître.
Je prit le temps de renifler ma fourrure et elle fit de même. Son odeur n'y était plus et je pouvais rentrer tranquillement.

- Au revoir. On se voit à la prochaine Assemblée. D'ici là, j'essaierai de ne pas franchir la frontière.

En prononçant la dernière phrase je lui lançai un clin d'oeil complice. Je lui tourna le dos et partit.

[HRP : Pour moi, le rp est fini. je te laisse répondre mais après toi je ne répondrai pas]