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Un intrus dans les bois [pv Plume Eternelle]

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 Mer 26 Fév 2014 - 11:04
Le jour n’était pas tout à fait tombé, mais toute clarté avait presque déjà disparue.  De lourds nuages de pluies déversaient leur eau sur la forêt de Cerfblanc. Elle qui était originellement si accueillante, elle avait une apparence menaçante avec ses grands arbres dont la plupart étaient dépourvus de feuilles et qui tendaient leur branches vers le ciel, telles des griffes d’une créature d’outre tombe en peine et réclamant la fin d’une douleur insupportable à son créateur. Sans frayeur, les gouttes d’eau retombaient comme des félins sur elles ; mais comme eux, elles n’osaient pas redescendre. Stagnant sur le bout des branches en gouttelettes, elles luttaient un instant pour ne pas tomber. Cependant, leur chute était inexorable … Suivant leur destin, elles finissaient par s’écraser parmi les mortels sur le sol trempé de la forêt dans un clapotis régulier, agréable à l’oreille pour celui qui prenait la peine d’écouter un élément commun et insignifiant.

Une petite brume légère enveloppait les lieux comme un drap très frais, donc ont ne pouvait s’extirper. Certains animaux de la forêt s’endormaient, d’autres s’éveillaient … Mais quelle que soit l’activité des dits individus, les bois étaient silencieux. Même le chemin du Tonnerre, aussi bruyant que pouvait laissait prédire son nom, n’était pas perturbé par la présence de monstres. A la place des grandes roues malodorantes et sèches de ces derniers, des pattes trempées et silencieuses progressaient sur le chemin et semblait à l’affut. Croix avait l’habitude d’emprunter ce chemin qui dissimulait si bien son odeur et le cachait des yeux indiscrets. Aucune bête n’osait s’aventurer de trop près, et il les comprenait. L’inconnu fait peur. Ce n’est pas d’ailleurs pour rien que le territoire de ces créatures servait de limitation de territoire entre le clan du Tonnerre et le clan de l’Ombre. Souriant en coin, mais prudent tout de même, il s’arrêta l’espace d’un instant pour tendre l’oreille ; parfois, les patrouilles pouvaient s’aventurer aussi loin, mais s’était rare. Aucun bruit ; il reprend sa route tranquillement, mais toujours aux aguets. Il savait qu’il prenait quelques risques. Il avait faim. La chasse sur ses territoires habituels n’avait pas été fructueuse, et le seul endroit qu’il connaissait comme étant giboyeux étaient les bois à ses cotés, même s'il savait que les guerriers affamés pouvaient avoir été plus rapides que lui ...

Il soupira en silence, regardant du coté du territoire du Tonnerre, son ancien clan. Il n’avait pas peur d’être reconnu, ni de se faire prendre. Il connaissait les chats des clans ; ils ne tuaient jamais, ils se contentaient d’intimider les intrus la majorité du temps et l’autre moitié du temps à les blesser sans les tuer. Tout ça pour le code. Rien que des fanfarons, en sommes. Sur ces pensées, il n’hésita que brièvement avant de quitter le chemin du Tonnerre et de s’enfoncer discrètement dans les bois de son ancien clan. Destination : les Grands Pins, près de la ville des Bipèdes, là où personne n’allait. Il progressa ainsi avec le plus de discrétion possible le long du territoire, profitant du peu de visibilité et de son pelage trempé qui ne laissait pas fuir son odeur. Il essaya de marcher au maximum sur la mousse ou l'herbe s'il y en avait afin d'éviter de laisser des traces.

Peu importait si on se souvenait de lui. Qu’allaient-ils faire ? Le forcer à revenir ? Quelle bonne blague. De toute façon, certains ne survivent pas autant de temps que lui, dévorés par les maladies, les blessures, ou tout simplement la faim car trop stupides pour avoir du culot et pêcher la nourriture chez le voisin. « Le code n’est qu’un ramassis d’âneries », pensa-t-il en riant intérieurement tandis qu’il repéra une souris pointer son nez hors d’un fourré, lui-même bien caché dans un ensemble de fougères. Ce ne fut plus qu’une question de temps avant qu’il ne fonde sur sa proie et ne la tue d’un coup de dents. Il prit la souris entre ses dents et se remit dans sa cachette, à l’abri des regards. Tandis qu’il dévorait le rongeur, il relâcha son attention.
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 Mer 26 Fév 2014 - 17:40
La forêt était déjà trempé lorsque Plume Eternelle se réveilla dans la tanière des guerriers. Le temps humide lui tira une grimace avant qu'elle ne se lève.
La jeune chatte sortit de la tanière en prenant soin de ne réveiller personne. Certes, la chatte blanche adorait la neige et la saison des feuilles mortes, là elle se sentait dans son élément dans la poudreuse. Mais la pluie ne l’enchantait guère, il lui rappelait la tristesse, comme si les nuages déversait leur flot de larmes sur la forêt.
Elle sortit de la tanière en grognant, elle se retrouva trempé en quelques secondes et deux chatons turbulents achevèrent de la mettre de mauvaise humeur.
En effet les deux garnements trouvèrent drôle de sortir de la pouponnière, et même si leur mère les rappela à l'ordre, Plume Eternelle ne put s’empêcher de penser à sa propre fille.
Elle se dirigea mollement vers le tas de gibier où elle préleva un souris maigrichonne. Il y a des jours comme ça où il ne vaut mieux pas se lever et d'autres où elle se dit que la vie en vaut la peine.
Aujourd'hui se n'était pas le cas et Plume Eternelle n'était pas d'humeur à s'amuser. Elle décida donc de partir se promener seule avant que ses amis de clan ne se réveille.
C'est sans aucun doute pour se retrouver seule qu'elle se rendit au grands pins, partis de la forêt où les membres du clan se rendait rarement.
Elle quitta donc le camp après avoir informer son lieutenant qu'elle partait chasser seule. Devinant sa mauvaise humeur, celui ci n'insista pas et lui recommanda seulement de faire attention.
Elle marcha un moment, essayant de mettre de l'ordre dans sa tête, elle avait besoin de réfléchir, elle ne savait pas vraiment se qu'elle ressentait, de la colère, de la tristesse, rien peut être ?
Elle finit par arriver dans la partie de la forêt abrité par de grand pins, d'où le nom de l'endroit...
La belle chatte blanche ne trouva qu'un maigre campagnol. A croire que ce n'était pas du tout sa journée.
Accablé par le chagrin elle leva les yeux au ciel, la pluie s'était arrêté depuis quelques minutes et les rayons du soleil commençaient à percer les nuages gris.
Elle poussa un soupir, le soleil se mit à réchauffer sa fourrure blanche de neige et éclaircit encore plus ses yeux vert d'eau.

Un mouvement attira subitement son regard, derrière elle se trouva un amas de fougère, celle ci remuèrent pendant quelques secondes.
Instantanément, elle se mit en position de combat, les griffes sortit. Un matou ne tarda pas à se lever et à fixer dans yeux verts.

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 Ven 28 Fév 2014 - 9:39
Croix dévorait la chair savoureuse du rongeur avec appétit. Bien que la souris fût un peu maigrichonne, victime de la saison froide, le fait d’avoir quelque chose à mettre sous la dent lui faisait grand bien. Le chat ronronna doucement de satisfaction, et ouvrit la gueule pour accueillir une dernière bouchée … Mais il s’arrêta dans son mouvement, ses moustaches frétillant doucement tandis qu’il reniflait silencieusement une odeur intruse qu’il ne distinguait cependant pas tout à fait bien en raison du parfum que dégageait son repas. Ne bougeant pas, il ne lui fallu qu’un très bref instant avant de réaliser qu’il n’était pas seul.  Un coup d’œil entre les feuilles lui fait voir à moitié un guerrier d’un pelage immaculé. « Chasseur de Nuages ? » s’interrogea-t-il intérieurement, l’air un peu agacé mais souriant intérieurement. Non. Il aperçu deux jolies billes vertes à la place du regard bleu argenté de son ancien apprenti … Et il s’avérait qu’il s’agissait d’une femelle. Une compagnie donc fort agréable, mais néanmoins ennemie car voilà qu’elle sortait ses griffes. Il n’en était pas étonné, puisque après tout il était un intrus sur ces terres qui étaient autrefois les siennes. Il se sentit profondément irrité d’avoir été attrapé, tout de même ; sa gourmandise l’avait perdue et avait attiré la chatte droit ici. Il aurait dû emporter sa souris et la manger ailleurs, tranquillement.

N’étant pas un lâche, ni un fuyard, il finit par se lever après avoir finit le dernier morceau de souris et l’avoir avalé. Son regard ambré vint rencontrer celui plus sylvestre de la guerrière. Ses propres yeux ne reflétaient aucune once de culpabilité après l’acte qui venait de faire. Il semblait simplement jauger la blanchette d’un regard qui ne s’avérait ni méprisant, ni froid ; juste songeur. La femelle semblait bien plus jeune que lui, et la trouva très mignonne. Cependant, malgré cette beauté, il lui semblait sentir de la tristesse se dégager d’elle. Son attitude de défis vis-à-vis de lui ne parvenait pas à dissimuler cela. Finalement, il finit par sortir de sa cachette doucement, ne la quittant pas des yeux, préférant éviter tout mouvement brusque. Ce faisant, il lui dit tout simplement, s’immobilisant à une distance respectable et l’air tranquille :

- Bravo, tu m’as attrapé. Cependant, ne te sens pas obligée d’attaquer. Il serait dommage qu’une jolie guerrière se batte avec un pauvre chat comme moi pour une maigre petite souris, non ?

Il avait l’air calme et posé tandis que sa voix assez grave, un peu rocailleuse, entonnait ces mots. Néanmoins, derrière cette tranquillité feinte, il restait aux aguets et se préparait à toute attaque.
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 Dim 2 Mar 2014 - 10:31
Le matou finit par sortir complètement de sa cachette, il resta pourtant à quelques mètres de la chatte, sans pour autant la quitter des yeux.
Il ne dégageait aucune odeur particulière, seulement les senteurs de la forêt, sans doute un solitaire.
Il se contenta de rester immobile, Eterny voulut parler mais le félin la devança.

Bravo, tu m’as attrapé. Cependant, ne te sens pas obligée d’attaquer. Il serait dommage qu’une jolie guerrière se batte avec un pauvre chat comme moi pour une maigre petite souris, non ?

La jeune chatte le regarda d'un air mauvais et un sourire naquit sur ses lèvres lorsqu'elle répondit d'un voix ironique.

-Tu as raison, je ne vois pas pourquoi je prendrais le risque de m’abîmer les griffes pour un pauvre matou. Mais quand le sale matou en question me vole du gibier qui aurait put nourrir les anciens, je me ferais une joie de le jeter hors de mon territoire !

La dernière partie de sa phrase c'était transformé en feulement. Elle se remit en position d'attaque, ses yeux lancèrent des éclairs et elles fit rouler ses muscles sous sa peau.
Elle se transforma ainsi en véritable machine à tuer, et elle ne douta pas une seconde de pouvoir perdre un combat contre le félin puisqu'en effet, depuis la disparition de sa fille elle n'avait pensé qu'a son clan, devenant ainsi une excellente guerrière, capable de gagner n'importe quel combat loyal.
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 Dim 2 Mar 2014 - 13:05
Toisant la guerrière tandis qu’elle parlait, Croix l’écoutait d’un air interdit. Une fois qu’elle eut terminée et qu’elle se mit en position de combat, il lâcha un sourire à la fois amusé et moqueur. Décidément, les autochtones n’avaient pas vraiment changés. Dire qu’il avait pu être l’un d’entre eux … Juste des sauvages très territoriaux. Ses moustaches remuèrent avec amusement alors qu’il prenait la parole, ne semblant pas très préoccupé par le danger en face d’elle ; après tout il était bien plus expérimenté que ce petit bout de guerrière, ayant lui-même déjà livré de nombreux combats. Ses cicatrices en témoignent très bien.

- Ce n’est pas du vol, la terre est à tout le monde, dit-il calmement, gardant son sourire en espérant calmer la guerrière. Et puis, chacun a sa chance de vivre, et je ne pense pas échapper à la règle.


Sur ces mots il se décida à se rapprocher un peu, et fit un demi-tour autour de la chatte blanche, qui ne semblait pas vraiment l’apprécier. Il savait très bien qu’un geste de trop, et elle l’attaquerait sans remord. On avait toujours pris soin de laver le cerveau des guerriers en leur faisant croire qu’ils devaient une complète allégeance à leur clan, et ils se fichaient bien des inconnus, ne pensant qu’a leur propre petit monde. Cependant, il n’était pas là pour faire changer d’avis la minette car non seulement il se fichait bien qu’on soit d’accord avec lui ou non puisque de toute manière, il savait très bien qu’il avait totalement raison, mais qu’en plus ce n’était vraiment pas la situation propice pour retourner un chat contre son propre clan. Tout ce qu’il voulait, c’était ne pas se battre ; il détestait lever la patte sur des femelles, surtout que cette pauvrette n’y pouvait rien si on l’avait élevé de telle manière à ce qu’elle se fie à un code dont elle n’avait pas décidé le contenu. En quelques sortes, il lui pardonnait par pitié. Il reprit la parole, plus décidé à calmer le jeu afin de ne pas blesser la guerrière que par pure gentillesse ; avec un autre, il aurait été beaucoup plus sec.

- Je ne désire pas me battre. Si c’est simplement la souris qui pose problème, j’en trouve une autre et on n’en parle plus.
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 Lun 3 Mar 2014 - 8:50
- Ce n’est pas du vol, la terre est à tout le monde. Et puis, chacun a sa chance de vivre, et je ne pense pas échapper à la règle.

Le félin ne sembla pas du tout inquiet, il devrait pourtant. Quand à la guerrière blanche, elle ne baissa pas sa garde, pour elle les solitaires n'était qu'une bande d'égoïste, elle savait très bien que les solitaire trouvait aussi les chats de clan égoïstes, ils avaient leur raisons mais Eterny aussi, après tout les solitaires n'hésitait pas à venir voler du gibier qui revenait au clan de droit, certain critiquaient aussi les chats sauvages, mais c'était eux qui été à blâmer le plus ! Les chats de clans s'entraident, ils chassent pour les plus faibles, les solitaires eux chassent n'importe où, et quand ils ne seront plus en états de s'occuper d'eux même, ils se traîneront pour demander de l'aide.
Ils dégouttaient au plus haut point la jeune guerrière.

Le félin se rapprocha un peu plus de la guerrière qui feula de rage. Il se mit alors à l'observer comme une bête de foire. Elle se retourna et le regarda droit dans les yeux lorsque le félin continua.

- Je ne désire pas me battre. Si c’est simplement la souris qui pose problème, j’en trouve une autre et on n’en parle plus.

Ce matou ne comprenait donc rien !

-Tu en trouve une autre ? qu'est ce que sa changera ! Tu nous en a fait perdre une ! Les clans ont été construit, ils ont eu des limites à leur territoires, des limites que tu as violé ! Tu aurais pu aller aux quatre chênes ou même au hautes pierres ! Tu ne désire pas te battre ? Alors déguerpis tout de suite sinon ton voeu ne sera pas exaucé !

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