Une rencontre à la rivière (pv; Petit Matin)

Petite Brume se leva de bonne heure ce matin-là, avec l'envie irrésistible de se dégourdir les jambes; se levant d'un bond enthousiaste, elle se demandait comment elle pourrait se débrouiller pour sortir de la pouponnière discrètement sans que personne ne la voie lorsque sa mère arriva par derrière et lui demanda si elle allait bien. Un peu gênée (elle était tout de même en train de planifier une bétise), elle répondit qu'elle allait bien, espérant que la reine partirait le plus vite possible. Mais celle-ci resta là, et finit par lui dire de partir faire une petite ballade, qu'elle avait le droit si elle revenait avant que le soleil ne soit tout en haut du ciel.
Petite Brume n'en croyait pas ses oreilles; pourquoi cette fois-ci, avait-elle le droit de sortir dans la forêt toute seule? Elle allait poser la question à sa mère, mais celle-ci était retournée se coucher. Pour la chatonne, c'était comme si on lui avait dit; "Allez ma chérie, va faire ce que tu veux, de toute façon t'es presque une apprentie, on te fait confiance!". Et elle n'allait pas se faire prier.
Elle sortit à toute allure, traversa le camp en trombe et s'enfonça parmi les roseaux, réfléchissant à l'endroit où elle pourrait aller.
"Et si j’essayais de nager?" songea-t-elle avant de se rappeler que ce n'était guère prudent; pourtant, elle avait tellement envie de se rafraichir! Mais bon, pas au risque de se noyer, quand même... Et puis, pour une fois que sa mère lui avait fait confiance, pas question de faire la moindre bêtise! Elle se contenterai d'aller à la rivière, trouverait un endroit où l'eau serait à un niveau bas, se baignerait, mais en aucun cas n'essayerait d'accomplir un exploit en tentant de nager en eaux profondes.
Forte de sa résolution, elle s'approcha de la rivière, oubliant presque la chaleur ambiante en entendant le doux clapotis de l'eau contre les rochers, et s’arrêta net en voyant un chat au pelage gris-bleu un peu plus loin.
Elle tenta de le reconnaitre; en vain. S'approchant un peu plus, elle remarqua que la couleur de sa fourrure faisait penser à un de ces matins un peu nuageux, où le soleil s'est juste assez levé pour déclencher le jour mais pas assez pour éclairer le paysage. Alors, elle le reconnut;

-Petit Matin! Attends-moi!

Elle ne le connaissait pas particulièrement, mais bon, un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal. Elle courut pour le rejoindre, et une fois qu'elle fut à un mètre de lui, elle lança;

-Salut! Qu'est-ce que tu fais ici?

C'est alors qu'elle remarqua que peut-être, Petit Matin n'avait pas le droit d'être là (il faisait pas mal de bêtises, ce n'aurait donc pas été étonnant) et qu'elle venait de signaler leur présence à tout les guerriers présents dans le coin... "Espérons qu'aucun d'entre eux n'a eu l'idée de venir par ici..." songea-t-elle.

Je me réveilla tard ce matin là. J'avais envi de me dégourdir les jambes. Je regarda autour de moi, j'étais le dernier sorti pour la première fois de ma vie. Celà m'étonna longtemps. Je sortit, profitant de la chaleur, quand je remarqua un absent, ou plutôt UNE absente. C'était Petite Brume. Je me demanda ou elle était passée, quand j'alla vers la tannière des apprentis, pour demander à Nuage de Vie. Elle me répondit froidement que celle-ci était parti en balade. Je la remercia, me rendit au soleil et resta perplexe... Les chatons n'avait pas le droit de se rendre hors du camp, sauf si leur mère l'avait autorisé. J'en déduis que sa mère l'avait laissé partir. Je me rendit vers ma mère quand elle me dit:"Vas-y si tu veux". Pour moi c'était le plus beau jour de ma vie, enfin autorisé à sortir du camp. Je ne me fit pas prier. Je me précipita dehors alla vers la forêt, grimpa sur un arbre et réfléchis à l'itinéraire de ma balade. Un petit bout en forêt pour déguster une souris, puis direction les rochers au soleil pour observer les vipères et enfin fin de la matinée à la rivière. J'entendis un léger grattement, me tourna dans sa direction et je vit une souris. Je mis en position comme j'avais vu faire les apprentis, m'approcha, et sauta sur ma proie. Je l'avais ratée. Tans pis j'alla aux rochers du soleil mais les vipères était tellement nombreuses que je ne pu pas m'approcher par peur d'une morsure. Je me rendit à la rivière pêcha deux poissons sachant que Petite Brume était proche et me rendit vers un endroit peu profond. J'attendis un moment, quand elle s'arrêta perplexe et lança:"Petit Matin! Je me retourna et lui fit signe de courir vers la forêt. Tout les guerriers allait rappliqué...