WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...

Je ne partirai pas. Ft Corryn

La Guerre des Clans RPG :: Divers :: Corbeille :: Rps Inachevés

Invité

Jeu 24 Nov 2016 - 19:47

Ange des ténèbres dépourvu de sentiments. Monstre de Glace parcourant les terres de l'Ombre. Flamme éteinte de la joie. Voila ce que j'étais. Moi qui avait si souvent souris à la vie, bondis de joie, je n'étais plus. Pourquoi? Tout simplement parce que ma vie à basculait le jour ou une voix c'était introduis dans mon esprit, m'arrachant mes pensées, prenant le contrôle de mes mouvements, volant mon âme à jamais. Cette voix, elle qui me suivait partout, qui ne me laissait jamais seul. Pourquoi m'avait-elle choisis moi? Même moi je ne le sais pas, elle est juste la.

Où j'étais? Sur les terres du Clan de l'Ombre, ce clan a qui j'avais appartenu. Je l'avais quitté, toujours et encore guidé par cette voix qui me hante. J'étais partis pour devenir un escogriffe et vivre seul, n'être dépendant que de moi même, ne plus avoir de limite à franchir, d'ordres, n'avoir que pour seul maître de sois moi et cette voie.

Je marchais en silence entre les arbres tordus. Mes pattes s'enfonçaient légèrement dans la boue tapissant le sol. Les quelques gouttes d'eau qui tombaient du ciel remplis de nuage venaient s'écraser sur mon magnifique pelage de flammes. Le vent glaciale faisait s'entre-choquer les branches nues des arbres.
Je m'arrêta soudainement, sans aucunes raisons et m'assis. Pourquoi avais-je fais ça? je ne l'avais pas voulu pourtant... Encore la voix, encore elle... Une fois de plus elle a contrôlé mes mouvements.

Invité

Lun 28 Nov 2016 - 16:38

Je ne partirai pas

Je favorise les patrouilles en solitaire depuis que j'ai compris l'incapacité de mes camarades de Clan à les mener correctement. Ils ne pensent qu'à rire, s'amuser et sociabiliser, au lieu de se concentrer sur l'essentiel : faire fuir tout intrus osant poser une seule patte sur nos terres. Si les frontières sont tant bafouées par des insolents, c'est parce qu'on n'est pas suffisamment sévère avec eux ; pour cette raison, il est de mon devoir de chasser les étrangers avec la rigueur nécessaire. Je suis parfois obligé d'assaillir les ignorants qui se promènent sur notre fief ; ils me calomnient et me dénigrent ; mais toujours, ils déguerpissent, craignant une nouvelle agression. Je pourrais enseigner la sévérité indispensable à une ronde parfaitement exécutée ; toutefois, ce ne serait qu'une perte de temps ; tant j'essayai par le passé, tant j'échouai. On me considère comme barbant et assommant ; en réalité, je ne suis que strict et réaliste.

C'est en approchant des arbres tordus que je perçois une présence inhabituelle. Une nouvelle fois, Ils m'insufflent l'instinct d'un inconnu sur nos terres. Aussitôt, je suis sur mes gardes ; si quelqu'un doit être surpris, ce ne doit être moi ; l'ahurissement d'une attaque impromptue peut être fatale au meilleur des guerriers ; par conséquent, je serais potentiellement concerné. Néanmoins, il est si difficile de me déconcerter que ce n'est qu'un doux rêve pour un assaillant que de m'étonner. Le vent, glacial, portait jusqu'à mes narines un effluve familier ; un souvenir remonta, doucement, jusqu'à ma conscience. Est-ce Eux qui m'apportent un message par cette fragrance ? Impossible, cependant, de déterminer précisément la nature de cet écho.

Je distingue alors, au centre des arbres, une silhouette fine, assise, immobile. Est-ce une vision ? Il me paraît irréel tout d'abord ; je présume affronter un spectre ; nonobstant les mouvements de son poitrail, témoignant d'une lente et douce respiration. Il paraît transi, porté par une inspiration extérieure. Est-ce un héraut ? Hypothétiquement l'un des Leurs ? Je m'avance paisiblement, affirmant ma présence de mes pas sûrs. Si c'est Eux qui me parlent au travers de cet être, je le saurai bien vite. Je garde une certaine défiance quant à ma théorie, cependant ; il vaut mieux que mes soupçons se révèlent infondés, plutôt qu'ils s'avèrent vrais mais que je ne les aie formulés. Quand bien même, aujourd'hui n'est pas le jour où Ils m'accueilleront. Je n'ai donc à attendre de décéder au cours d'un éventuel duel.

« Qui êtes-vous, et que faites-vous sur nos terres ? »