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Un peu d'aide? Non? ( Pv Sultan )

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 Lun 27 Fév 2017 - 20:42

「 J'suis mort et j'en fais pas un drame 」

Le Pouilleux &
Tu ne sais même plus pour quelle raison tu t'es retrouvé dans un tel pétrin. Peut être était-ce une envie suicidaire ? Une pulsion soudaine de vouloir s'attirer le plus d'ennuis possible ? Un concours du plus gros imbécile de tous les temps ? Peut être un mélange de tout ça non ? Tu es bien trop malin, et pourtant tu t'es laissé quand même prendre au jeu. Et voila que tu te retrouves coincé la patte la première sous cette pierre. Quand ça a commencé ce merdier ? Ah oui, depuis quelques heures déjà. N'ayant pas la notion du temps, tu ne sais te fier qu'au chemin que parcourt le soleil sur les rochers. Et vu l'ombre qui commence à jouer sur ton corps squelettique, je dirais que le crépuscule ne va pas tarder à pointer le bout de son nez. La raison ? Ce matin là, tu avais décidé de prendre l'air du côté des hautes pierres, celles que tu aimes tant contempler quand tu t'ennuies : c'est à dire la plupart du temps en fait. Tu aimes les escalader, les découvrir. C'est même de cette façon que tu as découvert les nombreux tunnels des lieux. Tu as même appris à en connaître les chemins tortueux par cœur. Et pourtant, ce n'était pas une mince affaire avec ces labyrinthes interminables. Même qu'une fois tu t'es paumés dedans durant trois longs jours. Ou était-ce plus ? Difficile à dire quand tu ne vois qu'une faible lueur une fois engouffré à l'intérieur.

Bref, tu errais tel un fantôme à travers les parois rocheuses, examinaient les plantes déconfis que tu voyais sur ta route. Tu les goûtais, histoire d'agrandir tes compétences médicinales. Car oui, tu es un guérisseur dans l'âme, un chimiste qui aime expérimenter, même si les risques de t'empoisonner toi même sont grands. Mais tu t'en fous, tu ne penses pas aux conséquences, même si tu les connais que trop bien. Tandis que tu explorais sans retenu ces lieux que tu chéris tant, tu as tenté d'atteindre une fleur que tu n'avais encore jamais vu. Ce que tu ne savais pas, c'était que tu glisserais, et tomberait le derrière en premier contre les pierres. Et c'est ainsi que tu te retrouvas la patte coincée entre deux pierres pointues. Au début, la douleur était fulgurante, tu avais beau rager, miauler à la mort, personne ne pourrait t'entendre entre ces murs. A présent, la douleur aiguë que tu ressentais fut remplacé par cette gêne, cette morsure qui brûle ta patte un peu plus chaque instant.

Que faire ? Tu inspires, tu expires.. Oui, c'est une bonne idée. De toute façon qu'es ce que tu pourrais bien faire d'autres ? T'apitoyer ? Tu as passé l'âge de le faire depuis longtemps. Et puis même si la mort serait un beau cadeau, tu devrais te battre pour essayer de t'en sortir. Tu tires, tu grattes la pierre, t'essaie de la faire bouger mais rien n'y fait... Tu lèves la tête vers le ciel pour remarquer que le soleil est partis, laissant plus que la pénombre englober les rochers. Tu pestes malgré toi, malgré toute la patience que tu fais preuves :

« Fleur de mes deux ! Crever à cause d'une maudite fleur ! Quelle ironie ! »

Tes paroles font échos à travers les lieux. Puis tu t'esclaffes comme un véritable taré de service. Tu ris en pensant à toutes ces remarques qu'on t'a faites sur le fait que tu ne sens pas la fleur... Et voila maintenant que tu vas crever à cause de l'une d'entre elles... C'est alors que tu entends des pas.... Soit t'es mort, soit t'es sauvé le Pouilleux...
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 Mer 1 Mar 2017 - 19:59
Un peu d'aide ? Non ?

Ft. Le Pouilleux et Sultan

Sultan, dont l'humeur était sujette à beaucoup d'aléas ces derniers jours, était perdu. Cela devenait une habitude, depuis qu'il était arrivé dans la forêt ! La veille, il s'était retrouvé non loin d'une ferme, où il avait fait la connaissance d'un curieux personnage. Il avait passé là nuit là bas, et était parti vers midi, profitant de la chaleur de la vieille bâtisse pour se reposer. C'était sans doute la première fois qu'il dormait aussi bien depuis qu'il était parti de chez lui. Il avait attrapé trois souris, qui s'étaient pratiquement jetées dans sa gueule, les avait dévoré goulûment puis s'était lourdement endormi. Ainsi, en se réveillant ce matin là, l'ancien chat domestique était en pleine forme. Pris de curiosité, il s'était dirigé vers la montagne qui se trouvait non loin de la ferme, et avait commencé son exploration. Il songeait sérieusement à rester près de cette réserve à nourriture, au moins jusqu'à la fin de l'hiver. Il y serait très bien ! Pourtant, la vieux bâtiment ne l'attirait pas énormément. La clairière aux quatre grands arbres étaient plus jolie, plus accueillante, mais moins giboyeuse.

Il avait de toute manière le temps d'y réfléchir, il n'était pas spécialement pressé. Le matou ne se pressa pas et passa une journée plutôt reposante, escaladant à son rythme la montagne, faisant bien attention à ne pas tomber et profita de son agréable balade. Cependant, à force de crapahuter, le félin commença à sentir la fatigue le saisir, et songea à rentrer. Il eu beau tourner et retourner sur lui-même, il fut incapable de se souvenir du chemin qu'il avait emprunté pour en arriver là. Sultan était donc, comme à son habitude, perdu. Il soupira, quelque peu agacé par ce contre-temps. Il aurait sans doute mieux fait de rester à la ferme à se goinfrer de souris, il n'aurait au moins pas eu d'ennui. Qui plus est, la journée était bien avancée, le crépuscule commençait même à se faire sentir. S'il ne se dépêchait pas de rentrer, il se ferait surprendre par la nuit et n'aurait que davantage de difficulté à retrouver son chemin. Il tâcha de garder son calme, Sultan n'était de toute manière pas du genre à paniquer, et se remis en marche, se servant plus de son museau pour se repérer que de ses yeux.

Il sursauta en entendant, au loin, un gémissement qui ne pouvait qu'appartenir à un chat. Intrigué, Sultan hésita. Quelqu'un avait visiblement des ennuis, et au vue de ces pics acérés, le danger pouvait être grand. D'un autre côté, cela ne le regardait pas et il avait ses propres problèmes à résoudre. Sa curiosité pris toutefois le dessus et il pris la direction des grognements qu'il entendait au loin et qui semblait se transformer en ricanements. Au bout de quelques mètres, il aperçu, en contre-bas, juste au-dessous de lui, un chat tigré maigrichon dont la patte était coincée entre deux rochers.

- Tiens donc, s'exclama Sultan. On dirait que t'as des ennuis, toi.

Il n'avait pu retenir son ton moqueur et son sourire sarcastique. Comment ce matou s'était-il retrouvé là ? Le solitaire n'en avait aucune idée, mais sa position n'était pas la meilleure pour discuter. Il descendit donc prudemment vers l'inconnu et, une fois à sa hauteur, le dévisagea d'un œil critique. Il n'avait pas l'air en bon état.
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 Sam 4 Mar 2017 - 14:16

「 J'suis mort et j'en fais pas un drame 」

Le Pouilleux &
Bon, toi qui croyais que la situation ne pouvait pas être pire, tu te trompes lourdement. Au début, tu avais entendu un bruit de pas. Sur le moment, la première chose que tu te dis, c'est que t'es enfin sauvé, que ce quelqu'un te sortirais sans aucun doute du merdier dans lequel tu t'es fourré. Tout seul , qui plus est. Puis tu sens l'odeur particulière et atypique que portent les solitaires. Tu sais alors que les deux options sont toujours d'actualité. Un clanique t'aurais laissé crever sans aucun scrupule. Un solitaire dégueu de plus ou de moins, cela n'a aucune importance pour la plupart. Alors qu'un renégat, comme toi, pourrais en décider autrement. Faut juste espérer de ne pas tomber sur un sans cœur comme toi. Alors là, ton sort serait bien pire qu'avec un chat de clan. Tu es bien placé pour savoir que la cruauté pourrait se trouver dans chacun des camps. Les bruits de pas se rapprochent, tout comme ton jugement final par la même occasion. Tu te surprends à penser à toutes ces possibilités. Si ça se trouve, c'est un type bien propre sur lui, qui aurait pitié de toi. Ou alors une crâneuse qui est tombé sur de mauvais gars, qui lui donnerait ainsi une mauvaise opinion de la gente masculine. Si ça se trouve elle te torturerais histoire de bien se venger. Ou alors si ça se trouve, c'est une de tes ex hystérique, qui te ferais bien pire. Tu entends un rire, un du genre gros taré de service. Et tu te rends compte que ce bruit étrange sort de ta propre gorge. Tu dois vraiment te faire soigner le Pouilleux, rire de ton propre sort c'est carrément flippant…

C'est alors que tu vois sortir d'entre les rochers un chat au pelage court et au regard vert émeraude. Il se trouve juste au dessus toi, pas assez près pour que tu l'agrippes , et trop loin pour scruter avec détail les traits de son visage. Seul ses prunelles te laisses pantois. Il crut voir durant un instant le sourire sarcastique se lire entre ses babines. Non mais il abuse le gars, il te vois feuler de douleur, une patte coincée sous un rocher pointu et il fait quoi? Il sourit comme le ferait un prédateur avec son prochain repas. Sauf que t'es pas une putain de souris, juste un pouilleux prise entre deux feux. Il ne perd pas de temps et ne fait que souligner le fait que t'es bien coincé, te laissant penser que t'as bien l'air con dans cette position. Tu tentes de lui sourire comme même, sauf que ton sourire ressemble plus à une grimace douloureuse qu'autre chose. Puis tu lui réponds, tirant sur ta patte en même temps pour la énième fois:

" Je vois que tu as le sens de l'observation mec… Je te félicite."

Tu ne peux pas t'empêcher de t'esclaffer bruyamment, même tu sais que ta vie dépend du bon vouloir de ton interlocuteur. Tu as abandonné l'idée de tirer encore sur cette foutue pierre. La douleur qui te transperces la patte est d'une telle intensité que tu as du mal à te tenir les idées claires. Tu remarque la flaque rougeâtre qui se trouve en dessous de ta patte. Comment ça se fais que tu n'as rien remarqué depuis tout à l'heure? L'odeur douceâtre te piques les narines et tu détournes les yeux à nouveau vers le matou solitaire. Lui te souris toujours, semblant se complaire de cette situation. T'as raison, il est aussi sadique que toi on dirais. Ta vue commence à se brouiller, mais t'essais de ne rien laisser paraître. Tu as comme l'impression que ça lui plairais trop si tu le faisais. Tu ajoutes d'une voix pourtant étrangement calme:

"Tu comptes rester planté là comme un ancien?" Tu prends une voix plus pressée pour la suite. " Aidez-moi veux tu… J'en ai marre de crever à petit feu là…"

Tu commences vraiment à douter des attentions de ton copain le solitaire là…

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 Sam 4 Mar 2017 - 19:09
Un peu d'aide ? Non ?

Ft. Le Pouilleux et Sultan

Devant l'attitude de Sultan, le chat blessé ne cacha pas sa surprise. Puis, il tenta un sourire, qui mourut dans ce qui semblait être un spasme de douleur. L'ancien chat domestique ne s'amusait pas de la douleur de son confrère, mais plutôt de l'ironie de la situation. Il était rare qu'il soit là pour jouer les héros, ce n'était pas dans ses habitudes. Quoique, il avait eu à sauver quelqu'un, quelques jours auparavant, une jeune chatte qui avait manqué de se noyer. Le matou avait alors pris son courage entre ses pattes et l'avait tiré de là, prenant lui-même le risque de s'enfoncer dans l'eau glacé. En tant que Bengal, il ne détestait pas particulièrement l'eau, il pouvait même y être plutôt à l'aise, si elle était chaude du moins ! Car Sultan, s'il avait l'habitude des bains, n'avait pas apprécié s'immerger dans la rivière gelée. Il y avait mieux, comme activité. Il tâcha d'oublier ce fâcheux événement et se concentra sur le félin qui lui faisait face.

-  Je vois que tu as le sens de l'observation mec… Je te félicite.

Le ton ironique de l'inconnu ne lui avait pas échappé et fit disparaître en un éclair le sourire satisfait de Sultan. Il n'aimait pas vraiment qu'on le prenne de haut, et il considérait que ce matou n'était pas en position de faire le malin. S'il voulait de l'aide, il s'y prenait très mal. Qu'est-ce qui empêchait l'ancien chat domestique de tourner les talons et de laisser ce pauvre idiot dans son pétrin ? Rien, il était totalement libre de le faire. Ce n'était pas le sens moral qui étouffait Sultan, il n'avait que faire de ce genre de chose, mais il n'était pas un monstre non plus. Il n'allait pas partir, même si sa fierté était quelque peu piquée. Ma grand d'âme finira par me perdre... Ainsi, malgré le ricanement étouffé du blessé, Sultan resta là, essayant de rester au-dessus de cette attitude puérile. Le solitaire n'avait cependant pas l'intention d'agir tant que l'autre ne l'aurait pas supplié. Bon, peut-être pas supplié, mais au moins demandé, plus ou moins aimablement. C'était la moindre des choses, non ? La douleur du blessé devait être plus grande que son orgueil, car il céda :

- Tu comptes rester planté là comme un ancien? Aide-moi veux tu… J'en ai marre de crever à petit feu là…

Très théâtral, et satisfait de la tournure que prenait les événements, le sourire du matou refit surface. Eh bien voilà, on lui demandait enfin son aide ! Ce n'était pas comme il l'avait espéré, mais c'était mieux que rien, il s'en conterait. Je suis bien trop gentil, je ne cesse de le dire ! Quand me croira-t-on enfin ? Sultan secoua la tête, et s'approcha de la patte coincée du félin, pour voir ce qu'il pouvait faire. Il sentait que l'autre commençait à faiblir, mais il ne pu s'empêcher de prendre son temps.

- Qu'avons-nous là ? Oh, je vois. Ta patte est bloquée, et, je ne voudrais pas t'effrayer, mais sa position n'est pas très encourageante. Enfin, ça, tu as déjà du t'en rendre compte, gloussa-t-il.

Il n'aurait sans doute pas du plaisanter dans de telles circonstances, mais c'était plus fort que lui. Sans doute la nervosité, mélangé à la satisfaction d'avoir la situation en main. Quelque chose de ce genre. Il repris son sérieux, sentant que son interlocuteur ne tarderait pas à partir dans les vapes s'il ne se dépêchait pas.

- Ça va ça va, je vais te tirer de là. Euh... Évite de bouger, d'accord ? Ah et, ça risque de piquer un peu.

Sultan vérifia que le matou était prêt, puis se pencha vers sa patte. Il l'attrapa entre ses crocs, le plus délicatement possible, et l'extirpa de sa prison de roche, lentement, essayant d'éviter de la tordre dans un mouvement sens. Après un temps qui sembla interminable, où la concentration du solitaire était à son paroxysme, il parvint à sortir le membre blessé de là, libérant le félin dont il ignorait toujours le nom.

- Et voilà ! s'exclama-t-il, en grimaçant. Ta patte a vraiment un goût immonde par contre. Oh, et je m'appelle Sultan, au fait. J'aime qu'on me remercie en m'appelant par mon nom.

Il lui offrit un sourire sarcastique, espérant recevoir les remerciements qu'il attendait. Il se trouvait décidément bien trop gentil ces derniers temps. Le monde ne méritait pas tant de dévouement !
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 Dim 5 Mar 2017 - 12:32

「 J'suis mort et j'en fais pas un drame 」

Le Pouilleux &
Plus le silence règne, plus cela t'amènes à penser que tu as été trop abrupte avec ton invité. La logique voudrait qu'au contraire, tu te montre un temps soit peu aimable et courtois, histoire que ton interlocuteur ne change pas d'avis et rebrousse chemin. Et toi, têtu comme tu es, ou plutôt, trop fier, tu lui causes comme si il n'était pas à ta hauteur. Quel con… Néanmoins, le félin semble malgré tous prendre sur lui et te venir en aide comme même. T'as vraiment du bol tout compte fait. Avec un autre tu serais mort depuis longtemps. Ce qui froisse tout de même ta fierté, qui n'est pourtant pas très haute avec toutes ces années à ramper pour éviter d'être tué. Lui qui ne souriait plus en entendant tes paroles finit par rabattre à nouveau un sourire narquois, visiblement satisfais que tu ais du le supplier d'une certaine manière pour qu'il t'aide. La douleur te fais perdre les pédales petit à petit. Tu le sens parce que toi qui est habituellement d'un calme olympien te rend à présent aussi nerveux qu'une puce. Il glousse, profite bien de son heure de gloire et ose même ironiser en regardant ta plaie béante. En plus elle doit puer autant que ta propre odeur corporelle. Car oui, parlons en tient. En s'approchant aussi près de toi, il a du forcément sentir l'odeur putride qui émane de toi. Ton odeur est proche de la mort elle-même. A cette idée tu te mets à rire à nouveau. Au moins, il ne lui serait pas aussi agréable de te sauver maintenant que ce détail lui saute aux yeux… Ou plus tôt au nez dans ce cas précis.

Le solitaire réussit à dégager ta patte blessée non sans difficulté. Dès que ce fut le cas, tu l'as retiré précipitamment , l'approchant de toi afin d'évaluer les dégâts. Tu es étonné de ne pas être encore tombé dans les vapes. La blessure est grande et profonde à cause des entailles causées par la roche. Tu grimace pourtant que très légèrement, comme si c'était juste un truc anodin. Puis tu lances ton plus beau sourire au matou, une façon à toi de le remercier faute de pouvoir le faire en parole. Tu te découvres une fierté que tu ne soupçonnais pourtant guère. Bon, tant pis, de toute façon, tu sais très bien que tu le remercieras jamais, tu n'es pas du genre à faire ça avec les autres. Ou plutôt, tu n'as pas l'habitude que les autres t'aident. Ce détail te chagrines un peu, tu perds le fil et tu regardes vers le ciel, comme si l'autre gars n'était plus présent. Tu finis par prendre la parole d'une voix lointaine:

"C'est relou… T'es bien la première personne qui m'aide depuis…. Bah depuis toujours… "

Tu lèches ta plaie histoire de la désinfecter, tout en adressant un regard au bengal. En y regardant de plus près, il a l'air bien trop propre et soyeux pour être du coin. Toi en comparaison, t'es un vrai épouvantail. Tu ferais peur à des gosses si tu passais à côté d'eux. Tu le fixe de tes yeux de couleur différents. Tu le dévisages tellement qu'il te faut bien des efforts pour détourner ton regard de lui. Il te dis que ta patte à un goût immonde. Tu souris à cette parole. Il se présente ensuite sous le nom de Sultan. Ca veut dire quoi ce nom de barjot? Tu n'as jamais entendu parler d'un truc de ce genre. Tu évites de pouffer de rire, car après ce qu'il venait de faire, il ne méritait pas pareil insulte. Tu te contentes de l'observer à nouveau comme le ferait une bête curieuse. Tu ajoutes doucement:

"Sultan hein… Moi on m'appelle le Pouilleux… Mais dis moi… T'as un drôle d'air pour un solitaire… Tu viens de quelle région?"


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 Dim 5 Mar 2017 - 15:14
Un peu d'aide ? Non ?

Ft. Le Pouilleux et Sultan

Une fois libre, le matou au pelage emmêlé se dépêcha de contempler sa patte blessée, qui était dans un état plutôt alarmant. Sultan n'avait absolument aucune notion de médecine, et ne savait même pas comment les chats sauvages faisaient pour se soigner. Lui, dès qu'il avait un petit quelque chose, on le conduisait chez l'Homme en blouse, ce qui était toujours une épreuve. Déjà car il avait le mal des transports, il vivait donc très mal les virées en voiture, et ensuite parce que l'Homme en blouse sentait mauvais. Les visites se terminaient toujours par un tripotage de tout son corps, ce qui était extrêmement humiliant. Voilà une chose qui ne lui manquerait pas ! En plus, lorsqu'il pouvait enfin rentrer à la maison, il se retrouvait à devoir prendre d'horribles cachets, que ses maîtres tentaient de dissimuler dans sa nourriture, en vain. Enfin, Sultan avait tout de même constaté qu'après avoir vu l'Homme en blouse et avoir pris les cachets, il finissait toujours par aller mieux. Les habitants de la forêt avaient-ils leur propre Homme en blouse ? Ou se débrouillaient-ils autrement ?

Sultan n'aurait sans doute pas la réponse immédiatement, et il ne comptait pas poser la question à son interlocuteur. Au vu de l'état pitoyable de son pelage, et de sa maigreur, il devait s'agir d'un vrai chat sauvage, cela ne faisait aucun doute. L'ancien chat domestique aurait été incapable de dire de quelle race il devait être croisé, tant les mélanges avaient du être nombreux. Et pourtant, il lui était venu en aide. Après avoir observé sa patte, le félin offrit à Sultan un sourire visiblement sincère, visiblement le seul remerciement qu'il aurait.

- C'est relou… T'es bien la première personne qui m'aide depuis…. Bah depuis toujours…

Le solitaire leva les yeux au ciel. Il avait espéré un peu mieux, mais il allait devoir s'en contenter, apparemment. Quelqu'un de plus noble que lui aurait sans doute dit que la satisfaction d'avoir aidé quelqu'un dans le besoin était une récompense suffisante, mais pour Sultan, c'était bien maigre. Il ne demandait pas des fleurs ou une boite de thon, mais un simple "merci" aurait été le bienvenu. Enfin, les chats sauvages étaient tous des rustres, cela il l'avait bien compris !

- Sultan hein… Moi on m'appelle le Pouilleux… Mais dis moi… T'as un drôle d'air pour un solitaire… Tu viens de quelle région?

Le Pouilleux ? Voilà un nom qu'il portait à merveille ! Qui donc l'avait affublé d'un pareil sobriquet ? C'était absolument ridicule, et humiliant ! Sultan avait été nommé ainsi par ses maîtres, et il savait que cela signifiait "roi", dans un pays fort lointain. Cette appellation lui convenait parfaitement, il la portait avec fierté. Mais quelle fierté Le Pouilleux tirait-il de son nom ? Sultan lui lança un regard en biais, sans cacher son mépris. Diable, ce chat sentait terriblement mauvais ! Depuis quand ne s'était-il pas lavé ? C'était monstrueux ! Incapable de se contenir, il lâcha :

- Tu porte ce nom à la perfection à ce que je vois. Ahem. Et pour te répondre, je viens de la ville. Il est évident que tu ne trouverai pas un Bengal parfait comme moi dans la nature ! J'ai quitté mon foyer il y a peu.

L'ancien chat domestique n'avait pas spécialement envie de donner tous les détails de son départ à cet inconnu, absolument dégoûtant.

- Tu as de la chance que je me sois trouvé là, c'est un hasard total. Et toi, que faisais-tu par ici ? Je ne voudrai pas t'offenser, mais ça n'a pas l'air d'être le lieu idéal pour une balade quand on ne sait pas tenir sur ses pattes.

Il offrit son habituel sourire méprisant à son interlocuteur, et posa ses fesses sur le sol, enroulant paisiblement sa queue autour de son corps.
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 Dim 5 Mar 2017 - 21:05

「 J'suis mort et j'en fais pas un drame 」

Le Pouilleux &
Le matou au pelage soyeux semble prendre sur lui, lui souriant malgré l'état lamentable dans lequel tu te trouves, et de l'odeur aussi qui va avec. Tu vois bien sur sa tronche qu'il semble loin d'être satisfait de tes pseudos remerciements. Un sourire, c'est pas grand-chose, mais c'est mieux que rien tu te dis. Tu hausses donc des épaules, comme si t'en avais rien à faire qu'il accepte ou non. Son regard dédaigneux et horrifié de ton physique ne t'as pas échappé, donc tu revêts ton habituelle masque du gars qui a rien à foutre du monde qui l'entoure, même si tu sais que c'est juste une façade. Celle que tu revêtes quand les gens te rejettes. Lui, même si il t'a aidé, ne semble en rien éprouver de la compassion pour toi. Limite tu sens qu'il a envie de dire franchement que tu pues le bouc. Mais ça le démange pas encore assez pour te le dire. Ca viendra… Ils finissent tous par te dire que tu schlingues grave au bout du compte. Sultan te lances un regard emprunt de mépris, tout en te dévoilant qu'il vient de la ville. Celle ou vive les bipèdes. Tu as déjà vu ces étranges créatures quand tu es passé un jour en ville. L'odeur de la métropole t'as donné la nausée. Il devait sans doute appartenir à l'un d'eux, un domestique… Voila ce que tu as devant tes yeux le Pouilleux. C'est rare d'en croiser. Enfin, il est solitaire à présent. Sans doute s'était il détourné d'eux par lassitude ou haine envers eux. Car tu sais bien qu'ils sont loin d'être des enfants de cœurs ces monstres. Rien que voir les monstres de fer qu'ils semblent diriger te donnes une idée de leurs natures… Le matou semble être égocentrique, ça se voit même. Tu te mets à rire de bonne grâce. Ne cachant pas la moquerie de ton regard, tu demeures pourtant d'un calme étrange. Il demande ensuite la même chose pour toi. Tu hausses les épaules. Quelle version donnée? La vraie ou celle que tu as inventé de toute pièce? Bon, vu qu'il a sauvé ta misérable vie, la moindre des choses, c'est d'être honnête avec lui. Tu réponds d'une voix rauque, celle qui te donnes des airs de "je m'en foutiste":

"Aucune idée… J'aime explorer tout simplement… Puis j'ai vu cette plante là-haut… J'aime dire que j'ai une âme de guérisseur, je n'avais jamais vu ce genre de spécimen… Alors j'ai essayé de la choper… Tu connais la suite."

C'est rare quand tu te montres sincère, mais ça fait du bien quand t'es comme ça. Tu désignes du museau la plante fleurie au dessus du solitaire. Elle porte des reflets argentés. Ensuite tu perds pas de temps, et escalade les rochers afin d'attraper la raison de ta mésaventure. Tu ignores la douleur, retombant lourdement à côté de Sultan la fleur dans la gueule. Tu déposes ensuite le contenu sur le sol à côté de toi, l'air à présent ravi. Aux yeux de ton interlocuteur, tu pourrais avoir l'air complètement cinglé. Tu souris à pleine dent, avant d'ajouter d'une voix faussement joyeuse:

"Quand tu vis comme un solitaire aussi longtemps que moi, tu comprendras que sans les connaissances des plantes, tu crèveras bien vite…"

Tu prends les feuilles de la fleur pour les enrouler autour de ta blessure. Tu te sers des racines pour nouer le tous en grimaçant légèrement. L'odeur de la plante est horrible, mais pas autant que ta propre odeur à toi. Tu comptes gardé les pétales de la fleur afin de voir à quoi elle pourrait bien servir par la suite. Tu te souviens un jour être tombé malade après avoir mangé une pétale. La fleur était en réalité toxique. Mais elle était utile pour faire fuir les mouches. Tu reprends sans laisser le temps au gars de répondre:

"Qu'es ce qui t'as poussé à quitter les bipèdes? La nourriture était elle trop grasse c'est ça? A moins que tu en avais marre de pioncer à longueur de journée bien au chaud?"

Tu offres un sourire qui semble pourtant chaleureux et sincère, qui n'atteint pourtant pas tes yeux.




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 Mer 8 Mar 2017 - 10:45
Un peu d'aide ? Non ?

Ft. Le Pouilleux et Sultan

Lorsque Sultan évoqua son passé de chat domestique, il remarqua une lueur presque méprisante dans le regard de son interlocuteur. Il avait bien compris, au cours de ces derniers jours, qu'avoir été avec des Hommes n'était pas très bien vu par ici, mais il ne parvenait pas à comprendre pourquoi. Il avait vécu une vie de rêve jusqu'à présent, n'importe qui aurait du l'envier ! Il avait été choyé, nourri, avait dormi dans un panier confortable, au chaud, n'avait jamais eu à se battre pour sa vie... Les chats sauvages pouvaient-ils se vanter d'une existence aussi heureuse ? Ils devaient passer leur temps à errer sans maison, souvent seuls, à manger de minuscules proies ! Et c'était cette vie là que Sultan avait choisi, contre son grès. Il était la victime de cette mascarade terrible ! Un martyr dans ce monde cruel. Et tous ses soupirs de désespoir n'y changerait rien. Il était coincé dans cette forêt pourrie, pour le meilleur et pour le pire.

- Aucune idée… J'aime explorer tout simplement… Puis j'ai vu cette plante là-haut… J'aime dire que j'ai une âme de guérisseur, je n'avais jamais vu ce genre de spécimen… Alors j'ai essayé de la choper… Tu connais la suite.

Le matou haussa les sourcils, surpris par cette réponse. Pourquoi le Pouilleux - diable il s'agissait vraiment d'un nom absurde - s'intéressait-il aux fleurs ? Il voulait les manger, lui aussi ? Comme ce drôle de chat qu'il avait rencontré la veille ? Le félin au pelage particulièrement sale sembla entendre les questions intérieur de Sultan, car il se redressa sur ses pattes et alla aussitôt chercher sa fleur, avant de revenir, tombant lourdement à côté du Bengal. Ce dernier avait contemplé la scène sans mot dire, une expression suspicieuse sur le museau. Le Pouilleux semblait, en tous cas, parfaitement enchanté de sa trouvaille, pour une raison qui échappait à l'ancien chat domestique. En quoi cette fleur allait-elle l'aider ? C'était juste une fleur ! Pourtant, l'autre paraissait déterminé à lui expliquer ses raisons.

- Quand tu vis comme un solitaire aussi longtemps que moi, tu comprendras que sans les connaissances des plantes, tu crèveras bien vite...

Ne comprenant pas le sens de ses paroles, Sultan plissa les yeux. Tout devint clair lorsque le félin attrapa les feuilles puis les racines de la fleur pour les appliquer sur sa blessure, comme d'un pansement. C'était donc ainsi que se soigner les chats sauvages ? A l'aide de plante ? Et cela fonctionnait réellement ? Cela lui paraissait un peu gros. Il se demanda si son interlocuteur ne se moquait pas de lui, mais ce dernier paraissait réellement sincère. Ainsi, cette plante, qui avait causé sa blessure, allait pouvoir le soigner ? Quelle drôle d'ironie. Mais, alors que l'information commençait à monter à son cerveau, Sultan réalisa une chose. Il n'avait absolument aucune connaissance dans ce domaine. Que lui arriverait-il s'il se blessait ? Un instant terrifié par cette perspective, ses oreilles se plaquèrent contre son crâne. Une mauvaise chute, une bagarre, une maladie... Il serait incapable de se soigner sans l'Homme en blouse ! Pourtant, il était hors de question de demander de l'aide à ce matou puant ! Il n'avait pas l'air de prendre grandement soin de lui, alors comment lui faire confiance ?

- Qu'es ce qui t'as poussé à quitter les bipèdes? La nourriture était elle trop grasse c'est ça? A moins que tu en avais marre de pioncer à longueur de journée bien au chaud?

La question tira le Bengal de ses pensées, et le fit froncer les sourcils. Il n'appréciait pas les insinuations derrières les paroles du félin, et n'avait pas envie de raconter son histoire. Son instinct lui soufflait que, s'il disait la vérité, le Pouilleux se moquerait de lui. Le solitaire bomba donc le poitrail et détourna la tête, essayant de prendre une allure respectable. Lorsqu'il agissait ainsi, les chats du quartier n'osaient plus l'ennuyer, généralement, mais cela marcherait-il avec un sauvage comme lui ?

- Ça ne te regarde pas. Tu devrais t'estimer heureux que j'ai fais ce choix, sans ça tu serais toujours coincé entre ces rochers.

Son ton était sec et peu amène. Pour une raison qui lui échappait, ce matou semblait se montrer sincère avec lui. Il aurait du s'en vouloir de lui cacher une part de son histoire, mais il ne souhaitait pas se rendre ridicule. Non pas qu'il l'était, son récit était tragique en vérité ! Mais un simple chat sauvage ne pouvait en comprendre les enjeux. Se rappelant leur sujet de conversation précédent, Sultan lança, marchant sur des charbons ardents.

- Tu parlais de connaissance des plantes toute à l'heure... Ça fonctionne vraiment ? Je veux dire, ça semble quelque peu farfelu tout de même. Comment une petite fleur pourrait guérir des blessures ou des maladies ?

Il avait déjà été plus habile, mais l'ancien chat domestique n'avait pas le cœur à se montrer subtil. Il était inquiet, ce qui était une première. Il ne voulait pas mourir bêtement à cause d'une fracture qu'il n'aurait pas réussi à soigner à cause de ses lacunes.
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 Mer 8 Mar 2017 - 13:46

「 J'suis mort et j'en fais pas un drame 」

Le Pouilleux &
Le comportement du jeune solitaire n'échappe pas à tes yeux. Il semble étonné que tu accordes autant d'importance à une malheureuse fleur débile. Jolie, mais complètement débile. Oui, n'importe quel chat serait en droit de le penser. Mais tous les solitaires endurcis comme toi savent qu'elles peuvent être d'une utilité certaine. Elles peuvent sauver plus d'une vie. Tu sais même qu'avec les années, nombreuses fût les plantes qui ont été utile à tes yeux. Sultan semble également remarquer que tu ne le prends guère eu sérieux. Bon, c'est vrai, sachant qu'il était autrefois domestique te mets quelques doutes en tête. Son pelage est trop soyeux, trop bien entretenu. Preuve irréfutable qu'il n'est pas solitaire depuis longtemps. Il ne connaît encore rien de la vie sauvage… De la vie dure et impitoyable qu'offre la forêt. Et il y a cette petite once de culpabilité qui t'envahis soudainement. Oui, d'une certaine façon, tu te sens redevable envers lui. Tu lui dois au moins quelques conseils afin qu'il ne meurt pas aussi vite. Tu souris à cette idée, tu te dis que tu lui rendrais la pareil de cette façon-là. Le matou prends la parole, répondant à tes piques que cela ne te regarde pas. Bien évidemment, il est clair que tu n'as aucun droit à prétendre vouloir une réponse précise. Tu hausses les épaules, comme si tu t'en fichais bien qu'il réponde ou non. Puis il rappelle la chance que tu as, qu'il aurait pu choisir de ne pas te sauver. Cela, tu le sais pertinemment. Pas besoin qu'il le mette sous ton nez encore et encore. Tu fulmines, mais tu ne laisse rien présager. Tu souris toujours, un de ces sourires qui n'atteint pas tes yeux vairons. Eux, semblent dénoncer toute la difficulté que tu as éprouvé dans ta vie.

Tu ne peux t'empêcher de remarquer qu'il semble soudainement soucieux après tes paroles. Te viens cette curieuse question en tête. Ne connaît il vraiment rien à la vie sauvage? Surement… Cela renforce ton idée de lui donner un petit coup de patte, rien de plus. Cela nuirait à ta propre réputation, celle d'un pouilleux qui n'aide personne, qui n'aime personne. Et pourtant, tu as cette désagréable impression que tu dois aider ce gars. Il parle des vertus des plantes, te demandes si ils sont réellement bénéfiques. Tu demeures un instant silencieux, comme pour le faire languir davantage, avant de lui répondre d'une voix sans timbre, sans aucune émotion:

"Bien évidemment qu'elles servent mec… Ces fleurs et plantes débiles ne sont pas là que pour faire jolis… Nombreuses d'entres elles ont des vertus de soins… Et bien d'autres avantages."

Tu es un peu sec, mais c'est ta manière à toi de lui apprendre des choses sans lui donner l'impression que tu lui sois redevable. Il peut te détester ou t'en vouloir, au moins tu le fais parce qu'il a gagner ton respect en te venant en aide. Tu ajoutes, lui montrant les pétales que tu as détacher de la fleur:

"Regarde par exemple les pétales des fleurs, souvent, elles aident à guérir bien des maux d'estomacs… Et les feuilles peuvent servir de pansement pour les blessures les plus graves…"

Tu coinces les pétales dans le nœud que tu as fais dans ta patte. Tu verras plus tard à quoi elle pourrait bien servir celle-là. Sultan aurait bien besoin d'autres conseils, mais tu ne dois pas trop te dévoiler. Tu décides donc de lancer une autre pique afin de brouiller les pistes:

"Quelle genre de vie avais-tu? Tu sembles être si ignorant de nos coutumes de solitaire… Ne connais-tu dont rien ?"

Tu te mets à pouffer de rire, genre comme un gros psychopathe. T'as beau essayé de te retenir, tu ne peux pas arrêter de rire comme un con…





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 Lun 17 Avr 2017 - 15:16
J'archive, puisque Surpluche est partie.
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