Votez !
Aller en haut Aller en bas
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Daydream // ft Liwa

avatar
Invité
Invité
 Ven 2 Mar 2018 - 18:06

 
 
 

 
  Daydream
ft. luny

 

  (c) Nyyx | Never Utopia

Le matou marchait à travers la neige depuis un moment maintenant. Il ne savait plus pourquoi il avait commencé à s'éloigner de son chemin prédéfini. Mais il était trop tard maintenant. Son esprit était comme ... ailleurs. Il voyait mais il ne voyait pas. Il était là mais sa conscience ne l'était pas. Il dormait peut-être à moitié; il se sentait comme dans un rêve, dans un trip bizarre d'herbe à chat. Il aurait fallu quelque chose pour le ramener. Il ne pensait à rien. Il se sentait ... bien.

Tjenji cligna des yeux. Sa torpeur s'en était allée. Il était confus. Où était-il ? Depuis combien de temps était il ici ? L'avions-t-on attaqué ? Est-ce qu'on le gronderait à son retour ? Oh pitié, qu'il ne se fasse pas crier dessus. Il baissa la tête et laissa cette vague d'idée le submerger. Il essaya de nager. Il coula. Des larmes tombèrent dans la pureté de la neige. Elle formait des petits trous; pas de dessin, juste des ronds creusés par la glace fondue. Le félin trouvait ça affreux.

Il tourna enfin la tête, les yeux encore larmoyants. Il était indéniablement proche de l'arbre des érudits. C'était loin du camp. Il ne s'était pas fait prendre ? S'était-il battu ? Il vivait encore, en tout cas. Cela devait être bon signe.Tant qu'il était près de là-bas, pourquoi pas y aller. Il se souvenait que, étant apprenti, c'était le premier lieu auquel il avait voulu se rendre, avant même de visiter autre part. Bien sûr, on n'avait pas voulu, il fallait connaître les territoires de la troupe avant toute chose. Mais il avait été très heureux quand il est allé les voir. En plus, cela sentait bon les herbes médicinales. Il aimait bien l'odeur des plantes.

Arrivant au milieu des effluves de guérison, il aperçut qu'un autre chat que lui-même était déjà là. Il se mit à paniquer, avant de se rendre compte de la personne même. Il était presque sûr que c'était la botaniste du camp adverse; elle ne pourrait pas lui faire du mal, du moins il le croyait. Il s'avança timidement, ne savant que dire, ne savant pas si elle l'avait déjà remarqué ou non. Il débâta dans son cerveau s'il serait mieux de lui dire bonjour, ne rien dire, l'aider ou bien tout simplement s'en aller. Mais il ne voulait pas avoir fait tout ce chemin pour rien. Donc il choisit quelque chose entre toutes ces propositions.

- Huh, bonjour madame-

Il s'arrêta net. Pourquoi l'avait-elle appelé madame ? Il n'était plus un chaton ou un apprenti, c'était idiot et enfantin. Il s'insulta lui-même, ressentant encore une fois une vague de honte, n'osant même pas la regarder pour voir si elle l'avait même remarqué. Il resta donc planté là.
avatar
Invité
Invité
 Mer 7 Mar 2018 - 19:25
Donc : Liwa n'a pas la couleur Embrumée encore parce que le rp de retour est en cours, mais sera bientôt fini.

Liwa ¬ Tjenji


I didn't realize how much a dream could hurt

Je suis épuisée. Elyon a accepté qu’on rentre dans le camp. Je n’avais pas réalisé que le temps pouvait se dérouler si rapidement. Quand je suis partie, c’était le successeur de Lyrielle, pas Elyon. Je me souvenais même pas de ce chasseur. Avait-il été seulement flambeau ? Sûrement… sûrement. Pendant mon absence, sûrement oui. J’ai manqué beaucoup d’événements. Hato ! C’était ça, son nom. Le successeur de Lyrielle. Je pense que les meneurs tombent comme des mouches, on dirait une maladie infectieuse à action rapide. Mais c’est sûrement que de la malchance. Je ne peux pas penser à une malédiction. Je pense, et je m’avance un peu sur ce sujet, que la Troupe Inondée n’a pas beaucoup plus de chance à ce niveau. Au moins, les Troupes ont pu retrouver leurs terres, elles ne sont plus confinées aux Grands-Lacs aux abords des Clans. Ça a été étrange, cette rencontre entre Troupe et Clans, entre Futur et Passé, ça a fait des étincelles, j’ai tremblé et je ne veux plus que ça se reproduise. Frissons. Effrois. Et cette rencontre a succédé à celle de mon amour, à celle qui m’a unis à Konoha, celle qui m’a soulevé dans les airs, jusqu’au ciel, avant de me laisser faire un saut dans le vide et m’écraser au sol. Suis-je seulement toujours vivante ? Oui, je crois que oui. Mon regard se pose sur les chatons. Eliwan, Kohei, Nihas. Et mon coeur se remplit de tristesse. Ils sont si proches et si loin à la fois. Je ne peux même pas expliquer le sentiment que ça crée.

Je ne sais pas quoi faire, quoi dire, comment agir et je suis totalement perdue, totalement paumée. Konoha me manque au plus haut point. Je ne m’y attendais pas. À ce que ça fasse aussi mal après cinq lunes dans notre petite bulle si appréciée, notre monde monté de toutes pièces. Ne me laisses pas, Konoha, ne m’oublies pas de ton côté de ta vie, ne laisses pas la distance effacer le doux souvenir de notre existence à deux… j’ai trop besoin de ce félin et mon coeur vacille sous la souffrance de son absence. Comment faire ? Comment y survivre ? Je ne sais pas, je ne sais pas. J’aurais aimé savoir, mais je ne sais pas et je suis une pauvre petite féline paumée. J’ai ce sentiment désagréable de ne jamais avoir évolué depuis la tanière des familles. Toujours le même petit être fragile et perdu qui ne sait pas, qui ne sait jamais, qui se perd et avance dans la brume, dans le noir. Au moins, aujourd’hui, je vois. Je vois et je meurs. C’est étrange, ça n’a aucun sens, aucun lien. Je vois et il me manque et ce manque me tue et tout revient à lui. Et à mes petits enfants si adorables. Mes enfants que j’aime de tout mon être. Je m’approche de ces petits êtres et je les observe. Eliwan semble en forme, aujourd’hui, toujours un peu retirée, mais elle n’est pas celle qui se mêle aux autres, elle manquait d’entrain dans les jeux avant même qu’on arrive. Je peux la comprendre.

J’ai peur pour elle. Pour mon enfant, pour ma fille, ma si douce fille, mon petit ange. Elle a des moments d’absence que je ne comprends pas, des moments où le monde semble s’effacer pour elle, elle n’entend plus, ne ressent plus… ne vit plus. Et quand elle reprend contact avec le monde, elle est perdue, désorientée et elle ne se souvient de rien, c’est une brèche dans ses souvenirs, un trou dans sa mémoire et ça me fait peur. Je ne sais pas ce que c’est, je n’ai jamais vu ça et je crains que ça ne s’aggrave avec le temps. Je l’aime beaucoup trop pour supporter de la voir tomber. Et quelque chose tout au fond de moi me dit que je ne suis pas au bout de mes peines, la douce voix mélodieuse de l’Eau qui s’invite. Je suis contente de les entendre, moi qui ne suis pas née ici. Mais ils me font si merveilleusement confiance, me rappelle sans cesse que malgré mon passé, tout mon présent et mon avenir se trouvent ici et ça calme toujours, à chaque instant, mes doutes quant à ma place dans la Troupe. Botaniste. Je suis leur botaniste. Et ils ont besoin de moi parce que je n’ai pas de novice et avec tout ce qui s’est passé, je ne suis pas prête à en prendre un.

Soupir. Frisson. Le monde continue de tourner avec la peur qui coule dans mes veines, se mélangeant à ma culpabilité. Personne ne sait sauf Ancre. Je ne suis pas une menteuse, je ne peux juste pas renoncer à mon poste… ça ne fait pas de moi une mauvaise mère, si ? Je ne veux tellement pas les décevoir ou leur faire mal, j’essaie de faire au mieux tout en restant quelqu’un. Un poste que j’ai obtenu en travaillant dur sur moi-même, je ne peux pas le perdre… Soupir. Et Eliwan qui est malade d’un mal inconnu que je ne comprends pas et qui me désespère. Parce que j’aimerais tellement pouvoir la soulager, mais je ne sais pas ce qu’elle a. Tourments. Descente. Konoha me manque tellement. Son corps contre le mien, son souffle dans mes oreilles, sa chaleur si apaisante, sa voix si rassurante… je suis totalement perdue sans lui et son amour qui s’infiltre en moi pour me calmer, m’empêcher de trop paniquer. Je veux le retrouver. Mais je ne peux pas et je dois essayer de trouver des plantes. Il en manque beaucoup. Alors lentement, sans trop me presser, je me dirige en dehors du camp. Je m’en vais sur les terres libres. Avec un peu d’espoir, je pourrais réussir à trouver des plantes là-bas alors que sur nos terres, il n’y a absolument rien malgré le désespoir que ça me provoque. Je ne sais pas combien de temps je passe là, cherchant, quand j’entends une voix qui brise mes sombres pensées, et ce vide que je ressens, si présent, qui refuse de me laisser, de s’en aller, m’étouffant. Konoha me manque tellement. Notre vie avant qu’on revienne me manque au-delà du possible. “Bonjour…” Et parler qui me faisait toujours aussi mal, qui déchirait ma gorge et la faisait brûler, je n’ai jamais su pourquoi. Pourquoi les maladies s’abattaient sur nous ? Sans doute que nous ne sommes pas les seuls, mais c’est épuisant. “Je ne t’ai pas dérangé ?” Oh, je sais que j’étais là avant, mais bon… que voulez-vous, je ne changerais jamais. Et le manque qui me tiraille. J'aurais aimé le rassurer, ressentant son malaise grandissant, mais je suis si impliquée dans mon inquiétude et ma douleur que je ne parviens qu'à lui faire un sourire encourageant.

©️ Codage by Ella' for Luny <3


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum