Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum[EVENT] Je crois que je me sens pas bien ~ Ndran & Liwa
Invité
Invité
Sam 18 Aoû 2018 - 18:19
Je crois que je me sens pas bien
Je devais faire ma patrouille. On devait vérifier que les Escogriffes ne viennent pas sur notre territoire. Ou même la Troupe Inondée. Ils sont fourbes, ceux-là, il faut bien y penser. Sauf qu’on a un léger problème. Je me suis réveillé, paupières à demi-collées, avec un mal de gorge intense et l’impression que ma tête était attirée vers le sol. C’est assez problématique quand même. Surtout que c’est absolument pas une saison pour tomber malade. Remarque, ça c’est plutôt une bonne nouvelle. Avec un peu de chance, c’est juste un coup de froid, si j’ai foutu les pattes dans l’eau ou que je me suis pris un orage.
Je me souviens plus, là comme ça. Mais un coup de froid, dans trois à cinq jours j’ai plus rien. Et ça ira, je repartirai de la bonne patte.
Je crois que… Je vais dormir encore un peu. C’est bon, on a pas tant besoin de moi que ça. Dès que je me sentirai un peu plus réveillé, j’irai régler leurs comptes à ces Escogriffes. Mais en attendant, je vais laisser ma tête sur la mousse de mon nid, puisqu’elle semble être très attirée par cette litière.
Alors en fait, je suppose que je devrais aller voir la Botaniste ou un guérisseur. Donc, j’ai le choix entre Liwa ma sœur aînée, ou mon frère Licaï, ou sinon peut-être que La est toujours dans le coin. Mais s’il y avait Liwa, ça m’arrangerait, elle est Botaniste. Sauf que j’ai pas le courage de me relever.
Nzeru est déjà sortie, ça m’embête. Enfin, au moins elle ne s’inquiète pas, pour l’instant. Ce serait ridicule de s’inquiéter pour un rhume, un stupide petit virus. Non ? Bon allez. Mes muscles tremblent, à cause de la fièvre. J’ai chopé un sale truc là. Je me lève difficilement de ma couche, le regard vide, complètement ahuri. J’ai l’impression d’avancer dans un brouillard total, et dans des marais. Et j’ai froid, mais je me sens brûlant. Oui, j’ai de la fièvre quoi.
Et Liwa devrait réussir à me sauver avec ça. Ma sœur est une excellente Botaniste qui mérite bien son nom, et en ce moment les plantes abondent.
Je me dirige d’un pas lent vers sa tanière, et je passe la tête. Ouf, elle est là. J’approche, la voix plus qu’enrouée, avec un toussotement léger. J’ai l’impression qu’on essaie de noyer mes poumons.
« Liwa, je suis malade. J’ai de la fièvre. »
Et j’ai envie de m’écrouler, aussi. Mais bon ça va aller. J’espère juste qu’elle va me donner un truc, ensuite je me repose, j’irai mieux en me réveillant et Nzeru ne s’inquiétera pas trop pour moi. C’est mon boulot de m’inquiéter pour elle, non mais ! Allez, Liwa, une feuille de n’importe lequel de tes remèdes immondes mais miraculeux, et puis je retourne dormir. À moins que je reste ici, pour faire une courte sieste ? Ça dépend, parce que si c’est trop contagieux, on aura l’air con à tous tomber malades durant la meilleure saison qui existe.
On aura des remèdes, quoi. Je pense surtout aux chatons en fait, parce que même un coup de froid, ils y sont plus sensibles que les plus âgés, et je ne voudrais pas les infecter.
Je vais rester loin d’eux, et des plus âgés, pour l’instant. Juste le temps que Liwa me donne ses remèdes pour que j’aille mieux, et que j’aille ensuite régler leurs comptes aux Escrogriffes.
Je me souviens plus, là comme ça. Mais un coup de froid, dans trois à cinq jours j’ai plus rien. Et ça ira, je repartirai de la bonne patte.
Je crois que… Je vais dormir encore un peu. C’est bon, on a pas tant besoin de moi que ça. Dès que je me sentirai un peu plus réveillé, j’irai régler leurs comptes à ces Escogriffes. Mais en attendant, je vais laisser ma tête sur la mousse de mon nid, puisqu’elle semble être très attirée par cette litière.
Alors en fait, je suppose que je devrais aller voir la Botaniste ou un guérisseur. Donc, j’ai le choix entre Liwa ma sœur aînée, ou mon frère Licaï, ou sinon peut-être que La est toujours dans le coin. Mais s’il y avait Liwa, ça m’arrangerait, elle est Botaniste. Sauf que j’ai pas le courage de me relever.
Nzeru est déjà sortie, ça m’embête. Enfin, au moins elle ne s’inquiète pas, pour l’instant. Ce serait ridicule de s’inquiéter pour un rhume, un stupide petit virus. Non ? Bon allez. Mes muscles tremblent, à cause de la fièvre. J’ai chopé un sale truc là. Je me lève difficilement de ma couche, le regard vide, complètement ahuri. J’ai l’impression d’avancer dans un brouillard total, et dans des marais. Et j’ai froid, mais je me sens brûlant. Oui, j’ai de la fièvre quoi.
Et Liwa devrait réussir à me sauver avec ça. Ma sœur est une excellente Botaniste qui mérite bien son nom, et en ce moment les plantes abondent.
Je me dirige d’un pas lent vers sa tanière, et je passe la tête. Ouf, elle est là. J’approche, la voix plus qu’enrouée, avec un toussotement léger. J’ai l’impression qu’on essaie de noyer mes poumons.
« Liwa, je suis malade. J’ai de la fièvre. »
Et j’ai envie de m’écrouler, aussi. Mais bon ça va aller. J’espère juste qu’elle va me donner un truc, ensuite je me repose, j’irai mieux en me réveillant et Nzeru ne s’inquiétera pas trop pour moi. C’est mon boulot de m’inquiéter pour elle, non mais ! Allez, Liwa, une feuille de n’importe lequel de tes remèdes immondes mais miraculeux, et puis je retourne dormir. À moins que je reste ici, pour faire une courte sieste ? Ça dépend, parce que si c’est trop contagieux, on aura l’air con à tous tomber malades durant la meilleure saison qui existe.
On aura des remèdes, quoi. Je pense surtout aux chatons en fait, parce que même un coup de froid, ils y sont plus sensibles que les plus âgés, et je ne voudrais pas les infecter.
Je vais rester loin d’eux, et des plus âgés, pour l’instant. Juste le temps que Liwa me donne ses remèdes pour que j’aille mieux, et que j’aille ensuite régler leurs comptes aux Escrogriffes.
️ Codage par Neph pour Kayl seulement
Invité
Invité
Lun 20 Aoû 2018 - 19:54
J’ai peur. Eliwan ne va pas bien. Elle a trop d’absences. Les absences prennent en ampleur et j’ai peur que ce soit quelque chose de tellement grave que la petite n’en vivra pas, ma petite, mon enfant, le fruit d’une union interdite avec le chat qui a enchanté mon coeur et dont je ne peux pas arrêter de penser depuis que je suis de retour dans la Troupe Embrumée à assumer mon rôle de botaniste comme si rien ne s’était passé. Comme… comme si je n’avais pas enfreint de règles. Comme si je n’avais pas aimé. Mais personne sait et personne ne doit savoir bien que mon coeur se meurt loin de celui qui y apporte les étincelles de bonheur. Konoha. Je veux son amour, son corps, sa chaleur. Je veux me réfugier tout contre lui et y verser mes larmes sans jamais rien dire parce qu’il sait, parce qu’il me comprend, parce que j’ai besoin de lui pour passer au travers de cette épreuve. Parce que je ne suis pas capable toute seule à mourir d’inquiétude pour mon enfant que je vois déchanter, dégrader devant mes yeux sans que la moindre de mes plantes ne soient utile. Je veux retrouver mon amour. Mon ange. Le seul qui m’aide. Le seul qui m’apporte apaisement. Le seul qui sait vraiment ce qui se passe dans ma tête, dans ma vie. Moi qui ne peux approcher mes enfants, être leur mère. J’ai confiance en Ancre. Ce n’est pas le problème. J’ai juste… besoin d’être leur mère tout en sachant que je ne pourrais jamais l’être. Parce que je suis une botaniste. Je n’ai pas le droit d’aimer, de tomber amoureuse, de me laisser tomber à tout ça. Il est bien trop tard. Konoha a enchanté mon âme et m’a appris à n’avoir plus besoin de que de sa présence sans même le vouloir. Et je déchante. Sans lui, la magie s’évapore, quitte mon corps. Me laisse sans rien. Froide. Je peux pas. J’étouffe. J’étouffe sans lui. Il est ma voix. Il est ma voix et il n’est pas là, comment je suis supposée me débrouillée sans lui moi ?
Je sais pas. Je sais même pas ça fait combien de lunes que je suis vraiment de retour, installée. Combien de lunes que Seleth est parti dans la tanière des anciens, combien de lunes que la Terre et l’Eau m’ont accepté malgré mes origines claniques. Je ne sais pas trop qui je suis. Est-ce que je suis vraiment une botaniste qui donnerait tout pour sa Troupe ou rien de moins qu’une pauvre traître ? Une féline amoureuse d’un chat de la Troupe adverse, de la Troupe ennemie, alors qu’en plus je ne suis une botaniste. Une botaniste qui ne doit pas aimer, qui doit consacrer toute sa vie à la Terre et l’Eau, alors pourquoi ils m’ont accepté ? Ils m’ont accepté. Quand Seleth a décidé de tirer sa révérence, quand il me l’a fait comprendre que j’étais mieux placée que lui pour prendre soin des autres, pour être botaniste à part entière. Oui.. ils m’ont accepté et je ne comprends pas. J’aurais aimé comprendre, avoir des explications, savoir pourquoi malgré l’amour qui me dévore pour mon ange, pourquoi m’avoir laissé continuer d’assumer un tel rôle. Je veux comprendre. Je ne peux pas. Et Eliwan qui m’inquiète. Et mes chatons que j’aime plus que tout. Je me sens touchée à chaque fois que mon seul fils débarque lorsque la tanière est vide pour me parler, pour me voir, pour passer du temps avec sa mère. Je les aime. Je les adore. J’aimerais qu’ils soient en permanence avec moi. Leur parler, les voir grandir encore plus que ce que je peux faire actuellement. Cette séparation me mine, me tue, me détruit, mais tout est de ma faute et je ne peux m’en prendre qu’à moi. Douloureux sentiment qui me hante.
Je veux revenir avec Konoha, quand on était lui et moi avec les enfants, en dehors de tout ce qui nous entoure, dans une bulle qui ne concerne que nous deux. Notre bulle, notre vie, en dehors des Troupes, aux abords des Clans, avec nos enfants. Deux solitaires qui se battent ensemble pour une vie pour eux et leurs petits. Je veux revenir à ce temps, à ce moment, partir loin avec mes enfants et mon compagnon secret pour que l’on ne soit que nous, une famille soudée et entière. Je veux… mais je ne peux pas. Malheureusement. Je ne peux pas tout changer, quitter ma Troupe, ne pas assumer le post qu’on a décidé de m’offrir, décevoir l’esprit de Nepthys, faire honte à Seleth. Je ne peux pas. Et ça me fait mal. Parce que mon amour, mon ange, Konoha, ne peut pas rejoindre la Troupe et que de toute façon, je ne pourrais pas l’aimer ouvertement. Je veux fermer les yeux et disparaître dans mes pensées, dans notre monde. Je relève la tête. Quelqu’un entre dans ma tanière et je me fige. L’ambiance devient étouffante. Je vois Ndranghet. Mon frère. Pas de sang, mais je m’en fous. Mais quelque chose ne va pas. Il est malade. Vraiment malade. Je l’écoute quand il m’annonce qu’il a de la fièvre et je le dévisage quelque secondes. Ma respiration est lourde. Je sens la mort. Autour de nous, Je sais qu’il ne va pas mourir, mais ce qu’il a, c’est pas juste un rhume j’en suis certaine. La maladie porte l’odeur de la mort. La peur envahit mon corps, mais je me dirige d’un pas calme vers ma réserve de plantes. Je prends des plants pour la fièvre et la toux, je les mélange et je le donne à mon frère tranquillement. Il les mange. J’ai ajouté deux graines de pavot et je le dirige vers les lits. “Il faut que tu te reposes.” Et je me couche avec lui, collée contre lui, en ronronnant pour qu’il reste apaisé. Il est mon frère et je m’en fous de tomber malade pour l’aider lui.