Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumJe ne vous connais pas, mais je vous aime déja [ Ft Mystery ]
Invité
Invité
Lun 12 Nov 2018 - 16:14
Le vent avait l'habitude de souffler sur ces collines. Il ne se passait pas une seule journée sans courants d'air qui faisait danser l'herbe qui y poussait. Je le savais très bien. D'ailleurs, à force d'errer aux quatre coins du territoire des Tribus, je commençais à reconnaître certains endroits, même si il subsistait quelques paysages où je n'avais presque jamais mis les pattes. C'est peut-être ça qui m'avait poussé à explorer ces collines. Ou bien c'était la perspective de devoir faire la conversation avec des inconnus, perspective qui me révulse au plus haut point. Rechercher la solitude, c'était presque devenu une raison de vivre pour moi. La compagnie des autres, très peu pour moi. Je n'ai besoin de personne pour me tenir compagnie. Mais bon, où que j'aille, je tombais toujours sur quelqu'un. Alors j'étais bien obligé de discuter avec eux, même si cela m'ennuyait au plus haut point. Au fond,c'était idiot, puisque pour la plupart d'entre eux,je ne les reverrais sans doute jamais. Et ce n'est pas en une seule rencontre que l'on apprenait à connaître quelqu'un. A force d'espionner ces imbéciles de la Tribu, j'avais appris bien des choses sur eux. Et pour ça, j'ai dû m'y reprendre plusieurs fois. Comme quoi... Tiens ? mais qu'est-ce que... Un étranger ! Enfin, ça devait sans doute être un membre de la Tribu... Qu'est-ce qu'il fait là ? On ne peut pas dire qu'il y ait beaucoup de choses à faire dans le coin, hormis la chasse. Mais il ne semblait pas en train de chasser. Que pouvait-il bien faire ici ? Je déteste ça, mais il faut que je sache...
Tu fais quoi ici ? T'attends quelqu'un ?
C'était l'idée la plus crédible, après tout. Mais peut-être que je dis n'importe quoi. C'est bien pour ça que je lui ai demandé, au fond. Décidément, je ne pensais pas qu'un inconnu pouvait me procurer autant d'émotions. Comme quoi, tout arrive...
Tu fais quoi ici ? T'attends quelqu'un ?
C'était l'idée la plus crédible, après tout. Mais peut-être que je dis n'importe quoi. C'est bien pour ça que je lui ai demandé, au fond. Décidément, je ne pensais pas qu'un inconnu pouvait me procurer autant d'émotions. Comme quoi, tout arrive...
Invité
Invité
Sam 17 Nov 2018 - 10:24
Je ne te connais pas
Mystery attendait. Il attendait que le temps passât, il attendait que le monde, détruit, ne fût réduit qu’à un amas de cendres. Parce qu’il y pensait, que le monde était en train de mourir. Il sentait au fond de lui que ce chaos qui régnait depuis l’apparition de la maladie n’était pas dû au hasard. C’était l’apocalypse. C’était plus que cela, même, si ce pouvait être possible. Ils étaient malades, tous, ils se mouraient, et lui ne l’était pas. Il ne se demandait pas pourquoi, non. Lui, il voulait seulement savoir pourquoi ses soeurs l’étaient. Il voulait savoir si Smaragd allait finalement mourir, elle aussi.
Comme tous les félins qu’il avait vu dépérir. La Mort était partout. Mais Mystery ne craignait pas la mort. Il l’avait déjà tant affronté qu’elle ne pouvait lui faire peur ; et s’il se soumettait à elle un jour, ce ne serait finalement qu’une bataille de perdue.
Parce que sa vie se résumait aux batailles, aux affrontements pour la vie, dont il sortait toujours victorieux. Des balafres traversaient ses épaules, ses flancs, son museau, certaines plus visibles, certaines plus fraîches que d’autres. La vie l’avait marqué, et il ne fallait pas en avoir honte. Il avait triomphé, Mystery. Il était encore là et il ne fallait pas avoir honte d’être encore là, malgré les épreuves, malgré ceux qui n’avaient pas eu cette chance.
Au fond, la vie se résumait à cette lutte acharnée.
Mais Mystery attendait. Il voulait savoir, parce que Hidoï, son mentor, n’était pas reparu depuis longtemps. Et peut-être qu’il était mort, lui aussi, comme le vieux Saucisson qu’il avait vu mourir, devant ses yeux émeraude.
Et ce ne serait qu’un mort de plus. Mystery ne pleurerait pas, parce qu’il en avait déjà trop vu et qu’il n’avait pas envie de pleurer. Pourtant le soir, parfois, lorsqu’il était seul, il se mettait à pleurer sans raison. Il fallait que ça sortît, toute cette douleur qui imprégnait le monde, qui l’imprégnait lui. Il fallait que les horreurs vues, que le sang qui avait coulé, il fallait que tout cela fût oublié le temps d’un instant.
Parce que c’était ça la vie, et personne ne pouvait empêcher le sang de couler. Le sang était là pour cette raison, sinon le corps ne serait fait que de chair, une chair dure qu’on pouvait arracher et qui ne coulait pas.
Mais le sang était là, et le sang coulait, sans cesse.
Mystery était naïf et il ne comprenait pas le monde. Il ne cherchait pas à tout comprendre. On lui disait qu’il fallait faire couler le sang. On lui disait qu’il fallait tuer pour survivre. Alors le chaton faisait couler le sang, le chaton tuait et il survivait, alors il déduisait qu’on avait raison, partout, et on lui répétait toujours les mêmes histoires. Les malheureux qui n’avaient pas eu la chance de survivre, parce qu’ils étaient trop faibles pour tuer.
Un félin gris s’approcha, tranquillement. Il ne cherchait pas la guerre. Personne ne cherchait la guerre, et pourtant tout le monde la voulait, quelque part, pour se sentir exister. Mystery croisa le regard bleu du félin inconnu. Ce fut lui qui parla en premier ; et Mystery écouta, n’ayant pas grand chose à faire de plus.
« Tu fais quoi ici ? T'attends quelqu'un ? »
Mystery tourna très lentement la tête vers la forêt et les plaines des Troupes. Il ne savait plus ce qu’il était venu faire. Il n’attendait personne, pourtant il attendait bel et bien. Peut-être attendait-il Hidoï, quand bien même il le détestait au plus profond de son âme. Peut-être qu’il attendait seulement que le temps passât. Il ne savait plus.
Alors il se retourna vers Zenik, dont il ne connaissait rien. Il pouvait déceler une curiosité. Il avait posé une question, alors il était curieux. Au fond, quelle importance que Mystery attendît, ou qu’il fît quoi que ce fût d’autre ?
« J’attends de savoir si mon mentor est mort. Et toi, que viens-tu faire ici, si tu avais le choix d’aller où bon te semblait ? »
Comme si venir ici sans raison était étrange. Il fallait bien une raison, pour aller à un endroit ou à un autre. Les pas ne menaient pas tous seuls, c’étaient des sornettes. Les pattes ne pouvaient avancer seules, puisqu’elles étaient reliées au cerveau, bien que Mystery l’ignorât. Et il y avait toujours une raison, peut-être inconsciente, qui faisait faire une chose ou une autre.
Et Mystery voulait savoir.
Comme tous les félins qu’il avait vu dépérir. La Mort était partout. Mais Mystery ne craignait pas la mort. Il l’avait déjà tant affronté qu’elle ne pouvait lui faire peur ; et s’il se soumettait à elle un jour, ce ne serait finalement qu’une bataille de perdue.
Parce que sa vie se résumait aux batailles, aux affrontements pour la vie, dont il sortait toujours victorieux. Des balafres traversaient ses épaules, ses flancs, son museau, certaines plus visibles, certaines plus fraîches que d’autres. La vie l’avait marqué, et il ne fallait pas en avoir honte. Il avait triomphé, Mystery. Il était encore là et il ne fallait pas avoir honte d’être encore là, malgré les épreuves, malgré ceux qui n’avaient pas eu cette chance.
Au fond, la vie se résumait à cette lutte acharnée.
Mais Mystery attendait. Il voulait savoir, parce que Hidoï, son mentor, n’était pas reparu depuis longtemps. Et peut-être qu’il était mort, lui aussi, comme le vieux Saucisson qu’il avait vu mourir, devant ses yeux émeraude.
Et ce ne serait qu’un mort de plus. Mystery ne pleurerait pas, parce qu’il en avait déjà trop vu et qu’il n’avait pas envie de pleurer. Pourtant le soir, parfois, lorsqu’il était seul, il se mettait à pleurer sans raison. Il fallait que ça sortît, toute cette douleur qui imprégnait le monde, qui l’imprégnait lui. Il fallait que les horreurs vues, que le sang qui avait coulé, il fallait que tout cela fût oublié le temps d’un instant.
Parce que c’était ça la vie, et personne ne pouvait empêcher le sang de couler. Le sang était là pour cette raison, sinon le corps ne serait fait que de chair, une chair dure qu’on pouvait arracher et qui ne coulait pas.
Mais le sang était là, et le sang coulait, sans cesse.
Mystery était naïf et il ne comprenait pas le monde. Il ne cherchait pas à tout comprendre. On lui disait qu’il fallait faire couler le sang. On lui disait qu’il fallait tuer pour survivre. Alors le chaton faisait couler le sang, le chaton tuait et il survivait, alors il déduisait qu’on avait raison, partout, et on lui répétait toujours les mêmes histoires. Les malheureux qui n’avaient pas eu la chance de survivre, parce qu’ils étaient trop faibles pour tuer.
Un félin gris s’approcha, tranquillement. Il ne cherchait pas la guerre. Personne ne cherchait la guerre, et pourtant tout le monde la voulait, quelque part, pour se sentir exister. Mystery croisa le regard bleu du félin inconnu. Ce fut lui qui parla en premier ; et Mystery écouta, n’ayant pas grand chose à faire de plus.
« Tu fais quoi ici ? T'attends quelqu'un ? »
Mystery tourna très lentement la tête vers la forêt et les plaines des Troupes. Il ne savait plus ce qu’il était venu faire. Il n’attendait personne, pourtant il attendait bel et bien. Peut-être attendait-il Hidoï, quand bien même il le détestait au plus profond de son âme. Peut-être qu’il attendait seulement que le temps passât. Il ne savait plus.
Alors il se retourna vers Zenik, dont il ne connaissait rien. Il pouvait déceler une curiosité. Il avait posé une question, alors il était curieux. Au fond, quelle importance que Mystery attendît, ou qu’il fît quoi que ce fût d’autre ?
« J’attends de savoir si mon mentor est mort. Et toi, que viens-tu faire ici, si tu avais le choix d’aller où bon te semblait ? »
Comme si venir ici sans raison était étrange. Il fallait bien une raison, pour aller à un endroit ou à un autre. Les pas ne menaient pas tous seuls, c’étaient des sornettes. Les pattes ne pouvaient avancer seules, puisqu’elles étaient reliées au cerveau, bien que Mystery l’ignorât. Et il y avait toujours une raison, peut-être inconsciente, qui faisait faire une chose ou une autre.
Et Mystery voulait savoir.
️ Codage par Neph pour Kayl seulement
- L'entraînement n'a pas encore commencé, mais je suis déjà si fier de toi [ft. Nuage de Charbon]
- Tu ne me connais point, mais pourtant, tu me haïs si bien — {Néant}
- RP +18 si vous lisez le contenu et que vous êtes traumatisés, ne vous en prenez qu'à vous même [Ft Myrtille]
- OMG ** J'vous aime ♥
- Tu es comme la réincarnation de celle que j’aimais, que j’aime toujours, même si elle n’est plus de ce monde. Tu es son portrait craché, mais en même temps, tu es comme moi. Tu es nous, et c’est ce qui fait de toi la chatonne que tu es. [ft. Butterfree.]
|
|