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I need help, please. ~ Ft Artémis et Ambre

Vol d'Hirondelle
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ewi
Messages Messages : 113
Vol d'Hirondelle
 Dim 30 Déc 2018 - 11:53

I need help, please.

Ça y est. J'étais libre. Finalement, j'étais partie, enfin, je ne faisais officiellement plus partie du clan du Vent. Ce clan qui m'avait vu naître, m'avait vu grandir, n'était plus le mien. Désormais, j'étais libre de faire ce que je voulais, quand je le voulais. Je n'avais plus de contrainte.
Mais avant, il fallait que je retrouve Artémis, la solitaire que j'avais rencontré il y a de cela plusieurs semaines, quand je ne savais pas encore que j'allais avoir des chatons et que j'allais définitivement changer de vie. Il fallait que je la retrouve, elle pourrait m'aider à trouver un endroit sûr. Je devais trouver un endroit sûr pour mes enfants. J'avais prévenu Faucon Pourpre, il arriverait à me retrouver. J'étais revenu à l'endroit même où j'avais rencontré Artémis la première fois. Maintenant la seule chose à faire, c'était chercher. Je ne savais pas exactement où elle pouvait être, d'ailleurs je ne savais même pas si elle était encore par là. En fait, ça importait peu au fond, car dans tous les cas je devais quitter mon clan pour que mes enfants aient une chance de survie. Avec l'épidémie qui faisait rage, ils n'avaient aucune chance au clan, même Paon du jour l'avait dit.
Je marchais depuis des heures déjà, mais je ne perdais pas espoir, je devais trouver. J'avais encore du mal à réaliser ce que je venais de faire. Tout était aller si vite, j'avais à peine prévenu Etoile Orangée de ma décision, que j'étais déjà en train de chercher Artémis.
Je commençais à fatiguer, la nuit tombait doucement et la lande où je vivais autrefois me semblait être à des kilomètres de là. Et soudain, je l'ai senti. L'odeur était infime, mais c'était bien elle, je la reconnaissais. Prise d'un regain d'espoir, j'ai suivi la piste sur encore un bon kilomètre, l'odeur de plus en plus forte.
Et je la vis, Artémis, elle était là, sans doute en train de chasser. J'allais peut être lui faire louper une proie, mais tant pis.

« Artémis ! Je te cherche depuis des heures. Je... j'ai quitté le clan du vent. »

Je ne le disais pas, mais mes yeux lui criaient clairement aide moi. J'éspèrais tellement qu'elle allait être aussi gentille que lors de notre première rencontre, et qu'elle allait me venir en aide. J'en avais besoin. C'est en la voyant là que j'ai commençais à paniquer. Est ce qu'elle allait m'aider ? Elle pouvait très bien m'envoyer balader. Et alors, qu'est ce que je ferais avec mes chatons ? Clan des Etoiles, faîtes qu'elle m'aide...

(c)Ewi


Artémis
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ocyy
Messages Messages : 107
Artémis
 Ven 4 Jan 2019 - 18:08
I'll help you, I promise.

Ft. Vol d'Hirondelle & Ambre

Putain il fait froid, j'en peux plus là ! J'ai l'impression d'être au fond d'un lac complètement gelé, j'arrive même pas à me réchauffer ! Il a neigé un peu tout à l'heure, pas assez pour que le blanc ne recouvre entièrement la forêt et tout le reste, et ça a suffit pour me congeler entièrement. J'ai pas encore la fourrure d'hiver, je sais même pas si elle va arriver. En plus je me sens mal, je me demande si je suis pas un peu malade, mon ventre me fait quand même bien souffrir. J'ai dû bouffer quelque chose de pas frais, ça m'apprendra à ne pas réfléchir avant de me jeter sur une proie. En même temps, j'ai plus beaucoup de choix en ce moment, j'accueille avec un grand sourire le peu de rongeurs qui subsistent. Et encore, je sais que bientôt, il n'y en aura plus du tout. Je sais plus comment j'ai fait, l'année dernière, pour me débrouiller, je m'impressionne. Mais me prenez pas pour une conne narcissique hein, je connais ma valeur, je vaux pas grand chose, moi, la râleuse, contrairement à certains cons dans les clans -sentez l'ironie dans ma voix-, mais je sais reconnaître les choses que j'ai bien faites -et celles que j'ai mal faites aussi-. Breef. Toujours est-il que j'ai froid.

Je suis sensible, et je crois que mon corps l'est aussi en fait. Parce que trembler dès qu'il fait un tout petit peu plus froid -bon okay, là il fait pas un tout petit peu plus froid, il fait beaucoup beaucoup plus froid mais au début, quand il faisait un tout petit peu plus froid, je tremblais- et avoir limite envie de crever quand il fait un tout petit peu plus chaud -oh clan des étoiles (va te faire foutre clan des étoiles) que je hais l'été- je suis pas sûre que ce soit normal. En vrai j'en sais rien, je suis pas dans le corps des autres -et heureusement, rien que d'y penser...-, ça se trouve tout le monde est comme moi et je me fais des idées. J'ai l'impression de penser que de la merde. C'est sûrement pas qu'une impression d'aillleurs.

C'est pas tout mais j'ai faim, ça fait déjà presque une journée que je n'ai pas mangé, il serait peut-être temps de s'y remettre. Je déprime déjà à l'idée de ne rien trouver mais je me lance quand même. Ça me permettra de me réchauffer.
Mes muscles sont totalement congelés, comme le reste de mon corps et je mets quelques temps à réussir à bouger. Je me mets tout de suite à l'affût, on ne sait jamais, je n'ai pas envie d'effrayer une éventuelle proie se trouvant à quelques longueurs de queues de moi !

« Artémis ! »

C'est bien mon nom que j'ai entendu ? Artémis, c'est moi. Mais qui peut bien le hurler comme ça alors que je suis en train de chasser -et que, putain, ça se voit, non ?- ? Rah mais c'est pas possible, comment on peut être aussi con ? Je me prépare à sauter sur l'imbécile hurleur mais en apercevant le pelage noir de ce dernier, je stoppe tout. C'est bien elle, c'est Vol d'Hirondelle, je la reconnais. Elle semble pourtant plus... grosse que la dernière fois que je l'ai vue, et ça m'étonne, elle n'a pas l'air d'être du genre à bouffer non stop.

« Je te cherche depuis des heures. Je... j'ai quitté le clan du vent. »

Je ne bouge plus l'espace de quelques secondes, surprise. Elle a quitté son clan ? Oh. Oh. Au fond de moi, quelque chose s'agite, la fierté sans doute. Vol d'Hirondelle, je la connais à peine, je ne l'ai croisée qu'une fois et elle m'avait parue sympa, contrairement aux autres cons de là-bas. Mais je ne pensais vraiment pas qu'elle serait capable de partir comme ça, et le fait qu'elle ait réussi me comble de joie et de fierté, parce que j'ai presque l'impression que c'est grâce à moi -alors que je n'ai rien fait.
Je ne suis plus seule. Je sais que c'est égoïste, mais c'est la seule pensée qui me passe par la tête. Parce qu'autant, vivre avec n'importe qui ça me ferait chier, mais avec elle, ça ne me pose aucun problème. Pas dans le sens d'amour, je vous vois venir, mais si elle est venue me voir, c'est qu'elle a besoin d'aide, et pour l'aider, je dois rester avec elle.
En parlant d'amour, elle était en couple avec Faucon Pourpre, non ? Oh. Merde. Je ne peux pas m'empêcher de penser à lui. D'abord moi. Puis elle. On l'a toutes les deux abandonné. Je n'ose pas imaginer sa détresse. Putain, voilà que les larmes me montent aux yeux. Vite, je me rattrape.

« Oh, si tu savais à quel point je suis contente ! Qu'est-ce que... Qu'est-ce qui t'a motivé à partir ? » je lui réponds. Histoire de savoir quand même.

Un léger craquement retentit derrière moi. Doucement, je tourne la tête, et un pelage roux m'interpelle.

« Tiens, on a de la compagnie... »

Je sais pas quoi faire, je sais pas si je dois me jeter sur l'inconnue ou pas. Dans le doute, je ne fais rien, on verra bien.

(c) Biket
Ambre
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Espé
Messages Messages : 91

Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 58
Mentor / apprenti : Never
Ambre
 Ven 12 Juil 2019 - 15:23


kill me please

j’ai mal. je me sens tellement détruite de l’intérieur. je suis qu’un fantôme, qui attend l’heure de sa mort impatiemment. et je suis si lasse de ça, de ne même pas réussir à voir le pâle soleil d’hiver qui s’étend devant mes yeux, de ne même pas réussir à m’amuser avec mes enfants. le fruit de la nuit cauchemardesque que j’ai passé est là, devant mes yeux, à rire et à s’amuser, et je n’arrive même pas à m’en réjouir. je n’arrive même pas à regarder le fruit de mes entrailles sans que les cauchemars et les idées morbides m’assaillent, et le sentiment de culpabilité prend possession de moi car je sais pertinemment que ces chatons n’ont rien demandé, ils sont plus innocents que quiconque et pourtant ils me rappellent leur conception. la nuit noire, glaciale qui s’enroulait autour de moi. le coucher de soleil qui projettait ses rayons sanglants sur le lac dans lequel je voulais perdre la vie.

Et je ferme les yeux, juste pour espérer échapper à mes cauchemars. Parce que je nourris cet espoir vain dans mon coeur détruit, cet espoir qu'un jour tout redeviendra comme avant et que je pourrais regagner mon innocence. Je n'étais pas heureuse, avant. J'étais dévorée par la jalousie. Mais si l'Ambre envieuse de l'époque savait à quel point je suis si désespérée, que je donnerai volontiers mon âme pour avoir sa vie, avec seules préoccupations futiles que de savoir si Cavan l'aimait, et de le détacher de Petite Promesse. Si cette Ambre savait à quel point sa vie était simple et belle. Je donnerai n'importe quoi pour récupérer sa jalousie dévorante, qui la tuait elle même, plutôt que de continuer à mourir à petit feu sous les chuchotements impromptus de la Mort. Si elle savait à quel point j'enviais son innocence, et son indifférence au monde qui l'entourait. Cette Ambre ne se préoccupait pas des autres; au contraire, elle les méprisait. Les seules personnes qu'elle portait dans son coeur furent Feuillage et Cavan. Nuage du Jade et Petite Promesse, aussi, bien avant, lorsque les souvenirs de cette période deviennent flous et imprécis. Et je ne peux pas dire "je" en parlant d'elle, parce que je n'ai pas l'impression de parler de moi. Cette Ambre est radicalement une autre personne que celle que je suis devenue, et je suis incapable de pouvoir l'attacher à moi. Ni maintenant ni jamais.

Et même si elle n'était pas heureuse, elle était entière, pas cette carcasse brisée par les épreuves que je suis devenue désormais, attendant impatiemment l'heure de sa délivrance, comme un drogué s'accrochant à sa morphine. J’en ai si marre, d'être dépendante de la Mort. J'ai si marre de m'accrocher vainement à elle comme si elle était la solution de tous mes problèmes, alors qu'en fait, elle me rend plus vulnérable et brisée que jamais. Dépourvue de toute humanité. Je ne suis pas humaine. Je suis un monstre. Je suis un monstre et je ne peux rien faire contre cela.

Et dans les pires moments, je repense à ce funeste épisode lors du coucher de soleil sur le lac ensanglanté, et je me dis que j'ai mérité tout ça. Que j'ai mérité de me faire violer et de me faire dépouiller de toute innocence. Que j'ai mérité de me briser sur les récifs de la vie. Sauf que la mort ne vient pas me cueillir, et j'attends. Je suis la marionnette de la mort, pourtant, je suis encore en vie. Et j'aimerais, mais j'aimerais tellement avoir le courage de me donner la mort, pour enfin mettre fin à toute cette souffrance. Mais je n'y arrive pas. Je suis lâche et je n'y arrive pas. Même pas à cause de l’espoir d'un quelconque jour meilleur, qui me fait tenir. Non. L'espoir m'a quittée il y a bien longtemps. Non. Je ne le fais pas parce que je suis juste une personne misérable, et que je suis lâche. Je n'ai même pas le courage de mettre fin à mes jours. Je me dégoûte moi même de pleurer à chaque fois que je vois mon propre reflet sur l'eau du lac, parce que je sais que je ne peux pas le faire, et je ne sais même pas pourquoi.

Je suis faible.

Alors aujourd’hui, j’erre dehors, hors de la tanière qui était auparavant mon refuge, rien que pour ne pas croiser le regard innocent de mes enfants. Rien que pour espérer vainement que quand je reviendrai, tout ira mieux et je verrai mon compagnon avec eux, celui qui aura été leur père et avec qui j’aurais été heureuse. Vaines illusions. Le goût amer de l’impuissance se répand dans toute ma bouche.

Je ne fais pas attention où je marche, ni à ce qui m’entoure. Je finis par faire craquer une branche qui me fait débouler devant deux femelles. Je ne les regarde pas. Je n’ai pas peur d’elles. Je n’ai plus peur de grand chose, en fait. J’ai tellement été brisée et brisée, dépouillée de tout ce qui me donnait mon identité, que plus rien de pire ne peut m’arriver. J’ai déjà tout vécu. Soudain, j’entends une voix briser le silence qui nous entoure.

« Tiens, on a de la compagnie... »

Je tourne mon regard distrait vers elle. Elle est assez belle, dans le sens fascinante. L’Ambre de l’époque aurait rétorqué ici-même “pas autant que moi”. Sauf que elle n’est plus moi, alors je reste là, silencieuse, à observer la femelle avec mes pupilles violettes. Et je ne peux pas faire autre chose que ça. Elles savent que je suis solitaire, et ça se voit. On voit aussi mon état déplorable, avec mes côtes saillantes, mes yeux injectés de sang suite aux insomnies, mes tremblements et mon pelage terne. Elles savent que je suis sans défense, et qu’elles pourraient me tuer en un seul coup de patte si elles le voulaient.

Et je meurs d’envie de leur crier “je vous attends”

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