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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumAllons-y gaiement [Soleil Noir]
Jeune recrue
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Feu de Cendres
Jeu 14 Fév 2019 - 17:25
Feu de Cendres se tortillait dans son sommeil. Il avait trop chaud. Il n'était pas habitué à la présence d'autant de matous dans une seule tanière. Son apprentissage s'était terminé récemment, et il avait du mal à prendre le pli.
S'il continuait à gigoter, sa couche serait déjà bonne à changer. Est-ce qu'il s'en souciait ? Bof. Ce n'était plus à lui de la changer maintenant. C'était la tâche des apprentis ! Il sourit en s'accrochant à cette petite victoire facile.
Je vaux mieux que ça, quand même,se rabroua-t-il gentiment lorsqu'il sortit brièvement de son état de veille, avant d'y replonger à nouveau.
Ces temps-ci, il faisait souvent des rêves angoissés. Cœur de Givre qui s'en allait, pour toujours, comme si son frère n'avait jamais existé. Qu'était-il, pour elle ? Qu'avait-il fait ? Est-ce qu'il l'avait blessée sans le faire exprès ? Est-ce qu'elle voulait... le protéger de quelque chose ?
Elle, me protéger ! Ha ! Faut pas exagérer non plus, songeait-il.
Il ne reconnaissait plus sa petite sœur et il ne la reconnaissait pas mieux en étant guerrier. Il avait mûri, réfléchi ; pourtant, il ne comprenait toujours pas. Et bon sang, ça l'énervait. Parfois, il se retenait de lui sauter dessus toutes griffes dehors. Qu'est-ce qui pourrait enfin l'ouvrir à lui ?
Sûrement pas la brutalité.
Alors il se retenait et pensait à autre chose. Mais c'était sa sœur, sa petite sœur. Bon sang ! Leur mère était morte, leur père les avait abandonnés. Elle ne l'abandonnerait pas, tout de même ! Elle n'oserait pas ! Il n'avait rien fait pour le mériter. Au contraire : il avait fait tout son possible.
Feu de Cendres se réveilla pour la patrouille de l'aube. Il avait besoin de s'éloigner de ses ruminations, le plus possible. Il n'aimait pas être désagréable, il voulait donner le meilleur de lui-même aux autres. Peut-être que la vie lui réservait d'autres attaches. Sûrement, même. D'autres apprentissages, d'autres ancres, d'autres félins à aimer. Et pour Cœur de Givre... si ça devait venir, ça viendrait forcément un jour ou l'autre.
Le guerrier se retrouva bientôt à côté de Soleil Noir, un matou gris comme la roche. De lui il ne connaissait rien, enfin peu de choses. Apparemment, c'était pas un rigolo. Apprenti, il avait entendu certains de ses congénères se moquer gentiment, une ou deux fois, de son museau plat « comme le dessus d'une souche d'arbre ».
Génial, je sens que je vais me taper de ces barres... puis, se reprenant : C'est pas comme ça que je vais améliorer mon humeur. Allez, un peu d'entrain. C'est juste une patrouille.
Feu de Cendres il sentit un certain malaise monter. S'il faisait une blague, Mr. Pincé-du-Museau le prendrait pour un débile, non ?
Oui.
Si les rumeurs qu'il avait entendues sur lui étaient vraies.
Soft, Feu de Cendres. Soft. Respire. Tout va bien.
« Tu es Soleil Noir ? s'enquit-il aimablement. Je suis devenu guerrier il n'y a pas longtemps. Je ne connais pas encore tout le monde. »
- HRP:
Je mets une touche d'humour pour mieux accentuer leurs différences, je sens que ça va être drôle xD
Jeune recrue
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Soleil Noir
Jeu 14 Fév 2019 - 18:30
Encore l'aube, comme toujours. Soleil Noir avait pris, la veille, la patrouille de nuit. C'est donc naturellement qu'il s'était proposé pour la patrouille de l'aube du lendemain. Il n'en manquait pas une, sauf lorsqu'il était de patrouille de nuit. Désormais, il devait également s'occuper de Nuage Rocheux, son apprenti. Le mâle aux yeux vairons n'était d'ailleurs pas peu fier de la hauteur de la tâche confiée. Mais fidèle à lui même, il ne s'en était vanté auprès de personne. Tout au plus en avait-il parlé à sa mère, malade, dont il s'approchait le moins possible. Il lui avait raconté comment se déroulaient les entraînements, comment il comptait s'y prendre avec le jeune mâle au pelage gris. Mais généralement, Fleur Rouge s'endormaient en toussotant légèrement. Ses forces s'amenuisaient de jour en jour. Peut-être était-il bientôt temps pour elle de rejoindre le Clan des Etoiles. Son père, Froid Mordant, rendait également visite à l'ancienne. Les deux mâles prenaient soin de ne pas se croiser outre mesure. Soleil Noir lui avait aussi parlé de son apprenti et Froid Mordant l'avait gratifié d'un signe de tête avant de repartir chasser. Le mâle aux yeux vairons en avait eu le cœur gonflé d'une joie inhabituelle. Les signes de la fierté de son père étaient rares, chacun était à savourer. Un simple signe de la tête mêlé d'une sorte de petit rictus entendu signifiait tout. Il n'y avait rien besoin d'ajouter.
Aussi, Soleil Noir était cependant inquiet pour sa mère, ce qui justifiait parfois ses humeurs. Le mâle au pelage grisâtre se défoulait à la patrouille et tentait de se rendre utile à son Clan, qui souffrait de l'hiver. Il était donc de patrouille, après une nuit assez agitée. Le sommeil de Soleil Noir était très, très léger. Il l'avait toujours été, mais ses soucis actuels rendait son repos encore plus trouble. Peut-être devrais-je passer voir la guérisseuse, à l'occasion, songea le mâle. Il détestait aller quémander des choses auprès de la guérisseuse. Elle avait mieux à faire. Et il se sentait faible, lorsqu'il allait la voir. Non, il fallait garder les remèdes pour ceux qui étaient réellement malade. Alors, malgré l'impossibilité de dormir, Soleil Noir avait rejoint les rangs de ceux qui s’apprêtaient à partir. Une patrouille. Soleil Noir écoutait la fin des consignes en baillant lorsqu'un matou au pelage sombre vint l’interpeller.
« Tu es Soleil Noir ? Je suis devenu guerrier il n'y a pas longtemps. Je ne connais pas encore tout le monde. »
Soleil Noir plissa légèrement les yeux, figé d'incompréhension, le détailla des pattes à la tête. Il ne se souvenait pas de ce matou. Ses yeux vairons se posaient ça et là. Le matou avait-il dit son nom à lui ? Le guerrier aux yeux vairons hocha vaguement la tête, se redressa un peu. Les yeux de son interlocuteur étaient jolis, aussi Soleil Noir n'avait-il que peu vu un regard comme celui-ci. Des yeux de feu.
« C'est moi. Soleil Noir. »
Peut-être un peu court, comme présentation. Soleil Noir n'avait pas l'habitude de s'étendre en mots. Il s'ébroua légèrement, faisant voler la poudreuse autour de lui.
« Je ne crois pas avoir entendu ton nom. Félicitations pour ta nomination. C'est une grande responsabilité, de rejoindre les rangs des guerriers. Une très grande responsabilité. »
Une responsabilité dont il était fier. Une responsabilité dont il avait rêvé depuis tout petit, lorsqu'il voyait son père se déplacer avec aisance dans le campement, qu'il observait Fleur Rouge, sa mère, bondir avec grâce et volupté, lorsqu'il assistait aux baptêmes des apprentis. Déjà, le meneur de patrouille incitait les félins à se séparer en groupe. Certainement était-il important de faire sortir le moins de guerriers possible pour couvrir des distances pourtant plus importantes. Avec la maladie qui sévissait, laisser les félins se reposer était crucial. Soleil Noir posa son regard sur son interlocuteur.
« Je crois que nous sommes ensemble. Prenons le chemin des Grands Pins. On y trouvera de quoi nourrir le Clan au passage et pourquoi pas de quoi botter les derrières de ces saletés de chats domestiques. Ces crottes de renard ne savent même pas ce qu'est l'hiver. »
Il avait dit sa dernière phrase d'un ton plus amer que les précédentes. Soleil Noir détestait les étrangers, plus encore les chats domestiques : il ne tarissait jamais en mots doux à leur sujet. Pour lui, ces derniers étaient des petits favorisés qui ne connaissaient jamais la souffrance ni même la difficulté. Et il détestait les petits favorisés.
Aussi, Soleil Noir était cependant inquiet pour sa mère, ce qui justifiait parfois ses humeurs. Le mâle au pelage grisâtre se défoulait à la patrouille et tentait de se rendre utile à son Clan, qui souffrait de l'hiver. Il était donc de patrouille, après une nuit assez agitée. Le sommeil de Soleil Noir était très, très léger. Il l'avait toujours été, mais ses soucis actuels rendait son repos encore plus trouble. Peut-être devrais-je passer voir la guérisseuse, à l'occasion, songea le mâle. Il détestait aller quémander des choses auprès de la guérisseuse. Elle avait mieux à faire. Et il se sentait faible, lorsqu'il allait la voir. Non, il fallait garder les remèdes pour ceux qui étaient réellement malade. Alors, malgré l'impossibilité de dormir, Soleil Noir avait rejoint les rangs de ceux qui s’apprêtaient à partir. Une patrouille. Soleil Noir écoutait la fin des consignes en baillant lorsqu'un matou au pelage sombre vint l’interpeller.
« Tu es Soleil Noir ? Je suis devenu guerrier il n'y a pas longtemps. Je ne connais pas encore tout le monde. »
Soleil Noir plissa légèrement les yeux, figé d'incompréhension, le détailla des pattes à la tête. Il ne se souvenait pas de ce matou. Ses yeux vairons se posaient ça et là. Le matou avait-il dit son nom à lui ? Le guerrier aux yeux vairons hocha vaguement la tête, se redressa un peu. Les yeux de son interlocuteur étaient jolis, aussi Soleil Noir n'avait-il que peu vu un regard comme celui-ci. Des yeux de feu.
« C'est moi. Soleil Noir. »
Peut-être un peu court, comme présentation. Soleil Noir n'avait pas l'habitude de s'étendre en mots. Il s'ébroua légèrement, faisant voler la poudreuse autour de lui.
« Je ne crois pas avoir entendu ton nom. Félicitations pour ta nomination. C'est une grande responsabilité, de rejoindre les rangs des guerriers. Une très grande responsabilité. »
Une responsabilité dont il était fier. Une responsabilité dont il avait rêvé depuis tout petit, lorsqu'il voyait son père se déplacer avec aisance dans le campement, qu'il observait Fleur Rouge, sa mère, bondir avec grâce et volupté, lorsqu'il assistait aux baptêmes des apprentis. Déjà, le meneur de patrouille incitait les félins à se séparer en groupe. Certainement était-il important de faire sortir le moins de guerriers possible pour couvrir des distances pourtant plus importantes. Avec la maladie qui sévissait, laisser les félins se reposer était crucial. Soleil Noir posa son regard sur son interlocuteur.
« Je crois que nous sommes ensemble. Prenons le chemin des Grands Pins. On y trouvera de quoi nourrir le Clan au passage et pourquoi pas de quoi botter les derrières de ces saletés de chats domestiques. Ces crottes de renard ne savent même pas ce qu'est l'hiver. »
Il avait dit sa dernière phrase d'un ton plus amer que les précédentes. Soleil Noir détestait les étrangers, plus encore les chats domestiques : il ne tarissait jamais en mots doux à leur sujet. Pour lui, ces derniers étaient des petits favorisés qui ne connaissaient jamais la souffrance ni même la difficulté. Et il détestait les petits favorisés.
- HRP:
- C'est génial aha j'ai adoré le museau plat comme le dessus d'une souche d'arbre ! 8D
Allons-y gaiement.
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Feu de Cendres
Ven 1 Mar 2019 - 14:36
Feu de Cendres laissa la surprise du guerrier lui passer au-dessus. En réalité, il était embarrassé de son indiscrétion. Ce n'était pas la meilleure approche à avoir, mais tant pis. Il n'était pas réputé pour sa subtilité, sa finesse... Non, il savait même être tout le contraire, et il s'y faisait, avec le temps.
Un peu.
Un tout petit peu.
« C'est moi. Soleil Noir. »
C'était tout. Très succinct. Gêné, Feu de Cendres sentit ses oreilles chauffer. Oups ?
« Je ne crois pas avoir entendu ton nom. Félicitations pour ta nomination. C'est une grande responsabilité, de rejoindre les rangs des guerriers. Une très grande responsabilité. »
Le guerrier acquiesça avec vigueur. Il était heureux de pouvoir se retrouver sur la même longueur d'ondes que lui. C'était déjà ça de pris. Visiblement, il lui pardonnait sa maladresse. Le soulagement se succéda à la gêne. Il sentit son corps se détendre, ses muscles se relâcher.
Heureusement, car il est loin d'avoir vu le pire. Que nos ancêtres te préservent de moi !
« Je crois que nous sommes ensemble. Prenons le chemin des Grands Pins. On y trouvera de quoi nourrir le Clan au passage et pourquoi pas de quoi botter les derrières de ces saletés de chats domestiques. Ces crottes de renard ne savent même pas ce qu'est l'hiver. »
Feu de Cendres perçut son amertume. Amertume qu'il partageait bien volontiers : comment pouvait-on se laisser toucher par un Bipède... Se laisser nourrir ! Un train de vie réglé comme du papier à musique, confortable à souhait. Oui, comment pouvait-on accepter ce genre de vie ? Cela devait être mortellement ennuyeux, d'une part, et sans aucun intérêt. Qu'est-ce qu'ils mangeaient, d'ailleurs ? Il avait entendu parler de sortes de viande séchée, qui craquaient sous la dent, et sans aucun goût.
Non, vraiment, il ne comprenait pas.
C'était un peu comme choisir entre la vie ou le néant. Évidemment, dans le néant, on se laissait glisser. Mais la vie, elle, vibrait, fluctuait, en mouvement constant.
Pire encore, être un chat domestique était insultant envers les vrais matous, ceux qui se forgeaient dans le froid, dans la neige, le vent et la pluie, ceux qui savaient chasser, ceux qui n'avaient pas oublié leur nature. Les chats domestiques ne valaient pas mieux que les chiens, ces sacs à puces galeux qui jappaient pour tout et rien. Même lui, Feu de Cendres, dans ses pires maladresses, valait mieux qu'eux.
Alors qu'ils s'acheminaient vers leur destination, il répondit à Soleil Noir :
« Je suis étonné qu'on puisse encore parler de chats. Ils ne savent même pas chasser. Ils sont même pire que moi, c'est dire. Et pourtant, quand je me rétame, je ne le fais jamais à moitié... »
Il se laissa même glousser, mais reprit bien vite son sérieux en se rappelant à qui il avait affaire. Il se racla la gorge, l'air de rien.
« Hum... bref. S'ils ramènent leurs sales pattes par ici, ils se rappelleront de ne plus jamais revenir. D'ailleurs, ça t'est déjà arrivé de leur donner une bonne leçon ? Moi, j'en rêverais. Détrousser un demi-chat... c'est sûrement plus facile que de détrousser un chat d'un Clan ennemi. Pas de prise de tête, pas d'accusation fausse, aucune rumeur dérangeante. Pas de répercussions. »
- HRP:
- Et encore, ce n'est que le début 8D
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