Certaines personnes font ressortir le pire en nous [Ascendance de l'Aube]

La guerrière brune se réveilla de bonne heure ce matin là. Pour quelle raison demanderez-vous ? Et bien, cette fois elle était de patrouille matinale apparemment, avec un autre des siens. Elle en avait eu ras le derrière de toujours être de patrouille de nuit, et apparemment, on l'avait entendu. La fatigue s'agita sous ses yeux comme un voile, mais elle l'ignora rapidement pour faire son devoir. Elle se leva vite et s'extirpa de la tanière, émergeant ainsi dans le camp surement encore endormi. Ses pas la portèrent vers l'entrée du camp, ou seul quelques félins se mouvaient doucement et silencieusement. Et bien ? Ou était donc son binôme de patrouille. Pas que cela gênait la femelle de se retrouver sans binôme, bien au contraire, mais leur lieutenant le verrait surement d'un mauvais œil si elle décidait de partir sans ce dernier. La femelle fit un rapide brin de toilette pour être présentable tout en réfléchissant.
Mais ou était-il ? Ronflait-il innocemment dans la tanière des guerrier ? Ou avait-il décidé de partir seul ? Dans les deux cas, la femelle brune allait lui donner une bonne leçon. L'impatience commençait à monter en elle, jouant à rentrer et sortir ses griffes dans le sol afin de passer le temps, en réfléchissant au meilleur moyen de faire une leçon... Mémorable.
Enfin, il arriva, semblant s'être levait très rapidement, car elle voyait plutôt bien son pelage un peu ébouriffé, comme si il n'avait pas eu le temps de faire sa toilette. Et bien, on aurait pas un peu trop dormi ?
Cependant, ce dernier s'avança avec un peu d'assurance et un sourire collé sur les lèvre. Fallait-il lui faire ravaler ce sourire ? La femelle espérait que oui. Enfin, il s'assit à son côté avant d'entamer la discussion.

- Bonjour, Ascendance de l'Aube. Pardonne mon retard, s'il te plait...

Et bien ? Pardonner ? Oh non, ce n'était pas son habitude. Pardonner c'était rassurer les êtres faible, c'était devenir faible. Or, Ascendance de l'Aube n'était pas faible, tout comme sa mère. Mais bref, là n'était pas la question. La guerrière laissa un silence pesant s’installer, cela rendrait la conversation plus... Pesante. Enfin, elle lui répondit.

- Pardonner ton retard ? Essaye donc de te faire pardonner. Et donne un coup à ton pelage tant que tu y es. Aurais-tu encore besoin de ta mère pour te réveiller et te faire un brin de toilette ?

Elle avait assenait ses paroles avec force, mépris et froideur. La femelle n'allait pas non plus faire attention à ses mots et y aller doucement. Ce mâle n'était surement plus un chaton, il fallait le réveiller.

Après ses paroles, le félin en face d'elle changea de position, ses oreilles se plaquèrent à l'arrière de sa tête. Cela lui instaura une satisfaction intérieur qui lui fit du bien. En faite, elle aimait terroriser les autres félins, s'imposer. De toute façon s'était soit s'imposer soit être soumis, et la femelle ne désirait pas être dans l'autre cas, valait donc mieux qu'elle prenne directement la place du dominant que du dominé.

- Je ne vais pas voir la mienne dès qu'un petit soucis me contrarie au moins. Ma môman ne m'entraîne pas par pitié, parce que je suis sa plus grande honte !

Oh, et bien, elle ne s'attendait pas pas à cela de la part du mâle. Et bien soit, c'était surprenant, mais au moins il avait de la répartie. Mais elle ne reconnaissait pas le félin derrière ces paroles acerbes. Que lui arrivait-il ? La femelle ne comprenait pas mais cela la réjouie intérieurement qu'on lui donne un peu de défis. Ascendance de l'Aube aimait beaucoup les joutes verbales, cela lui permettait de s'entraîner dans un tout autre domaine. Un rictus joueur se plaça sur les lèvres de la féline qui se redressa pour continuer ce petit duel plus qu'amusant. Oui, elle y prenait du plaisir. Cependant, le mâle qui venait de proliférer ces paroles eut comme un frisson en levant rapidement son regard sur elle, une grimace sur le visage avant de rapidement baisser la tête pour faire sa toilette.
Sérieux ? La femelle ne comprenait pas, il y a deux minutes le mâle venait de lancer une réponse cinglante et là il rejoue au soumis ? Il ne désirait plus continuer la joutes verbales si bien commencé ? Abandonnait-t-il si facilement ? Perplexe, la brunette en rajouta une couche pour voir comment il réagirait.
Cependant, elle ne répondit pas à ce qu'il lui avait dit, étant donné que cela était faux, c'était sa mère qui était venu la voir et la femelle réglait ses problèmes seule. Mais y répondre donnerait de l'importance à ce qu'il a dit et cela indiquerait qu'il a gagné ce combat.

- Et bien, à peine te dit-on de faire telle chose que tu te mets à exécution ? As-tu vraiment besoin de quelqu'un pour te dicter ta conduite et ce que tu dois faire ? Tu es vraiment un chaton ma parole.

La guerrière espérait qu'il allait réagir comme précédemment et continuer à surenchérir avec des paroles toutes aussi provocantes et brutes. Intérieurement, la femelle cherchait toujours le pourquoi du changement d'humeur du matou.

Enfin, la femelle obtient une réaction de la part du mâle. Enfin, ce dernier se réveilla. Enfin, il attaqua. Ce qui ravie la guerrière qui aimait les combats verbaux autant que les combats physiques d'ailleurs. Mais elle savait qu'elle ne devait pas se battre avec les siens sauf en cas d'entraînement, et encore, à ce moment là c'était sans les crocs et les griffes, beaucoup moins amusant.
Enfin le mâle se révéla, semblant devenir celui qu'il est au fond de lui, celui qu'il a toujours été et qui le sera à jamais. Cela fît très plaisir à la féline malgré les paroles qu'il prononça ensuite.

- Tu te crois vraiment supérieure à rabaisser les autres parce qu'on est obéissant aux caprices d'une petite princesse ? J'ai besoin de personne pour vivre et surtout pas un clan misérable !

Et bien, il se défend vraiment très bien, la femelle adore jouer à ce jeu ou plutôt ce combat verbal avec lui. Et puis je ne me crois pas supérieure juste meilleure que la plupart d'entre eux car j'ose me rebeller contre notre chef, contre ses décisions.
La guerrière ne le quitta pas des yeux, bien au contraire, ses yeux était comme aimantés aux siens, essayant sans doute de deviner ses prochaines paroles ou bien ses pensées peut être.

- Mais peut-être que princesse ne peux pas fatiguer ses pattounes délicates et qu'elle à besoin d'être portée ?

Princesse ? Elle était loin de l'être et ça elle le savait. Plus que ça même, elle ne s'est jamais sentie comme une princesse et n'a jamais vécu comme telle non plus. Alors ses mots ne lui firent ni chaud, ni froid. Des mots qui passèrent par dessus ses épaules et sa tête, au dela de ses pensées et de son coeur.

- Et bien si tu n'as point besoin d'un clan, pourquoi restes-tu ?

Il faut avouer que cette question lui était sans réponse, et elle voudrait bien savoir le pourquoi.

- Je sais très bien marcher mais merci de ta proposition, je ne manquerais pas de te faire par si jamais j'ai besoin de tes services, c'est sympa de proposer.

La brune le nargua du regard. Elle aimait les conversations plus... Épicées. C'est tellement plus amusant et mois barbant que les conversations habituelles.

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