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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum- FLASHBACK - Comme un vent de douceur [PV POWER]
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Moussy
Messages : 261
Le personnage
Sexe du perso: Ael/elle - Agenre
Âge du perso: 41
Mentor / apprenti : Nuage de Lièvre
Douceur de l'Hirondelle
Dim 19 Mai 2019 - 23:02
Comme un vent de douceur
Ft Power
— NUAGE DE LUUUUUUUNE ! Hurle de bon matin une jolie musaraigne de couleur blanche, légèrement grisée. Avec l'âge, cette lueur grise sur son museau, ses oreilles et sa queue vont s'assombrir, mais pour l'heure, ils sont d'une nuance très claire.
En réalité, cette adorable musaraigne qui s'envole au loin, courant après l'homme invisible qui sait où est sa amie, c'est une hirondelle. C'est Nuage de l'Hirondelle. Une petite apprentie de tout juste 7 lunes. Son mentor s'appelle Rose Noire, c'est une ravissante chatte noire aux yeux bleus grisés. Mais Nuage de l'Hirondelle n'est pas avec elle, ce matin. Elle lui a demandé ce qu'elle devait faire, et elle lui a répondu avec toute la douceur qu'elle avait eu depuis qu'elle avait commencé son entraînement :
— Comme tu veux, je te laisse le choix. Ou tu t'entraînes, mais avec un autre guerrier, qui est libre. Ou bien tu ne t'entraînes pas aujourd'hui. Subjuguée par ce superbe choix qui s'offrait à elle, la douce petite hirondelle ne demanda même pas à son mentor pourquoi elle ne l'entraînait pas aujourd'hui. Était-t-elle blessée ? Malade ? La novice ne l'a jamais sût.
Alors elle a sourie à la fleur de rosier et a accouru à la tanière des apprentis en beuglant comme une forcenée. Sans pour autant avoir de réponse. Elle ne voulu pas en rester là. Et couru dans le sens inverse, pour aller voir si elle était à la pile de gibier ou à l'entrée du camps, là où les apprentis attendent généralement leurs mentors pur l'entraînement, en faisant leur toilette ou en discutant. Il ne restait presque aucun apprenti, et aucune trace de Nuage de Lune ni de Lueur d'Azur, son mentor.
Alors elle interrogea les autres apprentis :
— Nuage Solaire ! Tu as vu Nuage de Lune ? Demanda-t-elle en l'approchant avec douceur. Mais l'apprentie répondit négativement à sa futur compagne et celle-ci s'en alla à tire d'aile, continuer son investigation.
— Excusez moi ! C'était un grand guerrier, il avait bien une cinquantaine de lunes ! C'était un guerrier à la fourrure noire comme la nuit. Il avait de très beaux yeux bleus, ils aveuglaient presque hirondelle qui s'imaginait déjà noyée de la splendeur de ce bleu.
— Ouah ! Elle ne se gêna pas pour exposer à ce vétéran son sourire d'enfant heureux et énergique. Le bleu de vos yeux est magnifique ! C'est un bleu que je n'ai jamais vu, on dirait qu'il n'existe pas ! Elle en avait presque oublié son objectif de trouver la jolie chatte noire et blanche.
Alors elle regarda perdit toute attention et redevint évasive, comme une hirondelle qui s'envole au grès du vent. Mais c'était juste parce qu'on l'avait bousculée. Elle se releva en toussant de la terre trop sèche. Cette jolie hirondelle haute comme trois plumes et tout aussi lourde que ces trois plumes n'avait pas eu mal. Elle n'a jamais mal, cette adorable petite hirondelle. Elle n'eu par ailleurs pas le temps de s'ébrouer car son attention venait d'être une fois de plus écartée de sa tâche.
Elle qui était propre comme un sous neuf et brillante comme de la neige juste avant était maintenant un peu sale et avait le poil ébouriffé sur tout un côté. Mais ses yeux brillaient toujours comme deux galaxies. C'était Andromède et la voie lactée, les trous noirs supermassifs au centre était son imagination et sa réalité. Oui. Sa réalité. Car même sa réalité n'était pas comme toute les autres.
— Regarde où tu vas bon sang ! Ceci ne la sorti même pas de sa rêverie, embaumée d'un bleu comme inexistant.
— Pardon ! Répliqua-t-elle aussitôt, mais elle n'avait même pas comprit ce qu'il disait, elle s'était juste montrée polie.
Son attention divergea à nouveau sur une autre chose : un papillon. Elle le regarda s'envoler. Il était doré. Comme un petit soleil. Un soleil serti de noir. Ses ailes éblouirent presque la douce envolée qui le suivit en courant. Parce qu'il allait vite, ce papillon. Alors, elle aussi, elle s'envola. Elle s'abandonna à sa course. Elle aussi, elle savait voler vite. Elle accéléra et couru jusqu'à l’extérieur du camps.
— NUAGE DE L'HIRONDELLE !
Maman ? Sur ce lapsus un peu douteux, elle se figea et rentra dans le camps, cherchant l'origine de la voix. Elle l'avait reconnue : Rose Noire. Mais où es-tu ? Maman de rose.
Elle la trouva au tas de gibier, avec la guérisseuse, Ange de Soie. Elle approcha, la queue haute et les oreilles aussi. Trouble de l'attention oblige, elle avait oublié qu'elle lui avait crié dessus quelques secondes plus tôt, elle avait aussi oublié le minuscule papillon qu'elle suivait. Même si ce fameux papillon l'avait suivie. Et qu'elle ne l'avait pas vu si petit que ça. Dans ses souvenirs, un peu plus tard, il ferait bien la taille d'un chaton.
— Tu te souviens de quand tu as suivis ce vol d'hirondelle, que tu t'es perdue, et que l'on t'a retrouvée au camps du tonnerre morte de froid et de faim ? Non, elle ne s'en souvenait pas.
— Eh... Trouble de l'attention oblige, la petite novice vient de se souvenir de sa mission et doit lutter contre ses pulsions d'enfants pour demander à Maman où est sa meilleure amie.
— C'était il y a tout juste 3 lunes, tu n'étais même pas apprentie. Tu as eu de la chance d'être nommée apprentie en temps et en heure. Alors essaye de te focaliser.
— Ça veut dire quoi ? Demanda-t-elle avec innocence.
— Ça veut dire que tu dois mettre toute ton attention sur une seule chose.
La douce apprentie acquiesça et se retira, plus calme, mais toujours les oreilles à l’affût de l'odeur ou du son de la voix de son amie. Elle retourna donc voir ailleurs. Elle passa chez les anciens, et leur demanda avec politesse :
— Bonjour ! Excusez moi, mais est-ce que vous avez vu Nuage de Lune ?
— Non, mais tu sais comment tu peux la trouver ma grande ? Elle ne savait pas, alors elle sourie, laissant sa douce queue battre l'air avec énergie.
— Tu t'ébroues fort, fort, vraiment très fort ! Ça va secouer ta tête et rendre ton ouïe plus performante. Elle s’exécuta donc. Et une ancienne au pelage noir l'arrêta et passa de petits coups de langue sur le peu de poussière qu'il restait.
— Il voulait juste ébrouer cette fourrure toute sale, on ne l'a as vue grande, vas donc la chercher. Elle remercia les deux anciens, même celui qui lui avait fait cette blague, d'un coup de tête très doux et affectueux contre leurs épaules. Puis elle alla à la recherche, pour la centième fois, à la recherche de Nuage de Lune.
— Monsieur le vétéran ? Miaula-t-elle soudain avec douceur. Elle reconnaissait ce matou, elle l'avait vu quelques minutes avant. Elle s'assise donc face au guerrier de jais en enroulant sa petite queue duveteuse autour de ses pattes tout aussi duveteuses.
— Je cherche Nuage de Lune, vous l'avez vue ?
En réalité, cette adorable musaraigne qui s'envole au loin, courant après l'homme invisible qui sait où est sa amie, c'est une hirondelle. C'est Nuage de l'Hirondelle. Une petite apprentie de tout juste 7 lunes. Son mentor s'appelle Rose Noire, c'est une ravissante chatte noire aux yeux bleus grisés. Mais Nuage de l'Hirondelle n'est pas avec elle, ce matin. Elle lui a demandé ce qu'elle devait faire, et elle lui a répondu avec toute la douceur qu'elle avait eu depuis qu'elle avait commencé son entraînement :
— Comme tu veux, je te laisse le choix. Ou tu t'entraînes, mais avec un autre guerrier, qui est libre. Ou bien tu ne t'entraînes pas aujourd'hui. Subjuguée par ce superbe choix qui s'offrait à elle, la douce petite hirondelle ne demanda même pas à son mentor pourquoi elle ne l'entraînait pas aujourd'hui. Était-t-elle blessée ? Malade ? La novice ne l'a jamais sût.
Alors elle a sourie à la fleur de rosier et a accouru à la tanière des apprentis en beuglant comme une forcenée. Sans pour autant avoir de réponse. Elle ne voulu pas en rester là. Et couru dans le sens inverse, pour aller voir si elle était à la pile de gibier ou à l'entrée du camps, là où les apprentis attendent généralement leurs mentors pur l'entraînement, en faisant leur toilette ou en discutant. Il ne restait presque aucun apprenti, et aucune trace de Nuage de Lune ni de Lueur d'Azur, son mentor.
Alors elle interrogea les autres apprentis :
— Nuage Solaire ! Tu as vu Nuage de Lune ? Demanda-t-elle en l'approchant avec douceur. Mais l'apprentie répondit négativement à sa futur compagne et celle-ci s'en alla à tire d'aile, continuer son investigation.
— Excusez moi ! C'était un grand guerrier, il avait bien une cinquantaine de lunes ! C'était un guerrier à la fourrure noire comme la nuit. Il avait de très beaux yeux bleus, ils aveuglaient presque hirondelle qui s'imaginait déjà noyée de la splendeur de ce bleu.
— Ouah ! Elle ne se gêna pas pour exposer à ce vétéran son sourire d'enfant heureux et énergique. Le bleu de vos yeux est magnifique ! C'est un bleu que je n'ai jamais vu, on dirait qu'il n'existe pas ! Elle en avait presque oublié son objectif de trouver la jolie chatte noire et blanche.
Alors elle regarda perdit toute attention et redevint évasive, comme une hirondelle qui s'envole au grès du vent. Mais c'était juste parce qu'on l'avait bousculée. Elle se releva en toussant de la terre trop sèche. Cette jolie hirondelle haute comme trois plumes et tout aussi lourde que ces trois plumes n'avait pas eu mal. Elle n'a jamais mal, cette adorable petite hirondelle. Elle n'eu par ailleurs pas le temps de s'ébrouer car son attention venait d'être une fois de plus écartée de sa tâche.
Elle qui était propre comme un sous neuf et brillante comme de la neige juste avant était maintenant un peu sale et avait le poil ébouriffé sur tout un côté. Mais ses yeux brillaient toujours comme deux galaxies. C'était Andromède et la voie lactée, les trous noirs supermassifs au centre était son imagination et sa réalité. Oui. Sa réalité. Car même sa réalité n'était pas comme toute les autres.
— Regarde où tu vas bon sang ! Ceci ne la sorti même pas de sa rêverie, embaumée d'un bleu comme inexistant.
— Pardon ! Répliqua-t-elle aussitôt, mais elle n'avait même pas comprit ce qu'il disait, elle s'était juste montrée polie.
Son attention divergea à nouveau sur une autre chose : un papillon. Elle le regarda s'envoler. Il était doré. Comme un petit soleil. Un soleil serti de noir. Ses ailes éblouirent presque la douce envolée qui le suivit en courant. Parce qu'il allait vite, ce papillon. Alors, elle aussi, elle s'envola. Elle s'abandonna à sa course. Elle aussi, elle savait voler vite. Elle accéléra et couru jusqu'à l’extérieur du camps.
— NUAGE DE L'HIRONDELLE !
Maman ? Sur ce lapsus un peu douteux, elle se figea et rentra dans le camps, cherchant l'origine de la voix. Elle l'avait reconnue : Rose Noire. Mais où es-tu ? Maman de rose.
Elle la trouva au tas de gibier, avec la guérisseuse, Ange de Soie. Elle approcha, la queue haute et les oreilles aussi. Trouble de l'attention oblige, elle avait oublié qu'elle lui avait crié dessus quelques secondes plus tôt, elle avait aussi oublié le minuscule papillon qu'elle suivait. Même si ce fameux papillon l'avait suivie. Et qu'elle ne l'avait pas vu si petit que ça. Dans ses souvenirs, un peu plus tard, il ferait bien la taille d'un chaton.
— Tu te souviens de quand tu as suivis ce vol d'hirondelle, que tu t'es perdue, et que l'on t'a retrouvée au camps du tonnerre morte de froid et de faim ? Non, elle ne s'en souvenait pas.
— Eh... Trouble de l'attention oblige, la petite novice vient de se souvenir de sa mission et doit lutter contre ses pulsions d'enfants pour demander à Maman où est sa meilleure amie.
— C'était il y a tout juste 3 lunes, tu n'étais même pas apprentie. Tu as eu de la chance d'être nommée apprentie en temps et en heure. Alors essaye de te focaliser.
— Ça veut dire quoi ? Demanda-t-elle avec innocence.
— Ça veut dire que tu dois mettre toute ton attention sur une seule chose.
La douce apprentie acquiesça et se retira, plus calme, mais toujours les oreilles à l’affût de l'odeur ou du son de la voix de son amie. Elle retourna donc voir ailleurs. Elle passa chez les anciens, et leur demanda avec politesse :
— Bonjour ! Excusez moi, mais est-ce que vous avez vu Nuage de Lune ?
— Non, mais tu sais comment tu peux la trouver ma grande ? Elle ne savait pas, alors elle sourie, laissant sa douce queue battre l'air avec énergie.
— Tu t'ébroues fort, fort, vraiment très fort ! Ça va secouer ta tête et rendre ton ouïe plus performante. Elle s’exécuta donc. Et une ancienne au pelage noir l'arrêta et passa de petits coups de langue sur le peu de poussière qu'il restait.
— Il voulait juste ébrouer cette fourrure toute sale, on ne l'a as vue grande, vas donc la chercher. Elle remercia les deux anciens, même celui qui lui avait fait cette blague, d'un coup de tête très doux et affectueux contre leurs épaules. Puis elle alla à la recherche, pour la centième fois, à la recherche de Nuage de Lune.
— Monsieur le vétéran ? Miaula-t-elle soudain avec douceur. Elle reconnaissait ce matou, elle l'avait vu quelques minutes avant. Elle s'assise donc face au guerrier de jais en enroulant sa petite queue duveteuse autour de ses pattes tout aussi duveteuses.
— Je cherche Nuage de Lune, vous l'avez vue ?
Vétéran
Puf/Surnom : power / teenspirit
Messages : 708
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 104
Mentor / apprenti : Anciennement, Étoile Cendrée & Brise de Tendresse
Mistral Lointain
Dim 9 Juin 2019 - 19:08
mistral lointain & nuage de l'hirondelle (flashback) + Le ciel était d’un bleu d’azur, aussi bleu que ses yeux, il y avait quelque chose de magnifique dans ce ciel que Mistral Lointain ne parvenait à voir. En ce moment, il ne voyait que le malheur dans sa vision sombre du monde. Plus rien ne semblait avoir de sens depuis que son père avait perdu la vie dans un combat contre le Clan de l’Ombre, une putain de mascarade, ce clan, y’avait pas à dire. Et le pire quand tout ça, c’est que les membres de la patrouille qui furent avec son père avait laissé son corps là-bas. Cela ne faisait que quelques jours que le guerrier charbon avait ramené le corps de son défunt père sur son dos, avant de le veiller toute une nuit puis le jour qui suivit. Enfin, le meneur s’était avancé et avait prononcé de funèbres mots pour que le Clan des Étoiles accueille son âme à pattes ouvertes. Depuis, le matou n’avait pas réussi à s’endormir, chaque nuit, il se levait pour aller chasser seul dans la lande, s’acharner sur un lapin nocturne et déverse sa colère sur cet animal pour le moins inoffensif, avant de parler aux étoiles pour laisser couler ses larmes, un fléau de tristesse le traversant.
Depuis de nombreux jours, il avait une mine qu’on avait rarement vu chez lui, un mélange de tristesse, de colère et de soulagement aussi, comme un sentiment de liberté qu’il cherchait à refouler, aussi fou que cela puisse paraître. La mort de son paternel était en effet un relâchement, il n’y avait désormais plus personne pour le restreindre, pour dicter sa vie, ses actes, ses faits et ses gestes ; de quoi accentuer le manque, mais il le savait : il y avait quelque chose de bon dans cette solitude, sans vouloir se dire que le poids que son père pesait chaque jour sur ses épaules venaient de s’envoler. Il ne pouvait pas l’admettre, ça non. C’était trop aberrant de se dire qu’il attendait que ça, qu’il attendait que son père s’en aille simplement pour pouvoir être enfin libre.
Ce qu’il savait néanmoins, c’était qu’il tirait une gueule de dix queues de renard de long, que beaucoup le remarquait, mais personne ne disait rien. Sous ses yeux, il n’y avait qu’une nuée d’hirondelles qui traversait le camp de long en large, d’abord à la tanière des apprentis, toute beuglante, revenant ensuite au tas de gibier avant de finir à ses pattes, une petite gueule d’ange qui fixait les yeux bleu océan de Mistral Lointain, qui n’avait pas l’air bien effrayée par l’air morne et détestable du mâle au pelage noir, au contraire, c’était sa petite âme d’enfant énergique qui parlait, celle qui se rendait compte que la magnificence des yeux du matou à la fourrure nuit, aucune perturbation ne semblait pouvoir la détacher de ce regard et lui, ça le gênait. Il n’aimait pas tant d’attention juste pour ses yeux pourtant, il était lui-même subjugué par les deux petites billes qu’il voyait, il y avait dans ses yeux verts incroyablement pâles une grande douceur et un calme digne de l'olympe alors qu’il venait de voir une tempête lever un vent de sable dans la clairière. Il ne comprenait pas et bientôt, alors qu’il s’envolait dans ses pensées, elle se faisait bousculer brisant ce qui liait leur regard et elle s’en allait à la poursuite d’un papillon.
Il la regardait chasser l’animal volant aux couleurs très pétantes, avant de baisser les yeux vers le sol, incapable de décrire ce qu’il venait de se passer. Il décida simplement de s’ébrouer avant d’aller prendre une prise dans le tas de gibier, sous l’oeil inquiet d’Ange de Soie et le regard compatissant de Rose Noire. Il n’avait pas besoin de leur pitié, voilà bien quelque chose qui le mettait en rogne. Il avait décidé d’aller se placer à l’ombre d’un arbre, là où personne ne viendrait l’embêter afin de déguster et d’apprécier chaque bouchée de sa petite musaraigne. Il avait à ce moment-là la vue sur le tas de gibier, où les deux femelles n’avaient pas bouger. Auprès d’elle, Nuage de l’Hirondelle, qu’il avait vu quelques instants plus tôt. Bientôt, elle se retrouvait chez les anciens et Mistral Lointain pouvait enfin manger sans que son attention ne soit dérangée. Il ne fallut d’ailleurs pas longtemps pour que la musaraigne ne soit plus que des os.
Afin de digérer correctement son repas, Mistral Lointain avait toujours rêvé d’aller se reposer un peu dans la tanière des guerriers, juste histoire de reprendre des forces. Il n’avait jamais eu l’occasion lorsque son père était encore à ses côtés et aujourd’hui, il s’était dit, pourquoi pas ? Mais un obstacle venait d’entraver son chemin pour l’antre des combattants, une petite boule de poils qu’il avait vu très énergique était de nouveau une petite douceur à ses côtés, elle l’appelait même « Monsieur le vétéran », de quoi le toucher en plein coeur. En y réfléchissant bien, cette petite aurait pu être sa fille. Mistral Lointain commençait déjà à avoir des envies de paternité alors que depuis de nombreuses lunes, il ne parvenait pas à trouver la femelle de ses rêves. Celle qu’il avait aimé, la seule qu’il avait pu aimer était du Clan de l’Ombre et il en avait grandement souffert. Aujourd’hui, il avait même arrêté de chercher, mais Nuage de l’Hirondelle semblait lui donner envie de fonder une famille, de continuer à chercher la femelle de ses rêves pour avoir entre ses pattes une petite boule de poils qui serait sa magnifique fille.
L’apprentie s’était assises face à lui, enroulant sa queue autour de ses pattes ; le guerrier, quant à lui, restait debout et évitait de croiser le regard de la femelle tandis qu’elle lui demandait où se trouvait Nuage de Lune. Il le savait, celle-ci était à l’entraînement avec Lueur d’Azur. Il avait pourtant une autre question, lui.
« — Pourquoi tu la cherches ? demanda-t-il, intrigué. Et d’ailleurs, pourquoi t’es pas à l’entraînement, dis-moi ? Tu as été baptisé la lune dernière, tu n’es pas censée avoir le droit à de longues et belles journées de repos, tu devrais être en train de t’entraîner. »
Depuis de nombreux jours, il avait une mine qu’on avait rarement vu chez lui, un mélange de tristesse, de colère et de soulagement aussi, comme un sentiment de liberté qu’il cherchait à refouler, aussi fou que cela puisse paraître. La mort de son paternel était en effet un relâchement, il n’y avait désormais plus personne pour le restreindre, pour dicter sa vie, ses actes, ses faits et ses gestes ; de quoi accentuer le manque, mais il le savait : il y avait quelque chose de bon dans cette solitude, sans vouloir se dire que le poids que son père pesait chaque jour sur ses épaules venaient de s’envoler. Il ne pouvait pas l’admettre, ça non. C’était trop aberrant de se dire qu’il attendait que ça, qu’il attendait que son père s’en aille simplement pour pouvoir être enfin libre.
Ce qu’il savait néanmoins, c’était qu’il tirait une gueule de dix queues de renard de long, que beaucoup le remarquait, mais personne ne disait rien. Sous ses yeux, il n’y avait qu’une nuée d’hirondelles qui traversait le camp de long en large, d’abord à la tanière des apprentis, toute beuglante, revenant ensuite au tas de gibier avant de finir à ses pattes, une petite gueule d’ange qui fixait les yeux bleu océan de Mistral Lointain, qui n’avait pas l’air bien effrayée par l’air morne et détestable du mâle au pelage noir, au contraire, c’était sa petite âme d’enfant énergique qui parlait, celle qui se rendait compte que la magnificence des yeux du matou à la fourrure nuit, aucune perturbation ne semblait pouvoir la détacher de ce regard et lui, ça le gênait. Il n’aimait pas tant d’attention juste pour ses yeux pourtant, il était lui-même subjugué par les deux petites billes qu’il voyait, il y avait dans ses yeux verts incroyablement pâles une grande douceur et un calme digne de l'olympe alors qu’il venait de voir une tempête lever un vent de sable dans la clairière. Il ne comprenait pas et bientôt, alors qu’il s’envolait dans ses pensées, elle se faisait bousculer brisant ce qui liait leur regard et elle s’en allait à la poursuite d’un papillon.
Il la regardait chasser l’animal volant aux couleurs très pétantes, avant de baisser les yeux vers le sol, incapable de décrire ce qu’il venait de se passer. Il décida simplement de s’ébrouer avant d’aller prendre une prise dans le tas de gibier, sous l’oeil inquiet d’Ange de Soie et le regard compatissant de Rose Noire. Il n’avait pas besoin de leur pitié, voilà bien quelque chose qui le mettait en rogne. Il avait décidé d’aller se placer à l’ombre d’un arbre, là où personne ne viendrait l’embêter afin de déguster et d’apprécier chaque bouchée de sa petite musaraigne. Il avait à ce moment-là la vue sur le tas de gibier, où les deux femelles n’avaient pas bouger. Auprès d’elle, Nuage de l’Hirondelle, qu’il avait vu quelques instants plus tôt. Bientôt, elle se retrouvait chez les anciens et Mistral Lointain pouvait enfin manger sans que son attention ne soit dérangée. Il ne fallut d’ailleurs pas longtemps pour que la musaraigne ne soit plus que des os.
Afin de digérer correctement son repas, Mistral Lointain avait toujours rêvé d’aller se reposer un peu dans la tanière des guerriers, juste histoire de reprendre des forces. Il n’avait jamais eu l’occasion lorsque son père était encore à ses côtés et aujourd’hui, il s’était dit, pourquoi pas ? Mais un obstacle venait d’entraver son chemin pour l’antre des combattants, une petite boule de poils qu’il avait vu très énergique était de nouveau une petite douceur à ses côtés, elle l’appelait même « Monsieur le vétéran », de quoi le toucher en plein coeur. En y réfléchissant bien, cette petite aurait pu être sa fille. Mistral Lointain commençait déjà à avoir des envies de paternité alors que depuis de nombreuses lunes, il ne parvenait pas à trouver la femelle de ses rêves. Celle qu’il avait aimé, la seule qu’il avait pu aimer était du Clan de l’Ombre et il en avait grandement souffert. Aujourd’hui, il avait même arrêté de chercher, mais Nuage de l’Hirondelle semblait lui donner envie de fonder une famille, de continuer à chercher la femelle de ses rêves pour avoir entre ses pattes une petite boule de poils qui serait sa magnifique fille.
L’apprentie s’était assises face à lui, enroulant sa queue autour de ses pattes ; le guerrier, quant à lui, restait debout et évitait de croiser le regard de la femelle tandis qu’elle lui demandait où se trouvait Nuage de Lune. Il le savait, celle-ci était à l’entraînement avec Lueur d’Azur. Il avait pourtant une autre question, lui.
« — Pourquoi tu la cherches ? demanda-t-il, intrigué. Et d’ailleurs, pourquoi t’es pas à l’entraînement, dis-moi ? Tu as été baptisé la lune dernière, tu n’es pas censée avoir le droit à de longues et belles journées de repos, tu devrais être en train de t’entraîner. »
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Moussy
Messages : 261
Le personnage
Sexe du perso: Ael/elle - Agenre
Âge du perso: 41
Mentor / apprenti : Nuage de Lièvre
Douceur de l'Hirondelle
Dim 16 Juin 2019 - 19:30
Comme un vent de douceur
Ft Power
Une petite tempête d'énergie traversa les yeux de la jeune novice avec un euphémisme notoire. Un sourire explosa sur son visage et sa fourrure décida de se hérisser d'impatience, dévoilant à quel point la petite hirondelle était encore recouverte de duvet. En plus d'être beau, ce vétéran avait l'air d'être très gentil. La petite boule de couleur pour le moment indéfinie désigna Rose Noire du bout de la queue, les oreilles bien droites, frémissantes d'impatience.
— Rose Noire m'a dit de m'entraîner avec un autre guerrier ou de rester à aider la guérisseuse avec les anciens. Alors je voulais voir si Lueur d'Azur voulait bien m'entraîner aussi. Miaula la douce hirondelle aux couleurs de colombe en se dressant bien haute sur ses petites pattes.
En plus d'être joli et d'avoir l'air gentil, il était un vétéran. Il devait être fort. Il devait être super fort même ! Tout les vétérans sont les plus forts ! Les plus forts de la forêt ! Se dit la douce petite en laissant ses petites perles vertes pâles briller avec de plus en plus de candeur.
— Mais.. Mais vous vous souvenez que j'ai été baptisée la lune dernière ?! Sa mine mêla enchantement et bonheur pur et absolu. Avait-t-il une fin, ce bonheur ? Je ne pense pas. Rien n'a de fin, avec Nuage de l'Hirondelle. Mais vous pouvez m'entraîner, vous ! Elle avait miaulé spontanément, sans même se rappeler des questions du guerrier. Trouble de l'attention oblige.
— Dites, vous voulez bien ?? Demanda la douce petite en souriant comme le plus heureux des enfants. Motivée à mordre la poussière était un euphémisme, déterminée à s'entraîner jusqu'à l'épuisement était un euphémisme. Elle attendait de pouvoir s'envoler très loin, et très haut, et très vite. Avec ce monsieur vétéran qui avait l'air si gentil.
Un mistral vint ébouriffer sa fourrure avec torpeur. Anesthésiée depuis la naissance, elle ne sentit que le frais et la fougue de ce vent d'horizon. Laissant le duvet de ses oreilles remuer avec vigueur, elle regarda le guerrier en attendant sa réponse.
Elle senti ce vent de matinée s'engouffrer dans ses oreilles et entre ses pattes. Comme pour la faire s'envoler et partir très loin avec lui. Faire un voyage. Un très long et un très beau voyage. Un merveilleux voyage. Est-ce un voyage dans le temps ? Oui ! Un voyage dans le temps ! Ça, ça c’est une bonne idée ! Un voyage dans le temps. Le plus merveilleux des voyages dans le temps. Elle se voyait voyager, transportée dans les nuages, jusqu'à la grande guerrière qu'il allait la faire devenir. Lui pour aujourd'hui et Rose Noire sur tout son apprentissage. Qui durerait quelque chose comme toute vie. Toute une incroyable vie.
— S'il vous plaiiiiis monsieur le vétérannnn ! Je vais pas m'entraîner toute seule ?! Cette idée dressa ses petits poils drues et blancs sur son corps frêle de chaton à qui ont dit "plus tard, quand tu seras grand".
Elle qui grandit tout les jours, elle est là, et elle attend. Elle attendait que le jours se lève, de réaliser le rêve de n'être plus un enfant. Aujourd'hui. Et Maintenant. Elle qui patiente doucement que l'on veuille seulement lui accorder une seconde, un petit morceau de monde.
Elle à qui on dit "plus tard, quand tu seras grande." elle se dit "c'est pour quand ?". Comment mesurer l'écart, entre elle et les grands. Car sur les coussinets de ses pattes, elle peut compter ses lunes. On lui dit que rien ne dure. Que le temps file à toute allure. Mais elle voit, elle, le temps que ça prend, une minute de sommeil.
Pourquoi les gens disent toujours "Plus tard, quand tu seras grande." ? Elle qui grandit tout les jours, elle est là et pourtant. Si elle voyageait dans le temps, elle irait voir les anciens de son clan. Quand ils mesuraient trois pommes, qu'ils n'étaient que novices duveteux. Elle voit aussi ce grand guerrier comme elle à son âge, à attendre qu'on lui accorde quelques lunes de plus.
Est-ce demain la saison des neiges ? Elle l'attend patiemment, la queue autour des hanches. Elle attendait sa première saison des neige avec impatience en regardant ce guerrier de ses yeux de chaton émerveillé et impatient d'alimenter son disque dur encore vierge de toute sorte d'informations.
Elle se voyait apprendre le combat, l'anatomie d'une proie. Comment chasser en étant perché sur un arbre. Garder l'équilibre quand on assaille un ennemi ou qu'on est sur une branche branlante.
Cette petite chatonne désœuvrée n'a jamais eu de but. Mais ça ne l'en rend pas moins oisive. Si oisive qu'elle en devient une éblouissante hirondelle frivole qui s'envole au grès d'un vent déchaîné qui pourrait la consumer si elle cesse de lui faire confiance. Or. Elle ne sent pas la douleur. Alors elle vire de bord et danse au milieu des tourbillons de vents qui font vibrer ses plumes et son âme toute entière dans une symphonie de plumes et de douceur.
La novice évasive attend de savoir où on va l'emmener. Ayant oublié que personne ne lui avait accordé quoi que ce soit du côté de ce guerrier qui avait l'air si gentil. Elle se fiche des paroles mélancoliques déchaînées qui ravage l'esprit de ce chat. Elle écoute juste cette mélodie envolée au loin qui la rejoint dans un monde aussi nouveau que merveilleux.
Elle le trouvait en pleine torpeur. Elle en sourie comme s'il était la plus jolie chose qu'elle voyait. Avec ce papillon, cette fourmi et les yeux de sa maman Rose Noire. Mais les yeux de ce vétéran là, ils sont beau. Ils sont beaucoup plus beaux que n'importe quoi.
Je vous adore déjà, monsieur le vétéran ! Songea la petite agitée de son impatience à aller s'entraîner avec ce nouveau personnage qui apparaissait dans son paysage de rêveuse frivole.
— Rose Noire m'a dit de m'entraîner avec un autre guerrier ou de rester à aider la guérisseuse avec les anciens. Alors je voulais voir si Lueur d'Azur voulait bien m'entraîner aussi. Miaula la douce hirondelle aux couleurs de colombe en se dressant bien haute sur ses petites pattes.
En plus d'être joli et d'avoir l'air gentil, il était un vétéran. Il devait être fort. Il devait être super fort même ! Tout les vétérans sont les plus forts ! Les plus forts de la forêt ! Se dit la douce petite en laissant ses petites perles vertes pâles briller avec de plus en plus de candeur.
— Mais.. Mais vous vous souvenez que j'ai été baptisée la lune dernière ?! Sa mine mêla enchantement et bonheur pur et absolu. Avait-t-il une fin, ce bonheur ? Je ne pense pas. Rien n'a de fin, avec Nuage de l'Hirondelle. Mais vous pouvez m'entraîner, vous ! Elle avait miaulé spontanément, sans même se rappeler des questions du guerrier. Trouble de l'attention oblige.
— Dites, vous voulez bien ?? Demanda la douce petite en souriant comme le plus heureux des enfants. Motivée à mordre la poussière était un euphémisme, déterminée à s'entraîner jusqu'à l'épuisement était un euphémisme. Elle attendait de pouvoir s'envoler très loin, et très haut, et très vite. Avec ce monsieur vétéran qui avait l'air si gentil.
Un mistral vint ébouriffer sa fourrure avec torpeur. Anesthésiée depuis la naissance, elle ne sentit que le frais et la fougue de ce vent d'horizon. Laissant le duvet de ses oreilles remuer avec vigueur, elle regarda le guerrier en attendant sa réponse.
Elle senti ce vent de matinée s'engouffrer dans ses oreilles et entre ses pattes. Comme pour la faire s'envoler et partir très loin avec lui. Faire un voyage. Un très long et un très beau voyage. Un merveilleux voyage. Est-ce un voyage dans le temps ? Oui ! Un voyage dans le temps ! Ça, ça c’est une bonne idée ! Un voyage dans le temps. Le plus merveilleux des voyages dans le temps. Elle se voyait voyager, transportée dans les nuages, jusqu'à la grande guerrière qu'il allait la faire devenir. Lui pour aujourd'hui et Rose Noire sur tout son apprentissage. Qui durerait quelque chose comme toute vie. Toute une incroyable vie.
— S'il vous plaiiiiis monsieur le vétérannnn ! Je vais pas m'entraîner toute seule ?! Cette idée dressa ses petits poils drues et blancs sur son corps frêle de chaton à qui ont dit "plus tard, quand tu seras grand".
Elle qui grandit tout les jours, elle est là, et elle attend. Elle attendait que le jours se lève, de réaliser le rêve de n'être plus un enfant. Aujourd'hui. Et Maintenant. Elle qui patiente doucement que l'on veuille seulement lui accorder une seconde, un petit morceau de monde.
Elle à qui on dit "plus tard, quand tu seras grande." elle se dit "c'est pour quand ?". Comment mesurer l'écart, entre elle et les grands. Car sur les coussinets de ses pattes, elle peut compter ses lunes. On lui dit que rien ne dure. Que le temps file à toute allure. Mais elle voit, elle, le temps que ça prend, une minute de sommeil.
Pourquoi les gens disent toujours "Plus tard, quand tu seras grande." ? Elle qui grandit tout les jours, elle est là et pourtant. Si elle voyageait dans le temps, elle irait voir les anciens de son clan. Quand ils mesuraient trois pommes, qu'ils n'étaient que novices duveteux. Elle voit aussi ce grand guerrier comme elle à son âge, à attendre qu'on lui accorde quelques lunes de plus.
Est-ce demain la saison des neiges ? Elle l'attend patiemment, la queue autour des hanches. Elle attendait sa première saison des neige avec impatience en regardant ce guerrier de ses yeux de chaton émerveillé et impatient d'alimenter son disque dur encore vierge de toute sorte d'informations.
Elle se voyait apprendre le combat, l'anatomie d'une proie. Comment chasser en étant perché sur un arbre. Garder l'équilibre quand on assaille un ennemi ou qu'on est sur une branche branlante.
Cette petite chatonne désœuvrée n'a jamais eu de but. Mais ça ne l'en rend pas moins oisive. Si oisive qu'elle en devient une éblouissante hirondelle frivole qui s'envole au grès d'un vent déchaîné qui pourrait la consumer si elle cesse de lui faire confiance. Or. Elle ne sent pas la douleur. Alors elle vire de bord et danse au milieu des tourbillons de vents qui font vibrer ses plumes et son âme toute entière dans une symphonie de plumes et de douceur.
La novice évasive attend de savoir où on va l'emmener. Ayant oublié que personne ne lui avait accordé quoi que ce soit du côté de ce guerrier qui avait l'air si gentil. Elle se fiche des paroles mélancoliques déchaînées qui ravage l'esprit de ce chat. Elle écoute juste cette mélodie envolée au loin qui la rejoint dans un monde aussi nouveau que merveilleux.
Elle le trouvait en pleine torpeur. Elle en sourie comme s'il était la plus jolie chose qu'elle voyait. Avec ce papillon, cette fourmi et les yeux de sa maman Rose Noire. Mais les yeux de ce vétéran là, ils sont beau. Ils sont beaucoup plus beaux que n'importe quoi.
Je vous adore déjà, monsieur le vétéran ! Songea la petite agitée de son impatience à aller s'entraîner avec ce nouveau personnage qui apparaissait dans son paysage de rêveuse frivole.
Euh. Hirou s'est envolée, mais moi aussi je crois. Oh et le "plus tard, quand tu seras grand", c'est Aldebert~~ J'adore cette chanson, ça correspond bien à Hirou.
Vétéran
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Le personnage
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Mistral Lointain
Lun 8 Juil 2019 - 12:20
mistral lointain & nuage de l'hirondelle (flashback) + Tout commençait à s’expliquer. La petite demoiselle pleine d’énergie avait eu une petite journée de repos, ou au moins la matinée, Rose Noire devait avoir mieux à faire aujourd’hui que de s’occuper de son apprentie, ainsi elle lui avait demandé d’aller s’entraîner avec un autre guerrier ou d’aller aider la guérisseuse. Et Nuage de l’Hirondelle semblait avoir rapidement écarté l’idée d’aller aider la soigneuse du clan, préférant sûrement apprendre de nouvelles techniques de combat ou de chasse. En l’espace d’un simple instant, elle avait déjà débiter plus de mots qu’il avait pu en sortir de toute sa vie. Elle lui demandait comment il pouvait bien se rappeler qu’elle avait été baptisé la lune dernière ; et l’affaire était simple, Mistral Lointain était un vétéran et chaque fois qu’un nouveau baptême était fait, qu’un félin mourrait ou qu’un naissait, il le savait. Il faisait toujours en sorte de savoir ce que devenait chacun, il n’avait rien de mieux à faire de ses journées de toute façon depuis que son père s’en était allé. Il passait son temps à guetter les siens dans un coin sombre, il savait donc ce qui se tramait dans le clan. Mais Nuage de l’Hirondelle ne le saurait jamais car elle lui avait déjà posé une autre question un peu plus délicate : celle de l’entraîner. Évidemment, il fallait que ça tombe sur lui. Il n’avait pas envie de l’entraîner mais cela faisait un petit moment qu’il n’avait pas été mentor et il savait qu’il commençait à rouiller un peu. Puis, elle semblait si motivée, si enthousiaste. Elle allait être aussi très difficile à canaliser, surtout qu’il n’avait pas encore eu affaire à ce genre de félin quand il était plus jeune. Il prit donc son courage à deux pattes en espérant ne pas faire déferler une tempête de joie et de bonheur, ce serait peut-être trop pour lui. Il soupira, sa racla la gorge, gagna du temps. Il fallait répondre.
« — Okay, mais à une condition : je veux que tu te calmes, que tu arrêtes de sauter partout et de faire n’importe quoi, d’accord ? Essaye de te concentrer sur ce que je te demande de faire quand je te le demande. En dehors de ces moments-là, tu pourras faire ce que tu veux. Pigé ? »
Il savait qu’il avait peut-être prit la pire décision de sa vie, mais elle semblait avoir compris. Ainsi, il l’emmena en dehors du camp, dans la lande. Il savait qu’elle avait encore de nombreuses choses à apprendre, et d’abord, il ne savait pas par quoi commencer. Ainsi, pendant son temps de réflexion, il la laissa faire ce qu’elle voulait, il ne pouvait pas la contenir tout le temps, il le savait. Il fallait lui laisser de l’espace quand il n’avait pas besoin de son attention. La décision était prise : lui apprendre quelques techniques de combat.
« — Nuage de l’Hirondelle ! miaula-t-il, alors qu’elle se trouvait déjà loin de lui. Viens. On va commencer par le combat. Montre-moi comment tu intimides un ennemi. »
« — Okay, mais à une condition : je veux que tu te calmes, que tu arrêtes de sauter partout et de faire n’importe quoi, d’accord ? Essaye de te concentrer sur ce que je te demande de faire quand je te le demande. En dehors de ces moments-là, tu pourras faire ce que tu veux. Pigé ? »
Il savait qu’il avait peut-être prit la pire décision de sa vie, mais elle semblait avoir compris. Ainsi, il l’emmena en dehors du camp, dans la lande. Il savait qu’elle avait encore de nombreuses choses à apprendre, et d’abord, il ne savait pas par quoi commencer. Ainsi, pendant son temps de réflexion, il la laissa faire ce qu’elle voulait, il ne pouvait pas la contenir tout le temps, il le savait. Il fallait lui laisser de l’espace quand il n’avait pas besoin de son attention. La décision était prise : lui apprendre quelques techniques de combat.
« — Nuage de l’Hirondelle ! miaula-t-il, alors qu’elle se trouvait déjà loin de lui. Viens. On va commencer par le combat. Montre-moi comment tu intimides un ennemi. »
Désolé, c'est court, j'ai mis du temps à répondre, j'étais pas trop inspirée uhuh
Guerrier expérimenté
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Le personnage
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Douceur de l'Hirondelle
Lun 8 Juil 2019 - 15:51
Comme un vent de douceur
Ft Power
Une fleur de joie et de motivation éclot dans le thorax de la novice. Calme. Je dois rester calme. Ok. Être calme, ça, je sais faire ! Elle s'assise donc docilement, ne pouvait pas lutter contre les bruits parasites qui détournaient son attention des mots de... Du vétéran. La petite chatte se demanda soudain son nom. À ce gentil guerrier. Mais Nuage de l'Hirondelle devait rester calme, alors sa fine queue battit l'air de son flanc gauche au flanc droit dans un bruit sec puis ne bougea pas. Pas trop.
Elle n'eu pas le temps de poser la question, car celui-ci commençait déjà à partir. Il semblait réfléchir, alors en attendant qu'il trouve, elle se laissa transporter dans son énergie et suivit son mentor d'une journée sans grande peine. Elle le devança même, coursant des feuilles avec un objectif : ne pas faire de bruit, et ne pas les toucher, seulement les faire bouger par le souffle et le mouvement.
C'était dur, car il y avait beaucoup de vent et il lui fallait contrôler la direction que prenait la feuille. En lui laissant assez de liberté pour qu'elle puisse aller où elle le veut, elle, la feuille. C'était un exercice que Rose Noire lui avait apprit pour qu'elle apprenne à canaliser son attention sur une chose, et avoir un objectif. Qu'elle ai un objectif, surtout, en réalité. Lui donner un but à suivre était compliqué. Souvent elle ne comprenait pas le but du combat, du marquage, de la patrouille, de la chasse, même certains rôles de la guérisseuse.
La petite hirondelle aux couleurs faussées était fascinée par ce contrôle qu'elle pouvait avoir sur cette petite histoire là, sur l'histoire de cette feuille, sur ce chapitre de la vie de cette feuille. Elle contrôlait non seulement où elle allait, mais également comment elle y allait. Ça la fascinait.
— Nuage de l’Hirondelle ! miaula-t-il, alors qu’elle se trouvait déjà loin de lui. Viens. On va commencer par le combat. Montre-moi comment tu intimides un ennemi.
La feuille disparue soudain de son esprit. Elle se tourna et accouru aussi vite qu'elle était partie. Ce premier exercice allait s'avérer compliqué. Car Nuage de l'Hirondelle ne comprenait pas l’intérêt non seulement d'intimider un ennemi mais également d'avoir un ennemi.
Elle ouvrit la gueule pour demander. Mais le vétéran lui avait demandé d'être calme. Les adultes ont toujours raison. Alors elle se mise en position. Modelant la consigne dans son esprit pour mieux la comprendre. Intimider un chat qui voudrait l'attaquer. Par exemple si elle a traversé la frontière, mais que ce n'est en fait qu'un malentendu. Car il n'y a aucune raison qu'elle n'ai besoin de se défendre, encore moins le chat en face. Mais elle fit comme si, après tout, si rien n'a de sens, c'est plus simple de tout expliquer.
On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher. Elle se mise en position, griffes sorties, le dos droit mais légèrement courbé, prête à bondir, le regard rivé sur son mentor de quelques heures.
Elle ne parvint évidemment pas à se dire que son regard devait être menaçant et agressif. Je doute même qu'aujoud'hui elle connaisse ces mots. Mais elle rendit celui-ci perçant. Il ne brillait pas de joie ni de motivation, mais de curiosité.
Nuage de l'Hirondelle voulait savoir. Nuage de l'Hirondelle voulait comprendre. La douce petite hirondelle ne voulait de mal à personne et encore moins attaquer. Toute sa vie elle serait une incompétente au combat. Mais quelle importance quand on a la capacité de donner un peu de sa douceur et de son sourire à toute personne qui passe ? Trouvant toujours n'importe quelle personne, n'importe quelle situation, n'importe quelle créature, n'importe quel organisme, plus magnifiques les uns que les autres ?
— Je ne vois pas l'intérêt d'intimider un ennemi. Ni de savoir comment l'attaquer. Pourquoi est-ce que je devrai me défendre ? Pourquoi est-ce que qui que ce soit m'attaquerait ? Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? Et puis même s'il m'attaque, quelle importance, si ça peut soulager sa colère ? Les petites croûtes, les poils arrachés et lignes roses que laissent une bataille, c'est juste un peu moche, c'est tout. C'est comme les chatons, quand ils jouent à se battre. Mais ça fait plus peur. Pourquoi ça fait peur ? Ça laisse de jolis trophées. Miaula la douce apprentie, toujours aussi concentrée sur les mouvements du chat en face d'elle.
À peine avait-t-elle fini de parler qu'elle avait oublié ce qu'elle lui avait dit, les questions qu'elle avait posé. Ne se demandant ainsi même pas si avoir parlé était une bonne idée pendant un exercice. Mais une chose plus qu’intéressante avait attiré son attention : la musculature du gentil vétéran était différente de celle de la sienne, mais également de celle de Rose Noire.
Elle cligna des yeux. Et chercha pourquoi. Après tout, les deux guerriers étaient très forts tout les deux, ils étaient tout les deux des vétérans, pourquoi auraient-ils une différence de musculature et d'épaisseur de leurs os ?
Rose Noire avait un pelage fin, lui aussi. Mais leurs pattes ne faisaient pas le même diamètre. C'était la première fois qu'elle remarquait cette différence. Pourtant, Rose Noire était déjà bien plus musclée qu'elle, et même plus que le mentor à Nuage de Lune. Pourquoi, lui, il serait plus fort que Rose Noire ?
Est-ce vraiment possible d'être encore plus fort que Rose Noire ?! Cette idée fit briller pendant un instant dans ses yeux une lueur non pas de peur à l'idée de combattre ce super vétéran, mais de fascination. C'était génial.
Mais elle devait rester calme. Monsieur le vétéran lui avait donné comme ordre de rester calme. Alors elle ne devait pas broncher. Et elle réussi ! Enfin presque, c'est encore une fois sa queue qui la trahi, elle battit l'air et ses flancs sans le moindre bruit.
Elle n'eu pas le temps de poser la question, car celui-ci commençait déjà à partir. Il semblait réfléchir, alors en attendant qu'il trouve, elle se laissa transporter dans son énergie et suivit son mentor d'une journée sans grande peine. Elle le devança même, coursant des feuilles avec un objectif : ne pas faire de bruit, et ne pas les toucher, seulement les faire bouger par le souffle et le mouvement.
C'était dur, car il y avait beaucoup de vent et il lui fallait contrôler la direction que prenait la feuille. En lui laissant assez de liberté pour qu'elle puisse aller où elle le veut, elle, la feuille. C'était un exercice que Rose Noire lui avait apprit pour qu'elle apprenne à canaliser son attention sur une chose, et avoir un objectif. Qu'elle ai un objectif, surtout, en réalité. Lui donner un but à suivre était compliqué. Souvent elle ne comprenait pas le but du combat, du marquage, de la patrouille, de la chasse, même certains rôles de la guérisseuse.
La petite hirondelle aux couleurs faussées était fascinée par ce contrôle qu'elle pouvait avoir sur cette petite histoire là, sur l'histoire de cette feuille, sur ce chapitre de la vie de cette feuille. Elle contrôlait non seulement où elle allait, mais également comment elle y allait. Ça la fascinait.
— Nuage de l’Hirondelle ! miaula-t-il, alors qu’elle se trouvait déjà loin de lui. Viens. On va commencer par le combat. Montre-moi comment tu intimides un ennemi.
La feuille disparue soudain de son esprit. Elle se tourna et accouru aussi vite qu'elle était partie. Ce premier exercice allait s'avérer compliqué. Car Nuage de l'Hirondelle ne comprenait pas l’intérêt non seulement d'intimider un ennemi mais également d'avoir un ennemi.
Elle ouvrit la gueule pour demander. Mais le vétéran lui avait demandé d'être calme. Les adultes ont toujours raison. Alors elle se mise en position. Modelant la consigne dans son esprit pour mieux la comprendre. Intimider un chat qui voudrait l'attaquer. Par exemple si elle a traversé la frontière, mais que ce n'est en fait qu'un malentendu. Car il n'y a aucune raison qu'elle n'ai besoin de se défendre, encore moins le chat en face. Mais elle fit comme si, après tout, si rien n'a de sens, c'est plus simple de tout expliquer.
On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher. Elle se mise en position, griffes sorties, le dos droit mais légèrement courbé, prête à bondir, le regard rivé sur son mentor de quelques heures.
Elle ne parvint évidemment pas à se dire que son regard devait être menaçant et agressif. Je doute même qu'aujoud'hui elle connaisse ces mots. Mais elle rendit celui-ci perçant. Il ne brillait pas de joie ni de motivation, mais de curiosité.
Nuage de l'Hirondelle voulait savoir. Nuage de l'Hirondelle voulait comprendre. La douce petite hirondelle ne voulait de mal à personne et encore moins attaquer. Toute sa vie elle serait une incompétente au combat. Mais quelle importance quand on a la capacité de donner un peu de sa douceur et de son sourire à toute personne qui passe ? Trouvant toujours n'importe quelle personne, n'importe quelle situation, n'importe quelle créature, n'importe quel organisme, plus magnifiques les uns que les autres ?
— Je ne vois pas l'intérêt d'intimider un ennemi. Ni de savoir comment l'attaquer. Pourquoi est-ce que je devrai me défendre ? Pourquoi est-ce que qui que ce soit m'attaquerait ? Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? Et puis même s'il m'attaque, quelle importance, si ça peut soulager sa colère ? Les petites croûtes, les poils arrachés et lignes roses que laissent une bataille, c'est juste un peu moche, c'est tout. C'est comme les chatons, quand ils jouent à se battre. Mais ça fait plus peur. Pourquoi ça fait peur ? Ça laisse de jolis trophées. Miaula la douce apprentie, toujours aussi concentrée sur les mouvements du chat en face d'elle.
À peine avait-t-elle fini de parler qu'elle avait oublié ce qu'elle lui avait dit, les questions qu'elle avait posé. Ne se demandant ainsi même pas si avoir parlé était une bonne idée pendant un exercice. Mais une chose plus qu’intéressante avait attiré son attention : la musculature du gentil vétéran était différente de celle de la sienne, mais également de celle de Rose Noire.
Elle cligna des yeux. Et chercha pourquoi. Après tout, les deux guerriers étaient très forts tout les deux, ils étaient tout les deux des vétérans, pourquoi auraient-ils une différence de musculature et d'épaisseur de leurs os ?
Rose Noire avait un pelage fin, lui aussi. Mais leurs pattes ne faisaient pas le même diamètre. C'était la première fois qu'elle remarquait cette différence. Pourtant, Rose Noire était déjà bien plus musclée qu'elle, et même plus que le mentor à Nuage de Lune. Pourquoi, lui, il serait plus fort que Rose Noire ?
Est-ce vraiment possible d'être encore plus fort que Rose Noire ?! Cette idée fit briller pendant un instant dans ses yeux une lueur non pas de peur à l'idée de combattre ce super vétéran, mais de fascination. C'était génial.
Mais elle devait rester calme. Monsieur le vétéran lui avait donné comme ordre de rester calme. Alors elle ne devait pas broncher. Et elle réussi ! Enfin presque, c'est encore une fois sa queue qui la trahi, elle battit l'air et ses flancs sans le moindre bruit.
Vétéran
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Le personnage
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Mistral Lointain
Sam 20 Juil 2019 - 16:55
mistral lointain & nuage de l'hirondelle (flashback) + Parvenir à canaliser la petite hirondelle n’était pas chose facile pour le grand mistral qui n’était pas de nature très patient. Du moins, il avait du mal à tenir le coup avec une petite demoiselle qui ne cessait de courir partout, qui ne l’écoutait pas, qui était bien trop distraite pour lui. Il avait besoin de captiver l’attention des autres lorsqu’il parlait ou apprenait quelque chose, s’il ne se sentait pas écouté, il n’avait pas envie de poursuivre et il savait que c’était à peu près le cas pour tout le monde. Après tout, du haut de ses cinquantes lunes, il était parvenu à comprendre le fonctionnement de la plupart des chats, il avait analysé, il avait appris à réagir en fonction du type de chat qu’il avait en face de lui. Sauf qu’il n’avait encore jamais connu de petite femelle aussi énergique, aussi peu capable de se concentrer moins de quelques secondes sur une chose. Il n’était pas si prêt que ça à avoir une petite demoiselle dans les pattes, pas aussi rapidement, pas d’un seul coup, comme ça.
Il n’avait pas vécu avec elle le 0 - 6 lunes, cette période où un père peut voir grandir sa fille. Non, Mistral Lointain n’avait pas encore le rôle d’un père, il n’avait encore aucune descendance et il ne sait même pas quand est-ce qu’il allait pouvoir en avoir. Sa réputation ne l’aidait pas, son caractère non plus : grand matou solitaire connu pour avoir embêté ses soeurs dans son enfance jusqu’à les discriminer, forcément qu’aucune femelle ne veuille de lui. Fantôme du Passé avait voulu de lui, une trentaine de lunes plus tôt, mais elle n’était pas de son clan, elle venait de l’Ombre et lorsque son père l’avait appris, ce mâle qui avait toujours contrôlé sa vie, alors il avait dû lâcher l’amour de sa vie, la première qu’il avait vraiment aimé, la seule qui n’avait pas pu le juger sur des actes accompli durant son enfance, des actes regrettables guidés par le lavage de cerveau qu’était parvenu à lui faire son père.
Mais aujourd’hui, Plume de Bleuet n’était plus. Et s’il ne le voyait pas encore, le vétéran du Vent finira par trouver celle qui comblera son coeur, sa vie. Celle qui illuminera son visage, celle qui lui donnera une fille, malgré un long chemin semé d’embûches. Mais aujourd’hui, il souffrait, il souffrait encore et terriblement de la perte de cet être cher, guide de sa vie, guide de ses nuits, de chacun de ses pas, du premier mais celui qui ne sera pas le guide du dernier. Maintenant, Mistral Lointain allait marcher de son propre chef, il deviendra le guide d’une petite hirondelle, elle qui ne parvient pas une seule seconde à se concentrer, elle qui est déjà partie à la poursuite d’une feuille volante. Elle prend soin de ne pas toucher la feuille, mais de faire en sorte qu’elle ne tombe pas. Si le mâle noir ne retient pas le sourire qu’il tient sur les lèvres, amusé par la demoiselle, il finit par reprendre son sérieux en pensant à son père et à son objectif : il avait tout de même un entraînement à donner.
Les instructions données avaient été exécutées avec soin et sérieux. Nuage de l’Hirondelle se tenait en effet devant lui, les griffes sorties, le dos légèrement courbé, le regard … perçant, animé d’une curiosité qui n’avait rien à faire là. La novice n’avait rien d’intimidante, elle n’avait que la posture mais le regard faisait tout. Il imposait le respect, l’écoute et bien des choses qui marchaient juste d’un simple regard : quelque chose que lui avait compris, mais pas elle. Et elle ne comprenait pas, la petite, pourquoi il fallait avoir un regard menaçant, agressif. Pourquoi il fallait faire peur, pourquoi il fallait intimider.
Le guerrier charbon n’avait aucune réponse à lui offrir, il savait qu’il n’allait pas trouver les mots à lui offrir si jamais elle ne captait tout simplement pas le concept. Alors, ni une, ni deux, il s’est activé, il a couru et s’est jeté sur elle afin de la plaquer au sol. « C’est pour ça. Lors d’une bataille, si tu veux protéger ton clan, tes terres, tes proches, tu dois savoir te battre car pour une simple soif de pouvoir, n’importe quel chat pour t’égorger. Si l’ennemi gagne, tu perds pas seulement la bataille, tu perds tout. Tout ce dont tu t’es battu toute ta vie. Nous sommes un clan. Chacun doit savoir protéger son prochain. L’ennemi ne viendra pas te demander pourquoi tu veux pas te battre, pourquoi tu te poses des questions. Il te tuera. C’est la vie, elle est comme ça. Et tu dois faire avec. Je t’attends. Essaye de me faire tomber. » lui dit-il avant de la relâcher, reculant de quelques pas pour la laisser digérer ses mots, la laisser respirer et lui permettre de l’attaquer. Elle devait cesser de poser des questions. Elle devait faire les choses. Sans réfléchir, parce qu’il s’agissait de survie.
Il n’avait pas vécu avec elle le 0 - 6 lunes, cette période où un père peut voir grandir sa fille. Non, Mistral Lointain n’avait pas encore le rôle d’un père, il n’avait encore aucune descendance et il ne sait même pas quand est-ce qu’il allait pouvoir en avoir. Sa réputation ne l’aidait pas, son caractère non plus : grand matou solitaire connu pour avoir embêté ses soeurs dans son enfance jusqu’à les discriminer, forcément qu’aucune femelle ne veuille de lui. Fantôme du Passé avait voulu de lui, une trentaine de lunes plus tôt, mais elle n’était pas de son clan, elle venait de l’Ombre et lorsque son père l’avait appris, ce mâle qui avait toujours contrôlé sa vie, alors il avait dû lâcher l’amour de sa vie, la première qu’il avait vraiment aimé, la seule qui n’avait pas pu le juger sur des actes accompli durant son enfance, des actes regrettables guidés par le lavage de cerveau qu’était parvenu à lui faire son père.
Mais aujourd’hui, Plume de Bleuet n’était plus. Et s’il ne le voyait pas encore, le vétéran du Vent finira par trouver celle qui comblera son coeur, sa vie. Celle qui illuminera son visage, celle qui lui donnera une fille, malgré un long chemin semé d’embûches. Mais aujourd’hui, il souffrait, il souffrait encore et terriblement de la perte de cet être cher, guide de sa vie, guide de ses nuits, de chacun de ses pas, du premier mais celui qui ne sera pas le guide du dernier. Maintenant, Mistral Lointain allait marcher de son propre chef, il deviendra le guide d’une petite hirondelle, elle qui ne parvient pas une seule seconde à se concentrer, elle qui est déjà partie à la poursuite d’une feuille volante. Elle prend soin de ne pas toucher la feuille, mais de faire en sorte qu’elle ne tombe pas. Si le mâle noir ne retient pas le sourire qu’il tient sur les lèvres, amusé par la demoiselle, il finit par reprendre son sérieux en pensant à son père et à son objectif : il avait tout de même un entraînement à donner.
Les instructions données avaient été exécutées avec soin et sérieux. Nuage de l’Hirondelle se tenait en effet devant lui, les griffes sorties, le dos légèrement courbé, le regard … perçant, animé d’une curiosité qui n’avait rien à faire là. La novice n’avait rien d’intimidante, elle n’avait que la posture mais le regard faisait tout. Il imposait le respect, l’écoute et bien des choses qui marchaient juste d’un simple regard : quelque chose que lui avait compris, mais pas elle. Et elle ne comprenait pas, la petite, pourquoi il fallait avoir un regard menaçant, agressif. Pourquoi il fallait faire peur, pourquoi il fallait intimider.
Le guerrier charbon n’avait aucune réponse à lui offrir, il savait qu’il n’allait pas trouver les mots à lui offrir si jamais elle ne captait tout simplement pas le concept. Alors, ni une, ni deux, il s’est activé, il a couru et s’est jeté sur elle afin de la plaquer au sol. « C’est pour ça. Lors d’une bataille, si tu veux protéger ton clan, tes terres, tes proches, tu dois savoir te battre car pour une simple soif de pouvoir, n’importe quel chat pour t’égorger. Si l’ennemi gagne, tu perds pas seulement la bataille, tu perds tout. Tout ce dont tu t’es battu toute ta vie. Nous sommes un clan. Chacun doit savoir protéger son prochain. L’ennemi ne viendra pas te demander pourquoi tu veux pas te battre, pourquoi tu te poses des questions. Il te tuera. C’est la vie, elle est comme ça. Et tu dois faire avec. Je t’attends. Essaye de me faire tomber. » lui dit-il avant de la relâcher, reculant de quelques pas pour la laisser digérer ses mots, la laisser respirer et lui permettre de l’attaquer. Elle devait cesser de poser des questions. Elle devait faire les choses. Sans réfléchir, parce qu’il s’agissait de survie.
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Âge du perso: 41
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Douceur de l'Hirondelle
Dim 4 Aoû 2019 - 11:36
Comme un vent de douceur
Ft Power
Poitrail. Mentor. Souffle court.
Mentor, cage thoracique, bloquée. Bloquée. BLOQUÉE !
POURQUOI JE SUIS BLOQUÉE ?!
Mentor, gentil vétéran, MENTOR, CAGE THORACIQUE PEUX PLUS RESPIRER.
MAMAN PEUX PUS RESPIRER ! MAMAN ! MAMAN À L’AIDE !
La petite novice regarda son mentor du jour. Ses grandes perles pâles étaient empreintes de trouble. Il voulait qu’elle soit menaçante. Or. Elle ne le voulait pas. Est-ce que c’était grave que de ne pas vouloir être menaçante ? De ne pas vouloir faire mal. Elle se surprise à sentir une petite chose au creux de ses os. Une petite chose qui frétillait comme une carpe au soleil, hors de sa tendre rivière. Cette simple petite chose qui s’innisciait en elle commençait, à la grande surprise de la petite novice, à dévorer ses poumons et toute sa cage thoracique. Puis elle envenima ses pattes. Tout doucement.
Jamais elle n’avait ressenti cette petite chose avant. Jamais telle chose n’avait parasité ses moustaches et ses sens jusqu’à la paralyser complètement. Le souffle de la petite novice se brisa et se bloqua définitivement pour plusieurs longues secondes. Mais elle se demanda, ce que c’était, cette petite chose. Cette petite chose, ce petit euphémisme. Juste là, au creux de sa poitrine, de ses os, de ses pensées.
Petite Hirondelle se débattu farouchement face à cette petite chose. Elle voulait folâtrer comme une petite novice frivole et trop rêveuse, avec cette petite chose. Pourquoi était-t-elle ainsi, si désagréable dans sa poitrine ? Était-elle mala de ? Petite Hirondelle, en réalité nuage, se dit qu’elle allait l’emmener avec elle dans son envol, cette petite chose. Cette fringante petite chose. Pour la rendre aussi douce que les nuages, remplaçant l’abrasif de ses braises par la douce morsure de l’hiver.
C’était la première fois qu’elle rencontrait cette petite chose. Et là, elle l’avait juste en face de ses jolis petits yeux verts pâles. Là, elle avait cette jolie petite chose juste contre elle, juste au creux de son intimité, de sa vie, de ses pensées, de son entraînement.
Que veux-tu, petite chose ? Demanda le doux nuage de Petites Hirondelles. Mais celle-ci ne répondit pas. Et l’espace d’un instant, juste l’espace de cet instant, hors du temps à la mercie de ce grand et gentil guerrier, elle cru que c’était ça, qu’on ressentait quand on rencontrait ce qu’on appelait “la douleur”. Elle avait déjà entendu le mot, entendu parler du monsieur, elle avait vu des avis de recherche dans son esprit comme dans des films au Far West. Mais jamais elle n’avait rencontré le bonhomme en chaire et en os.
Juste en cet instant hors du temps sous le corps massif du guerrier dont elle ignorait le nom, elle frémit de ce petit changement de plan de l'existence. Elle était passé de “infirmité de l’analgésie” à sa glorification. Son analgésie, c’était comme son amie. Pourquoi devrait-t-elle partir ?
Est-ce que c’est ça, la douleur ? Demanda-t-elle. Je ne sais pas. Mais il faut partir, monsieur. Mon amie, elle va se sentir toute seule si elle n’est pas avec moi. Et son amie analgésie réapparu, et l’homme vêtu de noir s’ôta du chemin de l’hirondelle.
Ce n’était pas de la douleur. C’était de la peur. Monsieur l’hypothalamus n’était pas content. Mais madame Amygdale n’avait rien à lui envier. Elle qui était au centre de la gestion de la peur ne comprenait pas bien ce qu’il se passait, elle n’avait jamais eu cette peur en elle. Elle n’avait jamais ressenti ça. Elle s’en pensait aussi incapable que de ressentir la douleur. Elle ne faisait même pas le rapprochement avec ce qu’elle avait ressenti quand sa mère est partie vers d’autres cieux. Plus beaux. Plus libres. Plus lumineux. Plus colorés. Plus merveilleux encore que tout ce que la petite Hirondelle avait toujours vu. Mais et surtout loin d’elle. Elle l’avait comme oubliée cette douleur là. Ce n’est pas comme si c’était quelque chose d’important, si ? Ce n’est pas comme si les échecs et la douleur forgeaient la pensée d’un être réfléchi et adulte ? Personne qu’elle ne sera jamais, rien que par son tempérament sans cesse émerveillé de tout et de rien. Le plus bel exemple était le vide. Le vide. Il n’y a rien, littéralement, dans le vide. Mais si elle avait été en mesure de comprendre ce qu’il était, ce qu’il représentait. Elle l’aurait trouvé magnifique. Aussi magnifique qu’un univers tout entier de possibilités, de champs à découvrir, de physique et de dose de magie, de ses doses de mystères.
— C’est pour ça. Lors d’une bataille, si tu veux protéger ton clan, tes terres, tes proches, tu dois savoir te battre car pour une simple soif de pouvoir, n’importe quel chat pour t’égorger. Si l’ennemi gagne, tu perds pas seulement la bataille, tu perds tout. Tout ce dont tu t’es battu toute ta vie. Nous sommes un clan. Chacun doit savoir protéger son prochain. L’ennemi ne viendra pas te demander pourquoi tu veux pas te battre, pourquoi tu te poses des questions. Il te tuera. C’est la vie, elle est comme ça. Et tu dois faire avec. Je t’attends. Essaye de me faire tomber.
Nuage de l'Hirondelle frémit. Elle ne voulait pas. Elle ne veut pas. Je ne veux pas. Pourquoi est-ce que je devrai me battre ? Je n’en ai pas envie ! Les paroles de son mentor d’une brise s’était déjà envolées, seul restaient des brides enchevêtrées les unes dans les autres qu’elle avait essayé vainement de retenir.
« Si l’ennemi gagne » raisonna. Suivie de près de sa camarade « tu perds tout ». Puis vint à saute mouton « Nous sommes un clan. » Elle ne put avoir le reste. Pourtant des mots isolés virent percuter les muqueuses de ses lobes temporal et frontal avec lourdeur. « battu, vie, ennemi, tuer, question, pourquoi. »
Ca lui échappait. Ca lui échappait complètement. Elle refusa d’emmagasiner dans son disque dur encore bien vierge les mots « Je t’attends. Essaye de me faire tomber. »
Quelle idée saugrenue que de vouloir enseigner le combat à cette douce merveille ?
Elle se demanda quelle idée serait la meilleur pour que ce défi infaisable ne soit enfin loin d’elle. Elle se le demanda, sous les pattes du guerrier noir. Il allait s’agacer. Il avait tort. Il avait forcément tort. Mais le Petit nuage d’Hirondelles se dit tout de même que ce guerrier était un adulte. Et les adultes ont toujours raison. Même si ses mots raisonnent dans sa tête avec violence. La petite chatonne frivole et désoeuvrée regarde cet animal s’éloigner et attendre de se faire attaquer.
« Essaye de me faire tomber. »
Hors de question.
« Essaye de me faire tomber. »
Ca raisonne. Ca résonne de partout. Ca se bouscule et ça se presse les uns contre les autres. Ca essaye de se faire tomber.
« Essaye de me faire tomber. »
Mais la chatonne perpétue son refus sans le formuler. Le duvet de son dos se hérisse. Non., non. Non. NON. NON. NON PAS QUESTION NON NON NON NON. NON ! NON ! HORS DE QUESTION ! NON !!!
Elle continue de refuser d’un silence presque paniqué, d’un mouvement de tête négatif. Gauche, droite.Gauche, droite. Gauche, droite. Elle accélère encore le mouvement : gauchedroitegauchedroite. Tu comprends ? Gauche, droite. Non, non je ne veux pas. Non. Non ! NON !! NON !!!
Elle ne saisit pas. Elle ne saisit pas. Elle ne saisit vraiment pas. Vraiment vraiment pas. Ca lui échappait complètement, intrinsèquement, elle n’était pas en mesure de comprendre, pas en mesure de saisir cette subtilité. Cette toute petite subtilité. Cette adversité. Ces ennemis. Pourquoi avoir des ennemis ? Pourquoi devoir se battre ? Pourquoi..
Elle ouvrit sa petite gueule pour parler. Mais pas un mot ne sorti. Il voulait qu’elle agisse. Pas qu’elle réfléchisse, pas qu’elle pose des questions, qu’elle agisse. Mais ce fut plus fort qu’elle, alors qu’elle reculait pour fuir le combat, elle parla.
— J-Je. Je veux pas. Je veux pas. Je veux pas ! Les mots sont importants. Tout commence par des mots. On lâche à des enfants qu'il y a des orientations sexuelles naturelles et d'autres non comme on dit “je ne veux pas” au lieu de “je ne peux pas”. Un étrange déclic s’enflamma doucement dans sa petite tête. L’enfant inadapté, frivole et désoeuvré se figea et avança face au noireau. E-Et.. Elle inspira profondément et expira, attendant que la petite chose du début ne s’en aille. Mais.. Et si je n’existais pas ? Ca règlerait le problème, non ? Je ne suis rien, je ne possède rien, je n’ai rien. Alors je n’ai rien à perdre ? Et supposons que j’existe, comment pourrais-je tout perdre ? Aussi loin que je me souvienne, les reines m’ont toujours dit que j’avais déjà tout perdu, or si j’existais, j’existe toujours. C’est la même sensation. Elle fit une courte pause. Résolue à si elle n'attaque pas, elle subirait. Avec ce que le vétéran appelait un “ennemi”, les personnes qu’il fallait éviter, les personnes qui voulaient faire mal, elle les occuperait au moins. Je.. Ne saisis vraiment pas, les ennemis, se faire tuer, se faire sauter à la gorge, se faire menacer. Je comprend pas. Pourquoi ? À quoi ça rime ? C’est comme quand papa est parti, et qu’il m’a dit “tu comprendras quand tu seras plus grande” ? Elle ajouta plus bas. Et quand est-ce que je serai plus grande ? Et papa, quand est-ce qu’il reviendra ? Et Maman, elle reviendra quand ? Elle sera perdue si je ne suis pas dans la pouponnière, elle va me chercher partout.
La petite novice avait un regard désoeuvré mais ferme à la fois. Son esprit tenta de s’envoler, mais pour la première et dernière fois, elle le força à redescendre sur terre. Elle ne se rendait pas compte que tant d’innocence et de naïveté la rendaient fragile, et n’étaient pas normaux à son âge. Mais qui est-ce que ça intéresse ? Petite Hirondelle, elle attend son papa, elle attend sa maman avec Rose Noire et elle attend de devenir plus grande. De devenir aussi grande que les arbres.
— Moi. Je veux défendre les autres. Je veux faire de mal à personne. Je veux juste que tout le monde sourit. Tu devrais voir le sourire de maman. Les reines me disent qu’il est magnifique. Elles disaient qu’elle était très belle, ma maman. Que si papa est parti c’est parce quand elle a disparu, ça a été une tragédie. C’est quoi une tragédie ? Miaula la douce enfant sans se rendre compte des mots qu’elle employait.
Mentor, cage thoracique, bloquée. Bloquée. BLOQUÉE !
POURQUOI JE SUIS BLOQUÉE ?!
Mentor, gentil vétéran, MENTOR, CAGE THORACIQUE PEUX PLUS RESPIRER.
MAMAN PEUX PUS RESPIRER ! MAMAN ! MAMAN À L’AIDE !
La petite novice regarda son mentor du jour. Ses grandes perles pâles étaient empreintes de trouble. Il voulait qu’elle soit menaçante. Or. Elle ne le voulait pas. Est-ce que c’était grave que de ne pas vouloir être menaçante ? De ne pas vouloir faire mal. Elle se surprise à sentir une petite chose au creux de ses os. Une petite chose qui frétillait comme une carpe au soleil, hors de sa tendre rivière. Cette simple petite chose qui s’innisciait en elle commençait, à la grande surprise de la petite novice, à dévorer ses poumons et toute sa cage thoracique. Puis elle envenima ses pattes. Tout doucement.
Jamais elle n’avait ressenti cette petite chose avant. Jamais telle chose n’avait parasité ses moustaches et ses sens jusqu’à la paralyser complètement. Le souffle de la petite novice se brisa et se bloqua définitivement pour plusieurs longues secondes. Mais elle se demanda, ce que c’était, cette petite chose. Cette petite chose, ce petit euphémisme. Juste là, au creux de sa poitrine, de ses os, de ses pensées.
Petite Hirondelle se débattu farouchement face à cette petite chose. Elle voulait folâtrer comme une petite novice frivole et trop rêveuse, avec cette petite chose. Pourquoi était-t-elle ainsi, si désagréable dans sa poitrine ? Était-elle mala de ? Petite Hirondelle, en réalité nuage, se dit qu’elle allait l’emmener avec elle dans son envol, cette petite chose. Cette fringante petite chose. Pour la rendre aussi douce que les nuages, remplaçant l’abrasif de ses braises par la douce morsure de l’hiver.
C’était la première fois qu’elle rencontrait cette petite chose. Et là, elle l’avait juste en face de ses jolis petits yeux verts pâles. Là, elle avait cette jolie petite chose juste contre elle, juste au creux de son intimité, de sa vie, de ses pensées, de son entraînement.
Que veux-tu, petite chose ? Demanda le doux nuage de Petites Hirondelles. Mais celle-ci ne répondit pas. Et l’espace d’un instant, juste l’espace de cet instant, hors du temps à la mercie de ce grand et gentil guerrier, elle cru que c’était ça, qu’on ressentait quand on rencontrait ce qu’on appelait “la douleur”. Elle avait déjà entendu le mot, entendu parler du monsieur, elle avait vu des avis de recherche dans son esprit comme dans des films au Far West. Mais jamais elle n’avait rencontré le bonhomme en chaire et en os.
Juste en cet instant hors du temps sous le corps massif du guerrier dont elle ignorait le nom, elle frémit de ce petit changement de plan de l'existence. Elle était passé de “infirmité de l’analgésie” à sa glorification. Son analgésie, c’était comme son amie. Pourquoi devrait-t-elle partir ?
Est-ce que c’est ça, la douleur ? Demanda-t-elle. Je ne sais pas. Mais il faut partir, monsieur. Mon amie, elle va se sentir toute seule si elle n’est pas avec moi. Et son amie analgésie réapparu, et l’homme vêtu de noir s’ôta du chemin de l’hirondelle.
Ce n’était pas de la douleur. C’était de la peur. Monsieur l’hypothalamus n’était pas content. Mais madame Amygdale n’avait rien à lui envier. Elle qui était au centre de la gestion de la peur ne comprenait pas bien ce qu’il se passait, elle n’avait jamais eu cette peur en elle. Elle n’avait jamais ressenti ça. Elle s’en pensait aussi incapable que de ressentir la douleur. Elle ne faisait même pas le rapprochement avec ce qu’elle avait ressenti quand sa mère est partie vers d’autres cieux. Plus beaux. Plus libres. Plus lumineux. Plus colorés. Plus merveilleux encore que tout ce que la petite Hirondelle avait toujours vu. Mais et surtout loin d’elle. Elle l’avait comme oubliée cette douleur là. Ce n’est pas comme si c’était quelque chose d’important, si ? Ce n’est pas comme si les échecs et la douleur forgeaient la pensée d’un être réfléchi et adulte ? Personne qu’elle ne sera jamais, rien que par son tempérament sans cesse émerveillé de tout et de rien. Le plus bel exemple était le vide. Le vide. Il n’y a rien, littéralement, dans le vide. Mais si elle avait été en mesure de comprendre ce qu’il était, ce qu’il représentait. Elle l’aurait trouvé magnifique. Aussi magnifique qu’un univers tout entier de possibilités, de champs à découvrir, de physique et de dose de magie, de ses doses de mystères.
— C’est pour ça. Lors d’une bataille, si tu veux protéger ton clan, tes terres, tes proches, tu dois savoir te battre car pour une simple soif de pouvoir, n’importe quel chat pour t’égorger. Si l’ennemi gagne, tu perds pas seulement la bataille, tu perds tout. Tout ce dont tu t’es battu toute ta vie. Nous sommes un clan. Chacun doit savoir protéger son prochain. L’ennemi ne viendra pas te demander pourquoi tu veux pas te battre, pourquoi tu te poses des questions. Il te tuera. C’est la vie, elle est comme ça. Et tu dois faire avec. Je t’attends. Essaye de me faire tomber.
Nuage de l'Hirondelle frémit. Elle ne voulait pas. Elle ne veut pas. Je ne veux pas. Pourquoi est-ce que je devrai me battre ? Je n’en ai pas envie ! Les paroles de son mentor d’une brise s’était déjà envolées, seul restaient des brides enchevêtrées les unes dans les autres qu’elle avait essayé vainement de retenir.
« Si l’ennemi gagne » raisonna. Suivie de près de sa camarade « tu perds tout ». Puis vint à saute mouton « Nous sommes un clan. » Elle ne put avoir le reste. Pourtant des mots isolés virent percuter les muqueuses de ses lobes temporal et frontal avec lourdeur. « battu, vie, ennemi, tuer, question, pourquoi. »
Ca lui échappait. Ca lui échappait complètement. Elle refusa d’emmagasiner dans son disque dur encore bien vierge les mots « Je t’attends. Essaye de me faire tomber. »
Quelle idée saugrenue que de vouloir enseigner le combat à cette douce merveille ?
Elle se demanda quelle idée serait la meilleur pour que ce défi infaisable ne soit enfin loin d’elle. Elle se le demanda, sous les pattes du guerrier noir. Il allait s’agacer. Il avait tort. Il avait forcément tort. Mais le Petit nuage d’Hirondelles se dit tout de même que ce guerrier était un adulte. Et les adultes ont toujours raison. Même si ses mots raisonnent dans sa tête avec violence. La petite chatonne frivole et désoeuvrée regarde cet animal s’éloigner et attendre de se faire attaquer.
« Essaye de me faire tomber. »
Hors de question.
« Essaye de me faire tomber. »
Ca raisonne. Ca résonne de partout. Ca se bouscule et ça se presse les uns contre les autres. Ca essaye de se faire tomber.
« Essaye de me faire tomber. »
Mais la chatonne perpétue son refus sans le formuler. Le duvet de son dos se hérisse. Non., non. Non. NON. NON. NON PAS QUESTION NON NON NON NON. NON ! NON ! HORS DE QUESTION ! NON !!!
Elle continue de refuser d’un silence presque paniqué, d’un mouvement de tête négatif. Gauche, droite.Gauche, droite. Gauche, droite. Elle accélère encore le mouvement : gauchedroitegauchedroite. Tu comprends ? Gauche, droite. Non, non je ne veux pas. Non. Non ! NON !! NON !!!
Elle ne saisit pas. Elle ne saisit pas. Elle ne saisit vraiment pas. Vraiment vraiment pas. Ca lui échappait complètement, intrinsèquement, elle n’était pas en mesure de comprendre, pas en mesure de saisir cette subtilité. Cette toute petite subtilité. Cette adversité. Ces ennemis. Pourquoi avoir des ennemis ? Pourquoi devoir se battre ? Pourquoi..
Elle ouvrit sa petite gueule pour parler. Mais pas un mot ne sorti. Il voulait qu’elle agisse. Pas qu’elle réfléchisse, pas qu’elle pose des questions, qu’elle agisse. Mais ce fut plus fort qu’elle, alors qu’elle reculait pour fuir le combat, elle parla.
— J-Je. Je veux pas. Je veux pas. Je veux pas ! Les mots sont importants. Tout commence par des mots. On lâche à des enfants qu'il y a des orientations sexuelles naturelles et d'autres non comme on dit “je ne veux pas” au lieu de “je ne peux pas”. Un étrange déclic s’enflamma doucement dans sa petite tête. L’enfant inadapté, frivole et désoeuvré se figea et avança face au noireau. E-Et.. Elle inspira profondément et expira, attendant que la petite chose du début ne s’en aille. Mais.. Et si je n’existais pas ? Ca règlerait le problème, non ? Je ne suis rien, je ne possède rien, je n’ai rien. Alors je n’ai rien à perdre ? Et supposons que j’existe, comment pourrais-je tout perdre ? Aussi loin que je me souvienne, les reines m’ont toujours dit que j’avais déjà tout perdu, or si j’existais, j’existe toujours. C’est la même sensation. Elle fit une courte pause. Résolue à si elle n'attaque pas, elle subirait. Avec ce que le vétéran appelait un “ennemi”, les personnes qu’il fallait éviter, les personnes qui voulaient faire mal, elle les occuperait au moins. Je.. Ne saisis vraiment pas, les ennemis, se faire tuer, se faire sauter à la gorge, se faire menacer. Je comprend pas. Pourquoi ? À quoi ça rime ? C’est comme quand papa est parti, et qu’il m’a dit “tu comprendras quand tu seras plus grande” ? Elle ajouta plus bas. Et quand est-ce que je serai plus grande ? Et papa, quand est-ce qu’il reviendra ? Et Maman, elle reviendra quand ? Elle sera perdue si je ne suis pas dans la pouponnière, elle va me chercher partout.
La petite novice avait un regard désoeuvré mais ferme à la fois. Son esprit tenta de s’envoler, mais pour la première et dernière fois, elle le força à redescendre sur terre. Elle ne se rendait pas compte que tant d’innocence et de naïveté la rendaient fragile, et n’étaient pas normaux à son âge. Mais qui est-ce que ça intéresse ? Petite Hirondelle, elle attend son papa, elle attend sa maman avec Rose Noire et elle attend de devenir plus grande. De devenir aussi grande que les arbres.
— Moi. Je veux défendre les autres. Je veux faire de mal à personne. Je veux juste que tout le monde sourit. Tu devrais voir le sourire de maman. Les reines me disent qu’il est magnifique. Elles disaient qu’elle était très belle, ma maman. Que si papa est parti c’est parce quand elle a disparu, ça a été une tragédie. C’est quoi une tragédie ? Miaula la douce enfant sans se rendre compte des mots qu’elle employait.
Vétéran
Puf/Surnom : power / teenspirit
Messages : 708
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 104
Mentor / apprenti : Anciennement, Étoile Cendrée & Brise de Tendresse
Mistral Lointain
Sam 17 Aoû 2019 - 14:59
mistral lointain & nuage de l'hirondelle (flashback) + Se battre, un devoir de guerrier, un devoir que l’on apprenait depuis tout petit. Les jeunes chatons en âge de marcher, loin d’être de petits patauds quittant le nid familial, s’exercent dès qu’il leur est permis de s’extirper de la pouponnière afin d’admirer apprentis et guerriers. Devoir de novice obligent, ceux-ci prennent sur leur temps libre pour venir visiter entre autre les chatons — car ils ont d’autres taches comme d’aller aider le guérisseur à ramasser quelques plantes, enlever les tiques des anciens, changer leur litière et celle des reines, aller chercher de la mousse fraîche, et bien d’autre — et parfois ils décident de faire des petits entraînements improvisés, leur apprenant quelques petites techniques de combat ou de chasse, sans oublier la position à connaître parfaitement une fois qu’un félin passe guerrier. Il y en avait parfois qui ne voulaient pas se battre, qui préféraient se tourner vers les plantes et les soins prodigués aux félins de leur clan ; pourtant, Mistral Lointain était en train de découvrir une toute nouvelle possibilité. Nuage de l’Hirondelle était une femelle qui n’avait visiblement aucune envie d’apprendre à se battre car elle n’en voyait pas l’utilité.
D’un mouvement répété de la tête, elle refusait de s’attaquer à son mentor d’un jour, elle partait dans de nouvelles questions incompréhensible, basée sur l’existence même du monde — une chose que le guerrier noir n’avait pas envie de remettre en question, que son cerveau n’avait aucune envie de s’adresser, il voulait rester sur ses acquis, il ne voulait pas chercher trop de changement, il avait besoin de stabilité désormais car rien n’était plus solide dans sa vie, tout n’était qu’un amas de choses incompréhensibles. Et puis elle continuait, elle continuait à questionner au lieu de faire. Mistral Lointain en avait assez des paroles, il voulait des actes. Elle, elle voulait des réponses, des réponses qu’il n’avait pas. Elle voulait vivre dans le meilleur des mondes, elle vivait dans l’utopie que la paix pouvait durer en ce bas monde et pourtant, qui savait mieux que lui combien de batailles ils avaient dû encaisser depuis près de cinquante lunes. Les anciens en avaient déjà vu bien plus que lui. Mais elle, elle qui n’avait rien vu, qui avait des questions en suspens, elle ne voulait pas se battre pour les siens. Et il était lassé, épuisé de patience.
« Tu sais quoi ? Tu veux pas apprendre à te battre, bah tant mieux. Moi j’en ai ma claque de t’entendre, je me barre. Tu te démerdes. » vociféra-t-il sèchement, agacé de l’entendre jacter avec des paroles sans intérêt. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprendrait jamais. Et il n’essayerait pas de s’efforcer à lui faire comprendre quelque chose qu’elle ne voulait pas comprendre.
D’un mouvement répété de la tête, elle refusait de s’attaquer à son mentor d’un jour, elle partait dans de nouvelles questions incompréhensible, basée sur l’existence même du monde — une chose que le guerrier noir n’avait pas envie de remettre en question, que son cerveau n’avait aucune envie de s’adresser, il voulait rester sur ses acquis, il ne voulait pas chercher trop de changement, il avait besoin de stabilité désormais car rien n’était plus solide dans sa vie, tout n’était qu’un amas de choses incompréhensibles. Et puis elle continuait, elle continuait à questionner au lieu de faire. Mistral Lointain en avait assez des paroles, il voulait des actes. Elle, elle voulait des réponses, des réponses qu’il n’avait pas. Elle voulait vivre dans le meilleur des mondes, elle vivait dans l’utopie que la paix pouvait durer en ce bas monde et pourtant, qui savait mieux que lui combien de batailles ils avaient dû encaisser depuis près de cinquante lunes. Les anciens en avaient déjà vu bien plus que lui. Mais elle, elle qui n’avait rien vu, qui avait des questions en suspens, elle ne voulait pas se battre pour les siens. Et il était lassé, épuisé de patience.
« Tu sais quoi ? Tu veux pas apprendre à te battre, bah tant mieux. Moi j’en ai ma claque de t’entendre, je me barre. Tu te démerdes. » vociféra-t-il sèchement, agacé de l’entendre jacter avec des paroles sans intérêt. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprendrait jamais. Et il n’essayerait pas de s’efforcer à lui faire comprendre quelque chose qu’elle ne voulait pas comprendre.
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Moussy
Messages : 261
Le personnage
Sexe du perso: Ael/elle - Agenre
Âge du perso: 41
Mentor / apprenti : Nuage de Lièvre
Douceur de l'Hirondelle
Dim 18 Aoû 2019 - 18:14
Comme un vent de douceur
Ft Power
La toute petite guerrière sent son cœur se resserrer et s'effondrer sur lui même. Il s'engouffre dans sa cage thoracique. Ça lui fait mal dans la poitrine. Petite Hirondelle veut sa maman. Petite Hirondelle veut son papa. Petite Hirondelle ne veut pas se battre. Pourquoi c'est si compliqué ? Maman. Maman. S'il te plais, maman. Elle se débat contre sa peur, la petite aventurière. Elle essaye de bouger, mais elle tremble. Elle a comprit qu'elle pouvait être attaquée, qu'on pouvait lui vouloir du mal. Mais elle ne comprenait toujours pas pourquoi. Ni pourquoi elle devrait s'en défendre.
Son gentil vétéran ne l'était peut-être pas tant que ça.. ? Elle s'en voulu de penser ça. Mais sa peur continuait de croître dans sa poitrine, et le temps imparti pour rentrer au camps avec ce guerrier touchait à sa fin, puisqu'il s'éloignait déjà. La fillette qui ne voulait à présent plus grandir revint son papa qui s'en allait. Elle le revoyait qui partait loin d'elle, très loin d'elle. Mais il reviendra. Hein qu'il reviendra ?
« Mais qu'est-ce que j'ai fais ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?! » Tels sont les mots qu'elle essaya de prononcer. Mais ils ne vinrent pas. Elle s'étouffa avec ceux-ci et son cœur s'emballa. C'est quoi le problème ?! Petite fille ne comprenait pas, elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas !!
— Pourquoi tu veux pas comprendre ?! Elle fonça droit devant, le pelage ébouriffé. Je suis une erreur, c'est ça ? C'est ça le problème ? Je suis une erreur ?! Les adultes ont toujours raison. Mais il y a u problème. Elle a tout apprit par elle même. Elle a apprit par elle même que le ciel est bleu, comme qu'il y a du bien dans chaque personne. Elle a donc tord. Mais on ne lui a jamais rien dit, jamais rien apprit, aujourd'hui et hier étaient la première fois. Ça veut dire que toute sa vie jusqu'à présent n'est qu'une erreur ? Une douce erreur ? Une délicieuse erreur ?
Elle essaye de parler, ses petites perles pâles s'embrasent de terreur mêlée à incompréhension, mais il y brille également un océan tout entier de.. De plein de choses. Elles sont en désordre, mais chaque émotion à sa place. Je ne suis pas une erreur. — Hein que je ne suis pas une erreur ? — Je ne suis pas une erreur. Candeur, détermination, trouble, peur, désorientation, douceur. Tout ceci danse et tourne dans le vide.
Douce Petite Hirondelle fait tournoyer dans le vide ces idées, ses idées, ses idées faussées. Mais véritables. Car elles sont là, et elles n'ont pas envie de s'en aller. Et elle tourne dans le vide vide, tourne tourne dans le vide vide, tourner dans le vide elle les fait tourner.
— Si les adultes ont toujours raison, alors apprend moi quelque chose. Apprend moi à comprendre l’utilité d'une bataille, comment je respire, pourquoi il faut passer la fourrure des anciens à la bile de souris, à grimper à un arbre, à chasser, à repérer une proie sans qu'elle ne me voit. Miaule la douce petite féline. Dans le vric à vrac de son regard n'étincelait aucune colère, aucun ressentiment négatif. Elle l'admirait, ce guerrier. Ce gentil guerrier. Elle n'était pas une erreur, puisqu'elle serait grande un jour. Et les grands ne sont pas des erreurs. Enfin. Si elle devient adulte un jour.
— À être comme toi quand je serais grande ? Ou comme Rose Noire ? Elle fit une petite pause. Juste pour évincer de son regard toute trace de peur. Sa fourrure retomba sur son échine. Tu voudrais pas au moins m'apprendre ton nom ?
Son gentil vétéran ne l'était peut-être pas tant que ça.. ? Elle s'en voulu de penser ça. Mais sa peur continuait de croître dans sa poitrine, et le temps imparti pour rentrer au camps avec ce guerrier touchait à sa fin, puisqu'il s'éloignait déjà. La fillette qui ne voulait à présent plus grandir revint son papa qui s'en allait. Elle le revoyait qui partait loin d'elle, très loin d'elle. Mais il reviendra. Hein qu'il reviendra ?
« Mais qu'est-ce que j'ai fais ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?! » Tels sont les mots qu'elle essaya de prononcer. Mais ils ne vinrent pas. Elle s'étouffa avec ceux-ci et son cœur s'emballa. C'est quoi le problème ?! Petite fille ne comprenait pas, elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas !!
— Pourquoi tu veux pas comprendre ?! Elle fonça droit devant, le pelage ébouriffé. Je suis une erreur, c'est ça ? C'est ça le problème ? Je suis une erreur ?! Les adultes ont toujours raison. Mais il y a u problème. Elle a tout apprit par elle même. Elle a apprit par elle même que le ciel est bleu, comme qu'il y a du bien dans chaque personne. Elle a donc tord. Mais on ne lui a jamais rien dit, jamais rien apprit, aujourd'hui et hier étaient la première fois. Ça veut dire que toute sa vie jusqu'à présent n'est qu'une erreur ? Une douce erreur ? Une délicieuse erreur ?
Elle essaye de parler, ses petites perles pâles s'embrasent de terreur mêlée à incompréhension, mais il y brille également un océan tout entier de.. De plein de choses. Elles sont en désordre, mais chaque émotion à sa place. Je ne suis pas une erreur. — Hein que je ne suis pas une erreur ? — Je ne suis pas une erreur. Candeur, détermination, trouble, peur, désorientation, douceur. Tout ceci danse et tourne dans le vide.
Douce Petite Hirondelle fait tournoyer dans le vide ces idées, ses idées, ses idées faussées. Mais véritables. Car elles sont là, et elles n'ont pas envie de s'en aller. Et elle tourne dans le vide vide, tourne tourne dans le vide vide, tourner dans le vide elle les fait tourner.
— Si les adultes ont toujours raison, alors apprend moi quelque chose. Apprend moi à comprendre l’utilité d'une bataille, comment je respire, pourquoi il faut passer la fourrure des anciens à la bile de souris, à grimper à un arbre, à chasser, à repérer une proie sans qu'elle ne me voit. Miaule la douce petite féline. Dans le vric à vrac de son regard n'étincelait aucune colère, aucun ressentiment négatif. Elle l'admirait, ce guerrier. Ce gentil guerrier. Elle n'était pas une erreur, puisqu'elle serait grande un jour. Et les grands ne sont pas des erreurs. Enfin. Si elle devient adulte un jour.
— À être comme toi quand je serais grande ? Ou comme Rose Noire ? Elle fit une petite pause. Juste pour évincer de son regard toute trace de peur. Sa fourrure retomba sur son échine. Tu voudrais pas au moins m'apprendre ton nom ?
Vétéran
Puf/Surnom : power / teenspirit
Messages : 708
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 104
Mentor / apprenti : Anciennement, Étoile Cendrée & Brise de Tendresse
Mistral Lointain
Lun 28 Oct 2019 - 21:41
mistral lointain & nuage de l'hirondelle (flashback) + Ce n’est pas un sentiment habituel qui se profile dans sa poitrine, pas quelque chose qu’il aimerait ressentir en pensant à elle. Il commençait pourtant à tenir à cette petite boule de poils, il avait de l’affection pour elle, il n’avait jamais eu une petite fille mais quelque chose dans la mêle style semblait apparaître dans son coeur. Il ne s’en rendait pas compte non, et le temps qu’il se rende compte, il sera peut-être trop tard. En attendant, il n’y a que déception, une réelle déception mélangée gentiment à un peu de colère ; mais ce n’est pas une fureur qui habite son âme et qui veut tout détruire sur son passage, non c’est un pincement au coeur, un abandon sur la situation de la petite en qui il croyait, en qui il en a marre de croire, en qui il n’attend plus rien désormais ; parce qu’elle pourrait faire tellement mieux mais qu’elle s’obstine à ne pas pouvoir. À ne pas vouloir. Alors il décide de s’en aller, de la laisser apprendre par elle-même, ou de ne jamais apprendre.
« — Pourquoi tu veux pas comprendre ?! » C’était bien une phrase qu’il aurait pu gueuler sur elle, mais c’est elle, qui fonce droit devant et qui hurle ça. Il comprend plus rien. Il la regarde, sceptique, perdu, furieux d’une certaine façon, il n’y a que cela dans son regard, et pourtant une immense déception encore bien ancrée dans son coeur. Une déception qu’il essaye de ne pas faire paraître, un sérieux qui pourrait peut-être la réveiller, lui donner envie d’apprendre à se battre sans poser trois milliards de questions ; ou peut-être pas. Elle miaule un bric à brac de questions, de choses qu’elle aimerait apprendre, de choses qu’il n’est pas forcément censé lui apprendre tout de suite, elle n’a pas encore l’âge, la pauvre novice, l’innocence même qui lui colle à la peau, c’est son mentor qui se chargera de ce qu’elle est censé réellement apprendre. Elle a envie de devenir comme lui, aussi étonnant que cela puisse paraître. C’est un visage choqué qui se forme sur sa face, de l’incompréhension. Devenir comme lui ? Pire idée du monde. Il ne faut pas, non. Devenir comme lui. Non, il ne le souhaite à personne.
Elle semble ne plus avoir peur. Elle réclame son nom. Ne le connait-elle déjà pas ? Il n’a plus envie. Il n’a plus la force. Elle n’aura que ça aujourd’hui. C’en est assez. « Mistral Lointain. » qu’il lâche d’un ton neutre. Pendant un instant, il garde ses yeux dans ceux de la femelle, un regard persistant, avant de passer devant elle et de s’éloigner.
« — Pourquoi tu veux pas comprendre ?! » C’était bien une phrase qu’il aurait pu gueuler sur elle, mais c’est elle, qui fonce droit devant et qui hurle ça. Il comprend plus rien. Il la regarde, sceptique, perdu, furieux d’une certaine façon, il n’y a que cela dans son regard, et pourtant une immense déception encore bien ancrée dans son coeur. Une déception qu’il essaye de ne pas faire paraître, un sérieux qui pourrait peut-être la réveiller, lui donner envie d’apprendre à se battre sans poser trois milliards de questions ; ou peut-être pas. Elle miaule un bric à brac de questions, de choses qu’elle aimerait apprendre, de choses qu’il n’est pas forcément censé lui apprendre tout de suite, elle n’a pas encore l’âge, la pauvre novice, l’innocence même qui lui colle à la peau, c’est son mentor qui se chargera de ce qu’elle est censé réellement apprendre. Elle a envie de devenir comme lui, aussi étonnant que cela puisse paraître. C’est un visage choqué qui se forme sur sa face, de l’incompréhension. Devenir comme lui ? Pire idée du monde. Il ne faut pas, non. Devenir comme lui. Non, il ne le souhaite à personne.
Elle semble ne plus avoir peur. Elle réclame son nom. Ne le connait-elle déjà pas ? Il n’a plus envie. Il n’a plus la force. Elle n’aura que ça aujourd’hui. C’en est assez. « Mistral Lointain. » qu’il lâche d’un ton neutre. Pendant un instant, il garde ses yeux dans ceux de la femelle, un regard persistant, avant de passer devant elle et de s’éloigner.
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Moussy
Messages : 261
Le personnage
Sexe du perso: Ael/elle - Agenre
Âge du perso: 41
Mentor / apprenti : Nuage de Lièvre
Douceur de l'Hirondelle
Lun 24 Fév 2020 - 11:22
Douce petite hirondelle frivole. Futile et légère. Un nuage de douceur, qui s'envole à tire d'aile vers où elle seule peut savoir. Toute trace d'émotions entrelacées se sont envolées. Ne reste plus que la douceur. Une infinie douceur. Saupoudrée d’encore un peu de douceur. La douceur d’une enfant qui sourit mais qui ne sait pourquoi. La petite novice poursuivit le guerrier noir. Elle n’entend pas son agacement. Elle ne voit que ce que son coussin de douceur lui laisse voir. Elle ne voit que sa fleur d’innocence. Une fleur qui éclot doucement, et dont les pétales s’envolent au gré du vent. S’entortillant autour des colombes de sa propre liberté. Nuage de l’Hirondelle se laissa enivrer par sa propre douceur. Son propre bonheur.
« Mistral Lointain »
Ce n’était rien. Rien qu’un nom. Rien qu’un écho. Rien qu’un vent. Rien qu’un mistral. Rien qu’une douceur. Tout en douceur. Toujours rempli de douceur. Une douceur et une candeur qui ne s’annihile pas. Qui ne ploie pas face aux frayeurs. Elle ne connaît pas le danger. Elle ne connaît pas la douleur. Elle en connaît que la douceur. L’éternelle douceur. La douceur qui l’enivrera probablement jusqu’à la fin de sa vie.
L’enfant sourit de toutes ses crocs. L’enfant sourit tout en anaphore, toujours en anaphore, personnifiée de lueur métaphoriques. Son sourire brillerait dans l’obscurité, pourtant la petite a peur du noir. Ses yeux se fondent dans le décore de ses jeunes lunes, elle est loin, vraiment très loin.
— C’est un nom magnifique ! Miaule l’enfant de sept petites lunes. Elle court derrière le jour qui s’en va. Ses petites pattes se pressent, la princesse doit rentrer chez elle avant minuit. Elle y laisse une lueur d’innocence derrière elle. Une lueur de verre. Qui s’effrite et se détruit. Elle ne l’a pas encore comprit, mais elle a eu vraiment peur pour la première fois de sa vie. Elle n’a pas cru un seul instant qu’il lui ferait du mal. Mais elle a senti en elle ses réflexes, ses instincts d’animal sauvage. Ils lui disaient de fuir. De courir. De courir pour sa vie. Futile et légère. Elle n’a nullement conscience de cet infime fragment qu’elle a laissé derrière elle. Mais a-t-il vraiment de l’importance ? Cet enfant devra bien apprendre un jour que ses parents ne reviendront pas.
Alors l’enfant suivit le guerrier dans sa pluie d’étoile à elle seule. À sa grande constellation qui chevauche son esprit comme la réalité. Nuage de l’Hirondelle lève la tête vers le ciel et remarque que des étoiles commencent à apparaître. Rien n’indique que cela ne fut vrai. Mais la novice en était persuadée, la nuit commençait à tomber.
Alors dans sa nuit artificielle, les percussions ont fait raisonné dans la clairière d’un Éden encore fébrile leurs rondes mélodieuses. Une petite flûte s’envole dans la nuit noire, la nuit du désert avec mystériosité. Elle suit le mâle noir, rendant au monde ses couleurs et sa luminosité. De mesures en mesures, le vent souffle au loin comme un avertissement. Mystérieux et puissant. Dans sa nuit couverte, les couleurs dorent son monde de douceur et elle sourit avec l’innocence de l’enfant qu’elle est.
Pas un seul instant frappée par la froideur de Mistral Lointain, elle accélère de plus belle pour le rattraper. Nuage de l'Hirondelle chute, et se relève sans vérifier si elle s'est blessée ou non comme guérisseurs et mentors se tuent à lui dire. Elle court comme un lapin pour rattraper ce grand chat noir qui file comme le vent. Ses petites pattes parviennent à le suivre à force d'efforts, il suffit de trouver un rythme.
Ce n’était rien. Rien qu’un nom. Rien qu’un écho. Rien qu’un vent. Rien qu’un mistral. Rien qu’une douceur. Tout en douceur. Toujours rempli de douceur. Une douceur et une candeur qui ne s’annihile pas. Qui ne ploie pas face aux frayeurs. Elle ne connaît pas le danger. Elle ne connaît pas la douleur. Elle en connaît que la douceur. L’éternelle douceur. La douceur qui l’enivrera probablement jusqu’à la fin de sa vie.
L’enfant sourit de toutes ses crocs. L’enfant sourit tout en anaphore, toujours en anaphore, personnifiée de lueur métaphoriques. Son sourire brillerait dans l’obscurité, pourtant la petite a peur du noir. Ses yeux se fondent dans le décore de ses jeunes lunes, elle est loin, vraiment très loin.
— C’est un nom magnifique ! Miaule l’enfant de sept petites lunes. Elle court derrière le jour qui s’en va. Ses petites pattes se pressent, la princesse doit rentrer chez elle avant minuit. Elle y laisse une lueur d’innocence derrière elle. Une lueur de verre. Qui s’effrite et se détruit. Elle ne l’a pas encore comprit, mais elle a eu vraiment peur pour la première fois de sa vie. Elle n’a pas cru un seul instant qu’il lui ferait du mal. Mais elle a senti en elle ses réflexes, ses instincts d’animal sauvage. Ils lui disaient de fuir. De courir. De courir pour sa vie. Futile et légère. Elle n’a nullement conscience de cet infime fragment qu’elle a laissé derrière elle. Mais a-t-il vraiment de l’importance ? Cet enfant devra bien apprendre un jour que ses parents ne reviendront pas.
Alors l’enfant suivit le guerrier dans sa pluie d’étoile à elle seule. À sa grande constellation qui chevauche son esprit comme la réalité. Nuage de l’Hirondelle lève la tête vers le ciel et remarque que des étoiles commencent à apparaître. Rien n’indique que cela ne fut vrai. Mais la novice en était persuadée, la nuit commençait à tomber.
Alors dans sa nuit artificielle, les percussions ont fait raisonné dans la clairière d’un Éden encore fébrile leurs rondes mélodieuses. Une petite flûte s’envole dans la nuit noire, la nuit du désert avec mystériosité. Elle suit le mâle noir, rendant au monde ses couleurs et sa luminosité. De mesures en mesures, le vent souffle au loin comme un avertissement. Mystérieux et puissant. Dans sa nuit couverte, les couleurs dorent son monde de douceur et elle sourit avec l’innocence de l’enfant qu’elle est.
Pas un seul instant frappée par la froideur de Mistral Lointain, elle accélère de plus belle pour le rattraper. Nuage de l'Hirondelle chute, et se relève sans vérifier si elle s'est blessée ou non comme guérisseurs et mentors se tuent à lui dire. Elle court comme un lapin pour rattraper ce grand chat noir qui file comme le vent. Ses petites pattes parviennent à le suivre à force d'efforts, il suffit de trouver un rythme.
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