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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumPapa? - ft. Ciel Ancien
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Mer 12 Juin 2019 - 8:47
une légère brise s'etait faufilée entre les épines de la pouponnière, faisant fremir les feuillages. Les rayons d'un soleil d'apres-midi éclairaitent la tanière, en passant au travers des feuilles. Une petite boulle de poils se mit à bouger, dans un petit coin épargné par le soleil. Le courant d'air qui lui caressait le pelage lui apportait également les odeurs du camps. Celle de la pile de gibier, des herbes de l'antre du guerriseur, celles des guerriers qui allaient et venaient. Petit Paradoxe avait bien dormi, il etait temps de se reveiller, alors, apres avoir doucement ouverts ses deux yeux ambrés, il les cligna pour s'auter pour de bon du monde du sommeil et des rêves. Il parcoura la pouponnière du regard. il etait tout seul, dans son coin et sans surveillance. Hormis les tapis de mousse et la poussière, il ne voyait qu'une chose. La sortie de la pouponnière, qui se tenait face à lui, grande et droite. Un bout de tunnel dont la lumière vous absorbe. Alors, Petit Paradoxe suivit son instinct de chaton, et se dressa sur ses quatres pattes fragiles. Il tenga un peu, et avanca d'un pas peu certain. Il frôla la chute à plusieurs reprise, jusqu'au moment où il fini par s'emeller les pattes, et s'écrasa au sol, le museau en premier.
La petite boule blanche et noire ne bougeait plus, jusqu'à etre traverser d'un frisson qui lui secoua le corps, on put entendre de petits sanglots. Il releva sa petite truffe et sur ses joues coulaient de grosses larmes. Petit Paradoxe se releva, et marcha jusqu'à la sortie de la pouponnière. Il prit garde à rester du bon coté de la ligne. Oui, de cette fameuse ligne imaginaire, celle que les chatons ne doivent franchir, mais le font tout de même. Mais Petit Paradoxe n'a pas envie de se faire disputer par un grand. Alors il s'assit, regardant le camps avec de grands yeux. Il tourna un peu la tête, et son regard tomba sur une grande silhouette grise et familière, jusqu'à comprendre. Alors il hesita un peu, il voulu prendre la parole de là où il etait, mais ses mots furent inaudibles. Alors il prit une grande inspiration et s'avanca, un peu. L'idée de trop s'éloigner de la pouponnière le faisait trembler, alors, toujours une patte du bon coté de la ligne il reprit la parole, s'efforcant de parler fort.
-C'est toi, Papa?
Instinctivement, il se recroquevillait, et une multitudes de pensés lui traversaient l'esprit.
Et si il se trompait de personne, et si il s'etait trop éloigné de la pouponnière, et si il s'etait mal exprimé, etait-il impoli? peut-etre qu'il le dérange! Alors, il baissait un peu la tête et les oreilles, s'appretant à se faire disputer.
La petite boule blanche et noire ne bougeait plus, jusqu'à etre traverser d'un frisson qui lui secoua le corps, on put entendre de petits sanglots. Il releva sa petite truffe et sur ses joues coulaient de grosses larmes. Petit Paradoxe se releva, et marcha jusqu'à la sortie de la pouponnière. Il prit garde à rester du bon coté de la ligne. Oui, de cette fameuse ligne imaginaire, celle que les chatons ne doivent franchir, mais le font tout de même. Mais Petit Paradoxe n'a pas envie de se faire disputer par un grand. Alors il s'assit, regardant le camps avec de grands yeux. Il tourna un peu la tête, et son regard tomba sur une grande silhouette grise et familière, jusqu'à comprendre. Alors il hesita un peu, il voulu prendre la parole de là où il etait, mais ses mots furent inaudibles. Alors il prit une grande inspiration et s'avanca, un peu. L'idée de trop s'éloigner de la pouponnière le faisait trembler, alors, toujours une patte du bon coté de la ligne il reprit la parole, s'efforcant de parler fort.
-C'est toi, Papa?
Instinctivement, il se recroquevillait, et une multitudes de pensés lui traversaient l'esprit.
Et si il se trompait de personne, et si il s'etait trop éloigné de la pouponnière, et si il s'etait mal exprimé, etait-il impoli? peut-etre qu'il le dérange! Alors, il baissait un peu la tête et les oreilles, s'appretant à se faire disputer.
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Sam 6 Juil 2019 - 23:12
Papa ?
« Les mots manquent aux émotions. »
Fantôme du Passé. Promesse des Eaux. Et maintenant, Illusion du Passé. Il faut croire que je suis maudit ou alors, quelqu’un, quelque chose s’amuse à torturer mon pauvre coeur en tuant ceux que j’aime. La question est : Pourquoi me faire ça, à moi ? Je trouve, personnellement, que j’ai toujours été une bonne personne, je dirais même que je suis un ange comparé aux autres membres de mon Clan ! Peut-être que ce quelque chose est jaloux, peut-être que ce quelqu’un qui me bousille psychologiquement veut me faire craquer, veut me voir tomber. J’ai été heureux bien trop longtemps pour continuer à l’être, se dit-il, alors il m’enlève toutes les personnes qui me font sourire et qui me permettent d’être joyeux.
Pour la première fois de ma vie, je regrette. Qu’est-ce que je regrette, exactement ? Oh, tout un tas de chose qui peuvent paraître inutiles aux yeux des autres, c’est vrai. J’aurais aimé passer plus de temps avec eux. J’aurais apprécié me réconcilier avec Fantôme du Passé, avouer à Promesse des Eaux la relation que j’ai eu avec sa soeur et révéler l’identité de son père à Illusion du Passé. Nombreuses sont les personnes qui m’ont dit que rien ne pourra me les ramener et je me doute que même si mes souhaits auraient été réalisés, j’aurais tout de même regretté. Sauf que là, c’est différent, même totalement différent. Ils m’ont été retirés avant que je n’ai pu leur avouer tous mes secrets, je me sens lourd et vide en même temps. J’ai comme ce poids sur les épaules qui me rappelle le menteur que je suis et j’ai ce creux dans le bide qui me remémore la solitude à laquelle je fais face. Ces sensations me donnent envie de vomir et de pleurer.
Evidemment et heureusement d’ailleurs, je suis encore entouré de personnes que j’aime comme Lune Ebène, mon ancienne apprentie que je considère comme ma fille ou encore, ma vraie fille, celle que j’ai eue avec ma défunte compagne, Nuage d’Espoir. J’ai tellement peur que ce quelque chose, ce quelqu’un maléfique, sadique, ce connard de première, me les retire, me les enlève… J’ai tellement peur de ne plus jamais les revoir, de ne plus rire avec elles, de ne plus pouvoir vivre en leurs compagnies… J’ai tellement peur de les perdre que je ne les vois plus, je ne ris plus avec elles et j’essaye de ne pas vivre à leurs côtés. C’est volontaire de ma part, je me dis que ce quelqu’un, ce quelque chose, ce connard qui ruine ma vie… C’est peut-être moi. Je suis responsable du malheur qui rôde autour de ma personne, et si elles restent trop longtemps à mes côtés, elles aussi, elles vont mourir.
- Papa ?
Je tends l’oreille, intrigué par la petite voix qui s’est élevé derrière mon dos. Personne ne m’appelle papa à part mes enfants, et étant donné que l’un d’entre eux ne connaît pas mon identité, ce ne peut qu’être Nuage d’Espoir… Cependant, je ne parviens pas à reconnaître sa voix. Celle qui m’a appelé paraît plus jeune, plus hésitante et plus craintive. Je me tourne vers l’individu et c’est avec désolation que je découvre un petit être recroquevillé sur lui-même. Comment ai-je pu oublier l’existence de l’assassin de ma propre compagne ? Il est vrai que j’ai un garçon, du nom de Petit Paradoxe. A sa naissance, je ne voulais pas le nommer, ni même le regarder. Sous le coup de la colère, j’aurais été capable de lui attribuer un truc du genre “Boule de Merde” ou “Petit Salopard”, sauf que je m’étais promis de ne jamais donné un nom péjoratif à mes gosses. Alors j’ai dû passer outre de mes émotions, j’ai dû affronter la personne qui avait enlevé la vie de ma bien-aimée. Bien sûr, il ne le voulait pas, je suis persuadé que ce petit bonhomme aurait préféré grandir aux côtés de ses deux parents. Malheureusement, sa mère est morte et son père a du mal à le considérer comme son enfant. J’ai dû l’examiner, voir ce qui lui irait le mieux, je devais être sur car son nom le suivrait toute sa vie. Le noir et le blanc, voilà les principales couleurs des poils du nouveau-né. Cette différence qui se mélangent pourtant si bien sur son pelage. “Ce sera Petit Paradoxe”, c’est la seule phrase que j’ai été capable de prononcer sans sangloter. Par la suite, je n’ai plus fais attention à lui, j’étais bien trop préoccupé par le corps sans vie de Promesse des Eaux.
- Oui, quoi, qu’est-ce que tu veux ?
Cependant, je ne peux pas renier mon fils, même si je le haïs de tout mon être. Ma compagne n’aurait pas voulu que je termine comme cela par “sa faute”, elle aurait voulu que je reste fort et que je prenne soin de nos enfants, je le sais, c’est d’ailleurs ce qu’elle m’a demandé avant qu’elle ne meurt. Sauf que j’en suis incapable, je n’y arrive pas. Chaque fois que j’observe les yeux ambrés de Petit Paradoxe, je revois cette marre de sang dans laquelle ma douce faisait trempette. Alors, c’est une voix désagréable et un regard froid que je prends pour m’adresser à mon fils. Peut-être qu’avec le temps, mon coeur cicatrisera et je pourrais enfin me rendre compte qu’il n’y est pour rien. En attendant, je reste têtu et rancunier : il a tué ma femme, tout est de sa faute.
Pour la première fois de ma vie, je regrette. Qu’est-ce que je regrette, exactement ? Oh, tout un tas de chose qui peuvent paraître inutiles aux yeux des autres, c’est vrai. J’aurais aimé passer plus de temps avec eux. J’aurais apprécié me réconcilier avec Fantôme du Passé, avouer à Promesse des Eaux la relation que j’ai eu avec sa soeur et révéler l’identité de son père à Illusion du Passé. Nombreuses sont les personnes qui m’ont dit que rien ne pourra me les ramener et je me doute que même si mes souhaits auraient été réalisés, j’aurais tout de même regretté. Sauf que là, c’est différent, même totalement différent. Ils m’ont été retirés avant que je n’ai pu leur avouer tous mes secrets, je me sens lourd et vide en même temps. J’ai comme ce poids sur les épaules qui me rappelle le menteur que je suis et j’ai ce creux dans le bide qui me remémore la solitude à laquelle je fais face. Ces sensations me donnent envie de vomir et de pleurer.
Evidemment et heureusement d’ailleurs, je suis encore entouré de personnes que j’aime comme Lune Ebène, mon ancienne apprentie que je considère comme ma fille ou encore, ma vraie fille, celle que j’ai eue avec ma défunte compagne, Nuage d’Espoir. J’ai tellement peur que ce quelque chose, ce quelqu’un maléfique, sadique, ce connard de première, me les retire, me les enlève… J’ai tellement peur de ne plus jamais les revoir, de ne plus rire avec elles, de ne plus pouvoir vivre en leurs compagnies… J’ai tellement peur de les perdre que je ne les vois plus, je ne ris plus avec elles et j’essaye de ne pas vivre à leurs côtés. C’est volontaire de ma part, je me dis que ce quelqu’un, ce quelque chose, ce connard qui ruine ma vie… C’est peut-être moi. Je suis responsable du malheur qui rôde autour de ma personne, et si elles restent trop longtemps à mes côtés, elles aussi, elles vont mourir.
- Papa ?
Je tends l’oreille, intrigué par la petite voix qui s’est élevé derrière mon dos. Personne ne m’appelle papa à part mes enfants, et étant donné que l’un d’entre eux ne connaît pas mon identité, ce ne peut qu’être Nuage d’Espoir… Cependant, je ne parviens pas à reconnaître sa voix. Celle qui m’a appelé paraît plus jeune, plus hésitante et plus craintive. Je me tourne vers l’individu et c’est avec désolation que je découvre un petit être recroquevillé sur lui-même. Comment ai-je pu oublier l’existence de l’assassin de ma propre compagne ? Il est vrai que j’ai un garçon, du nom de Petit Paradoxe. A sa naissance, je ne voulais pas le nommer, ni même le regarder. Sous le coup de la colère, j’aurais été capable de lui attribuer un truc du genre “Boule de Merde” ou “Petit Salopard”, sauf que je m’étais promis de ne jamais donné un nom péjoratif à mes gosses. Alors j’ai dû passer outre de mes émotions, j’ai dû affronter la personne qui avait enlevé la vie de ma bien-aimée. Bien sûr, il ne le voulait pas, je suis persuadé que ce petit bonhomme aurait préféré grandir aux côtés de ses deux parents. Malheureusement, sa mère est morte et son père a du mal à le considérer comme son enfant. J’ai dû l’examiner, voir ce qui lui irait le mieux, je devais être sur car son nom le suivrait toute sa vie. Le noir et le blanc, voilà les principales couleurs des poils du nouveau-né. Cette différence qui se mélangent pourtant si bien sur son pelage. “Ce sera Petit Paradoxe”, c’est la seule phrase que j’ai été capable de prononcer sans sangloter. Par la suite, je n’ai plus fais attention à lui, j’étais bien trop préoccupé par le corps sans vie de Promesse des Eaux.
- Oui, quoi, qu’est-ce que tu veux ?
Cependant, je ne peux pas renier mon fils, même si je le haïs de tout mon être. Ma compagne n’aurait pas voulu que je termine comme cela par “sa faute”, elle aurait voulu que je reste fort et que je prenne soin de nos enfants, je le sais, c’est d’ailleurs ce qu’elle m’a demandé avant qu’elle ne meurt. Sauf que j’en suis incapable, je n’y arrive pas. Chaque fois que j’observe les yeux ambrés de Petit Paradoxe, je revois cette marre de sang dans laquelle ma douce faisait trempette. Alors, c’est une voix désagréable et un regard froid que je prends pour m’adresser à mon fils. Peut-être qu’avec le temps, mon coeur cicatrisera et je pourrais enfin me rendre compte qu’il n’y est pour rien. En attendant, je reste têtu et rancunier : il a tué ma femme, tout est de sa faute.
(c) Codage par Neph
Vétéran
Puf/Surnom : Cousine de Timmy
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Le personnage
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PNJ
Dim 15 Sep 2019 - 14:05
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