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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumArrête de pleurnicher comme une souris et rugis comme un lion ! feat Petit Soleil
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Dim 21 Juil 2019 - 19:10
VALSE HIVERNALE & PETIT SOLEIL
C'était un matin comme un autre, le soleil baignait le camp doucement de ses rayons chauds, le vent soufflait une légère brise fraîche et agréable, les herbes tapissant le sol s'illuminaient par des milliers de gouttes de rosé, et les oiseaux chantaient des mélodies incessantes cassant les tympans de Valse Hivernale qui s'étirait de tout son long devant la Tanière des Guerriers. Elle poussa un soupire d'agacement alors que ses griffes s'enfonçaient délicieusement dans le sol, sa fourrure blanche immaculé chatoyait sous les jets de lumières. Elle bayait à pleine mâchoire dévoilant une rangée de dents parfaitement blanche et aiguisées. Un prédateur typique. Mais qu'allait faire notre guerrière par ce matin déjà si avancé tardivement dans la journée et pourquoi personne ne l'avait réveillée aux aurores pour rejoindre une patrouille ? Elle en déduisit que toutes les gardes étaient au complet et qu'on avait besoin d'elle ici, au camp. Elle s’ébroua d'un coup brusque, l'esprit désormais bien claire et avança à petits pas vers le centre du camp, où elle pouvait avoir un regard général sur tout le monde.
Il n'y avait presque personne au camp à part quelques anciens qui ronflaient au soleil et des reines gisantes nonchalamment sur le sol, exposant avec exquises leurs ventres rondouillard, les petits jouaient ensembles et piaillaient pire que les oiseaux, elle leva les yeux au ciel, répugnée de voir autant de petites choses énergétiques sautillant dans tous les sens et braillant jusqu'à éveiller certains anciens mi-amusés mi-agacés. Valse Hivernale savait que la journée serait longue tout en se demandant de quel côté est-ce qu'elle s’ennuierait le moins ? Avec les vieux séniles ou les jeunes effrontés ? Elle n'avait pas de patience pour les petits mais encore moins pour écouter radoter toujours ces mêmes histoires de vieillards, au moins les chatons eux se contentaient de jouer entre eux, et parfois venaient posé des questions futiles et dénués de sens à la jeune guerrière, mais elle préférait ça, alors elle se rapprocha de la Pouponnière et salua froidement une reine à la robe gris clair, celle ci lui rendit son bonjour avec amertume et la guerrière n'y prêta pas attention, que ça lui plaise ou non, elle allait devoir l'endurer toute la journée alors autant se résigner tout de suite et accepter son sort.
Alors qu'elle s'installait à l'entrée de la Pouponnière, elle vit ce chaton. Frêle, solitaire, triste, sa fourrure beige crémeuse de chaton était terne à l'ombre et ses yeux jaune perdait de leurs éclats. Elle l'observait de loin et eu pitié pour ce petit être qui vivait renfermer sur lui même, elle avait déjà entendu parler de lui, Petit Soleil, orphelin et livré à lui même, il était tellement désespéré qu'il ne jouait même plus avec les autres chatons, un si petit être avec une vie déjà brisé d'adulte. Elle ne put réprimander un relent de compassion pour ce petiot et elle s'approcha furtivement vers lui, tel la belle guerrière qu'elle était, statue de glace, imperturbable, elle vint se poser tout prêt de lui, l'enfant était tellement recroquevillé sur lui même qu'il ne remarqua même pas sa présence, elle se pencha légèrement vers lui et lui demanda d'une voix bourru." Bah alors gamin, tu es un peu grand maintenant pour t'amuser à compter les grains de poussière tu ne crois pas ?"
Elle ne tenta même pas d'esquisser un sourire, elle était très maladroite à ce jeu là, elle préférait milles fois continuer à jouer la guerrière brave et indépendante et qui n'éprouvait jamais rien pour personne que de montrer ses sentiments, et là en l'occurrence, elle avait beaucoup de peine pour ce petit, donc elle ne voulait surtout pas qu'il croit qu'elle le prenait en pitié.
Jeune recrue
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Le personnage
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Éclipse Solaire
Mar 23 Juil 2019 - 15:23
Je pleurniche si je veux
Feat Bueno
Le soleil brillait, fort, de tous ses rayons. Il brillait trop fort pour moi. Quelle ironie, de s’appeler Petit Soleil et de ne pas supporter la lumière crue de l’astre du même nom. On était en pleine saison des feuilles vertes, et il faisait à la fois trop chaud et trop lumineux pour moi. Ce n’était pas ma faute. Ça devait être de celle de Papa, sûrement, lui qui a le poil et les yeux si clairs. Q’uimporte. Il y avait trop de soleil, et je restais dans un coin plus ombragé de la Pouponnière.
J’étais roulé en boule, fixant le vide. Je ne savais pas où étaient Petite Pierre et Petite Chèvre, mais de toute manière, j’avais envie d’être seul. Je ne voulais même pas de Petit Océan, même si c’était mon vrai frère, et qu’il vivait exactement la même chose que moi. Après tout, Petite Pierre était orpheline aussi. Et Petite Chèvre avait vu ses parents quitter le Clan pour toujours. On était tous un peu dans le même bateau, j’imagine. Mais là, j’avais trop mal pour voir la douleur des autres. J’étais prostré dans mon coin, avec mes larmes et ma souffrance, et je ne voyais plus le reste du monde. J’étais juste égoïste, et je me complaisais dans la douleur.
À croire que ça plaisait pas à tout le monde. À croire que laisser quelqu’un souffrir tranquille, dans ce Clan, c’était pas envisageable. Une voix, dure, parvint jusqu’à mes oreilles. Ce n’était pas un de mes proches, si tant est que j’en avais réellement. Pourtant, je me redressai, pour voir quel était ce chat. C’était une chatte, plutôt, une guerrière probablement, vu sa taille. Bien qu’elle paraissait encore jeune, ce n’était pas une vétérante. Elle avait le poil immaculé, et reflétait si bien les rayons du soleil que j’en étais ébloui. Ses yeux me fixaient, sans sourire, sans amabilité. À croire que tout ce qu’elle voulait, c’était juste me faire chier.
« Et toi, t’es pas censée avoir passé l’âge de t’amuser à emmerder plus petit que toi ? »
Quand on était guerrier, on avait pas autre chose à faire que de se mêler de la vie des autres ? Il fallait pas chasser, surveiller les frontières, nourrir les anciens, tout ça ? On m’avait dit qu’au moins quand je grandirais, j’aurais des tas de choses à faire et je me sentirais plus utile. Tout cela ne serait-ce donc qu’un mensonge ?
J’étais roulé en boule, fixant le vide. Je ne savais pas où étaient Petite Pierre et Petite Chèvre, mais de toute manière, j’avais envie d’être seul. Je ne voulais même pas de Petit Océan, même si c’était mon vrai frère, et qu’il vivait exactement la même chose que moi. Après tout, Petite Pierre était orpheline aussi. Et Petite Chèvre avait vu ses parents quitter le Clan pour toujours. On était tous un peu dans le même bateau, j’imagine. Mais là, j’avais trop mal pour voir la douleur des autres. J’étais prostré dans mon coin, avec mes larmes et ma souffrance, et je ne voyais plus le reste du monde. J’étais juste égoïste, et je me complaisais dans la douleur.
À croire que ça plaisait pas à tout le monde. À croire que laisser quelqu’un souffrir tranquille, dans ce Clan, c’était pas envisageable. Une voix, dure, parvint jusqu’à mes oreilles. Ce n’était pas un de mes proches, si tant est que j’en avais réellement. Pourtant, je me redressai, pour voir quel était ce chat. C’était une chatte, plutôt, une guerrière probablement, vu sa taille. Bien qu’elle paraissait encore jeune, ce n’était pas une vétérante. Elle avait le poil immaculé, et reflétait si bien les rayons du soleil que j’en étais ébloui. Ses yeux me fixaient, sans sourire, sans amabilité. À croire que tout ce qu’elle voulait, c’était juste me faire chier.
« Et toi, t’es pas censée avoir passé l’âge de t’amuser à emmerder plus petit que toi ? »
Quand on était guerrier, on avait pas autre chose à faire que de se mêler de la vie des autres ? Il fallait pas chasser, surveiller les frontières, nourrir les anciens, tout ça ? On m’avait dit qu’au moins quand je grandirais, j’aurais des tas de choses à faire et je me sentirais plus utile. Tout cela ne serait-ce donc qu’un mensonge ?
(c) Biket
Invité
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Mer 24 Juil 2019 - 11:50
VALSE HIVERNALE & PETIT SOLEIL
"petit garçon, tu deviendras grand, et tu seras le plus vaillant des anges de ce monde"
Alors qu'elle fixait le petit bonhomme impassible et sans ciller, celui ci se retourna brusquement à ses mots tranchants comme des lames de rasoir et Valse Hivernale fut surprise de voir cette lueur de défis dans son regard, ce petit ne serait pas complètement brisé finalement ? Songea-t-elle, et lorsqu'il ouvrit sa gueule pour sortir une réponse acerbe et piquante, la guerrière blanche resta un moment sans mots.« Et toi, t’es pas censée avoir passé l’âge de t’amuser à emmerder plus petit que toi ? »
Dis donc, c'est qu'il avait du répondant ce petit et pas qu'un peu, un guerrier censé aurait rouspété après ce petit vaurien et lui aurait appris durement le sens de la vie et le respect des autres, mais Valse Hivernale n'était pas une guerrière « lambda », elle aimait qu'on lui tienne tête, et ce petit alors même qu'il paraissait se lamenter sur son sort, accoudé aux portes de la mort, n'était pas une cause si perdu. Elle l'observa un moment, il ne baissait pas des yeux devant la reine blanche, malgré ses yeux vairons envoûtants qui vous ferez perdre la tête si vous y restez trop longtemps. Malgré tout, il y avait une infini tristesse au fond de ses yeux ambrés, et Valse Hivernale sut que ce petit n'avait peut-être pas abandonné la vie, mais que celle-ci ne lui facilitait pas la tâche et évidemment, il n'était pas le seul orphelin du Camp, mais c'était souvent ces guerriers là qui finissait par vivre une vie morne et misérable, à se contenter de peu, elle ne voulait pas d'un futur tout tracé pour ce petit qui avait l’étoffe pour devenir un vrai guerrier digne de ce nom, elle voyait en lui de la persévérance et de la témérité, des traits qui n'était pas commun du côté des chatons gueulards et ravageurs."Bas dis donc c'est qu'il s'est réveillé du mauvais pied le gamin, dis moi, pourquoi cet air si nostalgique de grand matin, t'as la vie devant toi p'tit gars."
Bien que toujours aussi maladroite, elle essayait de se détendre, et même si elle n'était pas la personne la plus avenante et agréable du Clan, elle se souciait réellement de ce petit chaton tout frêle, et elle avait comme une envie de le prendre sous son aile et de le secouer un peu "eh reveil toi ! t'es qu'un enfant, tu ne peux pas déjà renoncer à la beauté de la vie ?" et puis se rendit compte qu'elle était bien mal placée pour dire des choses pareilles, ça faisait bien longtemps qu'elle avait renoncée à une vie paisible et agréable, préférant ignorer et rejeter les autres membres de son Clan, vivant une vie bien solitaire et parfois un peu tristounette, mais c'était le choix qu'elle avait fait il y a bien longtemps lorsque Matin Cendré, son frère, la prunelle de ses yeux avait périt entre les rochers, se brisant la nuque sans avoir de seconde chances, en essayant de la sauver, et que son autre frère et sa sœur avait menti pour elle, mais le prix à payer de ce mensonge avait était leurs ignorance à vie, Valse Hivernale n'existait plus aux yeux de Ruisseau Givrée et Queue de Renard. Et devait vivre avec ce fardeau toute sa vie, tout amour, toute complicités perdu à jamais. Alors comment pouvait-elle blâmer ce petit qui commençait déjà très mal dans la vie ? Elle pouvait cependant l'aider à ne pas devenir un solitaire acariâtre comme elle. Et lui donner une chance de reprendre sa minuscule vie en patte.
Jeune recrue
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Éclipse Solaire
Jeu 25 Juil 2019 - 12:46
Je pleurniche si je veux
Feat Bueno
Elle aurait dû partir. Elle aurait dû me laisser tranquille. Je savais qu’elle n’avait rien à faire là, et je n’avais aucune envie qu’elle vienne me voir ainsi. On ne pouvait pas juste me foutre la paix ? J’avais envie d’être seul, était-ce si dur à concevoir ? Peut-être que la vie de Clan, ça donnait aux chats envie d’être sans cesse collé à un autre… Ou peut-être simplement que la solitude leur faisait peur, et qu’ils s’imaginaient que c’était le cas pour tout le monde. Ce n’était pas le mien. Moi, je l’aimais bien, ma solitude. Je pouvais m’y retrouver en paix et penser au calme. Et après tout, elle était bien assez rare, dans un Clan, avec une quarantaine de chats évoluant sans cesse autour de toi.
Elle était toujours là. Elle me fixait de ses yeux vairons, comme si elle cherchait à me disséquer des yeux, pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur. J’avais beau lui avoir lancé une belle répartie, je ne me sentais pas à l’aise. Puis surtout, je n’avais pas le coeur à supporter la présence d’un inconnu. J’étais immobile, comme glacé sur place, et je me faisais violence pour ne pas détourner les yeux. C’était difficile. J’aurais voulu que mon regard ait la force de la faire s’éloigner, mais bien sûr, ce n’était pas le cas.
« Bah dis donc, c'est qu'il s'est réveillé du mauvais pied le gamin, dis moi, pourquoi cet air si nostalgique de grand matin, t'as la vie devant toi p'tit gars. »
Wow. Alors en plus elle venait vraiment me faire la leçon ? Jamais entendu que c’était interdit de pleurer en fait. Ni d’avoir mal. On dit qu’on a des dirigeantes un peu tyranniques et dérangées sur les bords, mais il me semblait que nous n’en étions tout de même pas à ce niveau-là. Après tout, si Étoile Machiavélique n’avait pas prononcé le dernier baptême elle-même, c’était bien parce qu’elle pleurait ses chatons, n’est-ce pas ? Du moins, c’est ce que j’avais compris. Et pourquoi moi je n’aurais pas le droit de pleurer ma mère ? Et puis, après tout, qu’est-ce qu’elle connaissait de ma vie, cette guerrière ? Qu’est-ce qu’elle savait de ma souffrance, de ma douleur, de tout ça, hein ? Elle n’était pas dans ma tête. Elle ne pouvait pas savoir. Elle ne pouvait pas comprendre.
J’aurais voulu lui rétorquer que c’était facile pour elle, et que ça l’était pas forcément pour moi. Qu’elle en savait rien et qu’elle pouvait pas comprendre. Mais tout ce que je réussis à faire fut de détourner les yeux de façon pathétique. Mon regard se posa sur le sol poussiéreux de la Pouponnière, et je me dis que j’étais comme ces petits grains, insignifiant et inutile. Elle l’était probablement tout autant que moi. Pourquoi était-elle venue me voir ?
Je n’avais ni la force de rétorquer, ni celle de lui poser cette question. Je fixais le sol, et tout ce qui sortit de ma gueule ne fut qu’un morne mot, mot indécis, parfait reflet de l’indécision personnifiée que j’étais.
« Peut-être. »
Elle était toujours là. Elle me fixait de ses yeux vairons, comme si elle cherchait à me disséquer des yeux, pour voir ce qu’il y avait à l’intérieur. J’avais beau lui avoir lancé une belle répartie, je ne me sentais pas à l’aise. Puis surtout, je n’avais pas le coeur à supporter la présence d’un inconnu. J’étais immobile, comme glacé sur place, et je me faisais violence pour ne pas détourner les yeux. C’était difficile. J’aurais voulu que mon regard ait la force de la faire s’éloigner, mais bien sûr, ce n’était pas le cas.
« Bah dis donc, c'est qu'il s'est réveillé du mauvais pied le gamin, dis moi, pourquoi cet air si nostalgique de grand matin, t'as la vie devant toi p'tit gars. »
Wow. Alors en plus elle venait vraiment me faire la leçon ? Jamais entendu que c’était interdit de pleurer en fait. Ni d’avoir mal. On dit qu’on a des dirigeantes un peu tyranniques et dérangées sur les bords, mais il me semblait que nous n’en étions tout de même pas à ce niveau-là. Après tout, si Étoile Machiavélique n’avait pas prononcé le dernier baptême elle-même, c’était bien parce qu’elle pleurait ses chatons, n’est-ce pas ? Du moins, c’est ce que j’avais compris. Et pourquoi moi je n’aurais pas le droit de pleurer ma mère ? Et puis, après tout, qu’est-ce qu’elle connaissait de ma vie, cette guerrière ? Qu’est-ce qu’elle savait de ma souffrance, de ma douleur, de tout ça, hein ? Elle n’était pas dans ma tête. Elle ne pouvait pas savoir. Elle ne pouvait pas comprendre.
J’aurais voulu lui rétorquer que c’était facile pour elle, et que ça l’était pas forcément pour moi. Qu’elle en savait rien et qu’elle pouvait pas comprendre. Mais tout ce que je réussis à faire fut de détourner les yeux de façon pathétique. Mon regard se posa sur le sol poussiéreux de la Pouponnière, et je me dis que j’étais comme ces petits grains, insignifiant et inutile. Elle l’était probablement tout autant que moi. Pourquoi était-elle venue me voir ?
Je n’avais ni la force de rétorquer, ni celle de lui poser cette question. Je fixais le sol, et tout ce qui sortit de ma gueule ne fut qu’un morne mot, mot indécis, parfait reflet de l’indécision personnifiée que j’étais.
« Peut-être. »
(c) Biket
Invité
Invité
Ven 2 Aoû 2019 - 14:10
VALSE HIVERNALE & PETIT SOLEIL
"tu sais, tu n'es pas un cailloux, futile et sans intérêt, à l'intérieur de toi, il y a une lumière bienveillante et aveuglante qui n'attend que de faire de toi ; une étoile"
"Peut-être"Les mots du chaton la laissèrent dubitatif pendant qu'elle attendait une autre réponse cinglante de sa part, avait-il jeté l'éponge ? Renonçait-il déjà ? Ah ça partait si bien, Valse Hivernale pensant que ce petiot avait du répondant et de la rage en lui, une lueur d'espoir face à cette expression si vidé et nostalgique que maintenait constamment le chaton beige. Elle se demandait ce qui avait pu détruire, si jeune, un être aussi prometteur que lui, elle savait qu'il y avait toujours une once d'espoir dans le cœur de chacun, mais lui semblait damné, tout comme elle d'ailleurs, elle imaginait non sans mal, ce petit être finir comme elle, acariâtre et solitaire, ne supportant la présence de personne, elle regrettait amèrement de l'avenir tout tracé de ce petit et elle se promit qu'elle ne laisserait jamais une chose pareille se produire, pour cela elle devait lui redonner goût à la vie, et quoi de mieux que d'outre passer certaines règles du Clan ? Comme ne pas sortir par exemple pour un chaton, d'autant plus que si celui ci n'a plus de mère, eh bien il n'y aura personne - ou presque - pour remarquer son absence. Et puis, il serait entre de très bonnes pattes, elle est une des meilleures chasseuses du clan, donc il ne peut qu'avoir la meilleur leçon avec elle même, la guerrière se décida, elle l'observa un moment, sans rien dire, le visage impassible ses yeux jetant des airs glacials."Va pour peut-être ; elle marqua une pause cherchant soigneusement ses mots ; mais tu peux aussi choisir de sortir de ta zone de confort et d'explorer le monde. Elle lui fit un clin d'oeil malicieux, plein de sous entendu et de provocation. Par exemple, tu peux sortir du Camp."Explorer, s'aventurer, voyager, ça c'était des mots dans son vocabulaire, elle avait toujours était de nature effrontée et rebelle, elle avait toujours voulu voir le monde plus loin que ce qu'elle connaissait et elle imaginait non sans mal qu'un chaton, aliéné au camp, bouillant d'impatience de découvrir ce qui entoure ce qu'il connaît depuis sa naissance, et rien d'autre. Elle scruta les alentours à la recherche d'un faille où ils pourraient passer tout les deux sans se faire prendre, et elle trouva non loin d'ici un troue très étroit, mais bien assez grand pour le gringalet à côté d'elle, et suffisant pour sa silhouette élancée, elle n'aurait pas se contorsionner suffisamment pour passer aisément. Elle n'attendait plus que la réponse du petit mâle en espérant avoir attiser sa curiosité, elle qui adorait jadis explorer hors du camp alors qu'il n'y avait pas le droit.
Vétéran
Puf/Surnom : Cousine de Timmy
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Ven 18 Oct 2019 - 17:58
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