Votez !
Aller en haut Aller en bas
Le Deal du moment : -56%
Ampli Home Cinema Denon AVR-X1700H à 349€
Voir le deal
349 €

Medications, please ! [ft. Citron Vert]

Nuage Terrestre
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
Messages Messages : 44

Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso: 13
Mentor / apprenti :
Nuage Terrestre
 Sam 3 Aoû 2019 - 15:14

Medications, please !

Je me suis remise à tousser. Comme je le faisais au début, quand j’étais plus petite. Je toussais, et j’étais pas bien. J’étais trop faible, je respirais mal, je pouvais pas marcher longtemps. C’est pour ça que Maman m’a laissé. Elle voulait que je vive, mais franchement, s’il m’aimait vraiment, elle m’aurait attendue. Elle aurait attendue que j’aille mieux. Ou peut-être qu’elle pensait que je tiendrais pas le coup, quoiqu’il arrive. Que je finirai par mourir. Et c’est pas arrivé, donc tant mieux pour moi et tant pis pour elle. Mais bref, j’ai recommencé à tousser. Ça me fait tout bizarre, dans mon corps. Je me sens pas bien. Enfin, je sais pas, j’ai l’impression que je suis fatiguée après avoir fait un tout petit effort, j’ai l’impression que j’ai pas d’énergie, même après avoir mangé et dormi. Je suis toujours fatiguée, voilà. J’ai même pas assez de force pour jouer avec Petite Constellation ou Patte des Sables. J’ai encore refusé de jouer à la balle en mousse, tout à l’heure, parce que je le sentais pas. C’est comme ça, c’est revenu depuis quelques jours.

Alors, j’ai décidé de retourner voir Citron Vert. Enfin, c’est lui qui venait me voir, à la Pouponnière, avant que j’aille mieux, et il a un peu arrêter parce que justement, j’étais plus malade. Bah oui, ça allait mieux, il allait pas venir pour rien. Mais en tout cas, c’était vraiment gentil de sa part. Et ça me manque, qu’il vienne plus. Parce que bon… Je vais pas compter sur Faucon Pourpre – mon père – pour le faire, hein. Heureusement qu’il y a Mistral Lointain, parce que je me sentirais vraiment seule sinon. Il est gentil, Mistral Lointain. Et intelligent, en plus. Ça se voit, que parfois, je l’embête, qu’il aimerait bien faire autre chose que me parler. Pas qu’il aime pas me parler, non, j’ai pas dit ça, mais peut-être que je lui parle trop et que ça finit par le saouler. Sûrement. Et j’aimerais vraiment éviter de le froisser, parce que je l’aime beaucoup. Je veux pas le perdre. J’estime que y’a déjà assez de personne – Papa et Maman compris – qui en ont eu marre de moi. Mais c’est la vie, et je m’y fais. Puis comme je le dis, Citron Vert, c’est un chic type.

Alors j’entre dans la Tanière du Guérisseur, et je l’appelle, aussi fort que je peux (faut dire que j’ai une petite voix, c’est pas facile, aussi). “Citron Vert ? Je suis encore malade ! Cette fois, c’est Papa qui m’abandonne !

(c) Biket
Citron Vert
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom Puf/Surnom : Dusky
Messages Messages : 278

Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 34
Mentor / apprenti : --
Citron Vert
 Jeu 15 Aoû 2019 - 19:25


Medications, please !


Dusky & Ray


La mort. Voilà un mot bien horrible, qui sonnait mal à ses oreilles. Qui le faisait grincer des dents. Qui nouait ses entrailles. En tant que guérisseur, il ne donnait pas la mort. Ce n’était pas le résultat d’une lutte à mort contre un adversaire, non. Son adversaire à lui, c’était la mort elle-même. C’était une voie complexe à assumer, parce que la moindre erreur dans le jeu de la vie entraîner une victoire de son opposante. Au moindre faux pas, son patient mourrait si le cas était trop grave. S’il prenait trop de temps à réagir, il trépassait également.
Dès qu’il faisait un mauvais choix, la vie qui était entre ses pattes avait de grandes chances de s’éteindre.
C’était cela qui était effrayant dans son métier.
Tout le clan dépendait de lui.

Il n’avait jamais connu la guerre. Ou plutôt si : il l’avait déjà connue. La guerre contre le mal rouge. La bataille vent et tonnerre contre rivière. Il se souvenait de tout cela. Le mal rouge les avait presque tous tués. Et cette bataille… Peu de pertes au vent, mais assez importantes pour la rivière. Il les avait accompagnés, il était resté en retrait. Il avait dû être là pour soigner les blessés. Et il avait vu. Du sang, beaucoup de sang. Et il avait entendu. Des cris, beaucoup de cris. Des cris d’agonie, des cris de douleur.
Des félins, tant de félins tombés. Tant de félins gravés dans sa mémoire. Il ne pouvait pas les oublier, il n’en avait pas le droit. Parce que si lui, le guérisseur, ne s’en souvenait pas, qui le ferait ?

Il comptait, recomptait ses réserves de camomille. Il en avait besoin. Il avait besoin de sa dose quotidienne. Il était accroc. Mais il n’était pas un junkie, non. Il était simplement désespéré. Et cette situation le désespérait et le soulageait en même temps. Il avait commencé à en consommer en sachant très bien qu’il allait en devenir dépendant. Il était le seul à voir cela, il était le seul à contrôler ses réserves. Mais pour combien de temps encore ?
Il n’en savait rien.
La avait tenté de le guérir. De le sevrer. Elle n’avait pas réussi. Guérissait-on seulement de cette addiction ? Pouvait-on guérir d’une quelconque addiction, d’ailleurs ?
Il n’en savait rien.

Une petite tête qu’il connaissait bien fit irruption dans sa tanière. Venait-elle lui rendre visite ? Oh, sa dernière visite à la pouponnière commençait un peu à dater. Il était heureux qu’elle vînt d’elle-même le voir, il appréciait ce geste. Enfin quelqu’un qui daignait le voir, sans pour autant être malad… Elle toussait. Il s’était réjoui trop vite. Il fronça les sourcils. Elle toussait, à nouveau. Il pensait que c’était terminé, tout ça. Il l’avait cru si fort. Citron Vert avait cru qu’elle était enfin guérie de ce mal mystérieux. Mais non. Mais non. Elle n’était pas guérie.
Guérirait-elle un jour ?

« Citron Vert ? Je suis encore malade ! Cette fois, c’est Papa qui m’abandonne ! » dit la petite. D’un mouvement de queue, il l’invita à prendre place sur le nid de mousse qu’il gardait pour ses patients du jour et puis, il se dirigea vers sa réserve pour piocher le nécessaire pour l’empêcher de tousser, pour le moment. Il revint vers elle et lui fit avaler des plantes sélectionnées. « Pourquoi ton père t’abandonnerait-il ? » avait-il demandé, d’une voix douce. Il s’assit près d’elle. Désormais, ce n’était plus le guérisseur qui parlait, mais une sorte de grand frère protecteur.

Codage by Kayl pour Dusky only
Nuage Terrestre
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Ray
Messages Messages : 44

Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso: 13
Mentor / apprenti :
Nuage Terrestre
 Mer 25 Sep 2019 - 17:49

Medications, please !

Pourquoi j’ai dit ça comme ça ? Je sais pas trop. Peut-être que comme Faucon Pourpre en a pas grand chose à faire de moi, faut bien que quelqu’un me donne un peu d’attention. Et pas de chance pour Citron Vert, mais c’est lui que j’ai choisi. J’espère qu’il m’en voudra pas trop. Si ça se trouve, lui aussi, je lui casse les pattes. Si c’était le cas, j’aimerais bien qu’il me dise, comme ça, j’aurais pas l’air bête, ou je me sentirais pas trop encombrante pour lui. C’est vrai quoi. Je préfère être blessée mais savoir la vérité, plutôt qu’on se fiche de moi. Papa, au moins, même s’il a pas le courage de me le dire en face, il fait pas semblant de bien vouloir passer du temps avec moi : il m’évite. Mon regard croise le sien, et je ralentis légèrement ma course effrénée. Houlà, il a pas l’air en point, monsieur le guérisseur. C’est mon arrivée qui lui fait cet effet-là ? J’espère pas, ce serait vraiment la honte. Je l’ai dit, je veux pas qu’on me mente, comme ça, qu’on me fasse croire que je dérange pas. C’est bon, je veux dire, c’est pas la mort, je vais pas me suicider si on me dit qu’on veut pas de moi, non plus.

Mais non, je crois que ça va. Bon, il est pas enchanté non plus, aussi, je suis encore malade. Alors il s’apprête à m’ausculter, comme un professionnel. Bah oui, aussi, c’est son job. Il en a du courage, et surtout, des connaissances ! Je sais pas vraiment si j’aimerais être guérisseuse ou même apprentie-guérisseuse. J’aurais trop peur d’attraper les maladies des autres, aussi. Il a pas peur de ça, lui ? Il va trifouiller un truc et revient rapidement, me tendant de la patte les trucs à mâcher qu’il me donnait déjà auparavant. Je fais la moue rapidement, exprimant mon dégoût, avant de les saisir entre mes dents. C’est vrai que ça fait un moment que j’étais pas venue. J’ai dit qu’il venait me voir. Et qu’il a arrêté, c’est vrai. Peut-être que je suis pas vraiment malade, que c’est juste mon cerveau qui me fait me sentir pas bien, parce que je veux juste le revoir, et qu’en fait tout va bien. J’en ai entendu parler. Je sais plus qui me disait ça, mais bref. Enfin, je pense pas, parce que je tousse pour de vrai, promis, je fais pas semblant pour faire mon intéressante.

Pourquoi ton père t’abandonnerait-il ?” Je le regarde avec des yeux ronds, comme si c’était pas évident. Comme s’il avait posé une question évidente. Bah quoi, ça se voit pas ? Ça se voit pas qu’il vient jamais me voir, à la Pouponnière ? Qu’il m’évite ? Qu’il en a rien à faire de moi ? Je sais pas, mais je pense que la plupart des gens qui tournent autour de la Pouponnière l’ont remarqué. Ou bien alors je suis trop mégalo, et si ça se trouve, personne, mais absolument personne, s’intéresse à moi. Enfin si, il y a bien Mistral Lointain, et c’est déjà ça. “Je sais pas, c’est à toi de me le dire !” Je lui souris amicalement, avant de reprendre : “Il veut pas me parler, il m’évite. Je sais pas si lui aussi, il va partir, comme Maman. Dis-toi, tu me le dirais, si je te saoulais, hein ? Tu promets ?” Je lui demande, les yeux pleins d’espoir.

(c) Biket
Contenu sponsorisé
 


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum