Tout était brumeux...Oeil de saphir ne voyait pas à plus d’une longueur de queue autours d’elle, elle évoluait dans ce territoire inconnu. Que faisait elle la ? Elle ne connaissait pas cet endroit...alors elle ne devait surement pas être sur son territoire, le territoire du clan du Tonnerre, car elle connaissait son territoire par coeur, c’était ce que devait retenir toute bonne guerrière qui se respecte. Enfin elle supposait, car elle s’était efforcé de le faire. Et a présent, pas la moindre parcelle de terre n’était un secret pour elle. Mais attendez ? Si elle n’était pas sur les terre de son clan, alors ou était elle ? Aille Aille Aille...elle allait avoir des problème si elle disparaissait sans prévenir. Elle qui voulait faire bonne figure devant les autres, ce n'était pas acceptable. La brume s’épaissit. Oeil de saphir huma l’air, pourvu qu’elle ne se trouve pas sur un territoire ennemi, ce serait un comble tout de même. Mais elle ne sentit rien...rien du tout, comme si elle n’avait plus d’odorat. Mais ce n’était pas le cas, car elle sentait très nettement la peur qui commençait à lui remonté l’échine et à se répandre dans l'atmosphère autours d’elle. Cet endroit était bizarre, comment y était elle arrivée ? Elle creusa dans ses souvenirs, mais ne trouva rien qui puisse expliquer sa présence en ces lieux, en réalité, elle ne trouva rien du tout. Pas de passé...elle n’appartenait pas à un clan en arrivant ? hum...c’était quoi un clan déjà ? impossible de s’en rappeler, comme si elle était subitement apparu. Juste elle et son nom...sans autre but...alors, sans trop savoir quoi faire, elle se mit à marcher, au hasard, droit devant elle. La brume semblait s'écarter sur son passage, l’appelé avec ces souffle discret sur sa fourrure, la pousser toujours plus loin dans ce lieu de l’oubli. Elle s'arrêta, tient ? Elle n’avait pas un nom en arrivant ? Possible, cela aurait dû l’inquiéter, mais non, elle repris sa route, l’air de rien, comme si tout ce qu’il venait de se produire était parfaitement normal. Et puis plus tard, bien plus tard...ou alors juste quelque seconde elle ne savait pas trop, pas que cela la dérange outre mesure d’ailleurs, la brume se dissipa assez pour lui permettre de voir un cour d’eau, la fumée blanche semblait émaner de ce même ruisseau de manière assez irréel,  et derrière ce cour d’eau, sur l’autre rive un chat, un chat blanc immaculé qui se fondait dans la vapeur, elle s’enroulait autour de ses pattes et remontais autour de son cou, comme si il ne faisait qu’un avec. L’étrangère s’arreta, c’était lui qu’elle cherchait, elle ne savait plus pourquoi. Elle parla, mais aucun son ne sortit de sa bouche elle le dit dans sa tête “qui es tu ?” et, le chat lui répondit, “je suis...ton père”.

Ah...cela ne lui faisait ni chaud ni froid, elle ne se rappelait pas de lui de toute manière, puis, son paternel continua. “je t’ai appelé ici, il faut que je te dise des choses éloigné des oreille espionne de ces maudit chat étoilé.” Aucune question ne lui vint en tête, oui...et alors...la suite. “devient lieutenante, puis chef...devient quelqu’un d’important ! Je le veux...et tu obéira”. Elle allait aquieccé, pourquoi pas après tout. Un sourir se dessina sur le chat immaculé. Mais elle fut interrompu, car soudain...un éclat rouge vif, un éclaire de couleur parmis tout ce blanc sans fin, il attira l’oeil d’Oeil de saphir (tient, elle se rappelait de son nom…), un poisson, un poisson rouge venait de sauté hors de la rivière, il décrivit un bel arc de cercle, passant au niveau des yeux de la guerrière (tient, elle se rappelait qu’elle venait des clans), entraînant des gouttelette d’eau à sa suite. Et replongea dans le courant. Son apparition aussi rapide que brève sembla brisé totalement l'atmosphère du lieu. Le visage de son père se décomposa au moment même où elle ouvrit les yeux pour se réveiller.

Oeil de saphir s’étira avec délice et se redressa, des boules mousse accroché à sa fourrure et dispersé autours d’elle. La femelle contempla les vestige de sa litière, soupira et commença à les rassemblé, il n’était pas acceptable que cela reste comme ça...les autres pourrais marcher dessus et les dispersé encore plus. Qu’est ce qu’elle ferait si on venait le lui reprocher après ? Elle devait être une bonne guerrière, elle ne devait pas causé de problème. Une fois ceci fait, elle s’assit et observa l’intérieur de la tanière, peu de couchette était encore prise, et le soleil filtrait sans mal à travers les branches entremêlées, créant des point brillant sur le sol, les chatons adorait jouer avec, elle l’avait fait aussi...mais plus maintenant, car elle avait grandit, et en était fière. Elle regarda les taches lumineuse avec un air victorieux. Avant de se reprendre, le soleil devait être levé depuis un moment déjà, il ne fallait pas faire la grasse matinée. Cependant, avant de sortir, elle devait faire sa toilette, et ainsi enlevé toute cette mousse de son pelage. Elle commença par la patte droite, comme toujours. Pourquoi celle là ? Elle n’en avait aucune idée, et n’allait de toute façon, pas s’y arrêter plus que cela. Elle se dépêcha de démêler sa longue fourrure, surtout au niveau de son poitraille. Sa sorte de crinière avait tendance à ramasser les noeud. Une fois qu’elle se jugea présentable, elle jeta un coup d’oeil à la litière de Poisson rouge, bien sûr, elle avait remarqué qu’elle était vide, et que le chat était déjà sorti,(et depuis un moment déjà si elle en jugeait par l’odeur éventé) mais...c’était devenu un réflexe, juste avant de sortir elle regardait toujours dans sa direction, comme pour s'assurer qu’il allait bien. La, il n’était pas là, elle devint songeuse, espérant qu’il ne broyait pas trop du noir à cause de Nuage de radis.

Elle se leva, et aussitôt, une pensée plutôt étrange vint faire écho dans sa tête, sans aucun rapport avec ces pensées précédente. “il faut que tu devienne lieutenante”. Ah...ok, pourquoi cette idée était elle apparut comme ça, en soit, ce n’était pas une mauvaise idée...mais, elle n’avait jamais songé à cette possibilité auparavant. Après tout, tant qu’elle devenait bonne guerrière, cela suffirait surement à impressionner son père. Qui chassait là haut avec le clan des étoiles. La femelle n’avait pas d’autre ambition, enfin, plus maintenant en tout cas. Et pourtant elle enregistra cette idée au coin de sa tête, car après tout, pourquoi pas...Oh et puis, elle ferait sûrement une bonne lieutenante non ? Elle s'efforçait depuis son baptême d'être irréprochable à ce niveau là, elle se forçait même, quand elle y arrivait, à entretenir de bon rapport avec les autres guerrier et autres membre de son clan. Enfin, quand elle pensait à cela de cette manière, ont aurais dit qu’elle n'aimait pas son clan, ce qui était faux bien entendu, mais elle n’était pas obligé d’apprécier tout le monde non plus. Elle soupira...sa franchise et son manque de tact lui valait souvent l’inimitié des autres...pourtant elle ne le faisait pas exprès ! Des fois elle arrivait à se retenir avec l’un, mais c’était l’autre qui arrivait derrière qui se prenait les choses dans le museau. C’était comme ça...mais cela nuisait surement à sa réputation de bonne guerrière...alors elle était obligé de choisir avec qui se retenir et avec qui se lâcher, c’était hypocrite ? Oui...peu être, mais elle n’avait pas le choix. Elle était comme ça et c’est tout.

Elle eut un sourire fugace, le seul chat avec lequel Oeil de saphir pouvait être sereine et tranquille, c’était son meilleur ami, Poisson rouge. Lui au moins, arrivait un tant soit peu à combler son besoin d’affection, car oui, elle avait besoin d’attention, mais pour sa défense, ce n’était pas qu’elle était resté chaton ou qu’elle voulait attirer les regards, c’était juste que son père était mort et sa mère l’avait abandonné, elle et son frère, elle n’avait donc pas reçu le cota de tendresse qu’un chaton était censé recevoir il fallait croire...enfin bref, c’était pour cela qu’elle voulait protéger Poisson rouge des autres, il était si fragil au assaut extérieur...parfois cela l’énervait un peu, mais elle lui pardonnait, car c’était aussi pour ça qu’elle l’aimait. Elle avait pensé aimer ?! Enfin, comme un meilleur ami bien sur, qu’est ce que cela pouvait être d’autre. Elle secoua la tête pour se changer les idées et sortit enfin de la tanière des guerriers.

Le soleil, déjà bien haut dans le ciel répandait sa lumière sur les alentours, aucun nuage ne venait entaché le bleu du ciel. Tient, étrange, pourquoi s’attendait elle à voir du blanc ? Elle haussa les épaule, pas le moment de s’attarder sur ce détail, elle huma l’air, le vent frais lui apporta les odeurs de son clan et de la forêt elle ferma les yeux en savourant ces effluves familière et les rouvrit pour balayée la clairière principale du regard, elle vit les patrouille organisée du matin quitté le camps et un chasseur en solo revenir et déposé ces proies sur le tas de gibier, modestement remplit. Elle tomba sur la pouponnière, bien plus calme depuis les baptême récent de beaucoup de chaton, ce qui voulait dire beaucoup d’apprenti. Elle en vit d’ailleurs un passé, une boule de mousse dans la gueule, vers la tanière des anciens et agita les moustache, amusée. Il n’y a pas si longtemps, c’est elle qui s’occupait de ça. Mais par contre, elle ne vit pas Poisson rouge, un air soucieux se peignit sur son visage, ou était il donc...peut être en patrouille...comme elle n’avait pas été désigné pour les missions du matin, elle partie chassé en solo, car une bonne guerrière pensait à nourrir son clan avant tout le reste.

Le jeune guerrier ne quitta pas ses esprit tandis qu’elle s’enfonçait dans la forêt. Le bruissement des feuilles et le chant des oiseaux rythmait ses pas tandis qu’elle se déplaçait en silence sur le tapis d’aiguille. Son oreille frémit tandis que le picorement d’un volatil venait s’échouer sur son tympan sensible. Elle fit un déplacement pour se mettre sous le vent et s’approcha à patte de velours, elle repéra un merle qui s’acharnais sur un ver, son plumage luisant couleur de jais brillait au soleil. Elle fit un bond, et l’instant d'après, tout était fini, un léger craquement et le corps sans vie de l’oiseau pendait dans sa gueule, elle avait eu de la chance, la proie était grosse. Alors elle revint fièrement au camps, son trophé entre les crocs. Oeil de saphir le déposa au sommet de la pile de gibier et balaya à nouveau le camps du regard

La ! un peu à l'écart des autres, son meilleurs ami regardais le vague, l’air infiniment triste, La femelle senti son coeur se serré et ele s’approcha à petit pas, elle frotta sa tête sur l’épaule de Poisson rouge en demandant d’un ton doux, réservé exclusivement au mâle,

- c’est à cause de Nuage de radis, tu veux en parler ?...enfin...Tu vas bien ?

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