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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumLa peur de perdre l'autre...[Pv Ewi]
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Dim 13 Oct 2019 - 11:21
La troupe Embrumé a disparu. Ma troupe est partie en fumée en l'espace d'une seule journée. Les Escogriffes m'ont , nous , ont tout pris. Notre territoire, nos familles et notre Troupe. Vivre chez les Innondés était déjà un grand sacrifice mais nous n'avions pas le choix.
Je n'étais pas pour l'union des deux Troupes. Nous n'avons rien en commun avec nos ennemis de toujours. Cela n'avait aucun sens. Honnêtement, j'ai pensé partir. Mieux valait-il vivre comme une solitaire que renier mon histoire et vivre avec les chats adverses. Mais , Themis se plaisait déjà ici et je ne pouvais pas l'abandonner derrière moi. Je n'ai plus qu'elle. Je ne m'imagine pas vivre loin de ma petite soeur et ne jamais la revoir. Perdre nos parents et Solem a été suffisamment difficile pour ne pas en rajouter.
Alors , je suis restée. Mais , je savais qu'en restant , je deviendrai une chasseuse Innondée et que , par conséquent, je me devrais d'être loyale sous tous les aspects envers ma nouvelle Troupe. Ce n'est pas uniquement parce que Hidoï a insisté sur ce point. Non , c'est une question de conscience et de maturité. J'ai besoin d'être entière dans tout ce que j'accomplis. Donc , même si la perte de ma troupe m'a fait du mal , je dois l'oublier et me concentrer désormais sur ma vengeance .
Bref. J'ai changé de vie.
***
Aujourd'hui, je fais partie d'un groupe chargé de ramener à manger pour la Troupe. Nous chassons , tout simplement. En soi , ce n'est pas dangereux et il n'aurait pas dû nous arriver quelque chose. Tout commençait plutôt bien. Les deux autres chats ne faisaient pas de commentaires sarcastiques sur mes origines et ne critiquaient pas ma façon de chasser. Au début, les natifs Innondés devaient aussi apprendre à nous accepter. Les choses s'ammélioraient , nos relations aussi. Il faudra du temps avant que nos différences soit totalement oubliées mais nous sommes sur le bon chemin.
Nous avions plutôt bien chassé. Je sentais dans mes pattes et dans mes muscles une certaine fatigue. C'est sans doute pour cela qu'il m'a fallu quelques secondes pour réagir, lorsque le groupe de chats errants nous a attaqué. Ils étaient quatres. Je ne sais même pas si c'était des Escogriffes. En tout cas , ma respiration fut coupée lorsque l'un d'eux se jeta sur moi en me plaquant au sol. Sonnée , j'eprouvais des difficultés à me sortir de son étreinte.
Finalement , je parvins à me dégager en le repoussant avec mes pattes arrières. Il se jeta à nouveau sur moi mais cette fois ci , il visa mon oeil avec ses griffes. J'eus juste le temps de bouger pour que ses griffes entaillent mon arcade et non mes yeux. Cette zone étant sensible , mon sang se mit à couler abondamment, presque immédiatement. La vue brouillée, j'étais en colère et le blessa violemment au flanc. Il s'enfuit , abandonnant lâchement ses camarades.
Un de mes alliés Innondés éprouvait des difficultés à se débarrasser d'un des ennemis. Il n'en restait que deux et mon autre compagnon semblait venir à bout du sien. Alors , je décidai d'aider celui qui peinait. Je sautais sur le gros félin et l'envoyais rouler loin du chasseur. Nous tombâmes tous les deux , le long d'une grosse pente ce qui rouvrit ma blessure à l'arcade, la faisant saigner davantage.
Je ne m'en étais pas rendu compte mais le combat nous avaient éloignés de la petite forêt et nous étions desormais en bordure du Lac de Seyn. Mon adversaire essayait probablement de m'y amener. Je n'y pensais pas. J'étais simplement dévoré par la rage. Si c'était un Escogriffe , je devais le tuer pour venger mon frère. Si il n'en était pas un , tant pis.
La lutte continua et j'entendis bientôt mes deux compagnons arriver près de nous. Nous étions au bord du Lac. Tout à coup , mon adversaire , se sachant probablement condamné me frappa violement la tête de sa patte avant gauche. J'avais déjà presque perdu connaissance lorsqu'il me poussa dans les eaux glacées du Lac. Dans un dernier élan de rage , je m'agrippais à lui et le fit tomber , lui aussi , dans les eaux.
****
Il faisait froid. Horriblement froid. Je ne voyais rien , ne sentais rien hormis le froid. Et surtout , mes poumons me brûlaient atrocement. Je ne sais pas combien de temps , je suis restée dans le lac avant que l'un des Chasseurs m'en sorte. Je sentais vaguement que l'on me traînait sur le bord du Lac mais j'étais incapable d'ouvrir les yeux. Je n'arrivais pas à cracher le surplus d'eau que contenait mes poumons. Il me fallut quelques secondes avant d'enfin libérer ma poitrine. Néanmoins, je ne reprenait pas connaissance et ma respiration était faible , j'étais épuisée.
Tu crois qu'elle est morte ? , le chasseur était paniqué manifestement.
Au lieu de poser des questions va chercher de l'aide au camp !
J'essayais vainement d'ouvrir les yeux , encore et encore. Tout ce que je pouvais faire c'était tousser...
Jeune recrue
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Thémis
Dim 20 Oct 2019 - 12:22
La peur de perdre l'autre.
La situation chaotique de la Troupe Inondée s’arrangeait petit à petit : les anciens chats de la Troupe Embrumée avaient pour la plupart trouvé leur place et s’habituaient à leur nouvel environnement. Au début, Thémis ne comprenait pas tout au fonctionnement de sa nouvelle troupe : pourquoi la meneuse Asuna n’était jamais présente ? C’était son flambeau Hidoï et cette chasseuse, Nola, qui géraient tout ici, et aucune trace de la meneuse qui ne sortait que très rarement de sa tanière. Honnêtement, cela ne gênait pas vraiment Tém, elle s’en fichait pas mal de qui commandait tant qu’il le faisait bien, et toutes ces histoires de hiérarchie lui passaient au dessus de la tête. Mais elle savait que ce n’était pas le cas de tout le monde, la plupart des membres tenaient aux traditions, et pour eux, c’était au meneur de commander sa troupe, et à personne d’autre. Mais depuis peu, tout était revenu à la normale : Hidoï avait annoncé la démission d’Asuna, il reprenait donc le rôle de meneur, nommant ainsi Nola Flambeau. Tém n’était pas stupide, elle se doutait bien que Asuna n’avait sûrement pas démissionné de son plein gré, mais qu’elle avait sans doute été poussé par les vétérans à le faire parce que la situation ne pouvait pas durer. mais encore une fois, toutes ses histoire lui importaient peu. L’important pour Tém, c’est qu’ici, elle avait un endroit où dormir, où manger, et où elle était en sécurité avec sa soeur.
Aujourd’hui, la novice n’avait pas grand chose à faire : le matin-même elle était allée s’entraîner. Heureusement pour elle, c’était une classe de chasse et non de combat. Elle était douée à la chasse, car elle était très rapide, sûrement la meilleure à la course d’ailleurs. Par contre, elle était une vraie brêle au combat et faisait tout son possible pour éviter les entraînements.
Pour le moment, Thémis était assise dans le camp, elle venait juste de finir de manger et discutait tranquillement avec les autres novices. Contrairement à Rahû, elle n’avait eu aucun mal à faire connaissance avec les chats de la Troupe Inondée, elle était même plutôt contente d’oublier toutes ces querelles stupides entre les deux camps. Mais ce n’était pas l’avis de Rahû, son camarade embrumés qui ne semblait toujours pas ravi d’être ici. Mais bon, en même temps c’est pas comme si il avait trop le choix, à moins qu’il préfère mourir seul à l’extérieur.
Thémis ne se doutait pas un seul instant que, là dehors, pendant qu’elle discutait joyeusement, sa soeur livrait un combat acharné pour sa vie et pour celle de ses camarades. Quand le chasseur entra dans le camp, essoufflé et paniqué, les poils de la jeune novice s’hérissèrent sur son échine alors qu’elle le reconnaissait : il avait accompagné sa soeur en patrouille quelques instants plus tôt. Aussitôt, elle se releva, comprenant que quelque chose n’allait pas. En un instant, elle était aux côtés du chasseur et le pressait à parler. Il raconta tout rapidement et le sang de Thémis ne fit qu’un tour en entendant ses paroles. Attaqués par des escogriffes, Inaya tombée dans le lac, noyée. Noyée. Le mot raisonna atrocement dans sa tête et sans attendre davantage, Tém s’élança vers la sortie.
Elle traversa le territoire au courant, sans s’arrêter, elle couru plus vite qu’elle ne l’avait jamais fait, ignorant ses muscles qui la tiraillaient. Elle se dirigeait vers le Lac de Seyn, se remémorant le chemin qu’elle avait déjà fait quelques fois même si elle ne connaissait pas encore parfaitement son nouveau territoire.
Sa soeur ne pouvait pas mourir, elle le refusait. Inaya était la seule famille qui lui restait, c’était elle qui l’avait élevée, elle était la personne la plus importante de sa vie. Thémis avait déjà perdu Salem, son grand frère, elle ne pouvait pas non plus perdre Inaya.
Quand elle arriva sur les bords du lac, essouflée, les pattes tremblantes, elle trouva sa soeur allongée, toussant sans s’arrêter. Elle était en vie. Thémis poussa un soupir de soulagement et s’avança aux côtés de sa soeur. Il y avait un autre chasseur, qui semblait paniqué, se sachant que faire. Thémis non plus ne savait pas comment aider Inaya, elle réfléchissait à toute allure, regardant sa soeur, impuissante.
Soudain, Inaya recracha de l’eau. Il ne fallait pas être guérisseur pour deviner que c’était une bonne nouvelle : elle recrachait l’eau du lac qui avaient investi ses poumons. Aussitôt, Thémis se colla à elle, espérant ainsi lui apportait réconfort et chaleur.
- Eh Ina ça va ? Respire bien. Les Escogriffes sont partis.
Elle était inquiète, tellement inquiète, elle voulait tellement que sa grande soeur lui dise que tout allait bien, qu’elle n’avait rien, qu’il y avait plus de peur que de mal. Mais Tém n’en savait rien, elle voyait aussi du sang couler lentement de l’arcade d’Inaya et elle ne savait pas si c’était grave ou pas.
Elle espérait que le chasseur qui était venu l’avertir avait prévenu Hélios, et que le guérisseur n’allait pas tarder.
Aujourd’hui, la novice n’avait pas grand chose à faire : le matin-même elle était allée s’entraîner. Heureusement pour elle, c’était une classe de chasse et non de combat. Elle était douée à la chasse, car elle était très rapide, sûrement la meilleure à la course d’ailleurs. Par contre, elle était une vraie brêle au combat et faisait tout son possible pour éviter les entraînements.
Pour le moment, Thémis était assise dans le camp, elle venait juste de finir de manger et discutait tranquillement avec les autres novices. Contrairement à Rahû, elle n’avait eu aucun mal à faire connaissance avec les chats de la Troupe Inondée, elle était même plutôt contente d’oublier toutes ces querelles stupides entre les deux camps. Mais ce n’était pas l’avis de Rahû, son camarade embrumés qui ne semblait toujours pas ravi d’être ici. Mais bon, en même temps c’est pas comme si il avait trop le choix, à moins qu’il préfère mourir seul à l’extérieur.
Thémis ne se doutait pas un seul instant que, là dehors, pendant qu’elle discutait joyeusement, sa soeur livrait un combat acharné pour sa vie et pour celle de ses camarades. Quand le chasseur entra dans le camp, essoufflé et paniqué, les poils de la jeune novice s’hérissèrent sur son échine alors qu’elle le reconnaissait : il avait accompagné sa soeur en patrouille quelques instants plus tôt. Aussitôt, elle se releva, comprenant que quelque chose n’allait pas. En un instant, elle était aux côtés du chasseur et le pressait à parler. Il raconta tout rapidement et le sang de Thémis ne fit qu’un tour en entendant ses paroles. Attaqués par des escogriffes, Inaya tombée dans le lac, noyée. Noyée. Le mot raisonna atrocement dans sa tête et sans attendre davantage, Tém s’élança vers la sortie.
Elle traversa le territoire au courant, sans s’arrêter, elle couru plus vite qu’elle ne l’avait jamais fait, ignorant ses muscles qui la tiraillaient. Elle se dirigeait vers le Lac de Seyn, se remémorant le chemin qu’elle avait déjà fait quelques fois même si elle ne connaissait pas encore parfaitement son nouveau territoire.
Sa soeur ne pouvait pas mourir, elle le refusait. Inaya était la seule famille qui lui restait, c’était elle qui l’avait élevée, elle était la personne la plus importante de sa vie. Thémis avait déjà perdu Salem, son grand frère, elle ne pouvait pas non plus perdre Inaya.
Quand elle arriva sur les bords du lac, essouflée, les pattes tremblantes, elle trouva sa soeur allongée, toussant sans s’arrêter. Elle était en vie. Thémis poussa un soupir de soulagement et s’avança aux côtés de sa soeur. Il y avait un autre chasseur, qui semblait paniqué, se sachant que faire. Thémis non plus ne savait pas comment aider Inaya, elle réfléchissait à toute allure, regardant sa soeur, impuissante.
Soudain, Inaya recracha de l’eau. Il ne fallait pas être guérisseur pour deviner que c’était une bonne nouvelle : elle recrachait l’eau du lac qui avaient investi ses poumons. Aussitôt, Thémis se colla à elle, espérant ainsi lui apportait réconfort et chaleur.
- Eh Ina ça va ? Respire bien. Les Escogriffes sont partis.
Elle était inquiète, tellement inquiète, elle voulait tellement que sa grande soeur lui dise que tout allait bien, qu’elle n’avait rien, qu’il y avait plus de peur que de mal. Mais Tém n’en savait rien, elle voyait aussi du sang couler lentement de l’arcade d’Inaya et elle ne savait pas si c’était grave ou pas.
Elle espérait que le chasseur qui était venu l’avertir avait prévenu Hélios, et que le guérisseur n’allait pas tarder.
(c) Biket
Invité
Invité
Mar 5 Nov 2019 - 13:05
Au bout d’un moment , je me mis à cracher l’eau que contenait mes poumons. Je sens vaguement l’odeur et la présence de Thémis. Comment est-elle arrivée ici ? Je suis un peu perdue. Finalement , j’arrive de nouveau à bien respirer et cette fois , je sens que ma petite sœur est vraiment contre moi. J’inspire profondément et très fort pour parvenir à reprendre mon souffle. Les Escogriffes sont partis ? Tant mieux. Oui , tant mieux pour eux. J’aurai au moins réussi à faire la peau à un. Oui , celui que j’ai entraîné avec moi au fond du Lac n’en est visiblement pas ressorti. Honnêtement , je n’ai pas de regrets. Je ne peux pas regretter d’avoir tuer une cervelle de souris pareil. Il aurait mérité pire , très sincèrement. Il aurait mérité de souffrir bien plus que cette simple noyade. Non , que ce soit agréable , je peux en témoigner. Mais les chats comme lui , mériteraient de souffrir pendant des lunes avant de mourir.
J’ouvre doucement les yeux. Ils me piquent encore sûrement à cause de l’eau qui s’y est infiltrée et je ne vois pas les choses clairement. Tout est un peu flou. Au moins , je peux enfin distinguer Thémis. J’imagine que j’ai dû lui faire peur avec toute cette histoire. Je me colle à elle pour lui montrer que tout va bien , enfin je crois , mais aussi parce que je commence à avoir horriblement froid et qu’il faut que je me réchauffe. En temps normal , il ne fait pas très chaud cette saison et les eaux du Lac étaient glacées. Maintenant , avec le pelage trempé et le vent , je commence à trembler de froid. Lentement , je me relève. Au premier essai , ma tête tourne et mes jambes me lâchent. Au deuxième essai , je parviens à me lever avec l’aide du chasseur et de Thémis.
« Pardon de t’avoir causé du soucis Thémis. Ca va maintenant. J’ai juste un peu froid , ça ira mieux une fois qu’on sera rentrées »
Je sens encore quelque vertiges me prendre mais c’est probablement à cause du choc. Je crois que c’est seulement maintenant que je comprends que j’ai failli y penser. Vraiment. Si le chasseur ne m’avait pas ressorti du Lac , je me serai noyée. Cette simple pensée me donne un nouveau frisson. Même lors du combat contre les Escogriffes , je n’étais pas passé aussi près de la mort. Je m’en étais plutôt bien sortie , contrairement à Solem. Oui , je combattais bien mais lui aussi. Pourtant , cela ne l’a pas empêché de mourir sous les griffes de ces…Hum , je ne vais pas penser le mot. Visiblement , même si on est l’un des meilleurs chasseurs , rien ne nous protège de la fin , inévitable pour tout le monde. Inévitable , certes , mais il est possible de la retarder. Un peu. Si on s’y prend correctement. Avec beaucoup de chance aussi.
Je commence à marcher , prudemment. Ce serait bien d’éviter de tomber bêtement. Je crois que je n’aurai pas assez de force pour me relever. Je me sens complètement épuisé après tout ce qui vient de se passer. Je ne pense pas que je sois gravement blessé même si il faudra que je demande aux soigneurs de vérifier. De qui s’agit-il déjà ? Hélios , je crois. Je n’en suis même plus sûr. Mes pensées sont un peu embrouillées même si je me sens de mieux en mieux à mesure que nous marchons vers le camp.
J’ouvre doucement les yeux. Ils me piquent encore sûrement à cause de l’eau qui s’y est infiltrée et je ne vois pas les choses clairement. Tout est un peu flou. Au moins , je peux enfin distinguer Thémis. J’imagine que j’ai dû lui faire peur avec toute cette histoire. Je me colle à elle pour lui montrer que tout va bien , enfin je crois , mais aussi parce que je commence à avoir horriblement froid et qu’il faut que je me réchauffe. En temps normal , il ne fait pas très chaud cette saison et les eaux du Lac étaient glacées. Maintenant , avec le pelage trempé et le vent , je commence à trembler de froid. Lentement , je me relève. Au premier essai , ma tête tourne et mes jambes me lâchent. Au deuxième essai , je parviens à me lever avec l’aide du chasseur et de Thémis.
« Pardon de t’avoir causé du soucis Thémis. Ca va maintenant. J’ai juste un peu froid , ça ira mieux une fois qu’on sera rentrées »
Je sens encore quelque vertiges me prendre mais c’est probablement à cause du choc. Je crois que c’est seulement maintenant que je comprends que j’ai failli y penser. Vraiment. Si le chasseur ne m’avait pas ressorti du Lac , je me serai noyée. Cette simple pensée me donne un nouveau frisson. Même lors du combat contre les Escogriffes , je n’étais pas passé aussi près de la mort. Je m’en étais plutôt bien sortie , contrairement à Solem. Oui , je combattais bien mais lui aussi. Pourtant , cela ne l’a pas empêché de mourir sous les griffes de ces…Hum , je ne vais pas penser le mot. Visiblement , même si on est l’un des meilleurs chasseurs , rien ne nous protège de la fin , inévitable pour tout le monde. Inévitable , certes , mais il est possible de la retarder. Un peu. Si on s’y prend correctement. Avec beaucoup de chance aussi.
Je commence à marcher , prudemment. Ce serait bien d’éviter de tomber bêtement. Je crois que je n’aurai pas assez de force pour me relever. Je me sens complètement épuisé après tout ce qui vient de se passer. Je ne pense pas que je sois gravement blessé même si il faudra que je demande aux soigneurs de vérifier. De qui s’agit-il déjà ? Hélios , je crois. Je n’en suis même plus sûr. Mes pensées sont un peu embrouillées même si je me sens de mieux en mieux à mesure que nous marchons vers le camp.
Jeune recrue
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Thémis
Dim 22 Déc 2019 - 10:42
La peur de perdre l'autre.
Thémis n’était pas d’une nature à stresser à la moindre occasion. Elle n’était pas particulièrement angoissée, au contraire, la jeune novice se montrait souvent un peu trop flegmatique par rapport au monde autour d’elle. En vérité, la seule chose qui l’angoissait, c’était de penser à sa soeur et à la possibilité qu’elle avait de la perdre. Tém avait déjà perdu son frère, alors Inaya était tout ce qui lui restait comme famille. Alors quand on est venu lui annoncer que sa soeur avait eu un accident, elle n’était pas seulement stressée : elle était prise dans un étau de peur et d’angoisse, et elle se sentait étouffer.
Maintenant, Thémis était face à sa soeur, elle voyait tout ce sang couler et elle se sentait inutile. Elle revivait une seconde fois ce sentiment qu’elle avait déjà ressenti lors de la bataille contre les escogriffes : elle était une novice qui ne savait pas se battre, elle avait certes réussi à se rendre utile en mettant les reines à l’abri, mais si elle avait été dan sla bataille, là où était sa vraie place, elle aurait peut être pu sauver Solem en se battant à ses côtés ? Elle secoua la tête pour chasser ses pensées. C’était stupide de raisonner ainsi, ce qui c’était passé était de la faute des escogriffes et de personne d’autres. Et Inaya n’était pas morte.
- Pardon de t’avoir causé du soucis Thémis. Ca va maintenant. J’ai juste un peu froid , ça ira mieux une fois qu’on sera rentrées
La novice souffla, rassurée. Apparemment c’était moins grave que ça en avait l’air. Aussitôt, Tém se colle contre sa soeur pour la réchauffer. Elle sent la fourrure trempée d’Inaya contre la sienne et elle lui lèche l’oreille dans une tentative de réconfort. Oui, elle aurait pu perdre sa soeur aujourd’hui, mais non, ce n’était pas arrivé, et Thémis était consciente de la chance qu’elle avait eu. Il faudra qu’elle pense à remercier la chasseur qui l’avait sauvée, mais plus tard, pour le moment elle devait raccompagner Inaya au camp.
Les deux soeurs se mettent en marche, prudemment, Tém soutient sa soeur et elles marchent lentement. Déjà, elle ne veut pas que sa blessure à la tête s’aggrave, même si elle relativise en se disant que cette partie du corps saigne toujours beaucoup même pour les blessures superficielles. Thémis ne veut pas non plus que sa soeur tombe dans les pommes, alors elle marche à son rythme.
- Il faudra que tu ailles voir Hélios en rentrant surtout.
Elle jette un coup d’oeil à sa grande soeur. Pour une fois que c’est la benjamine qui prend soin de son aînée et non l’inverse !
- Et il va vraiment falloir que tu apprennes à nager !
Thémis sourit, et elle espère changer les idées de sa soeur.
Maintenant qu’elles vivent avec la troupe inondée, elles doivent s’habituer à leurs coutumes. Même si dans le principe elles ne sont pas très différentes de celles de leur ancienne troupe, ils n’ont pas les même techniques de chasse, de combat, leur environnement est différent et ils savent tous nager. D’ailleurs Thémis a déjà pris quelques leçons de natation, et elle doit bien avouer qu’elle apprécie l’exercice.
Maintenant, Thémis était face à sa soeur, elle voyait tout ce sang couler et elle se sentait inutile. Elle revivait une seconde fois ce sentiment qu’elle avait déjà ressenti lors de la bataille contre les escogriffes : elle était une novice qui ne savait pas se battre, elle avait certes réussi à se rendre utile en mettant les reines à l’abri, mais si elle avait été dan sla bataille, là où était sa vraie place, elle aurait peut être pu sauver Solem en se battant à ses côtés ? Elle secoua la tête pour chasser ses pensées. C’était stupide de raisonner ainsi, ce qui c’était passé était de la faute des escogriffes et de personne d’autres. Et Inaya n’était pas morte.
- Pardon de t’avoir causé du soucis Thémis. Ca va maintenant. J’ai juste un peu froid , ça ira mieux une fois qu’on sera rentrées
La novice souffla, rassurée. Apparemment c’était moins grave que ça en avait l’air. Aussitôt, Tém se colle contre sa soeur pour la réchauffer. Elle sent la fourrure trempée d’Inaya contre la sienne et elle lui lèche l’oreille dans une tentative de réconfort. Oui, elle aurait pu perdre sa soeur aujourd’hui, mais non, ce n’était pas arrivé, et Thémis était consciente de la chance qu’elle avait eu. Il faudra qu’elle pense à remercier la chasseur qui l’avait sauvée, mais plus tard, pour le moment elle devait raccompagner Inaya au camp.
Les deux soeurs se mettent en marche, prudemment, Tém soutient sa soeur et elles marchent lentement. Déjà, elle ne veut pas que sa blessure à la tête s’aggrave, même si elle relativise en se disant que cette partie du corps saigne toujours beaucoup même pour les blessures superficielles. Thémis ne veut pas non plus que sa soeur tombe dans les pommes, alors elle marche à son rythme.
- Il faudra que tu ailles voir Hélios en rentrant surtout.
Elle jette un coup d’oeil à sa grande soeur. Pour une fois que c’est la benjamine qui prend soin de son aînée et non l’inverse !
- Et il va vraiment falloir que tu apprennes à nager !
Thémis sourit, et elle espère changer les idées de sa soeur.
Maintenant qu’elles vivent avec la troupe inondée, elles doivent s’habituer à leurs coutumes. Même si dans le principe elles ne sont pas très différentes de celles de leur ancienne troupe, ils n’ont pas les même techniques de chasse, de combat, leur environnement est différent et ils savent tous nager. D’ailleurs Thémis a déjà pris quelques leçons de natation, et elle doit bien avouer qu’elle apprécie l’exercice.
(c) Biket
Invité
Invité
Mer 1 Jan 2020 - 13:40
Je sentis presque immédiatement ma petite sœur se coller à moi , absorbant la fraîcheur de mon pelage humide. Surtout , elle me communiquait sa propre chaleur et a réduit mes tremblements. Heureusement qu’elle reste tout contre moi durant notre marche jusqu’au camp. J’ai l’impression que le monde ne cesse de tourner et la sensation enfle à chaque pas. Je sais que c’est dû à la fatigue et au choc de l’attaque. Ca ne m’empêche pas de m’appuyer franchement sur Thémis , refoulant mon égo qui me souffle que c’est à la plus grande de prendre soin de la famille. Pas l’inverse. Et pourtant , c’est bien la novice qui me soutient en ce moment même. Honnêtement , ça me fait du bien sans que je ne puisse vraiment expliquer pourquoi. La douleur s’atténue au fur et à mesure que nous marchons et les sensations de vertige se font moins fortes. Néanmoins , je manque plusieurs fois de tomber alors que l’on s’approche du camp. Je fais comme si de rien n’était car je ne veux surtout pas que Thémis continue à s’inquiéter. Comme je le pense , ce n’est pas à elle de se faire du soucis pour moi. C’est moi qui suis sensé la protéger , faire en sorte qu’elle aille bien.
Voir Hélios ? J’ai envie de dire que ce n’est pas nécessaire mais je ferme la gueule juste avant que les mots ne sortent. Ma petite sœur a probablement raison c’est plus prudent d’aller voir le soigneur. On ne sait jamais et puis peut être qu’il aura quelque chose pour soulager cette sensation de chute qui ne quitte pas mon corps depuis quelques minutes.
Quant à la nage…je tourne mes prunelles vers Thémis. Nager ? Sérieusement ? Je ne déteste pas l’eau mais je ne l’aime pas non plus. Loin de là , d’ailleurs. J’étais inconsciente de toute façon , donc la nage ne m’aurait pas servi à grand-chose. Mais c’est vrai que cela pourrait être utile un jour. Je donne un coup de langue sur l’oreille de la novice en ronronnant. Je l’aime vraiment. De tout mon cœur. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une sœur comme elle.
« J’irai voir Hélios ne t’en fais pas. Quant aux leçons de nage…on verra. Mais dis-moi tu as déjà appris toi ? »
Pour être honnête , avec tous les derniers changements je n’ai pas beaucoup prêter attention à l’avancée de la formation de Thémis.
Voir Hélios ? J’ai envie de dire que ce n’est pas nécessaire mais je ferme la gueule juste avant que les mots ne sortent. Ma petite sœur a probablement raison c’est plus prudent d’aller voir le soigneur. On ne sait jamais et puis peut être qu’il aura quelque chose pour soulager cette sensation de chute qui ne quitte pas mon corps depuis quelques minutes.
Quant à la nage…je tourne mes prunelles vers Thémis. Nager ? Sérieusement ? Je ne déteste pas l’eau mais je ne l’aime pas non plus. Loin de là , d’ailleurs. J’étais inconsciente de toute façon , donc la nage ne m’aurait pas servi à grand-chose. Mais c’est vrai que cela pourrait être utile un jour. Je donne un coup de langue sur l’oreille de la novice en ronronnant. Je l’aime vraiment. De tout mon cœur. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir une sœur comme elle.
« J’irai voir Hélios ne t’en fais pas. Quant aux leçons de nage…on verra. Mais dis-moi tu as déjà appris toi ? »
Pour être honnête , avec tous les derniers changements je n’ai pas beaucoup prêter attention à l’avancée de la formation de Thémis.
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