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Désolée petit Coccinelle // BOUE

Délicatesse d'Opaline
Jeune aventurier
Puf/Surnom Puf/Surnom : Snowy
Messages Messages : 132

Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 62
Mentor / apprenti :
Délicatesse d'Opaline
 Mer 16 Oct 2019 - 12:20

Désolée Coccinelle


Ma patte écrase sans garde une coccinelle qui était posée sur le sol. Au début, je me sens coupable. J’ai enlevé la vie à un être vivant, sans pour autant que ce soit une proie. Mais je finis par me demander une chose. Que peut-elle bien faire là ? Après tout, la saison des feuilles mortes débute, et ne leurs est pas du tout propice. Qui a déjà vu une coccinelle quand les feuilles des arbres sont orangées ? Elles ne survivent jamais bien longtemps à ce moment donné.

Désolée Coccinelle, pardonne-moi et vole à jamais là-haut.

Je la prends délicatement entre mes griffes pour la déposer ensuite entre quelques brindilles et feuilles mortes. Tout être devrait être respecté, même avec la mort. Mon rapport avec les animaux autre que des chats a changé quand je suis devenue seule. Mais en tout cas, j’espère qu’elle reposera en paix, de toute façon, elle changera d’endroit dans peu de temps, en imaginant déjà que personne ne l’a retirée de sous les feuilles. Après, elle rejoindra les autres. Au retour de ma chasse, je la reprendrai entre les griffes pour la déposer ensuite proche de ma tanière. Elle sera avec les siens. En paix, comme tout le monde devrait le mériter. J’ai un petit cimetière à insectes, juste à quelques mètres de ma tanière. Pourquoi ? Parce que ma tanière n’est pas uniquement utilisée par moi, mais pas plusieurs colonies également. Il s’agit d’une cohabitation, que je ne peux qu’apprécier avec le temps. La paix devrait être accessible à tous. Même à une coccinelle. Même à mon frère. Mon frère… il continue de me manquer, même si je parviens à ne plus le montrer. Il repose en paix, et j’espère que la coccinelle le rejoindra. Ils pourront courir et voler ensemble, dans les contrées du Clan des Etoiles. J’espère vraiment qu’ils sont bien, en harmonie avec eux-mêmes. Chose que je ne suis pas. Je ne suis pas en harmonie, moi la femelle toujours sur ses gardes. Je continue à voir les chats entourés de brume, même si celle-ci disparait petit à petit. Je redeviens normale, plus le temps passe. Mais je sais également qu’il ne suffit d’un rien pour que tout redégringole. Je sais qu’elles sont capables de revenir, les ombres.

Je regarde autour de moi, en silence. Ce qui nous entoure, moi et la coccinelle, c'est un grand roc. Nous sommes là pour une chose, chasser en paix. Après, ma journée semble mal commencer, et la coccinelle, elle, vient de terminer sa vie dans le silence à cause de ma maladresse.

© FICHE PAR MINICOOKIE SUR EPICODE.
Griffe de Boue
Jeune recrue
Puf/Surnom Puf/Surnom : Terry
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Griffe de Boue
 Lun 21 Oct 2019 - 21:51
Au camp, il y avait ce vieux dicton qui était qu’il ne fallait jamais se lever de la patte droite,sinon on passerait une bien mauvaise journée. Personne n’avait aucune idée d’où il pouvait bien sortir, mais il subsistait, phrase préférée des anciens. Griffe de Boue n’y avait jamais fait attention, mais, ce matin-là, c’était bien de son côté droit qu’il s’était levé, c’était à droite qu’il avait une première fois regardé et il avait mâché son déjeuner du côté droit. Puis il était parti boire. Depuis, il avait un bon mal de ventre, et il ne savait pas si c’était à cause de ce reste de lapin ou l’eau un peu trouble.
Il avait été ensuite attribué à une patrouille de chasse. Rien de nouveau pour cette fois-ci. Sauf que, encore, il allait pleuvoir. Les nuages n’étaient ni noirs ni vraiment gris, mais blancs. Sauf qu’on était seulement le matin, donc la chasse serait forcément gâchée à un moment ou un autre. De plus, il n’avait jamais au grand jamais parlé à cette guerrière. A vrai dire, il n’était même pas sûr de la voir parmi les couches de vétérans ou de nouveaux le soir. Peut-être était-ce cette femelle qui vivait en dehors du camp ? Ou celle qu’on insultait allègrement ? Il semblait au félin d’en avoir entendu parler une fois ou deux, quand il laissait une oreille traîner pendant le repas du soir. Il n’en pensait pas grand-chose. Peut-être qu’ils n’auraient pas à parler, au moins.
Les deux s’étaient dirigés vers le grand Roc. Les seuls oiseaux qui passaient encore dans le ciel croassaient sans retenue. Soit le clan de l’Ombre cherchait à se manifester, soit un cadavre pourrissait pas loin de là. Griffe de Boue se fit traverser par un petit frisson. Pourri comme les restes qu’il avait peut-être mangé ? A cette idée, une mauvais goût s’imposa dans sa bouche. La vision de ce lapin se métamorphosa dans ses souvenirs en carcasse remplie de vers et suintant d’un pus jaunâtre. Il n’avait plus vraiment envie de chasser.
Il balaya la plaine d’un œil fatigué avant de repérer un rare moineau au milieu de ces corneilles. Le volatile s’était posé et cherchait de la nourriture. Griffe de Boue se plaqua au sol, s’approcha sans bruit, s’apprêta à sauter- avant de se faire retenir au sol par une de ses griffes coincées. Alerté, l’oiseau s’envola immédiatement. La patte droite - encore cette patte droite !- meurtrie, le guerrier observa son gibier s’envoler parmi les nuages blancs. Il avait pris une petite teinte orange. Rouge de honte jusqu’à la queue, Griffe de Boue se retourna pour voir si Délicatesse d’Opaline avait assisté à son exploit…
Mais non, elle lui tournait le dos. Elle marchait délicatement vers l’imposant rocher surplombant la plaine, comme si elle s’amusait à transporter une goutte d’eau sur son museau. Puis, elle s’arrêta, agita un peu sa patte au-dessus du sol et recouvra ce qui semblait, à son camarade, du vide, de quelques feuilles et de branches. Elle finit par lever la tête et lancer quelques regards aux alentours, comme si elle découvrait pour la première fois le lieu où ils avaient atterris.
Ce comportement intriguait grandement l’autre chat. Cette guerrière ignorait totalement sa présence et se préoccupait seulement de ce qui la regardait-lui qui était habitué à sentir les regards sur lui à chaque fois qu’il faisait une bourde. Mais plus que ça, il se demandait bien ce qu’elle avait bien pu enterrer dans la terre… Une souris minuscule ? Une plante à sécher ? Une pierre qui brille ? C’était décidé, il prenait son courage à deux mains. Il s’approcha le plus silencieusement possible, puis se rendit compte que c’était idiot et qu’il ne ferait juste que lui faire peur. Il pensa à ce qu’il voulait dire, puis continua d’u air qu’il voulait naturel :

« E-Excuse-moi, tu as att-ttrapé quelq- »

Avant de s’étaler de tout son long sur son côté droit.
Délicatesse d'Opaline
Jeune aventurier
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
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Délicatesse d'Opaline
 Dim 27 Oct 2019 - 12:18

Bordel !


La vie ne semble pas vouloir nous entourer en cette journée peu chaude. La coccinelle devra attendre seule, je le crois, vu que le silence montre qu'il 'y a aucune proie. Je sais pas quoi en penser. Peut être que la saison des feuilles mortes fait fuir les proies après tout. Tout est possible, enfin pratiquement tout, mais on peut abréger. Je suis encore désolée pour la coccinelle, mais bon. Les créatures doivent toutes mourir un jour, non ? Après, je peux me tromper, mais je ne crois pas que les immortels existent. Les immortels sont ceux devenus morts, mais étant donnés qu'ils ne sont pas dans la même dimension, on ne peut pas les compter. En tout cas cette coccinelle en est devenue une. Elle est immortelle dans la mort, et je lui souhaite tout le bonheur du monde. Juste pour me faire pardonner de cet acte.

E-Excuse-moi, tu as att-ttrapé quelq-

Je sursaute. J'avais totalement oublié que je chassais avec un autre chat ! Griffe de Boue, qui a une douce ombre autour de lui, contrairement à d'autre qui se fait plus agressive. Ce chat 'inspire confiance, et en même temps pas trop. Je ne sais pas encore faire totalement confiance aux chats que je ne connais pas assez. Ce n'est pas comme avec Lune Ambrée ou Mistral Lointain. Eux, je pourrais leurs donner ma vie. Mais les autres ? Je ne sais pas. Je me retourne vers lui pour lui demander ce qui ne va pas, après tout, vu le bruit que j'ai entendu après ses paroles, il doit y avoir quelque chose. Mias tout ce que je vois, c'est un chat allongé par terre. L'envie de rire ne me vient même pas. Je ne ris plus depuis la mort de ma famille. Non, à la place, j'accours vers le chat en marchant assez vite, si ce n'ets en courant pour me poser tout proche et le regarder avant de lui demander.

Ça va ?

Je me penche vers son pelage et c'est à ce moment-là que j'entends des battements d'aile au dessus de moi, et que je sens quelque chose qui vient s'écraser sur ma tête. Une crotte de piaf, j'en suis certaine.

Bordel !

© FICHE PAR MINICOOKIE SUR EPICODE.
Griffe de Boue
Jeune recrue
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Griffe de Boue
 Sam 2 Nov 2019 - 21:51
La brûlure lancinante du choc enflamma toute son épaule. Le sol ferme et impardonnable venait de mordre dans sa chair. Ce n’était rien de sérieux : dans quelques minutes, il ne sentirait plus rien, peut-être une tâche verdâtre viendrait troubler son pelage blond, ce n'était pas grave. Mais cela lui faisait toujours un mal de chien. Sans compter qu’il était sûr que sa camarade l’avait bien vu se rétamer. La voilà déjà : elle arrive vite. Par inquiétude, par pitié, les deux étaient possibles, mais en tout cas, il ne voyait aucun sourire sur ses lèvres, ni dans ses yeux. Elle le fixait juste, avec son grand air triste.

« Ça va ? » lui demanda-t-elle.

Il était près à lui répondre que oui, ça allait, les larmes dans les yeux et la honte dans la voix. Mais le choc lui restait en travers de la gorge ; rien ne sortait. C’était mieux comme ça, d’ailleurs. Ne laissons pas trop la parole à ce chat timide en ce jour de malchance. Délicatesse d’Opaline commença d’ailleurs à se pencher sur le guerrier pour l’inspecter ; mais elle aussi, elle était sous le sceau de l’infortune.

« Bordel ! » jura-t-elle soudain.

Un liquide blanc douteux venait de lui exploser sur le haut de la tête, comme une bombe lâchée d’un avion ; au loin, on pouvait discerner un claquement d’ailes moqueur, presque un rire aigu sortir  de leurs becs noirs. Ces oiseaux, non plus, n’annonçait pas un très bon augure. Griffe de Boue ne put s’empêcher de reculer de dégoût. Puis, la machine qui lui servait d’esprit se mit à fulminer. Comment devait-il réagir à ce qu’il venait d’arriver ? Est-ce qu’il devait réagir ? Et puis, pourquoi il était encore par terre ? Il se releva promptement, malgré l’engourdissement qui se répandait toujours dans sa patte.

« Ah, euh, oui, ça va, ça ira, je peux marcher, tu vois ? » Il fit deux pas en faisant attention, cette fois, de ne pas tomber.
Il ne savait toujours pas s’il devait ignorer l’excrément qui lui était tombé sur le crâne. Il n’avait aucune notion de ce qu’il était sensé faire. Mais il voulait aider. Finalement, il se tourna vers elle, l’air désolé :

« E-Est-ce que je peux … t’aider … avec ça … ? »

Ses paroles se perdirent dans la bourrasque qui siffla à ses oreilles. Un souffle qui lui fit presque perdre pied, qui le recouvrit de poussière blanche et qui lui élima la rétine. Le son qu’il avait produit était parti, loin, dans les terres de la ferme ou dans les Hautes Pierres. Bref, cela avait été un effort inutile. Il réessaya en criant une deuxième fois, mais impossible, le vent continuait de voler tout ce qu’il avait à dire. Tout ce qu’il obtint, c’était la claque d’une feuille sur le museau.
Il chassait sur le territoire du clan du Vent, après tout.
Délicatesse d'Opaline
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Délicatesse d'Opaline
 Lun 4 Nov 2019 - 11:47

Mon Dieu


Pourquoi est-ce que ça doit tomber sur moi ? Limite, j'aurai préféré que ce soit sur la tête de Griffe de Boue, et non la mienne ! Vraiment, les oiseaux ont un humour étrange. Ils ne devraient exister que pour finir entre nos crocs ! Je ne comprends pas comment cela peut être possible. Le monde veut me haïr ou je suis en train de rêver ? Avant les ombres, qui enfin disparaissent, (pourvu que ça dure) et maintenant les pigeons qui décident de chier au dessus de moi ? Ils trouvent cela drôle ? Nan parce que moi, je vais leurs dire à quoi je pense ! Ils vont le savoir rapidement quand mes griffes les plaqueront au sol et que mes crocs leurs déchireront la gorge ! Ils devraient respecter les plis grands ! S'agenouiller devant nous ! Quoi qu'il en soit, je me vengerai plus tard. Et personne ne recommencera.

Mon humeur redevient comme il y a quelques secondes. Inquiète. Je me débarrasserait de cette fiente plus tard, d'abord, je veux savoir comment le chat en face de moi se sent. Déjà que je l'ai oublié... Je l'observe se relever, et me prépare à me jeter à ses côtés s'il faut le rattraper. Je redeviens comme petite. Serviable et présente pour les autres, même si je suis plus souvent lunatique qu'autre chose...

Ah, euh, oui, ça va, ça ira, je peux marcher, tu vois ?

Il fait quelques pas, tout en faisant attention à ce qui l'entoure. D'une certaine manière, il me rappelle mes débuts. Quand mon père avait failli me tuer. Je ne faisais plus attention, je marchais tout en manquant de tomber à tout moment. J'étais une chatte venant à peine de naitre à plusieurs lunes. Pour moi, cette tentative avait été ma mort. Ce corps est le deuxième. Il était bloqué par les chats du Clan des Etoiles comme pour me punir d'avoir survécu. Mais la mort de mon frère a comme été un miracle, et a accéléré la régénération de mon esprit. Je ne suis pas comme les autres, enfin je crois.

E-Est-ce que je peux...

La fin de sa phrase s'en va avec le vent qui souffle fortement d'un coup. Comme si le Clan des Etoiles voulait le punir d'avance. Jamais je n'entendrai ce qu'il voulait dire, même si je vois qu'il réessaye. Je finis par prendre une décision. Je vais nous pousser vers un abri qui ne devrait pas être loin de là. Le grand Roc est a quelques pas. Je suis sure qu'on peut s'y abriter juste derrière. Je m'approche de mon compagnon de chasse et le pousse du museau en direction du rocher. Je le pousse quelques secondes avant de prendre la tête de notre mini troupe. J'arrive en quelques secondes au rocher, après avoir combattu le vent du mieux que je pouvais. Je me dirige derrière, et là, c'est le moment où je le vois. Un serpent qui siffle en guise d'avertissement juste sous le roc.

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Griffe de Boue
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Griffe de Boue
 Dim 24 Nov 2019 - 21:23
Il lui semblait que les rafales voulaient le tuer, le pousser dans le ravin ; heureusement ou malheureusement, il n’avait pas un poil si long. Il ne se faisait donc pas emporter par son pelage, mais chaque souffle faisait l’effet d’une griffure sur son corps maigre et nerveux, jusqu’à même le ressentir dans ses côtes. Son air repartit avec ses camarades. Il n’allait pas s’étouffer à cause d’une bourrasque ! Il ne voulait pas mourir dans une bataille contre le temps !

Il se fait enfin sauver par sa camarade. Il sent son corps bouger contre son gré, un nez contre son épaule. Il reprend soudain ses esprits. Pourquoi est-ce qu’il ne se contentait pas d’avancer contre l’ennemi ? Un ennemi si inoffensif ; il en faisait un adversaire redoutable alors qu’il n’était que ce qu’il était : le vent. Ou était-ce parce que celui-ci c’était acharné sur Griffe de Boue avec une telle vigueur ? Le guerrier rougit de s’être laissé emporté contre les forces naturelles. Il finit par quitter le museau de sa camarade. Il la suivit sans piper mot ; déjà parce qu’il aurait été inutile avec le bruit du vent d’essayer de parler, puis parce qu’il faisait confiance à cette chasseuse qu’il connaissait à peine. Peut-être à cause de cette malchance … Peut-être car il n’avait aucune idée de quoi faire.

« Tout se ruine peu à peu. Pourquoi est-ce qu’on reste ici ? Il vaudrait mieux rentrer. Aucun lapin ne sortira maintenant. Notre odeur va faire le tour de la plaine. Clan des Etoiles, pourquoi s’acharner ainsi ? », pensait le jeune chat. Le souffle continuait de fouetter ses moustaches. Est-ce qu’une tempête s’abattrait sur les rochers ? Il faut  les limer, les polir, les lustrer : sans toute leur saleté, ils feraient rebondir la rare lumière de l’hiver sur tout le clan. Ils rallumeraient les nuages ; les souris ressortiraient de leur terrier sans que les moustiques osent apparaître, car ces reflets ne seraient pas assez puissants pour chauffer les terres. Ils se contenteraient d’illuminer l’espace. Leur seul sacrifice donnerait naissance à une saison parfaite ?

Ils arrivèrent près du grand roc, imposant comme à son habitude. Ils cherchaient donc abri près de lui ! C’était une bonne idée. Sa stupidité le frappa tel le vent. Délicatesse d'Opaline prit le devant avant de s’arrêter brusquement. Cette fille qui avait l’air si indépendante, pourquoi s’interrompait-elle à la tâche ? Griffe de Boue s’avança à son tour, l’angoisse à peine sortie de son ventre.

Un reptile d’une couleur orangée entra dans le regard de Griffe de Boue, le secoua de haut en bas, les tremblements de sa langue fourchée contamina son corps. Une dose d’adrénaline se déversa dans son sang. Il ne savait pas si il voulait fuir ou le tuer. Non ! Il devait le tuer. Ne pas penser une seule fois à partir. Il voulait que sa camarade prenne en charge cette vipère avec ses yeux si hypnotisant, mais elle devait compter sur lui. Il devait le faire.

Il sauta sur le serpent avec un feulement. Il atterrit cette fois sans glisser dans la terre, sans qu’une bourrasque ne le repousse à sa place. Mais le reptile rampait entre ses pattes, trop vite pour que le chat puisse l’écraser, il fonçait droit vers la guerrière restée en arrière ...
Délicatesse d'Opaline
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Sexe du perso: Femelle
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Délicatesse d'Opaline
 Mar 17 Déc 2019 - 19:37

Venin mortel


Je suis vraiment douée pour me mettre dans des situations pas possibles. Comment est-ce que j'ai pu penser qu'on serait seuls dans le coin ? Les serpents peuvent être partout ici, ils ont élus leur domicile dans la foret, mais également dans les plaines. Ils font partis de la faune, tout comme nous. Nous devons partager le monde avec d'autres, mais certains sont plus dangereux, et y'en a aussi des innocents. Mais les serpents ? Ils sont un danger rare, et je crois que c'est la première fois que j'en vois un. Maman me les décrivait quand j'étais petite. Elle me disait tous les dangers animaux qui existaient, pour que j'y sois préparée, et que je puisse fuir si besoin. Pourtant, là, je suis devant le serpent, mais je ne sais pas ce que je dois faire. Je ne sais pas si je dois fuir, si je dois le tuer, ou alors rester immobile. J'ai peur. Et la peur me tétanise dans la totalité.

Je vois du coin de l'oeil mon compagnon de chasse s'avancer pour regarder ce qui m'a stoppée précipitamment. Puis, ce qui se passe me tétanise encore plus qu'il ne l'est possible normalement. Le chat bondit sur le serpent qui siffle en guise d'avertissement. Ce serpent qui est un danger mortel si le venin n'est pas traité. Mais le Clan des Etoiles semble être contre nous. Le serpent, grace au vent qui souffle brusquement pour écarter mon semblable, se faufile entre ses pattes dans ma direction. Je réussi à faire un pas en arrière, mais je ne parviens aucunement à faire plus. Mes muscles ne veulent vraiment pas répondre. Tout semble contre nous. Même nos ancêtres. Si bien que je finis par faire exactement ce que je ne devais pas faire. Le vent me bouscule. Me jette au sol. Le vent m'aplatit au sol pour me laisser à la merci du serpent. Je l'entends qui s'approche. Je ne peux pas le voir, ma tête n'est plus en direction du rocher, mais de la plaine. Je ne peux plus voir la menace qui m'approche, mais je la sens. Elle déplace l'air autour de ma queue. Elle me frôle à chaque "foulée". Jusqu'à ce que le pire arrive. Ses crocs plongent dans la chaire de ma cuisse pour y déverser son venin mortel.

© FICHE PAR MINICOOKIE SUR EPICODE.
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