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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumit's time to tell you the truth, my dears - Feat Ray & Queen
Vétéran
Puf/Surnom : Espé.
Messages : 641Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 55 lunes
Mentor / apprenti : Nuage de l'Ourse
Souffle d'Espérance
Ven 31 Jan 2020 - 16:48
it's time
to tell the truth
Il est temps qu’ils sachent. Il est temps que la vérité sorte, même si elle doit tout détruire son passage; parce que j’ai déjà assez vécu dans le mensonge, et qu’il faut finir par avouer la vérité, pour leur bien comme le mien.
Alors je profite de l’euphorie du baptême qui vient de se passer pour me faufiler vers eux, après un dernier regard d’encouragement que ma mère m’avait jeté. Je les regarde, le sourire aux lèvres, et je suis si fière. Je suis si fière d’eux, des valeureux guerriers qu’ils sont devenus, de la prestance qu’ils imposent. Je sais que Colosse du Désert deviendra le meilleur chef du Clan de l’Ombre - il a du sang de chef dans ses veines et possède le feu de mon ambition que je lui ai transmis, ce feu qui a failli parvenir à me détruire et qui pourtant, chez lui, l’aiguillonne -. Blaireau Nocturne, lui, deviendra un guerrier puissant et connu bien au delà des Quatre Clans, j’en suis persuadée. Je sais que je ne suis pas objective, mais ils ont tous deux quelque chose de spécial, qui les distinguent des autres chats que je connais.
Je leur souris doucement, comme lorsqu’ils étaient encore chatons et que je cherchais à les rassurer en leur disant que tout irait bien. Je n’en suis plus très sûre, désormais, mais je me raccroche désespérément à cette pensée, pour ne pas que le poids des révélations menace d’écrouler toute notre famille. Je leur demande de me suivre, et mon ton indique clairement qu’il ne faut pas poser de questions. Ils commencent à marcher, derrière moi, et ils se demandent peut-être sûrement ce qui se passe, mais ils ne disent rien. Et nous quittons l’effervescence du Clan pour la forêt, et tout ce que nous entendons maintenant, ce sont les cris des chats qui faiblissent et le silence qui remplit nos oreilles.
Avant de partir, j’ai échangé un regard avec Étoile Fragmentée, mon père. Il est perspicace et doit bien se douter que je vais leur dire la vérité. Je lui ai fait part de mes craintes concernant les réactions que pouvaient avoir mes fils; et je lui ai demandé que, peu importe comment ils allaient le prendre, qu’il respecte leurs décisions tout autant que moi, même si cela impliquait de quitter le Clan de l’Ombre. Je voyais bien qu’il était sceptique, mais il a fini par accepter, à contre-coeur toutefois, je crois. L’avantage d’avoir son père chef est que lorsqu’il accepte quelque chose, tout le reste du Clan doit l’accepter. Mais au moins, j’ai une marge et je ne risque pas de mettre le Clan au dépourvu, et ce n’est pas négligeable.
Nous finissons par enfin arriver au Marécages, et je repense à tous les moments et coups de théâtre dont ce lieu était le décor. Ma naissance, tout d’abord. Ma renaissance aussi, aux côtés de Cicatrice de Ronce. Et le cycle recommence avec moi-même qui met bas mes petits. Petite Mélancolie doit sûrement être enterrée quelque part dans cette terre, son frêle corps reposant dans l’humidité dont j’ai été contrainte de l’enfouir. Moi, qui trouve Petit Blaireau, glacé et aux portes de la mort, et qui le sauve. Toutes mes rencontres avec Épine de Cactus. Ma vie entière pourrait se résumer dans ce lieu, ce lieu si spécial pour moi et qui résonnera toujours dans mon âme. Je sais que les Quatre Chênes sont tout aussi importants à mes yeux, mais cela m’affecte d’une façon différente pour eux, plus forte et douloureuse, plus subtile et pernicieuse. Parce que c’est là bas que j’ai connu ma naissance et ma mort. La rencontre de l’amour de ma vie et sa perte. La conception de mes enfants, toutes les rencontres et les mots échangés, tout l’amour porté au gré du vent sous ce délicieux parfum d’interdit. Je ne peux pas dire que cela ne me manque pas, mais c’est si douloureux d’y penser que j’évite le plus souvent de m’y attarder. Et à chaque fois que je repense à lui, à chaque fois que je replonge dans les yeux de mon fils, si similaires aux siens, je ressens un pincement au coeur, qui m’indique que son souvenir est toujours cher.
Qu’il le restera toujours, qu’il a cadenassé mon coeur en même temps que son départ.
Je m’assois lentement sur la terre humide, leur indiquant de faire de même. Je les regarde tous les deux, chacun leur tour, et je savoure ce moment. Le dernier moment avant que tout éclate en mille morceaux. J’ai si peur, je crois même que je tremble, et pourtant, je souris doucement. Parce que malgré tout, Colosse du Désert va enfin savoir l’identité de son père. Il va enfin savoir qu’il est le fils d'Épine de Cactus, qu’il est un clan-mêlé et qu’il doit en être fier, et que je l’ai aimé de tout mon coeur, plus que je n’aurai jamais pu aimer quelqu’un.
Je les regarde tous les deux, me plonge une dernière fois dans leurs regards, et parle d’une voix lente.
- Vous vous demandez sûrement pourquoi vous êtes là, dans les marécages humides, mes fils, vous qui venez pourtant juste d’assister à votre baptême qui vous a fait de vous des magnifiques guerriers dont je suis incroyablement fière. La raison est simple. Je dois vous dire quelque chose, depuis très longtemps, et je me suis fait la promesse que vous le découvrirez à vos douze lunes. Il est temps, désormais.
Je me tourne vers Nuag- Blaireau Nocturne. Commençons par la vérité la plus simple. Si il peut y avoir quelque chose de “simple” là-dedans. Je le regarde dans les yeux, me plonge dans son regard et je m’en nourris. Comme si je n’allais plus jamais le revoir comme avant. Comme si c’était la dernière fois qu’il me voyait en tant que mère, parce qu’il sourit mais il sent tout de même que quelque chose ne va pas. Et j’ai envie de me raviser, j’ai envie de tout oublier mais trop tard, il faut faire ce qui doit être fait.
- Blaireau Nocturne. Mon merveilleux et valeureux fils. Je suis si fière de toi, si tu savais. Si fière de tout ce que tu as accompli, si fière de te voir grandir jour après jour et d’évoluer. Je ne pensais pas pouvoir autant aimer quelqu’un, avant que ton frère et toi veniez au monde. Je ne pensais pas que j’avais autant d’amour dans le coeur. Et pourtant. Vous connaissez tous les deux mon histoire, vous savez que Cicatrice de Ronce et que Étoile Fragmentée ne sont pas mes véritables parents mais bien mes parents adoptifs, tout comme vous savez que je n’ai jamais connu l’identité de mon père, qui est au Clan de l’Ombre. J’aurai aimé, pourtant, mais c’est Cicatrice de Ronce qui m’a trouvé ici-même, dans les marécages, et qui m’a sauvé la vie en m’acceptant comme sa propre fille. Je n’aime pas tourner autour du pot, alors je vais passer au vide du sujet. Blaireau Nocturne, tout comme j’ai été trouvée ici par ma mère, je suis celle qui t’a trouvé ici, dans les marécages. Tu étais encore minuscule, tu venais probablement juste de naître, tu ne te rappelles sûrement pas. Et je passais par là, je t’ai vu mourir de froid, alors je t’ai sauvé et pris sous mon aile, mais je ne t’ai jamais donné la vie, tout comme Bourrasque Majestueuse n’est pas ton père et Colosse du Désert pas ton frère. J’ai cherché l’identité de tes parents dans tout le Clan mais je ne suis jamais parvenue à trouver qui que ce soit. Et pourtant, je ne regrette rien. Parce que tu es devenu comme mon fils, au même titre que Colosse du Désert, et tu es de ma chair et de mon sang comme lui. N’oublie jamais que avant de choisir une famille par les liens du sang, on la choisit avec les liens du coeur. Je t’ai choisi, et je ne l’ai jamais regretté une seule seconde. Je t’aime, et je respecterai tes choix, peu importe soient-ils.
Je respire lourdement. C’est dit. C’est dit. Mais je n’ai pas le temps de m’attarder, et avant de le laisser réagir, je me tourne vers mon fils. Colosse du Désert. Le fruit de mon amour avec
Épine de Cactus. Il est temps de lui raconter toute l’histoire. L’histoire de sa vie.
- Colosse du Désert. Ma plus grande fierté et la plus belle chose qui me soit arrivée. Le plus précieux de mon sang. Encore maintenant je me demande comment j’ai pu faire un être aussi beau et aussi parfait que toi. ( Je respire profondément ) Je ne sais pas comment dire cela, mais tu dois savoir que tout ce que tu pensais juste sur tes origines est faux. Tu n’es pas, toi non plus, le fils de Bourrasque Majestueuse. Tu es le mien, et ton père est… était un guerrier du Clan du Vent. Il s’appelait Épine de Cactus. Il était le fils d’Etoile de Jaspe, l’ancien chef du Vent, et il me manquera toujours. Il est parti, en me laissant comme dernier cadeau toi et ta soeur, Petite Mélancolie, qui est morte-née. Je l’ai connu lorsque j’étais chatonne, et nous avons eu une relation inter-clan durant mon apprentissage, et lorsque je te regarde, je vois tout ce qu’il était. Tu es son digne fils, aussi beau et magnifique qu’il l’était, et je sais qu’il doit sûrement te regarder en souriant d’où il est. Je l’aimais plus que j’ai cru pouvoir aimer quelqu’un; et il m’a montré toute la beauté du monde lorsque je t’ai donné naissance.
C’est dit. J’ai dit à mon fils ses véritables origines, je lui ai enfin parlé de la personne que j’aimais le plus au monde, et maintenant que cela est fait, je ne peux m’empêcher de ressentir un immense soulagement.
Et instinctivement, de penser à Epine de Cactus. Notre fils sait maintenant qui tu es, tu peux être fier de lui, parce qu’il est la perfection incarnée, comme son père.
je sais que je ne rencontrerai jamais plus rien ni personne qui m’inspire de la passion. Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu’un, c’est une entreprise. Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement. Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par dessus un précipice; si on réfléchit, on ne le fait pas. Je sais que je ne sauterai plus jamais.
Alors je profite de l’euphorie du baptême qui vient de se passer pour me faufiler vers eux, après un dernier regard d’encouragement que ma mère m’avait jeté. Je les regarde, le sourire aux lèvres, et je suis si fière. Je suis si fière d’eux, des valeureux guerriers qu’ils sont devenus, de la prestance qu’ils imposent. Je sais que Colosse du Désert deviendra le meilleur chef du Clan de l’Ombre - il a du sang de chef dans ses veines et possède le feu de mon ambition que je lui ai transmis, ce feu qui a failli parvenir à me détruire et qui pourtant, chez lui, l’aiguillonne -. Blaireau Nocturne, lui, deviendra un guerrier puissant et connu bien au delà des Quatre Clans, j’en suis persuadée. Je sais que je ne suis pas objective, mais ils ont tous deux quelque chose de spécial, qui les distinguent des autres chats que je connais.
Je leur souris doucement, comme lorsqu’ils étaient encore chatons et que je cherchais à les rassurer en leur disant que tout irait bien. Je n’en suis plus très sûre, désormais, mais je me raccroche désespérément à cette pensée, pour ne pas que le poids des révélations menace d’écrouler toute notre famille. Je leur demande de me suivre, et mon ton indique clairement qu’il ne faut pas poser de questions. Ils commencent à marcher, derrière moi, et ils se demandent peut-être sûrement ce qui se passe, mais ils ne disent rien. Et nous quittons l’effervescence du Clan pour la forêt, et tout ce que nous entendons maintenant, ce sont les cris des chats qui faiblissent et le silence qui remplit nos oreilles.
Avant de partir, j’ai échangé un regard avec Étoile Fragmentée, mon père. Il est perspicace et doit bien se douter que je vais leur dire la vérité. Je lui ai fait part de mes craintes concernant les réactions que pouvaient avoir mes fils; et je lui ai demandé que, peu importe comment ils allaient le prendre, qu’il respecte leurs décisions tout autant que moi, même si cela impliquait de quitter le Clan de l’Ombre. Je voyais bien qu’il était sceptique, mais il a fini par accepter, à contre-coeur toutefois, je crois. L’avantage d’avoir son père chef est que lorsqu’il accepte quelque chose, tout le reste du Clan doit l’accepter. Mais au moins, j’ai une marge et je ne risque pas de mettre le Clan au dépourvu, et ce n’est pas négligeable.
Nous finissons par enfin arriver au Marécages, et je repense à tous les moments et coups de théâtre dont ce lieu était le décor. Ma naissance, tout d’abord. Ma renaissance aussi, aux côtés de Cicatrice de Ronce. Et le cycle recommence avec moi-même qui met bas mes petits. Petite Mélancolie doit sûrement être enterrée quelque part dans cette terre, son frêle corps reposant dans l’humidité dont j’ai été contrainte de l’enfouir. Moi, qui trouve Petit Blaireau, glacé et aux portes de la mort, et qui le sauve. Toutes mes rencontres avec Épine de Cactus. Ma vie entière pourrait se résumer dans ce lieu, ce lieu si spécial pour moi et qui résonnera toujours dans mon âme. Je sais que les Quatre Chênes sont tout aussi importants à mes yeux, mais cela m’affecte d’une façon différente pour eux, plus forte et douloureuse, plus subtile et pernicieuse. Parce que c’est là bas que j’ai connu ma naissance et ma mort. La rencontre de l’amour de ma vie et sa perte. La conception de mes enfants, toutes les rencontres et les mots échangés, tout l’amour porté au gré du vent sous ce délicieux parfum d’interdit. Je ne peux pas dire que cela ne me manque pas, mais c’est si douloureux d’y penser que j’évite le plus souvent de m’y attarder. Et à chaque fois que je repense à lui, à chaque fois que je replonge dans les yeux de mon fils, si similaires aux siens, je ressens un pincement au coeur, qui m’indique que son souvenir est toujours cher.
Qu’il le restera toujours, qu’il a cadenassé mon coeur en même temps que son départ.
Je m’assois lentement sur la terre humide, leur indiquant de faire de même. Je les regarde tous les deux, chacun leur tour, et je savoure ce moment. Le dernier moment avant que tout éclate en mille morceaux. J’ai si peur, je crois même que je tremble, et pourtant, je souris doucement. Parce que malgré tout, Colosse du Désert va enfin savoir l’identité de son père. Il va enfin savoir qu’il est le fils d'Épine de Cactus, qu’il est un clan-mêlé et qu’il doit en être fier, et que je l’ai aimé de tout mon coeur, plus que je n’aurai jamais pu aimer quelqu’un.
Je les regarde tous les deux, me plonge une dernière fois dans leurs regards, et parle d’une voix lente.
- Vous vous demandez sûrement pourquoi vous êtes là, dans les marécages humides, mes fils, vous qui venez pourtant juste d’assister à votre baptême qui vous a fait de vous des magnifiques guerriers dont je suis incroyablement fière. La raison est simple. Je dois vous dire quelque chose, depuis très longtemps, et je me suis fait la promesse que vous le découvrirez à vos douze lunes. Il est temps, désormais.
Je me tourne vers Nuag- Blaireau Nocturne. Commençons par la vérité la plus simple. Si il peut y avoir quelque chose de “simple” là-dedans. Je le regarde dans les yeux, me plonge dans son regard et je m’en nourris. Comme si je n’allais plus jamais le revoir comme avant. Comme si c’était la dernière fois qu’il me voyait en tant que mère, parce qu’il sourit mais il sent tout de même que quelque chose ne va pas. Et j’ai envie de me raviser, j’ai envie de tout oublier mais trop tard, il faut faire ce qui doit être fait.
- Blaireau Nocturne. Mon merveilleux et valeureux fils. Je suis si fière de toi, si tu savais. Si fière de tout ce que tu as accompli, si fière de te voir grandir jour après jour et d’évoluer. Je ne pensais pas pouvoir autant aimer quelqu’un, avant que ton frère et toi veniez au monde. Je ne pensais pas que j’avais autant d’amour dans le coeur. Et pourtant. Vous connaissez tous les deux mon histoire, vous savez que Cicatrice de Ronce et que Étoile Fragmentée ne sont pas mes véritables parents mais bien mes parents adoptifs, tout comme vous savez que je n’ai jamais connu l’identité de mon père, qui est au Clan de l’Ombre. J’aurai aimé, pourtant, mais c’est Cicatrice de Ronce qui m’a trouvé ici-même, dans les marécages, et qui m’a sauvé la vie en m’acceptant comme sa propre fille. Je n’aime pas tourner autour du pot, alors je vais passer au vide du sujet. Blaireau Nocturne, tout comme j’ai été trouvée ici par ma mère, je suis celle qui t’a trouvé ici, dans les marécages. Tu étais encore minuscule, tu venais probablement juste de naître, tu ne te rappelles sûrement pas. Et je passais par là, je t’ai vu mourir de froid, alors je t’ai sauvé et pris sous mon aile, mais je ne t’ai jamais donné la vie, tout comme Bourrasque Majestueuse n’est pas ton père et Colosse du Désert pas ton frère. J’ai cherché l’identité de tes parents dans tout le Clan mais je ne suis jamais parvenue à trouver qui que ce soit. Et pourtant, je ne regrette rien. Parce que tu es devenu comme mon fils, au même titre que Colosse du Désert, et tu es de ma chair et de mon sang comme lui. N’oublie jamais que avant de choisir une famille par les liens du sang, on la choisit avec les liens du coeur. Je t’ai choisi, et je ne l’ai jamais regretté une seule seconde. Je t’aime, et je respecterai tes choix, peu importe soient-ils.
Je respire lourdement. C’est dit. C’est dit. Mais je n’ai pas le temps de m’attarder, et avant de le laisser réagir, je me tourne vers mon fils. Colosse du Désert. Le fruit de mon amour avec
Épine de Cactus. Il est temps de lui raconter toute l’histoire. L’histoire de sa vie.
- Colosse du Désert. Ma plus grande fierté et la plus belle chose qui me soit arrivée. Le plus précieux de mon sang. Encore maintenant je me demande comment j’ai pu faire un être aussi beau et aussi parfait que toi. ( Je respire profondément ) Je ne sais pas comment dire cela, mais tu dois savoir que tout ce que tu pensais juste sur tes origines est faux. Tu n’es pas, toi non plus, le fils de Bourrasque Majestueuse. Tu es le mien, et ton père est… était un guerrier du Clan du Vent. Il s’appelait Épine de Cactus. Il était le fils d’Etoile de Jaspe, l’ancien chef du Vent, et il me manquera toujours. Il est parti, en me laissant comme dernier cadeau toi et ta soeur, Petite Mélancolie, qui est morte-née. Je l’ai connu lorsque j’étais chatonne, et nous avons eu une relation inter-clan durant mon apprentissage, et lorsque je te regarde, je vois tout ce qu’il était. Tu es son digne fils, aussi beau et magnifique qu’il l’était, et je sais qu’il doit sûrement te regarder en souriant d’où il est. Je l’aimais plus que j’ai cru pouvoir aimer quelqu’un; et il m’a montré toute la beauté du monde lorsque je t’ai donné naissance.
C’est dit. J’ai dit à mon fils ses véritables origines, je lui ai enfin parlé de la personne que j’aimais le plus au monde, et maintenant que cela est fait, je ne peux m’empêcher de ressentir un immense soulagement.
Et instinctivement, de penser à Epine de Cactus. Notre fils sait maintenant qui tu es, tu peux être fier de lui, parce qu’il est la perfection incarnée, comme son père.
je sais que je ne rencontrerai jamais plus rien ni personne qui m’inspire de la passion. Tu sais, pour se mettre à aimer quelqu’un, c’est une entreprise. Il faut avoir une énergie, une générosité, un aveuglement. Il y a même un moment, tout au début, où il faut sauter par dessus un précipice; si on réfléchit, on ne le fait pas. Je sais que je ne sauterai plus jamais.
Feat Espé
(c) Biket
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Ray Messages : 108Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 36 lunes
Mentor / apprenti : Pluie d'Étincelles
Colosse du Désert
Ven 6 Mar 2020 - 22:53
The Truth
• ft. Espé & Flammy •
À quand mon premier apprenti ? Je souris à cette pensée, faisant mine de vouloir répéter ma boutade à Blaireau Nocturne. Mais mon frère est déjà en train de se pavaner auprès de ses potes. Bon, tant pis. Il mérite pas que j’échange mes meilleurs vannes avec lui, de toute façon. J’y pense, au fond, c’est vrai qu’un apprenti, ça doit être sympa. Vraiment sympa. Puis le prestige, quoi, le prestige. Ma mère vient de s’en voir assigner un, d’ailleurs. C’est son premier apprenti. Enfin, sa première apprentie. Pourtant, ma mère, elle est plus si jeune, enfin, elle avait tout le temps d’entraîner un apprenti avant que… Remarque, mon frère et moi, on est quand même nés quand elle était encore jeune, donc bon, ça s’explique. Après, ma mère est loin, trèès loin d’être vieille, juste que son baptême de guerrière date pas d’hier non plus, quoi. Là voilà enfin qui s’avance vers moi. Je souris déjà à l’idée qu’elle vienne me féliciter. Ce que ça peut me rendre heureux de la rendre si fier de moi. Ses fils guerriers. Rien que ça. J’arrive même pas à imaginer ce que ça représente. J’suis fier pour moi, certes, fier pour mon frère aussi, mais j’ai du mal à me rapprocher ce que peut ressentir ma mère. C’est trop différent.
Elle nous demande de la suivre. Je lance un regard étonné à Blaireau Nocturne avant d’hausser les épaules et de me mettre à la suite de ma mère, sans rien ajouter. C’est typique d’elle, tous ces mystères. Tous ces non-dits qu’elle ne révèle qu’après, entre quatre yeux, seul à seule. Ça ne m’a jamais dérangé. Et voilà qu’elle nous emmène à l’extérieur du camp, au-dehors, vers les Marécages. Pas ouf, l’ambiance, mais bon. Elle a peut-être quelque chose de spécial à nous montrer, qui sait. Je m’assieds à sa suite, face à elle, attentif au possible. Ça fait longtemps que nous n’avons pas été réunis, tous les trois, comme ça. Difficile d’accorder nos emplois du temps d’apprentis, entre Lune Ébène et Étoile Fragmentée. Là voilà qui laisse planer un silence qui me semble infinissable. Et qui finit par parler.
J’écoute, attentivement, silencieux. Elle commence par s’adresser à mon frère, exclusivement à mon frère, me laissant un moment. J’écoute et je ne dis rien, car cette histoire ne me concerne pas directement, elle n’a pas l’air de me parler. Et voilà qu’elle avoue. Qu’elle avoue que Blaireau Nocturne est adopté. Je m’avance, interdit. Elle ne me parle pas. Pas à moi. Ce n’est pas mon cas. Je ne suis pas adopté. Alors Blaireau Nocturne et moi, nous ne sommes pas frères. Pas naturellement. Pas dans le sang. Je regarde mon frère, tente de décrypter, de prédire sa réaction, mais j’en suis incapable. C’est ça, alors ? C’est ça, le truc ? Blaireau Nocturne est adopté ? Et ? Ça ne change rien. Il est mon frère, il le sera toujours. Maman nous a élevés ensemble, un point c’est tout. Nous avons grandi ensemble, et ça, ça n’a pas de prix. Ça ne change rien, rien du tout de ce que je pense de lui. D’À quel point j’aime mon frère. J’ai envie de le saisir, de lui laisser une tape sur l’épaule, pour lui faire comprendre que ça ne change rien. Mais ma mère m’en empêche. Mon nom vient de résonner dans sa gorge.
Et plus les mots sortent de sa bouche, plus mes sourcils se froncent. Je sens qu’elle ne me fait pas tous ces compliments pour rien. Il y a quelque chose derrière. Quelque chose de plus profond, quelque chose qu’elle a du mal à m’avouer. Bourrasque Majestueuse n’est pas mon père. Alors Coeur de Grizzli avait raison. Ce qu’il me racontait, quand nous étions gamins, était vrai. J’ai du mal à y croire. Je m’y force. Toutes mes crises de jalousie envers mon demi-frère… Qui n’est du coup pas mon demi-frère… N’ont servi à rien, ne m’ont mené nulle part. Elles m’ont juste faire perdre du temps, et maintenant, elles me décrédibilisent. Maintenant que je sais la vérité. Maman aurait pu me le dire avant. Ça m’aurait évité de m’enfoncer dans un mensonge dont j’ai du mal à ressortir, là, tout de suite. Coeur de Grizzli avait raison. Il a toujours eu raison.
Je plante mes yeux gris verts dans ceux de ma mère. Alors, la vraie question : qui est mon père ? Je scanne rapidement tous les mâles de mon clan : impossible de faire un choix. Je n’en vois aucun qui n’ait pu être mon père. J’attends, toujours silencieux. Je veux des réponses.
Réponses qui ne se font pas attendre. Le Clan du Vent. Épine de Cactus. Mon coeur manque un battement. Je ne suis pas un ombreux à cent pour cent. Je suis un sang-mêlé. Ma loyauté s’effondre. Elle ne veut pas dire. Elle ne signifie donc rien. Mon père n’est pas un guerrier du Clan de l’Ombre. Ma mère n’est pas loyale à son Clan. Son clan qui l’a accueillie, son clan qui l’a élevée. Elle n’est pas loyale. Je recule dans un mouvement, dévisageant ma mère. Et ma soeur. Ma soeur… ? Non. Je n’ai pas de soeur. Une soeur morte-née n’est pas une soeur. Je n’arrive pas à ressentir de la peine pour cette soeur que je n’ai jamais connue. Mon frère, c’est Blaireau Nocturne. Pas Petite Mélancolie ou je ne sais pas quoi. Et peu importe que mon père ait été le fils d’un chef. Peu importe qu’il ait été le fils du plus puissant chat de Cerfblanc. Je ne retiens qu’une chose : ma mère a préféré son amour pour un mâle que son amour envers le clan.
Comment a-t-elle pu ? C’est lui, c’est cet Epine de Cactus qui l’aurait protégée, qui l’aurait nourrie, qui lui aurait offert un abri ? Je ne comprends pas. Et papi, alors, et Étoile Fragmentée ? Qu’en pense-t-il ? Il aurait dû me bannir. Il aurait dû nous bannir, ma mère et moi. Je suis l’enfant d’un ennemi. Le petit enfant d’un chef complètement sadique et mauvais, de ce que j’ai entendu. Et Cicatrice de Ronces ? Je vis dans le mensonge depuis ma naissance. On m’a toujours menti. Ma vie est un mensonge. Pourquoi ? Je continue de fixer ma mère, commençant à balancer la tête de gauche à droite en guise de “non”, les sourcils toujours froncés.
J’essaye de répondre, mais j’en suis incapable. Ça me dégoute. Son comportement, ses actes, me dégoutent. Pourquoi me le relever après me l’avoir caché pendant si longtemps ? J’ai grandi en promettant loyauté à un clan, et un seul, pas deux. Et voilà que je ne suis pas un pur produit du Clan de l’Ombre, comme je me le suis toujours imaginé. Pourquoi ne pas me l’avoir dit dès le début ? J’aurais pu comprendre, ne pas me promettre que j’aurais défendu mon clan au péril de ma vie. Et s’il y avait eu une guerre ? Et si je m’étais retrouvé à affronter, à tuer mon père, sans meme le savoir ?
Mais par-dessus, c’est le fait qu’elle m’ait menti toute ma vie qui m’accable, qui m’abat. “Il y a d’autres choses que tu me caches ? D’autres choses à propos desquelles tu m’as menti ?” Ma voix n’a pas réussi à rester calme, posée. Je suis furieux. “Est-ce que tu es véritablement ma mère, où est-ce qu’on n’ose pas me dire que je suis totalement adopté ?”
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Flammy Messages : 94Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Flammy
Dim 8 Mar 2020 - 23:45
Ça y est, il était enfin un guerrier. Il avait enfin achevé son apprentissage et était prêt à rendre son Clan fier et à pouvoir protéger sa famille comme il se doit. Blaireau Nocturne se tenait là, fier comme un paon, aux côtés de son frère, celui qu’il chérit plus que tout.
Il était si fier de lui. Il en était sûr, son frère allait devenir le meilleur guerrier de la forêt… Après lui, bien évidemment. Le matou bicolore n’hésita pas à partir se vanter parmi ses amis. Un guerrier parmi les guerriers, comme diraient certains. Rien ne pouvait briser la joie intense qu’il ressentait dans la poitrine. C’est comme s’il était né pour voir ce jour venir. C’était comme si dix mille papillons dansaient dans ses tripes, comme pour fêter son baptême. Il l’avait fait… Pour lui, pour sa famille, pour son Clan. Il était maintenant temps de faire face au future, la tête haute.
En pleine euphorie, Blaireau Nocturne ne fit pas tout de suite attention au regard que lui porta sa mère, à lui et son frère. Ce regard… Le jeune guerrier plongea ses yeux vert émeraude dans ceux de sa mère, comme pour lire dans ses pensées, comme pour comprendre le sens de ce regard si profond, caché derrière un voile de mystères et de mensonges. L’on aurait dit qu’une pointe de tristesse se cachait dans ses mirettes remplies de fierté. Pourquoi donc ? Le guerrier remua les oreilles un instant, décontenancé. Elle demanda alors à ses deux petits, déjà si grands désormais, de la suivre. Curieux, Blaireau Nocturne ne posa pas plus de questions. Il se tourna et vit l’expression abasourdie de son frère. Lui, non plus, ne comprenait pas pourquoi leur mère avait un tel comportement. C’était un jeune guerrier, il ne pouvait pas comprendre le bonheur si puissant d’une mère de voir son fils si fier, si glorieux, devenir guerrier. Cependant, n’était-ce pas un comportement plus qu’étrange pour une… mère ? Ces yeux si beaux, qui n’inspirent que de l’amour et de la tristesse, pour ces deux petites choses maintenant guerrières, qui se tenaient fièrement devant elle. Blaireau Nocturne haussa un sourcil, commençant à s’inquiéter.
Il allait protester mais se ravisa, laissant alors à leur mère le champ libre. Son anxiété commençait à le manger de l’intérieur, comme si un grand changement allait se profaner à l’horizon… Sixième sens…
- Blaireau Nocturne. Mon merveilleux et valeureux fils. Je suis si fière de toi, si tu savais. Si fière de tout ce que tu as accompli, si fière de te voir grandir jour après jour et d’évoluer. Je ne pensais pas pouvoir autant aimer quelqu’un, avant que ton frère et toi veniez au monde. Je ne pensais pas que j’avais autant d’amour dans le cœur. Et pourtant.
Le cœur du petit chat se remplit de bonheur. La fierté de sa mère, c’est le joyau qu’il recherchait, qu’il désirait depuis tant d’années. L’entendre dire ces mots le comblaient de fierté et de bonheur. Il avait enfin réussi. Il a réussi à rendre sa famille fière, à rendre sa mère fière. C’est comme si un de ses plus grands souhaits venaient de se réaliser, devant ses yeux, en seulement quelques secondes. Blaireau Nocturne cacha avec peine sa joie immense, tandis qu’il tremblotait des pattes, aux côtés de son frère. Celui-ci aussi, allait sûrement être comblé d’éloge tôt ou tard. Mais, pour l’instant, Blaireau Nocturne savourait son moment.
- Vous connaissez tous les deux mon histoire, vous savez que Cicatrice de Ronce et que Étoile Fragmentée ne sont pas mes véritables parents mais bien mes parents adoptifs, tout comme vous savez que je n’ai jamais connu l’identité de mon père, qui est au Clan de l’Ombre. J’aurai aimé, pourtant, mais c’est Cicatrice de Ronce qui m’a trouvé ici-même, dans les marécages, et qui m’a sauvé la vie en m’acceptant comme sa propre fille.
Blaireau Nocturne connaissait bien cette histoire. Sa mère lui avait déjà raconté. Elle n’aimait pas mentir et avait préféré lui dire la vérité directement. Tant mieux, le jeune guerrier détestait les mensonges. Sa mère n’était pas du genre à cacher la vérité, surtout à ses deux chatons. Blaireau Nocturne savait qu’il pourrait à jamais lui faire confiance. C’était sa mère adorée, celle qui l’avait vu naitre, celle qui l’avait chéri, celle qui l’a aimé… Et pour cela, il lui sera à jamais reconnaissant…
Mais soudain.
- Je n’aime pas tourner autour du pot, alors je vais passer au vide du sujet. Blaireau Nocturne, tout comme j’ai été trouvée ici par ma mère, je suis celle qui t’a trouvé ici, dans les marécages. Tu étais encore minuscule, tu venais probablement juste de naître, tu ne te rappelles sûrement pas. Et je passais par là, je t’ai vu mourir de froid, alors je t’ai sauvé et pris sous mon aile, mais je ne t’ai jamais donné la vie, tout comme Bourrasque Majestueuse n’est pas ton père et Colosse du Désert pas ton frère. J’ai cherché l’identité de tes parents dans tout le Clan mais je ne suis jamais parvenue à trouver qui que ce soit.
Blaireau Nocturne sentit son cœur lâcher. Tout semblait flou. Sa vision se dégradait au fur et à mesure, jusqu’à ne voir que deux pauvres ombres à ses côtés, censés être les ombres de son frère et de… sa… mère… Sa mère… Non… ça… ça ne peut pas être v… vrai… Son monde s’écroulait devant lui. Il n’entendit pas la fin des paroles de sa mère. Tout était flou, plus aucun son ne parvenait à ses oreilles. Seul le bruit du sang qui coulait dans ses veines et tambourinaient ses oreilles lui parvenait. Il baissa le regard. Ses yeux vert émeraude, au départ si pétillants, s’étaient rapidement changés en un vert sombre, voilés d’un regard amer. Sa respiration était sifflante, il ne trouvait pas les mots. Tout se mélangeait dans sa tête.
Maman… Mon frère… Mon père… Ma famille… La chose pour laquelle je… Je vivais… Tout… Tout était faux… Ce n’était… Qu’un… Qu’un… mensonge.
Non… Ça ne peut pas être vrai ! Elle ment ! Elle ment ! Ce n’est qu’une blague ! Ça ne peut être la vérité ! C’est ma mère ! Mon frère et moi avons le même sang ! Mes parents m’ont aimé dès la seconde où je suis né ! Oui, c’est ça ! Ça, c’est la pure vérité ! C’est la seule vérité que je suis prêt à accepter !
Il n’entendait toujours rien. Il voyait vaguement le regard de sa mère se porter sur celui de son frère… Non… Celui de Souffle d’Espérance sur son frère. Oui, c’est son frère. Il sera à jamais à son frère…
De grosses larmes se créaient dans les yeux sans vie de Blaireau Nocturne. NON ! JE NE PLEURERAI PAS POUR CA ! Il plissa les yeux, tentant de cacher ces stupides larmes qui coulaient sans qu’il puisse y faire quelque chose sur ses joues. Il montra les crocs, puis leva lentement la tête. Il voyait son frère, les yeux rivés sur cette prénommée mère. Il ouvrit la gueule mais rien ne sortait. La douleur qui planait maintenant dans sa poitrine était plus horrible que n’importe quelle autre douleur qu’il aurait déjà subi. Était-ce ça… une… Trahison ?
Les souvenirs de son enfance dansaient dans sa tête comme un supplice éternel, tandis qu'il s'efforçait de ne pas croire au mensonge de sa mère. Pourquoi ? Pourquoi aurait-elle fait une chose pareille ? Et... Si elle dit vrai... Y-a-t'il, quelque part, deux jeunes chats qui recherchent leur chaton ? Il espérait tant que ce soit vrai. Que, loin de ces landes, un chat recherche son fils, disparu depuis tant de lunes, attendant avec impatience que son cher fils revienne à lui... Il se faisait des illusions... Visiblement, si elle disait vrai, alors il y avait sûrement une raison du pourquoi il a été abandonné. Une mère aimante n'abandonne pas son chaton... Depuis son enfance, il a tenté de plaire à sa famille, qu'elle soit fière de lui, qu'elle l'aime comme il est... Mais, si au fond, dès sa naissance, il avait été haï par sa propre famille. Si cette amour familial qu'il convoitait tant était voué à être un échec, depuis son enfance ? Son monde s'effondrait. Il était étonné qu'il puisse encore tenir convenablement sur ses pattes, malgré qu'elles tremblaient énormément dû au choc. Il tenta alors de nouveau à parler, priant pour ne pas bégayer. C'est d'une voix morte, sans reproches, ni rien, juste la vérité d'un fils brisé, qu'il s'adressa finalement à sa... mère...
"- Si tu dis tant m'aimer... Pourquoi m'avoir menti ? Pourquoi avoir menti à ton propre fils et à moi ?"
Visiblement, il ne se sentait plus digne d'être considéré comme son fils. Là, il se tourna vers son frère. Oui, son frère... Il sera à jamais son frère, qu'importe les mensonges. Il l'a aimé, il l'a détesté, mais au fond, il restera à jamais son frère... Pour toujours et à jamais. Il voulut se coller à la fourrure de Colosse du Désert mais se retint, juste car il savait bien que ce n'était pas le moment approprié. Malgré tout, l'envie était forte. L'envie de savoir que, à ses côtés, il y avait quelqu'un qui l'aimait sincèrement, qu'importe les mensonges aveuglants.
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