Première partie de chasse ! [feat Nuage de Furet]

HRP : Excuse moi du retard !

Nuage de Furet écoute Fleur de Sel avec attention et reproduit ce qu’elle lui dit de faire, dans l’optique de comprendre un peu mieux et surtout, sentir les effets que cela avait sur son corps. De plus recevoir, les encouragements de son mentor étaient toujours appréciables et le novice sentait comme une boule de fierté se développer en lui.

Il revint cependant sur terre lorsque celle-ci lui donna la tâche d’attraper un rongeur. Écoutant ce qu’elle continuait de dire, il comprit très vite que la chatte ne voulait pas lui mettre trop de pression et s’en amusait. C’était un gentil mentor songeait-il en s’éloignant d’elle en silence après un doux hochement de la tête. Une fois cela fait, Nuage de Furet vint s’arrêter non loin d’elle, humant soigneusement l’air en scrutant les alentours de son regard azurin, repassant à plusieurs reprises le regard sur l’horizon. C’est alors qu’il entendit un grattement non loin de là. Assez éloigné pour que le rongeur ne l’aperçoive pas.
Lentement, Nuage de Furet s’affaissa en ciblant le rongeur du regard, sans le lâcher une seule fois. Il l’avait repéré et n’allait pas le lâcher. À pas de loup, il se décida à s’approcher de celui-ci qui semblait occupé avec un insecte qu’il venait d’attraper. Parfait, le pauvre avait eu toute son attention. Le chat crème finit par s’interrompre dans sa course, se jugeant assez loin sans être au bout du monde pour juger sa distance bonne. Il attendit, bandait ses muscles et s’appuyant sur ses pattes arrière et en quelques minutes, le voilà qui s’élance avec agilité sur la proie qu’il acheva d’un coup de patte bien placé. Satisfait de sa proie, Nuage de Furet le prie dans sa gueule et revint vers Fleur de Sel. Puis, il lâche alors la pauvre bête inerte sur le sol avant de porter son attention sur son mentor

-Tes conseils sont vraiment profitable Fleur de Sel. Merci beaucoup.

Il incline la tête en signe de respect avant de l’observe avec une lueur de fierté brillante dans le regard

-J’ai enfin pu apporter ma contribution pour le gibier.

Nuage de Furet calmait peu à peu l’enthousiasme qui s’était épris de lui et remuait les moustaches à la remarque de Fleur de Sel. Même s’il ne dit rien, il partageait l’avis de son mentor et la trouvait donc bonne dans son rôle auprès de lui. Il n’avait donc plus besoin de s’inquiéter quant à la possible mise sous aile d’un tyrannique et horrible mentor même s’il était persuadé que dans son clan, il n’y en avait pas.

Le chat finit par hocher la tête suite aux paroles de son mentor qui lui demandait de remercier ses ancêtres. « De toute façon je le fais chaque fois que je réussis quelque chose ! » songe-t-il tout en clignant des yeux face à sa proposition. Chasser quelque chose de plus gros . Comme des lapins ? Nuage de Furet penche la tête sur le côté en posant son arrière-train en sol, dans l’optique de réfléchir à la proposition sans rien faire d’autre. Pensait-elle cela sérieusement ? Ils ne venaient que de débuter. Mais le novice vouait déjà une certaine confiance en la chatte aux yeux d’or

-Hé bien l’idée ne me déplaît pas mais penses-tu que j’ai réellement le niveau pour ça ?

Il questionne Fleur de Sel de son regard azurin non sans le planter dans celui de son interlocutrice. À la fois sérieux et curieux. Mais finalement il finit par se redresser et se relever comme si de rien n’était, et légèrement plus enjoué

-Tout compte fait si je rate, ce ne sera pas dramatique mais ne pas essayer…je pense que ça le sera ! Bon je me porte volontaire affirme-t-il en levant l’une de ses pattes avant, petit plaisantin comme il était.

Une fois cela dit, Nuage de Furet vient doucement se placer derrière Fleur de Sel, lui indiquant donc qu’ils peuvent se mettre en marche.

En voyant l’engouement de la chatte, Nuage de Furet su qu’il ne pouvait pas revenir en arrière. De toute façon, il n’en avait pas encore l’envie. L’idée de courir après des lapins luis avait bien plu tout en se mettant involontairement une certaine pression. Quand bien même Nuage de Sel se voulait rassurante. Malheureusement, son esprit en avait décidé autrement aujourd’hui.
Suivant en silence son aînée sur le terrain verdâtre, Nuage de Furet se tait et pose doucement son arrière train au sol. Il écoute de nouveau ses explications et hume l’air pour reconnaître l’odeur trônant dans les airs. Étrangement, à le rassurer comme cela, ça avait presque l’effet contraire. Pour éviter toute nuisance, le novice fait en sorte de brouiller les mauvaises pensées dans son esprit et se concentre sur la chatte qui s’était élancée à la poursuite du lapin. A cet instant-là, il comprend qu’il est temps pour lui de se bouger, n’ayant pas envie de finir cette journée sans un lapin fièrement coincé dans la gueule. Avec vivacité, il se relève et se met correctement sur ses pattes avant de remarquer que le lapin fuit dans sa direction ce qu’il trouve clairement stupide. Sûrement était-il désorienté, mais là n’était pas la question.

Il zieute attentivement le lapin avant de se rappeler des conseils de nuage de Sel. Était-il valable dans cette situation de se cacher du vent ? Il n’en savait rien, il faudra que je demande se dit-il non sans aller vers un coin où il se considère comme discret à petits pas. Cependant, au lieu de rapprocher du lapin, il attend, déduisant que le lapin se jetterait lui-même dans la gueule du loup. Il attend donc avant de surveiller la distance qui le sépare du lapin. Il espère s’être bien placé et que le vent ne le trahirait pas. Au bout d’un moment, quand il juge le lapin assez proche de lui, il se jette sur lui non sans faire fi de ses petites voix qui lui demandent de ne pas le faire, en luttant pour ne pas fermer les yeux et constater qu’il a raté. Coup de chance ou d’une dextérité hasardeuse, Nuage de Furet parvient à coincer le lapin qu’il tue de ses crocs avant de reculer et l’observer en silence. Il est vraiment mort ?

Agréablement surpris, il lève les yeux vers la chatte blanche et attend son approbation, ignorant s’il pouvait s’enthousiasmer. Il donne un petit coup de patte au corps inerte et le roule sur le côté. Quelle veine aujourd’hui !