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Mar 22 Juin 2021 - 21:53
Griffe contre griffe,
croc contre croc,
truffe contre sol
croc contre croc,
truffe contre sol
ft. Auli'i et Topazu
Juin 2021
- Il a détalé dans l’herbe, tremblant de terreur ! Il reniflait partout, cherchant une trace qui avait disparu ! En désespoir de cause, il a voulu trouver refuge dans le creux d’un rocher… fatale erreur. »
Aysia avait les pattes repliées, le ventre frôlant le sol de l’antre des guérisseurs, sa queue remuant doucement en l’air. Le regard aiguisé, dans un souffle, elle poursuivit :
- Il ne me voyait pas, mais moi si. En restant sous le vent, j’ai fait un long détour, sans le quitter des yeux. Un pas après l’autre. Je guettais son odeur terrifiée. Sa détresse. Ses tremblements. À pas de velours, j’ai escaladé le rocher… Doucement, très doucement… Puis j’ai atteint le sommet, et j’ai attendu. » Un petit sourire se dessina sur les babines de la conteuse, révélant ses crocs. « Un pelage de roc nous séparait, mais c’était comme si je l’avais déjà attrapé, ce n’était plus qu’une question de temps. Je ne fis pas l’erreur de m’allonger ou de relâcher mon attention, oh non. » Elle releva vers son auditoire ses pupilles de prédatrice, si rondes et si ouvertes que le noir semblait englober ses yeux en plus de son pelage. « J’ai attendu, aux aguets. Je savais qu’il craquerait avant, qu’il tenterait de fuir, de m’échapper. Mais c’était déjà trop tard. Je le sentais dans mes coussinets, je le sentais remuer. Et puis ! Il tenta le tout pour le tout, et jaillit hors de sa cachette ! Et un instant plus tard, ses griffes grattaient inutilement la terre, tandis que les miennes se plantaient dans sa nuque ! »
Elle avait presque crié cette dernière phrase, sautant sur ses pattes, l’échine hérissée. Croisant le regard amusé de son frère qui avait fini de manger, elle laissa retomber sa fourrure et s’assit bien droite devant lui en remuant la moustache, fière de sa performance. Ce fut sans compter sur June qui jeta un regard sévère vers la bruyante novice, qui baissa aussitôt les oreilles pour s’excuser. Celles-ci se relevèrent cependant aussitôt à l’arrivée de sa sœur dans l’antre, qui fut joyeusement accueillie par Kaira :
- Salut Auli’i ! Tu arrives après la guerre, Aysia vient de me raconter comment elle a chassé le mulot le plus stupide du territoire ! » Il illustra ses propos en remuant la carcasse qu’ils venaient de partager du bout de la griffe.
- Elle a pas raté pas grand-chose, » miaula joyeusement la noiraude. « Elle était là quand je l’ai attrapé.
Ses moustaches retombèrent devant la réaction un peu mélancolique de leur frère, toujours reclus chez les guérisseurs à cause de sa patte foulée. Il garda cependant un masque d’enthousiasme en se tournant vers leur sœur, demandant :
- J’imagine que tu viens chercher Aysia pour votre classe avec Topazu parcourant les Ombres, non ? Il ne faudrait pas le faire attendre, c’est un honneur d’être entraîné par le Flambeau !
Dès qu’Auli’i eut confirmé, la petite aventurière s’élança vers son frangin et tartina son front de grands coups de langue, dans l’espoir de le consoler. Le regardant droit dans les yeux, la queue bien haute, elle lança :
- Je t’ai déjà raconté toutes nos sorties de chasses, et montré toutes les positions qu’on a apprise, et je continuerais avec les positions de combat ! Tu verras, je te raconterais chaque fois que j’arriverais à toucher Topazu, et chaque fois qu’Auli’i me mettra le museau dans le sable !
Après un dernier coup de langue râpeux sur l’oreille du jeune mâle, elle se détourna et s’élança hors de l’antre, en direction de Topazu qui attendait les deux sœurs.
Aysia avait les pattes repliées, le ventre frôlant le sol de l’antre des guérisseurs, sa queue remuant doucement en l’air. Le regard aiguisé, dans un souffle, elle poursuivit :
- Il ne me voyait pas, mais moi si. En restant sous le vent, j’ai fait un long détour, sans le quitter des yeux. Un pas après l’autre. Je guettais son odeur terrifiée. Sa détresse. Ses tremblements. À pas de velours, j’ai escaladé le rocher… Doucement, très doucement… Puis j’ai atteint le sommet, et j’ai attendu. » Un petit sourire se dessina sur les babines de la conteuse, révélant ses crocs. « Un pelage de roc nous séparait, mais c’était comme si je l’avais déjà attrapé, ce n’était plus qu’une question de temps. Je ne fis pas l’erreur de m’allonger ou de relâcher mon attention, oh non. » Elle releva vers son auditoire ses pupilles de prédatrice, si rondes et si ouvertes que le noir semblait englober ses yeux en plus de son pelage. « J’ai attendu, aux aguets. Je savais qu’il craquerait avant, qu’il tenterait de fuir, de m’échapper. Mais c’était déjà trop tard. Je le sentais dans mes coussinets, je le sentais remuer. Et puis ! Il tenta le tout pour le tout, et jaillit hors de sa cachette ! Et un instant plus tard, ses griffes grattaient inutilement la terre, tandis que les miennes se plantaient dans sa nuque ! »
Elle avait presque crié cette dernière phrase, sautant sur ses pattes, l’échine hérissée. Croisant le regard amusé de son frère qui avait fini de manger, elle laissa retomber sa fourrure et s’assit bien droite devant lui en remuant la moustache, fière de sa performance. Ce fut sans compter sur June qui jeta un regard sévère vers la bruyante novice, qui baissa aussitôt les oreilles pour s’excuser. Celles-ci se relevèrent cependant aussitôt à l’arrivée de sa sœur dans l’antre, qui fut joyeusement accueillie par Kaira :
- Salut Auli’i ! Tu arrives après la guerre, Aysia vient de me raconter comment elle a chassé le mulot le plus stupide du territoire ! » Il illustra ses propos en remuant la carcasse qu’ils venaient de partager du bout de la griffe.
- Elle a pas raté pas grand-chose, » miaula joyeusement la noiraude. « Elle était là quand je l’ai attrapé.
Ses moustaches retombèrent devant la réaction un peu mélancolique de leur frère, toujours reclus chez les guérisseurs à cause de sa patte foulée. Il garda cependant un masque d’enthousiasme en se tournant vers leur sœur, demandant :
- J’imagine que tu viens chercher Aysia pour votre classe avec Topazu parcourant les Ombres, non ? Il ne faudrait pas le faire attendre, c’est un honneur d’être entraîné par le Flambeau !
Dès qu’Auli’i eut confirmé, la petite aventurière s’élança vers son frangin et tartina son front de grands coups de langue, dans l’espoir de le consoler. Le regardant droit dans les yeux, la queue bien haute, elle lança :
- Je t’ai déjà raconté toutes nos sorties de chasses, et montré toutes les positions qu’on a apprise, et je continuerais avec les positions de combat ! Tu verras, je te raconterais chaque fois que j’arriverais à toucher Topazu, et chaque fois qu’Auli’i me mettra le museau dans le sable !
Après un dernier coup de langue râpeux sur l’oreille du jeune mâle, elle se détourna et s’élança hors de l’antre, en direction de Topazu qui attendait les deux sœurs.
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Jeu 24 Juin 2021 - 21:41
riffe contre griffe, croc contre croc, truffe contre sol - ft. Aysia & Topazu
griffe contre griffe, croc contre croc, truffe contre sol
Ce matin là, Auli’i s’était réveillée avant tous ses camarades, comme à son habitude. Elle qui était toujours la dernière debout et la plus somnolente dans l’antre des famille, elle se demandait bien ce qui avait pu changer son rythme de cette façon. La vie de novice n’était pourtant pas reposante. Elle fit une rapide toilette en restant allongée à côté de sa sœur. Elle voulait profiter un peu plus de cette odeur familière avant de sortir. Quelques étirements plus tard elle émergea dans la clairière. Le soleil n’était pas encore levé mais le soleil commençait à s’éclairer doucement. Sans avoir le temps de bouger une oreille, Topazu lui fit un signe de loin. Etait-ce pour l’informer d’un changement ? Il devait assurer l’entraînement de la fin de matinée avec sa sœur, les deux chattes ne parlaient que de ça depuis quelques jours, leur impatience était palpable par toute la Troupe. Le Flambeau était toujours très occupé, donc avoir un entraînement avec lui, et aussi tôt dans leur formation, était évidemment un honneur. Curieuse, elle s’approche les oreilles dressées. Au final, il lui demanda simplement d’aller s’occuper des aînés. C’est avec joie qu’elle accepta, elle pourrait voir sa grande sœur de cette façon. Elle était la plus souvent désignée pour s’occuper des chats les plus âgés, était-ce car tout le monde savait qu’elle passait son temps avec Assalys ? Ou simplement car elle était toujours la première levée ? D’ailleurs, était-ce l’explication du pourquoi elle était toujours la première réveillée ? Hm.. Cela faisait du sens. Même son inconscient s’y mettait.
Pleine d’entrain, elle se dirigea vers les abords du camp pour trouver de la mousse d’avance. Elle n’aimait pas perdre son énergie à faire des allers retours interminable, elle préférait faire un petit tas devant l’antre des anciens et piocher dedans. Elle s’appliqua à la secouer pour en enlever toute l’humidité. Ils avaient assez de problèmes d’articulations pour ne pas en rajouter avec un nid inconfortable. Quand elle eu réuni assez de mousse pour refaire 4 ou 5 litières, elle traversa le camp avec peine. Sa technique évitait certes les allers retours, mais elle pesait son poids et ses pattes, même si elles étaient grandes pour son âge, se prenait souvent dedans, lui manquant régulièrement de s’effondrer par un auto-croche-patte. Une fois son tas posé, elle reprit sa respiration et parti chercher quelques proie dans la réserve. Deux pigeon un pinson et un jeune lièvre plus tard, elle se décida enfin à entrer saluer ses aînés.
Seuls deux d’entre eux été éveillés, et ils la saluèrent avec joie. Elle commençait à faire partie des murs. Elle leur donna le lièvre à partager pendant qu’elle changeait leur litière. Avec les discussions et le mouvements, les autres résidents s’éveillèrent à leur tour. Elle leur changea leur mousse en vitesse pour ne pas les incommoder trop longtemps puis laissa les deux pigeons en évidence pour qu’ils puisse les manger quand cela leur chanterait. Elle pris cependant le pinson et le posa prêt de sa sœur qui s’était rendormie aussitôt sa litière changée.
Quand elle émergea enfin, le soleil était haut dans le ciel, le milieu de la journée arrivait, il était grand temps d’aller chercher sa sœur pour retrouver le second de la Troupe. Elle n’eut même pas besoin de chercher la noiraude loin, elle savait très bien qu’elle était allé raconter leur dernier cours à leur frère. Tant mieux, ça ferait plaisir à Auli’i de le voir, cela faisait déjà plusieurs jours qu’il n’avait pas le droit de bouger sa patte. Elle espérait qu’elle guérirait sans problème, les guérisseurs lui avaient affirmé.
Il n’y avait pas à dire, sa sœur avait un don pour raconter les histoires, elle s’y donnait coeur et âme au point qu’elle avait failli trébucher dans son élan en miaulant sa dernière phrase. Auli’i ne put se retenir de laisser échapper un petit rire qui attira l’attention de Kaira qui la salua joyeusement. Elle lui donna un petit coup de tête affectueux. Avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit, son frère la devança et prononça mot pour mot ce qu’elle allait dire. Ce lien mental entre la fratrie étonnait toujours l’argentée, dans le très bon sens, elle se sentait chanceuse d’être si proche d’eux. Sa sœur se releva en lui promettant de venir lui raconter leur entraînement au combat. Auli’i avait surtout hâte qu’il se joigne de nouveau à elles, il est vrai que le petit mâle manquait à leurs classes…
Elle n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase que sa sœur s’était déjà évaporée. Elle laissa un soupir dramatique lui échapper pour faire rire son frère avant de s’élancer sur ses traces.
Pleine d’entrain, elle se dirigea vers les abords du camp pour trouver de la mousse d’avance. Elle n’aimait pas perdre son énergie à faire des allers retours interminable, elle préférait faire un petit tas devant l’antre des anciens et piocher dedans. Elle s’appliqua à la secouer pour en enlever toute l’humidité. Ils avaient assez de problèmes d’articulations pour ne pas en rajouter avec un nid inconfortable. Quand elle eu réuni assez de mousse pour refaire 4 ou 5 litières, elle traversa le camp avec peine. Sa technique évitait certes les allers retours, mais elle pesait son poids et ses pattes, même si elles étaient grandes pour son âge, se prenait souvent dedans, lui manquant régulièrement de s’effondrer par un auto-croche-patte. Une fois son tas posé, elle reprit sa respiration et parti chercher quelques proie dans la réserve. Deux pigeon un pinson et un jeune lièvre plus tard, elle se décida enfin à entrer saluer ses aînés.
Seuls deux d’entre eux été éveillés, et ils la saluèrent avec joie. Elle commençait à faire partie des murs. Elle leur donna le lièvre à partager pendant qu’elle changeait leur litière. Avec les discussions et le mouvements, les autres résidents s’éveillèrent à leur tour. Elle leur changea leur mousse en vitesse pour ne pas les incommoder trop longtemps puis laissa les deux pigeons en évidence pour qu’ils puisse les manger quand cela leur chanterait. Elle pris cependant le pinson et le posa prêt de sa sœur qui s’était rendormie aussitôt sa litière changée.
Quand elle émergea enfin, le soleil était haut dans le ciel, le milieu de la journée arrivait, il était grand temps d’aller chercher sa sœur pour retrouver le second de la Troupe. Elle n’eut même pas besoin de chercher la noiraude loin, elle savait très bien qu’elle était allé raconter leur dernier cours à leur frère. Tant mieux, ça ferait plaisir à Auli’i de le voir, cela faisait déjà plusieurs jours qu’il n’avait pas le droit de bouger sa patte. Elle espérait qu’elle guérirait sans problème, les guérisseurs lui avaient affirmé.
« ...grattaient inutilement la terre, tandis que les miennes se plantaient dans sa nuque ! »
Il n’y avait pas à dire, sa sœur avait un don pour raconter les histoires, elle s’y donnait coeur et âme au point qu’elle avait failli trébucher dans son élan en miaulant sa dernière phrase. Auli’i ne put se retenir de laisser échapper un petit rire qui attira l’attention de Kaira qui la salua joyeusement. Elle lui donna un petit coup de tête affectueux. Avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit, son frère la devança et prononça mot pour mot ce qu’elle allait dire. Ce lien mental entre la fratrie étonnait toujours l’argentée, dans le très bon sens, elle se sentait chanceuse d’être si proche d’eux. Sa sœur se releva en lui promettant de venir lui raconter leur entraînement au combat. Auli’i avait surtout hâte qu’il se joigne de nouveau à elles, il est vrai que le petit mâle manquait à leurs classes…
« J’espère que tu pourras bientôt nous rejoindre ! Je passe ce soir sans faute, on demandera à Iwé ensemble ! »
Elle n’avait même pas eu le temps de finir sa phrase que sa sœur s’était déjà évaporée. Elle laissa un soupir dramatique lui échapper pour faire rire son frère avant de s’élancer sur ses traces.
Jeune recrue
Puf/Surnom : Lys | Luny
Messages : 30
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso: 51 lunes
Mentor / apprenti :
Topazu
Ven 25 Juin 2021 - 15:32
w/ ailya et auli'i
griffe contre griffe, croc contre croc, truffe contre sol
Il avait déjà vécu cet énervement. En plus mesuré, en plus léger, mais déjà. Il avait toujours été plus mesuré que les autres, ne versait pas dans les débordements d’émotions, dans les sautillements, dans les paroles sans fin. Mais lui aussi, il avait été pris en charge par une figure d’autorité de son Clan quand il était apprenti, alors il pouvait comprendre comment les petites se sentaient aujourd’hui. Il avait été l’apprenti du meneur même, c’était un honneur qu’il gardait contre lui, réconfort dans les nuits froides. Étoile d’Équinoxe avait été doux et avenant, compréhensif et avait essayé de toutes ses forces de créer une place dans le Clan de la Rivière pour les deux chats. En vain. Mais ce n’était pas la faute du meneur et Topazu espérait que celui-ci en ait conscience. Il s’était étiré longuement et s’était levé. L’aube n’était même pas là encore, mais il devait planifier les patrouilles, et les entraînements aussi. Il n’y avait pas beaucoup de novices, à vrai dire, mais les patrouilles étaient quand même importantes. Alors il s’était approché du tas de gibier pour se nourrir, avait fait un saut dans l’antre où les soigneurs se trouvaient, avait salué sa sœur qui était déjà réveillée. Ils avaient mangé ensemble en parlant. C’était toujours agréable de passer du temps avec sa sœur. Il avait l’impression de ne jamais pouvoir le faire, alors dès que c’était possible, le flambeau grapillait le plus de minutes possibles pour s’en sortir et profiter de sa présence. Ils avaient tant vécu ensemble et reprendre le cours d’une vie normale semblait presque impossible, mais ils faisaient de leur mieux.
Lorsqu’il eût terminé de se nourrir et de discuter avec sa sœur – même si techniquement il n’avait jamais terminé de lui parler – il s’était laissé bercé quelques instants par le soleil réconfortant qui commençait à se lever. La journée s’annonçait belle.
Son regard aperçut quelques chasseurs qu’il approcha pour les envoyer en patrouille. Il fallait vraiment s’assurer que les escogriffes ne reviennent pas. Son regard se voila quelques instants – il en avait tué un. Et ça le hantait. Ça le hantait terriblement, même s’il essayait de l’éviter, de ne pas y penser – il avait peur de ressembler à son père. Ce n’est qu’après qu’il remarqua Auli’i. Elle était déjà réveillée ? À vrai dire, lui aussi se réveillait toujours terriblement tôt quand il était novice. Les moments où les autres étaient endormis avaient toujours été salvateurs, lui permettant de respirer sans leur regard pressurisant. Il lui fit néanmoins un signe de tête pour qu’elle vienne le voir et lui demanda d’aller s’occuper des aînés. Plus tard, il s’occuperait de les entraîner. Au combat. Il n’était pas le plus certain, mais il était quand même un guerrier… Et il devait le faire. Se pousser toujours à être meilleur, à se bousculer mentalement pour ne jamais oublier d’où il vient.
La journée passa vite. Il l’avait passé à patrouiller et à chasser, s’assurer que les odeurs ne reviennent pas. Il ne voulait pas que des escogriffes dérangent leur entraînement. Les novices n’étaient pas encore assez entraînées pour faire face à cette menace.
Il les avait attendu dans le camp, alors qu’elles sortaient de la tanière où sa sœur résidait, leur frère s’y trouvait parce que sa patte avait un problème. Enfin, c’était rien d’éternel, c’était une blessure et Topazu espérait qu’il se remette vite.
Ce serait amusant de les voir essayer de le toucher. C'était leur premier entraînement de combat, si le flambeau ne se trompait pas.
twostars 021
Invité
Invité
Ven 25 Juin 2021 - 19:40
Griffe contre griffe,
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ft. Auli'i et Topazu
Juin 2021
- Bonjour vous deux ! Comment se porte Kaira ?
- Bonjour ! » répondit Aysia en remuant les moustaches. « Il est déçu de pas venir, mais je suis sûre qu’il sera remis super bientôt, donc ça va !
Après quelques mots en plus du Flambeau, le trio se mit en route à un rythme rapide, qui forçait presque la novice à courir, Auli’i tirant encore avantage de ses longues pattes. Décidée à ne pas se laisser distancer, la noiraude décida même de prendre la parole en première, racontant un peu ce qui lui traversait l’esprit sans trop y réfléchir en profondeur :
- Attaquer un ennemi par derrière ou par en haut, c’est bien car ça permet d’avoir des surprises. Enfin, de lui faire la surprise. Et du coup il a pas le temps de réfléchir, et on peut le blesser. Faut pas se faire toucher au cou, car ça fait des blessures super graves et on peut en mourir. Un gros chat solide est avantagé car il est plus difficile à reverser. Et un grand chat agile est avantagé car il peut esquiver son adversaire et lui sauter dessus.
Elle lança un regard appuyé à sa sœur avec un sourire en coin sur ses derniers mots, et la laissa répondre à son tour. Son esprit était à présent complètement occupé par des images de combats voir de batailles incompréhensibles, de chats fourmillants de partout, chasseurs contre Escogriffes, se battant pour leur vie et leurs territoires. Puis, alors qu’elle écoutait Auli’i d’une oreille, elle repensa aux petites batailles dans lesquelles la fratrie se lançait, puis plus particulièrement aux duels qui avaient parfois opposé les deux sœurs, quand Kaira arbitrait ou était occupé ailleurs. Ses victoires avaient été tellement rares qu’elles devaient se compter sur les griffes d’une patte.
Regardant la silhouette souple et effilée de sa sœur qui prenait un peu d’avance sur elle en discutant avec le chasseur, ses yeux se plissèrent, réfléchissant encore et toujours à un moyen de déjouer ces longues pattes. Quand l’argentée eut fini de parler, la noiraude rattrapa les deux autres qui commençaient à ralentir et reprit la parole :
- En combat, même si l’adversaire est plus fort, il y a sans doute un moyen de le battre quand même. Par exemple, on peut décider de se battre à plusieurs pour le submerger ! Ou alors il faut essayer de trouver une faiblesse chez l’adversaire, peut-être un truc sur lequel il se repose trop mais ne surveille pas assez ?
Aysia sourit un peu sur ses derniers mots, tandis que le trio passait du trot rapide à la marche. Son regard bleu glissa de nouveau vers sa sœur et brusquement, sans lui laisser le temps de réagir, elle lança ses pattes avant sur l’une de celle d’Auli’i pour la faire tomber. Fière de sa victoire, elle chantonna un « Comme ça ! » en se dressant au-dessus de sa victime, encadrant son corps de ses pattes.
- Bonjour ! » répondit Aysia en remuant les moustaches. « Il est déçu de pas venir, mais je suis sûre qu’il sera remis super bientôt, donc ça va !
Après quelques mots en plus du Flambeau, le trio se mit en route à un rythme rapide, qui forçait presque la novice à courir, Auli’i tirant encore avantage de ses longues pattes. Décidée à ne pas se laisser distancer, la noiraude décida même de prendre la parole en première, racontant un peu ce qui lui traversait l’esprit sans trop y réfléchir en profondeur :
- Attaquer un ennemi par derrière ou par en haut, c’est bien car ça permet d’avoir des surprises. Enfin, de lui faire la surprise. Et du coup il a pas le temps de réfléchir, et on peut le blesser. Faut pas se faire toucher au cou, car ça fait des blessures super graves et on peut en mourir. Un gros chat solide est avantagé car il est plus difficile à reverser. Et un grand chat agile est avantagé car il peut esquiver son adversaire et lui sauter dessus.
Elle lança un regard appuyé à sa sœur avec un sourire en coin sur ses derniers mots, et la laissa répondre à son tour. Son esprit était à présent complètement occupé par des images de combats voir de batailles incompréhensibles, de chats fourmillants de partout, chasseurs contre Escogriffes, se battant pour leur vie et leurs territoires. Puis, alors qu’elle écoutait Auli’i d’une oreille, elle repensa aux petites batailles dans lesquelles la fratrie se lançait, puis plus particulièrement aux duels qui avaient parfois opposé les deux sœurs, quand Kaira arbitrait ou était occupé ailleurs. Ses victoires avaient été tellement rares qu’elles devaient se compter sur les griffes d’une patte.
Regardant la silhouette souple et effilée de sa sœur qui prenait un peu d’avance sur elle en discutant avec le chasseur, ses yeux se plissèrent, réfléchissant encore et toujours à un moyen de déjouer ces longues pattes. Quand l’argentée eut fini de parler, la noiraude rattrapa les deux autres qui commençaient à ralentir et reprit la parole :
- En combat, même si l’adversaire est plus fort, il y a sans doute un moyen de le battre quand même. Par exemple, on peut décider de se battre à plusieurs pour le submerger ! Ou alors il faut essayer de trouver une faiblesse chez l’adversaire, peut-être un truc sur lequel il se repose trop mais ne surveille pas assez ?
Aysia sourit un peu sur ses derniers mots, tandis que le trio passait du trot rapide à la marche. Son regard bleu glissa de nouveau vers sa sœur et brusquement, sans lui laisser le temps de réagir, elle lança ses pattes avant sur l’une de celle d’Auli’i pour la faire tomber. Fière de sa victoire, elle chantonna un « Comme ça ! » en se dressant au-dessus de sa victime, encadrant son corps de ses pattes.
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