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Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Sunny / Failariel
Messages : 165
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 10 lunes
Mentor / apprenti : Plage Enchantée
Nuage Rêveur
Sam 26 Juin 2021 - 19:40
Tell me a Story
ft. @Chute d'Eau
« Bravo Nuage Rêveur, tu es vraiment le plus incroyable des apprentis ! » La foule scande mon nom en fond. Le ciel étoilé est tourné vers moi, je suis le héros de mon clan. Puis soudain, je sens un poids tomber lourdement sur moi. Je me réveille en sursaut et je crache. Quel est l’impoli qui ose me tirer de mon rêve ? J’entre-ouvre les yeux et j’aperçois mon portrait craché, mon frère. Je lui marmonne de dégager et de me laisser me rendormir. Je veux finir ce doux rêve. Seulement, ce n’est pas possible je suis apprenti maintenant et je ne peux plus me prélasser le matin dans les doux mondes oniriques. Je le chasse de la patte et je me lève. Je fais rapidement ma toilette et sors de notre tanière. Je ne traine pas, je suis sûr que mon mentor a prévu mille et une choses pour moi. Je soupire, parfois les journées d’apprenti sont éreintantes. Je salue mon mentor et je me demande ce qu’elle me réserve. Et bien je suis surpris lorsqu’elle m’annonce que pas d’entrainement ce matin mais que j’ai des taches un peu ingrates à faire. S’occuper des anciens. Dans mes souvenirs de ma vie pas si lointaine de chaton j’adorais aller leur rendre visite pour qu’ils me racontent des histoires. Mais là, cela me fait moins envie. Après tout cela fait rêver qui de changer des litières et de chercher des puces ? Personne ! Et encore moins moi le grand Nuage Rêveur futur héros du clan. Je vois bien à l’air de mon mentor que je ne pourrais pas discuter ses ordres et après c’est dans l’ordre des choses. Les apprentis ont toujours fait ces tâches-là. C’est pour le bien du clan. Allez, courage. Et au moins je ne vais pas avoir les coussinets en compote ce soir. Je regarde mon frère s’éloigner avec son mentor. Lui au moins va faire des choses intéressantes.
Je me dirige vers la tanière des anciens. Arrivé à l’entrée, je miaule : « Bonjour, c’est Nuage Rêveur ! Je viens changer les litières » J’entre et regarde ces anciens guerriers si sages et plein d’histoire. On ne peut pas lire du bonheur sur mon visage d’être là mais j’essaye de faire bonne figure. Même si je suis obligé d’être là je dois montrer que je suis volontaire pour que les guerriers voient que je suis un brave apprenti. Plus vite le travail est fait et plus vite je pourrais aller m’entrainer pour surpasser Nuage de la Méduse. Je m’approche de Chute d’Eau et lui miaule en bombant un peu le torse : « Comment ça va ? Tu as vu je suis apprenti maintenant ! est-ce que tu as besoin que je change la mousse de ta litière ! »
Je me dirige vers la tanière des anciens. Arrivé à l’entrée, je miaule : « Bonjour, c’est Nuage Rêveur ! Je viens changer les litières » J’entre et regarde ces anciens guerriers si sages et plein d’histoire. On ne peut pas lire du bonheur sur mon visage d’être là mais j’essaye de faire bonne figure. Même si je suis obligé d’être là je dois montrer que je suis volontaire pour que les guerriers voient que je suis un brave apprenti. Plus vite le travail est fait et plus vite je pourrais aller m’entrainer pour surpasser Nuage de la Méduse. Je m’approche de Chute d’Eau et lui miaule en bombant un peu le torse : « Comment ça va ? Tu as vu je suis apprenti maintenant ! est-ce que tu as besoin que je change la mousse de ta litière ! »
Invité
Invité
Mar 29 Juin 2021 - 20:35
Avec les matinées chaudes qui revenaient, il devenait difficile de dormir convenablement dès que le soleil commençait à grimper dans le ciel. Même à l’ombre, la chaleur était étouffante à l’approche de midi.
Je restais donc allongé, les yeux mi-clos. Je m’étalais sur le dos pour m’étirer avant de revenir sur mon ventre. Des bouts de mousse séché restèrent accrochés à ma fourrure, tel des tiques. Malgré les raideurs de mon dos, je me sentais tout à fait en forme pour aller me rafraichir à la rivière. Voire aller nager un peu, sans trop m’épuiser. On ne pouvait plus y aller seul, cependant. Les bipèdes revenaient avec le beau temps, sur l’eau avec leurs espèces de « bateaux » et de « barques ». Ils pêchaient avec des drôles de bâton, mais leurs prises n’avaient rien à envier aux nôtres. Et puis, les bipèdes nageaient ou pêchaient, mais pas les deux ! De toute façon, je ne comptais pas y aller tout de suite. Peut-être avant la patrouille de pêche de ce midi.
Je commençais à faire ma toilette lorsqu’un jeune chat s’avança à l’entrée de la tanière.
« Bonjour, c’est Nuage Rêveur ! Je viens changer les litières »
Je relevais la tête. Un peu de jeune compagnie pour parfaire cette journée ! Bien que les apprentis venaient tous les jours, et que les chatons déboulaient souvent pour jouer, j’appréciais toujours leur présence. Bien sûr, les apprentis n’avaient pas la même joie que les chatons en venant ici. Nuage Rêveur vint vers moi, avec un port de tête altier.
« Comment ça va ? Tu as vu je suis apprenti maintenant ! est-ce que tu as besoin que je change la mousse de ta litière ! »
Je ronronnais en lui répondant :
« Je vais parfaitement bien, malgré la chaleur, merci ! Et oui, les litières auraient bien besoin d’être changées, la mousse et les roseaux sont trop secs et ils grattent la nuit. Il faudrait aussi nous rapporter de la mousse imbibée d’eau. La chaleur est assommante. »
Je restais allongé sur le ventre pour continuer ma toilette pendant que l’apprenti commençait à rassembler les litières.
« Alors, comment tu trouves la vie d’apprenti ? Tu regrettes la pouponnière ou tu es déjà prêt à combattre ? »
Je restais donc allongé, les yeux mi-clos. Je m’étalais sur le dos pour m’étirer avant de revenir sur mon ventre. Des bouts de mousse séché restèrent accrochés à ma fourrure, tel des tiques. Malgré les raideurs de mon dos, je me sentais tout à fait en forme pour aller me rafraichir à la rivière. Voire aller nager un peu, sans trop m’épuiser. On ne pouvait plus y aller seul, cependant. Les bipèdes revenaient avec le beau temps, sur l’eau avec leurs espèces de « bateaux » et de « barques ». Ils pêchaient avec des drôles de bâton, mais leurs prises n’avaient rien à envier aux nôtres. Et puis, les bipèdes nageaient ou pêchaient, mais pas les deux ! De toute façon, je ne comptais pas y aller tout de suite. Peut-être avant la patrouille de pêche de ce midi.
Je commençais à faire ma toilette lorsqu’un jeune chat s’avança à l’entrée de la tanière.
« Bonjour, c’est Nuage Rêveur ! Je viens changer les litières »
Je relevais la tête. Un peu de jeune compagnie pour parfaire cette journée ! Bien que les apprentis venaient tous les jours, et que les chatons déboulaient souvent pour jouer, j’appréciais toujours leur présence. Bien sûr, les apprentis n’avaient pas la même joie que les chatons en venant ici. Nuage Rêveur vint vers moi, avec un port de tête altier.
« Comment ça va ? Tu as vu je suis apprenti maintenant ! est-ce que tu as besoin que je change la mousse de ta litière ! »
Je ronronnais en lui répondant :
« Je vais parfaitement bien, malgré la chaleur, merci ! Et oui, les litières auraient bien besoin d’être changées, la mousse et les roseaux sont trop secs et ils grattent la nuit. Il faudrait aussi nous rapporter de la mousse imbibée d’eau. La chaleur est assommante. »
Je restais allongé sur le ventre pour continuer ma toilette pendant que l’apprenti commençait à rassembler les litières.
« Alors, comment tu trouves la vie d’apprenti ? Tu regrettes la pouponnière ou tu es déjà prêt à combattre ? »
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Nuage Rêveur
Lun 5 Juil 2021 - 8:53
Tell me a Story
ft. @Chute d'Eau
L’été était définitivement bien installé depuis quelques jours sur la forêt. C’est mon premier été et je n’imaginais pas qu’il pouvait faire aussi chaud. C’est vrai que comme tous les félins, j’aime paresser au soleil et sentir les caresses chaudes et réconfortantes de celui-ci ; mais là, il fait trop chaud. C’est insupportable même à certains moments de la journée. « Oui il fait vraiment chaud ! Parfois j’aimerais être un chat sans poils ! » miaule-je en ronronnant de rire en m’imaginant sans un poil. Ça serait d’un comique. Je suis une vraie boule de poils. Mon mentor pense que cela sera un avantage plus tard, je pourrais faire plus grand et plus qu’imposant que je ne le suis. Les demandes de Chute d’Eau sont nombreuses. Je soupire intérieurement pendant que je m’attelle a ramasser la litière souillée. C’est fatiguant de faire les taches… surtout quand on a les anciens sur le dos. Mais bon, j’essaye de relativiser tout le monde l’a fait et ça depuis des générations et des générations. « Je vais essayer de te trouver ça… malheureusement je ne sais pas si je vais trouver de la mousse aussi douce qu’au printemps. Cela fait des jours qu’il n’a pas plu une seule goutte d’eau… » Pour les roseaux, je sais où en trouver il y en pousse pas loin du camp mais pour la mousse grand mystère. L’été n’apporte pas que des bonnes nouvelles… Mais je ne vais pas me décourager et foi de Nuage Rêveur ; je vais accomplir ma tâche. Je me sens comme galvaniser, c’est une nouvelle mission qui commence. Certes, ce n’est pas une mission épique pour sauver le clan mais je peux apporter du confort à Chute de Pluie. Je me tourne vers le rouquin pour lui répondre : « Je suis troooop content d’être enfin apprenti !! Je retrouve toute mes copines de la pouponnière qui ont été baptisées avant moi ! Plage Enchantée m’apprend tellement de choses. J’adore mes journées meme si elles sont fatigantes. Et puis tu sais Chute d’Eau, j’ai hâte de me battre pour le clan et de montrer à tout le monde que je me bats trop bien ! » Je suis peut-être un peu trop enthousiaste, j’en sautille même sur place. Il y’a quand même quelque chose qui me chagrine dans tout ça, c’est que maman ne soit plus là le soir pour me faire ma toilette. Je sais la faire comme un grand, je fais ça toujours minutieusement comme une princesse, mais avec maman c’est différent. Elle me manque aussi le soir quand je me réveille en plein milieu de la nuit, elle n’est plus là pour m’aider à me rendormir. Je n’ai que mon frère qui dort comme une pierre. Et Nuage de la Méduse, mais ça c’est un autre sujet. Je continue à former une boule de roseaux et de mousse un peu plus distraitement et j’ajoute plus doucement : « La pouponnière c’est pour les bébés et moi je suis grand maintenant. Mais ça me manque de ne plus dormir avec maman… Mais le répète à personne ! Surtout pas à mon frère et à Nuage de la Méduse et ses sœurs ! Ils vont se moquer de moi et me traiter comme un bébé alors que ce n’est vrai! » Oh oui, je serais tellement gêné si mes camarades de tanière l’apprenaient. J’entends déjà les moqueries. Non, je suis un grand apprenti maintenant, un futur guerrier fier, courageux et sans peur. Les regrets de l’enfance c’est bien pour les peureux et moi, je suis courageux, j’en suis certain. Sur ces mots, je m’absente de la tanière avec mes herbes souillées. Je pousse mon tas, j’ai l’impression de suer, quel labeur sous ce soleil de plomb. J’arrache avec difficulté des morceaux de roseau. Je pense intérieurement d’être aussi petit. Tant bien que mal j’arrive avoir des morceaux de roseaux. Je les ramène à la tanière des anciens et je laisse mon butin devant l’ancien guerrier. Je lâche dans un soupir : « C’est dur de s’activer par cette chaleur, je crois que je suis content de ne pas être parti m’entrainer avec mon frère. Tu peux me dire où je peux trouver de la mousse fraiche s’il te plait ? » Même si je ne suis pas le plus heureux du monde à être ici, il me tient à cœur de faire bien mon travail.
Invité
Invité
Jeu 15 Juil 2021 - 20:39
Le petit chat était une véritable boule d’énergie. Sans rechigner, il commençait déjà à rassembler les litières afin de mieux les ramasser. Il commençait déjà à développer un pelage épais, qui luisait joliment dès qu’il était mouillé. En parlant de poil, il évoqua l’idée d’un chat sans poil, ce qui m’évoqua d’anciennes rumeurs transmises à l’Assemblée. Je me nettoyais les oreilles, en lui répondant :
« Crois le ou non, mais selon certains, ils existent ! Ce seraient des chats domestiques, complètement dépourvus de pelage, qui se risquaient rarement en dehors de leur tanière. Il y a bien longtemps, certains guerriers du Clan du Tonnerre juraient en avoir vu. Mais je préfère être une boule de poils. »
Il semblait cependant concentré sur sa tâche, s’excusant déjà de ne pas trouver de mousse aussi agréable qu’à la saison des feuilles nouvelles à cause du manque d’eau. J’étais bien au courant merci bien ! Je m’inquiétais même pour le niveau de la rivière, qui avait dû baisser. En espérant que ça éloignerait aussi les bipèdes. Mais il était bien trop tôt pour commencer à chasser du gibier de forêt.
Je fus interrompu dans mes pensées par Nuage Rêveur me contant sa vie d’apprenti avec ferveur et enthousiasme. Je ronronnais devant cette démonstration de joie. Même si mes souvenirs étaient flous, je ne me rappelais que trop bien les émotions que j’avais ressenti à mon baptême d’apprenti. L’idée d’être utile et de faire parti du Clan. Tout en ajoutant que sa mère lui manquait quand même, l’air de confier un secret. J’agitais une oreille.
« Ton secret est en sécurité avec moi. Mais ne t’inquiètes pas, ma mère me manque à moi aussi.»
Elle était au Clan des Étoiles depuis tant de saisons maintenant. Je ne ressentais qu’une simple pointe de tristesse, et un peu nostalgie sur une époque désormais révolue. Je retournais dans le présent. Nuage Rêveur semblait tout ce qu’on attendait d’un apprenti. Enthousiaste, énergique, soif d’apprendre. Plage Enchantée devait bien s’amuser. Je parie qu’il devait détaller vers la rivière aussi vite que le vent si on ne le regardait pas !
Je n’avais pas remarqué que l’apprenti s’était absenté, sortant la litière sale. J’attendis patiemment qu’il revienne avec de la mousse fraîche et des roseaux, mais ce dernier ne revint qu’avec les roseaux. Il semblait déjà fatigué. Il me demanda où trouver de la mousse fraîche par cette chaleur. Je m’étirais et je me levais promptement. Il y avait toujours de la mousse un peu plus haut du camp, sur de gros fourrés proche de la rivière. Ils ne souffraient que rarement de la sécheresse grâce à ça. Du moins je l’espérais.
« Je connais un endroit oui, suis moi. Nous allons nous balader hors du camp ! »
Avec un peu d’enthousiasme, je traversais la clairière et je sortais du camp. Je pris soin de respirer l’air frais et de regarder autour de moi tandis que l’apprenti me rattrapait. Je m’approchais du bord de la rivière.
« L’eau n’a pas trop baissé. Tant mieux, je n’ai pas envie de manger des souris tout de suite. »
Je fronçais le museau rien qu’à y penser. Pendant que nous marchions tranquillement au bord de l’eau, je comptais une histoire qui m’étais venue en tête avec cette chaleur.
« Il fut une saison des feuilles vertes où la pluie n’était pas tombée pendant 2 lunes entières ! La rivière était presque à sec, rien qu’un filet d’eau. Nous craignions que le Clan du Tonnerre se saisissent de l’occasion pour nous prendre des terres. Mais la sécheresse était terrible pour eux aussi. Les proies mourraient de soif, les poissons ne venaient plus. J’ai même cru que la cascade à la frontière du Clan du Vent allait se tarir ! Toutefois, lorsque la saison des feuilles mortes vint, la pluie vint avec elle, mais je ne crois pas que je voudrai revivre pareil souffrance. »
Au passage, je lui mis une pichenette sur l’oreille avec ma queue.
« Au moins les bipèdes ne venaient plus, le lit boueux de la rivière ne semblait pas les intéresser. A moins que l’absence d’eau aussi les contraigne. »
Au détour d’un bouquet de roseaux, je m’éloignais de la rive. Les larges buissons étaient là, exposant leurs racines noueuses couvertes de mousse.
« Et voilà un peu de mousse ! Sûrement qu’avec tes pattes plus fines, tu arriveras à en prendre plus délicatement que moi. »
Appréciant l’ombre des arbres tout près, protégeant la récolte, je m’étendais sur le sol et je tentais de me relaxer.
« Crois le ou non, mais selon certains, ils existent ! Ce seraient des chats domestiques, complètement dépourvus de pelage, qui se risquaient rarement en dehors de leur tanière. Il y a bien longtemps, certains guerriers du Clan du Tonnerre juraient en avoir vu. Mais je préfère être une boule de poils. »
Il semblait cependant concentré sur sa tâche, s’excusant déjà de ne pas trouver de mousse aussi agréable qu’à la saison des feuilles nouvelles à cause du manque d’eau. J’étais bien au courant merci bien ! Je m’inquiétais même pour le niveau de la rivière, qui avait dû baisser. En espérant que ça éloignerait aussi les bipèdes. Mais il était bien trop tôt pour commencer à chasser du gibier de forêt.
Je fus interrompu dans mes pensées par Nuage Rêveur me contant sa vie d’apprenti avec ferveur et enthousiasme. Je ronronnais devant cette démonstration de joie. Même si mes souvenirs étaient flous, je ne me rappelais que trop bien les émotions que j’avais ressenti à mon baptême d’apprenti. L’idée d’être utile et de faire parti du Clan. Tout en ajoutant que sa mère lui manquait quand même, l’air de confier un secret. J’agitais une oreille.
« Ton secret est en sécurité avec moi. Mais ne t’inquiètes pas, ma mère me manque à moi aussi.»
Elle était au Clan des Étoiles depuis tant de saisons maintenant. Je ne ressentais qu’une simple pointe de tristesse, et un peu nostalgie sur une époque désormais révolue. Je retournais dans le présent. Nuage Rêveur semblait tout ce qu’on attendait d’un apprenti. Enthousiaste, énergique, soif d’apprendre. Plage Enchantée devait bien s’amuser. Je parie qu’il devait détaller vers la rivière aussi vite que le vent si on ne le regardait pas !
Je n’avais pas remarqué que l’apprenti s’était absenté, sortant la litière sale. J’attendis patiemment qu’il revienne avec de la mousse fraîche et des roseaux, mais ce dernier ne revint qu’avec les roseaux. Il semblait déjà fatigué. Il me demanda où trouver de la mousse fraîche par cette chaleur. Je m’étirais et je me levais promptement. Il y avait toujours de la mousse un peu plus haut du camp, sur de gros fourrés proche de la rivière. Ils ne souffraient que rarement de la sécheresse grâce à ça. Du moins je l’espérais.
« Je connais un endroit oui, suis moi. Nous allons nous balader hors du camp ! »
Avec un peu d’enthousiasme, je traversais la clairière et je sortais du camp. Je pris soin de respirer l’air frais et de regarder autour de moi tandis que l’apprenti me rattrapait. Je m’approchais du bord de la rivière.
« L’eau n’a pas trop baissé. Tant mieux, je n’ai pas envie de manger des souris tout de suite. »
Je fronçais le museau rien qu’à y penser. Pendant que nous marchions tranquillement au bord de l’eau, je comptais une histoire qui m’étais venue en tête avec cette chaleur.
« Il fut une saison des feuilles vertes où la pluie n’était pas tombée pendant 2 lunes entières ! La rivière était presque à sec, rien qu’un filet d’eau. Nous craignions que le Clan du Tonnerre se saisissent de l’occasion pour nous prendre des terres. Mais la sécheresse était terrible pour eux aussi. Les proies mourraient de soif, les poissons ne venaient plus. J’ai même cru que la cascade à la frontière du Clan du Vent allait se tarir ! Toutefois, lorsque la saison des feuilles mortes vint, la pluie vint avec elle, mais je ne crois pas que je voudrai revivre pareil souffrance. »
Au passage, je lui mis une pichenette sur l’oreille avec ma queue.
« Au moins les bipèdes ne venaient plus, le lit boueux de la rivière ne semblait pas les intéresser. A moins que l’absence d’eau aussi les contraigne. »
Au détour d’un bouquet de roseaux, je m’éloignais de la rive. Les larges buissons étaient là, exposant leurs racines noueuses couvertes de mousse.
« Et voilà un peu de mousse ! Sûrement qu’avec tes pattes plus fines, tu arriveras à en prendre plus délicatement que moi. »
Appréciant l’ombre des arbres tout près, protégeant la récolte, je m’étendais sur le sol et je tentais de me relaxer.
Guerrier expérimenté
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Nuage Rêveur
Mar 20 Juil 2021 - 18:01
Tell me a Story
ft. @Chute d'Eau
Alors les chats sans poils existent vraiment ! je me demande à quoi ça ressemble, je ne connais que des chats avec poils, en même temps c’est normal, les chats sont des créatures avec poils ! Des poils longs, courts, épais, fins, bref toute sorte de poils et de toutes couleurs. Cependant je sais que certains chats perdent leur poil par paquet lors de certaines maladies comme la pelade et les poils ne repoussent pas forcément. Alors des chats sans poils naturellement, je trouve ça inconcevable ! Ça ne m’étonne pas que les seuls chats sans poils soient des domestiques, ces chats-là ont un grain dans le cerveau à mon avis. Quelle idée de vivre dans ces drôles de tanière avec des Bipèdes. J’acquiesce. Moi aussi je préfère être une boule de poils, mais bon un peu moins de poils ça ne ferait pas de mal !
Je me demande ce que ça fait de ne plus avoir sa mère auprès de soi. Je n’ose pas demander au rouquin si sa mère est encore auprès de nous, c’est logique qu’elle chasse dans la toison argentée. Je n’ose pas imaginer ma vie sans ma mère et sans mon frère aussi. Je suis certain que la vie devient fade. Ses paroles me rassurent, même lorsqu’on est guerrier, ancien même, nous avons le droit d’avoir notre mère qui nous manque.
Après avoir déposé mon tas de roseaux au pied de Chute d’Eau, je le suis, content qu’il décide de me montrer où je vais pouvoir trouver de la mousse fraiche. A cause du soleil et la chaleur, il est quasi impossible de mettre la patte sur la douce mousse fraiche que l’on avait à la saison des feuilles nouvelles, lorsque j’étais un petit chaton. Je me souviens de la douceur et de la fraicheur des nids. C’était si agréable. Surtout nous étions encore auprès de maman qui nous réconfortait. Maintenant, la mousse est sèche et s’accroche tout le temps à mon pelage. J’ai l’impression de passer beaucoup plus de temps à me toiletter tous les matins pour enlever les vilains brins de mousse qui se sont logés pendant la nuit. Je trottine la queue dressée derrière lui. Nous sortons enfin du camp où la chaleur est devenue étouffante. Pourquoi est-ce qu’on n’a pas plus d’arbres pour nous protéger des rayons du soleil ? Je sais qu’on n’est pas du clan du Tonnerre mais habiter une forêt a tout de même un côté pratique avec les bois qui permettent de conserver la fraicheur.
Nous arrivons tous les deux au bord de la rivière. Et nous commençons à la longer. C’est agréable de sentir un air plus frais apporté par la proximité de l’eau. L’eau cristalline me donne envie de me jeter dedans pour y nager et me rafraîchir. Mais je ne peux pas faire ça, je ne suis pas seul ! Chute d’Eau me fait remarquer que l’eau est encore haute. Peut-être, pour être honnête je n’ai aucun souvenir pour comparer avec d’autres saisons des feuilles vertes comme je n’ai pas encore vécu beaucoup de saison. Je le regarde avec des grands yeux, je suis sûr que je vais avoir une histoire. Super, j’adore ça. Je sautille sur place et miaule enthousiaste : « Ah bon ? L’eau a été plus basse que ça ? T’aimes pas les souris ? Je trouve ça spécial et ça change. Mais bon je préfère le poisson. » C’est une bonne phrase classique d’un membre du clan de la Rivière. J’apprécie de temps en temps le gout boisé d’une souris mais je pense que me lasserais au fil du temps si je devais manger que ça. Alors que le poisson, c’est toujours bon. En plus on est les seuls à savoir en pêcher ! cette ressource nous est quasiment exclusive.
J’écoute attentivement son histoire. Je n’en crois pas mes oreilles. La rivière asséchée ? comment est-ce possible ? J’ai l’impression que l’eau s’écoule inexorablement dans des quantités non quantifiables. Comment notre rivière ne peut devenir qu’un filet d’eau ? Je fixe le serpent d’eau, j’ai du mal à concevoir ça. Je demande au mâle roux : « C’était y’a longtemps ? Tu penses que ça pourrait recommencer ? Comment avez-vous réussi à trouver de l’eau pour boire ? » J’espère que je ne l’assomme pas de questions mais je veux en savoir plus. Je veux nourrir mon imagination et mes connaissances. On ne sait jamais si ça recommence, je veux savoir faire bien les choses. Et puis si un jour je deviens chef, je pense que mon clan comptera sur moi pour résoudre le problème. Je n’ai cependant aucune idée sur la façon de remettre de l’eau dans la rivière. Heureusement que la pluie est salvatrice lors des sécheresses. J’adore la pluie. J’aime entendre le clapotis de l’eau lorsque les gouttes se fracassent sur la rivière, j’aime l’odeur que prend la forêt chargée d’humidité. Il continue son histoire en me racontant que cela a fait fuir les bipèdes. Tant mieux ! ces drôles de créatures n’ont rien à faire sur nos terres. Je me demande quand même pourquoi notre rivière revêt autant d’intérêt pour eux. Après tout il semblerait qu’à l’intérieur de leurs mystérieuses tanières ils aient de la nourriture en abondance. Je miaule : « Ils sont quand même étranges ces bipèdes. Tu penses qu’ils savent pêcher avec leurs pattes maladroites ? » J’ai du mal à les imaginer réussir à attraper un poisson. Il faut être furtif, rapide et discret. Des qualités qu’ils n’ont pas à vue d’œil.
Nous arrivons auprès de buissons. Il fait beaucoup plus frais et je sens que la terre est beaucoup plus humide sous mes pattes. C’est si agréable ! La terre sèche est désagréable sous mes coussinets. En plus ça fait plein de poussière et c’est du travail en plus lorsque je fais ma toilette. Chute d’Eau me pointe les racines en me montrant la mousse. Enfin ! je saute de joie, je vais pouvoir accomplir ma tâche. Je le remercie d’un signe de tête et je me précipite pour extraire délicatement la mousse avec mes petites pattes. Pendant que je m’attèle à ma tâche, je demande, avide d’avoir une histoire : « Est-ce que tu aurais une histoire à me raconter le temps que je déloge la mousse de ces racines ? »
Invité
Invité
Mer 21 Juil 2021 - 21:47
Avec une énergie et une curiosité de chaton, il me posa plein de questions sur la sécheresse, tout en avouant qu’il ne détestait pas les souris. Avec d’autres guerriers grincheux, cette remarque aurait été une preuve de coalition avec le Clan du Tonnerre ! Mais bon, avait-il déjà goûté de la souris ? Il était né au début de la saison des feuilles nouvelles, ou alors à la fin de la saison des neiges. Je lui fis remarquer avec un grognement bon enfant.
« Allons, tu es si jeune, tu n’as jamais dû goûter de souris de ta vie ! Le Clan des Étoiles soit loué, si la prochaine saison des neiges est comme la dernière, la rivière ne gèlera pas et nous continuerons à pêcher. »
Le jeune matou avait semblé abasourdi par mon histoire. Il fixait désormais la rivière avec des yeux grand ouverts, comme si il craignait de la voir s’envoler. Il me demanda comment nous avions fait pour boire.
« Nous avons dû faire des patrouilles qui s’aventuraient loin en aval, et rapporter des boules de mousse remplies d’eau pour les reines et les anciens. Mais nous avons souffert de la soif. »
Je n’avais pas envie de ressentir une nouvelle fois le manque d’eau. C’était pire que le manque de gibier. Les chats s’affaiblissaient rapidement et étouffaient dans la chaleur, la gorge sèche.
Nuage Rêveur me demanda ensuite si les bipèdes savaient pêcher. Il fallait avouer que je ne le savais pas trop. Certes, je les avais déjà vu tenir des poissons dans les mains, voire les sortir de l’eau avec un objet de bipède qui ressemblait à un bâton se terminant avec un fil de toile d’araignée. Mais est-ce qu’ils les pêchaient vraiment eux mêmes? Je secouais la tête.
« Je ne sais pas trop. J’ai déjà vu des bipèdes avoir des poissons dans leur main, mais je ne les ai jamais vu tendre la patte vers l’eau et en sortir un poisson. »
Je fixais l’apprenti tout en grommelant :
« J’espère que ton mentor t’as bien répété qu’il ne faut jamais s’approcher des barques de Bipèdes, l’objet avec lequel ils se déplacent sur l’eau. »
Mais Nuage Rêveur ne me répondit pas. Je soupirai en continuant mon chemin. Une fois arrivé, il s’était tout de suite mis au travail sans perdre un instant. Nous serons vite de retour. Je commençais à fermer les yeux quand le chat crème commença à me réclamer une histoire. Je rouvris les yeux.
« Tu en as déjà eu une sur le trajet ! Cela ne te suffit pas ? »
Mais mon ton ne contenait pas une pointe de reproche, et j’étais tout à volontaire pour raconter une histoire. Cela m’évitera de tomber de sommeil ici et que Nuage Rêveur tente de me réveiller par tout les moyens !
« Voyons voir, que puis-je te raconter ? Peut être la fois où un sac à puces du Clan du Tonnerre s’est jeté à l’eau tout seul en voulant se moquer de nous ? Alors j’étais dans une patrouille de pêche, avec deux autres guerriers et deux apprentis, quand une patrouille du Clan du Tonnerre sortit de la forêt pour arriver sur leur rive. Nous n’avions pas réagi mais un de leur guerrier, un jeune stupide et insolant, commença à se moquer de nous et nous traiter de face de poissons. Nous avons serrés les dents et ordonnés aux apprentis de se taire. Mais le guerrier du Clan du Tonnerre, insatisfait, grimpa jusqu’en haut des rochers du soleil pour nous miauler dessus. A force de gesticuler, le pauvre chat glissa, dégringola sous les yeux ébahis de ses camarades et tomba tête la première dans la rivière, à quelques longueurs de queue de nous. Heureusement, ce jour là le courant n’était pas trop fort. En battant des pattes et avec l’aide d’un vétéran du Clan du Tonnerre, il arriva à se sortir de l’eau, le pelage plaqué contre son corps. On aurait dit un chaton tout frêle ! Nous commençâmes à ronronner de contentement. Un feulement nous répondit mais le vieux guerrier adverse était excédé. D’un coup de museau, il força le quasi noyé à avancer et à quitter vite fait la rive ! »
Je souriais à ces souvenirs bien heureux.
« Au moins les faces de poissons savent nager et tenir sur leurs pattes. Ce n’est pas le cas de ces bouffeurs d’écureuil ! »
« Allons, tu es si jeune, tu n’as jamais dû goûter de souris de ta vie ! Le Clan des Étoiles soit loué, si la prochaine saison des neiges est comme la dernière, la rivière ne gèlera pas et nous continuerons à pêcher. »
Le jeune matou avait semblé abasourdi par mon histoire. Il fixait désormais la rivière avec des yeux grand ouverts, comme si il craignait de la voir s’envoler. Il me demanda comment nous avions fait pour boire.
« Nous avons dû faire des patrouilles qui s’aventuraient loin en aval, et rapporter des boules de mousse remplies d’eau pour les reines et les anciens. Mais nous avons souffert de la soif. »
Je n’avais pas envie de ressentir une nouvelle fois le manque d’eau. C’était pire que le manque de gibier. Les chats s’affaiblissaient rapidement et étouffaient dans la chaleur, la gorge sèche.
Nuage Rêveur me demanda ensuite si les bipèdes savaient pêcher. Il fallait avouer que je ne le savais pas trop. Certes, je les avais déjà vu tenir des poissons dans les mains, voire les sortir de l’eau avec un objet de bipède qui ressemblait à un bâton se terminant avec un fil de toile d’araignée. Mais est-ce qu’ils les pêchaient vraiment eux mêmes? Je secouais la tête.
« Je ne sais pas trop. J’ai déjà vu des bipèdes avoir des poissons dans leur main, mais je ne les ai jamais vu tendre la patte vers l’eau et en sortir un poisson. »
Je fixais l’apprenti tout en grommelant :
« J’espère que ton mentor t’as bien répété qu’il ne faut jamais s’approcher des barques de Bipèdes, l’objet avec lequel ils se déplacent sur l’eau. »
Mais Nuage Rêveur ne me répondit pas. Je soupirai en continuant mon chemin. Une fois arrivé, il s’était tout de suite mis au travail sans perdre un instant. Nous serons vite de retour. Je commençais à fermer les yeux quand le chat crème commença à me réclamer une histoire. Je rouvris les yeux.
« Tu en as déjà eu une sur le trajet ! Cela ne te suffit pas ? »
Mais mon ton ne contenait pas une pointe de reproche, et j’étais tout à volontaire pour raconter une histoire. Cela m’évitera de tomber de sommeil ici et que Nuage Rêveur tente de me réveiller par tout les moyens !
« Voyons voir, que puis-je te raconter ? Peut être la fois où un sac à puces du Clan du Tonnerre s’est jeté à l’eau tout seul en voulant se moquer de nous ? Alors j’étais dans une patrouille de pêche, avec deux autres guerriers et deux apprentis, quand une patrouille du Clan du Tonnerre sortit de la forêt pour arriver sur leur rive. Nous n’avions pas réagi mais un de leur guerrier, un jeune stupide et insolant, commença à se moquer de nous et nous traiter de face de poissons. Nous avons serrés les dents et ordonnés aux apprentis de se taire. Mais le guerrier du Clan du Tonnerre, insatisfait, grimpa jusqu’en haut des rochers du soleil pour nous miauler dessus. A force de gesticuler, le pauvre chat glissa, dégringola sous les yeux ébahis de ses camarades et tomba tête la première dans la rivière, à quelques longueurs de queue de nous. Heureusement, ce jour là le courant n’était pas trop fort. En battant des pattes et avec l’aide d’un vétéran du Clan du Tonnerre, il arriva à se sortir de l’eau, le pelage plaqué contre son corps. On aurait dit un chaton tout frêle ! Nous commençâmes à ronronner de contentement. Un feulement nous répondit mais le vieux guerrier adverse était excédé. D’un coup de museau, il força le quasi noyé à avancer et à quitter vite fait la rive ! »
Je souriais à ces souvenirs bien heureux.
« Au moins les faces de poissons savent nager et tenir sur leurs pattes. Ce n’est pas le cas de ces bouffeurs d’écureuil ! »
Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Sunny / Failariel
Messages : 165
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 10 lunes
Mentor / apprenti : Plage Enchantée
Nuage Rêveur
Mar 17 Aoû 2021 - 16:20
Tell me a Story
ft. @Chute d'Eau
Chute d’Eau ne me croit pas ! Mais si ! Je suis certains d’avoir mangé de la souris au début de mon apprentissage. C’était un jour où nous chassions avec mon mentor, enfin le jour où j’apprenais à chasser. Je me souviens du petit gout forestier, musqué, c’était un goût assez fort, pas déplaisant mais dépaysant. Je me demande si le chat roux a du manger que des souris lors de la saison de feuilles mortes. Ça doit vraiment être fade à un moment de manger que des rongeurs, je trouve qu’on ne se lasse jamais du poisson. Je rétorque : « J’ai déjà partagé une souris avec mon frère ! c’était après un entrainement à la chasse. » Je trouve que chasser est beaucoup plus compliquer que pêcher. Il faut prendre tellement de choses en compte ! Le vent, les brindilles qui glissent sous nos pattes… Pour un chat rêveur comme moi, la pêche est parfaite.
Les chats du clan ont dû l’aller chercher de l’eau très loin. Ça devait être fatiguant, pas que je sois paresseux, mais j’imagine la fatigue que cela a dû rajouter aux guerriers et à leurs apprentis en plus de leurs tâches habituelles. Heureusement que la rivière est encore là. Heureusement que les Etoiles ne nous privent pas de cette ressource inestimable. Lorsque Chute d’Eau me raconte qu’il a déjà vu des poissons dans les pattes des bipèdes je suis un peu étonné. Comment peuvent-ils faire pour attraper des poissons ? Peut-être qu’un jour je pourrais les observer tapi dans les roseaux. Mais je risque de me faire attraper et kidnapper par ces monstres. Et au revoir la belle vie dans la forêt et bonjour l’enfer de leur niche de pierre. C’est une mauvaise idée, n’y pense plus. J’ai comme l’impression que le male roux a lu dans mes pensées et pense bien à me mettre à nouveau en garde. Je ne réponds pas. Bien sûr que Plage Enchantée passe son temps à me répéter de ne pas s’approcher des Bipèdes. Pourtant la curiosité me dévore. Je ne suis cependant pas assez hardi ou idiot pour m’en approcher.
L’ancien me raconte enfin une deuxième histoire. Je lâche un ronronnement de plaisir. J’aime tellement ces moments agréables où j’ai l’impression d’être encore un tout petit chaton qui buvait les paroles des anciens. J’imagine très bien la scène qu’il me décrit. Les guerriers du clan du tonnerre sont vraiment des chats vaniteux et insupportables. Ils se pensent être les héros de la forêt. Cela devait être vraiment comique de voir un guerrier détrempé. Il ne devait pas avoir fier allure ! Je réponds enthousiaste : « C’est sûr ! c’était bien fait pour ce guerrier vaniteux ! ».
Pendant que Chute d’Eau me racontait son histoire, j’ai eu le temps de finir d’amasser assez de mousse pour ramener au camp. Je jette un œil au soleil qui commence lentement à décliner. Les autres apprentis vont bientôt avoir fini leur journée. Super, nous allons pouvoir raconter nos journées respectives. J’ai hâte de savoir ce que les autres ont fait. Même si ma journée n’a pas été aussi passionnante que la leur, j’en suis satisfait. Je montre ma récolte à Chute d’Eau et je miaule : « Peux-tu m’aider à rapporter tout ça au camp ? Je suis sûr que tes voisins vont être content d’avoir de la mousse neuve pour dormir ce soir ! ». Sur ces mots, je saisis mon butin dans la gueule et je pars en trottinant vers le camp au côté du chat roux.
- Spoiler:
- c'est fini pour moi !
Invité
Invité
Jeu 19 Aoû 2021 - 20:40
Je commençais à somnoler doucement. Après avoir raconté mon histoire, je me tus et je laissais les bruits de la rivière prendre leurs aises. J’avais l’impression qu’en dehors du camp, on les entendait mieux, et ça m’apaisait. Ces petits clapotis, le bruit de poissons hardis, qui s’approchaient de la surface. Le frémissement très rare et bref des buissons, car le vent était rare ces derniers jours. Le craquement des roseaux, des arbres. Mais aussi le grattement de Nuage Rêveur sur les grosses racines, décollant la mousse consciencieusement. J’étais bien ici, je resterai bien jusqu’à ce que le soleil se couche.
Toutefois le petit avançait rapidement. Trop rapidement pour moi. Son miaulement me sortit de ma sieste improvisée au bord de l’eau. Il avait fini, et il faudra rentrer maintenant. Je clignais des yeux, je m’étirais les pattes avant et le dos. Je jetais un coup d’oeil à son tas de mousse propre. Impressionnant ! Il avait bien travaillé ! Il me demanda si je pouvais l’aider, et j’acceptais bien entendu. Nuage Rêveur avait encore la taille d’un chaton. Il ne pourrait pas ramener tout ça tout seul. Et il lui restait encore à répartir tout ça dans notre tanière. Je l’aiderai. Grâce à ce petit somme, je me sentais en forme. Je pourrai veiller tard ce soir !
Je fis une petite grimace en me penchant pour attraper la mousse dans ma gueule. Mes pattes ankylosées n’avaient pas apprécié. Mais c’était bien de bouger un petit peu. Je ne voulais pas rester enraciné comme une souche ! Toutefois, pas maintenant. Cette balade m’avait revigoré.
D’un pas lourd, mais les muscles s’échauffant peu à peu, je suivais de loin l’apprenti plein d’énergie qui me distançait en rentrant au camp.
Toutefois le petit avançait rapidement. Trop rapidement pour moi. Son miaulement me sortit de ma sieste improvisée au bord de l’eau. Il avait fini, et il faudra rentrer maintenant. Je clignais des yeux, je m’étirais les pattes avant et le dos. Je jetais un coup d’oeil à son tas de mousse propre. Impressionnant ! Il avait bien travaillé ! Il me demanda si je pouvais l’aider, et j’acceptais bien entendu. Nuage Rêveur avait encore la taille d’un chaton. Il ne pourrait pas ramener tout ça tout seul. Et il lui restait encore à répartir tout ça dans notre tanière. Je l’aiderai. Grâce à ce petit somme, je me sentais en forme. Je pourrai veiller tard ce soir !
Je fis une petite grimace en me penchant pour attraper la mousse dans ma gueule. Mes pattes ankylosées n’avaient pas apprécié. Mais c’était bien de bouger un petit peu. Je ne voulais pas rester enraciné comme une souche ! Toutefois, pas maintenant. Cette balade m’avait revigoré.
D’un pas lourd, mais les muscles s’échauffant peu à peu, je suivais de loin l’apprenti plein d’énergie qui me distançait en rentrant au camp.
- Spoiler:
- Pour moi aussi :D
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