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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumÀ l'ouest, tout est nouveau [ft. Hélios & Chèvre des Montages & Feuille de Clémentine & Étoile du Perroquet]
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Ray
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Le personnage
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Cyla
Jeu 21 Nov 2024 - 14:25
À l'ouest, tout est nouveau
ft. Power & Biket & Orenji & Runa
Il fait moins froid ici que chez nous. Du moins, pour la saison. Le temps y est plus clément ; ce doit être lié aux bâtiments des humains et à leurs machines. La chaleur qui s’en dégage est particulière, similaire à celle du feu – mais le bruit ne ressemble en rien au crépitement habituel des braises. Il est brutal, sourd, tonitruant, inquiétant. C’est la première fois que je découvre ça. Dès que nous entendons, au loin, l’un de leur pas très reconnaissable, j’ai le réflexe de me tourner vers Hélios, j’essaye de trouver du réconfort dans son regard. Est-il aussi effrayé que moi ? A-t-il peur ?
Sa présence à mes côtés est devenue en quelques mois absolument indispensable. Cette aventure en est seulement une car il est là, à mes côtés, toujours contre moi. Aussi indépendante que j’ai pu l’être, il est difficile pour moi de ne pas m’ennuyer ou m’inquiéter dès qu’il disparaît de mon champ de vision pendant un certain temps ; la Cyla d’avant m’aurait baffée de ressentir une telle dépendance envers quelqu’un. Et je ne sais pas ce qui est le mieux : j’ai l’impression de vivre plus intensément, de tout ressentir plus profondément, d’être plus en phase avec moi-même, et en même temps, je déteste avoir à compter sur quelqu’un, me soucier d’autres personnes, me dire que j’en ai la responsabilité – même si Hélios ne me le demanderait jamais, ce n’est pas qui il est.
Et nous avançons ainsi. Nous avons enfin fait le choix d’intégrer les clans. La réflexion autour a été longue, réfléchie, mais j’ai décidé d’accompagner Hélios, retourner seule aux troupes n’est pas imaginable pour moi. Je lui ai dit et je lui redirai si le besoin se présente : je le suivrai jusqu’au bout du monde.
Les odeurs nouvelles se mélangent. J’ai de vagues souvenirs des chats des clans qui étaient venus nous voir, aux troupes, lors du mal rouge, mais rien à quoi je peux me raccrocher parmi ce que j’hume. Il n’y a rien de connu. Et pourtant, nous sommes au bon endroit ; aussi atypique qu’il peut l’être. L’Escogriffe n’avait pas menti, c’est bien, bien à l’ouest de chez nous. Trop à l’Ouest, sûrement. Trop proche des humains. Trop loin de ce que je suis. Je sais que c’est le vœu d’Hélios, je sais que c’est son rêve, qu’il y tient tout particulièrement, et je souhaite qu’il l’accomplisse. Mais nous ne sommes même pas encore en face de ces chats des clans et j’ai déjà la boule au ventre, l’envie de faire demi-tour.
Mais nous devons avancer.
Et je n’irai pas plus loin. Je viens d’entendre un bruit, des feuilles qui craquent sous le poids d’une patte. Je me fige, me tourne doucement vers Hélios, interdite. Mon échine se hérisse sans que je ne puisse le contrôler : s’il faut se battre, je suis prête. Je fais un signe de la tête à Hélios pour m’assurer qu’il est prêt à bondir, lui aussi.
Sa présence à mes côtés est devenue en quelques mois absolument indispensable. Cette aventure en est seulement une car il est là, à mes côtés, toujours contre moi. Aussi indépendante que j’ai pu l’être, il est difficile pour moi de ne pas m’ennuyer ou m’inquiéter dès qu’il disparaît de mon champ de vision pendant un certain temps ; la Cyla d’avant m’aurait baffée de ressentir une telle dépendance envers quelqu’un. Et je ne sais pas ce qui est le mieux : j’ai l’impression de vivre plus intensément, de tout ressentir plus profondément, d’être plus en phase avec moi-même, et en même temps, je déteste avoir à compter sur quelqu’un, me soucier d’autres personnes, me dire que j’en ai la responsabilité – même si Hélios ne me le demanderait jamais, ce n’est pas qui il est.
Et nous avançons ainsi. Nous avons enfin fait le choix d’intégrer les clans. La réflexion autour a été longue, réfléchie, mais j’ai décidé d’accompagner Hélios, retourner seule aux troupes n’est pas imaginable pour moi. Je lui ai dit et je lui redirai si le besoin se présente : je le suivrai jusqu’au bout du monde.
Les odeurs nouvelles se mélangent. J’ai de vagues souvenirs des chats des clans qui étaient venus nous voir, aux troupes, lors du mal rouge, mais rien à quoi je peux me raccrocher parmi ce que j’hume. Il n’y a rien de connu. Et pourtant, nous sommes au bon endroit ; aussi atypique qu’il peut l’être. L’Escogriffe n’avait pas menti, c’est bien, bien à l’ouest de chez nous. Trop à l’Ouest, sûrement. Trop proche des humains. Trop loin de ce que je suis. Je sais que c’est le vœu d’Hélios, je sais que c’est son rêve, qu’il y tient tout particulièrement, et je souhaite qu’il l’accomplisse. Mais nous ne sommes même pas encore en face de ces chats des clans et j’ai déjà la boule au ventre, l’envie de faire demi-tour.
Mais nous devons avancer.
Et je n’irai pas plus loin. Je viens d’entendre un bruit, des feuilles qui craquent sous le poids d’une patte. Je me fige, me tourne doucement vers Hélios, interdite. Mon échine se hérisse sans que je ne puisse le contrôler : s’il faut se battre, je suis prête. Je fais un signe de la tête à Hélios pour m’assurer qu’il est prêt à bondir, lui aussi.
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Jeune recrue
Puf/Surnom : power / teenspirit
Messages : 6
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 38 lunes
Mentor / apprenti :
Hélios
Hier à 21:03
♚ Elle était d’accord pour qu’ils tentent d’offrir leurs services à un clan. Hélios et Cyla avaient eu la discussion à peine quelques jours plus tôt et ils s’étaient aussitôt mis en marche. Ils avaient traversé de nombreux paysages, découvrant de magnifiques landes, longeant ce qui ressemblait à une frontière : l’odeur caractéristique d’un territoire que l’on marque leur était apparu. Si Hélios souhaitait être un combattant, ce n’était pas pour autant un grand coureur. Ils savaient qu’il existait quatre clans. Ils trouveraient bien leur bonheur parmi l’un d’entre eux ? Ainsi, ils avaient parcouru les landes sans s’y attarder. Les lieux pour chasser étaient trop découverts pour eux, ils ne s’y plairaient pas. Les environs sont bien différents des Troupes. Si l’on se place bien en haut d’une colline, on peut rapidement se rendre compte qu’il y a d’immenses bâtisses, les unes collées aux autres. D’ici, ils n’entendent rien du raffût des bipèdes mais ils connaîtront bientôt les défauts de l’environnement des clans. Chez eux, loin d’un monde tel que le leur, ils se sentaient en cohésion avec la nature. En quittant les Troupes, Hélios et Cyla avaient rencontré des solitaires avec des modes de vie atypiques, des domestiques adorant se dorer la pilule sous un bain de soleil, gravé de nourriture par leurs maîtres. Esclaves d’autres êtres. Tous deux avaient immédiatement renié cette vie.
Désormais, ils sillonnaient côte à côte, traversant la frontière des chats des landes. Après cela, ils avaient découvert d’immenses arbres. Quatre grands chênes sublimes au milieu d’une clairière. Le lieu avait une aura si sacrée qu’ils étaient restés ébahis mais avaient tout de même poursuivi leur chemin. On aurait dit des parias dans cet environnement. Puis, doucement, ils avaient pénétré un nouveau territoire. L’odeur à la frontière était différente, Hélios l’avait vite remarqué. Ici, l’environnement aussi différait. De nombreux arbres, une immense forêt qui sentait merveilleusement bon, des odeurs de rongeurs et d’oiseaux qui faisaient saliver Hélios. S’il n’était pas venu en paix pour entrer dans un Clan, il aurait volontiers demandé à Cyla de partager une partie de chasse à deux. Approchant une belle prairie, le duo s’attardait sur le magnifique paysage qui les encerclait. « Ceux qui vivent ici doivent beaucoup apprécier la beauté du territoire. » Le mâle roux sourit en direction de la femelle quand soudain, elle se raidit. Leurs poils s’hérissent d’instinct mais Hélios a compris qu’ils étaient en territoire ennemi. Posant sa queue sur le dos de la femelle, il chuchote : « Reste le plus calme possible. Nous sommes en territoire ennemi. J’espère juste être bien tombé sur les clans et non sur des solitaires sanguinaires … Mais n’apparaissons pas agressifs. » Il se força à se détendre, tentant de calmer les battements rapides de son palpitant, en vain. Le stress s’était insinué en eux, c’était déjà trop tard.
Désormais, ils sillonnaient côte à côte, traversant la frontière des chats des landes. Après cela, ils avaient découvert d’immenses arbres. Quatre grands chênes sublimes au milieu d’une clairière. Le lieu avait une aura si sacrée qu’ils étaient restés ébahis mais avaient tout de même poursuivi leur chemin. On aurait dit des parias dans cet environnement. Puis, doucement, ils avaient pénétré un nouveau territoire. L’odeur à la frontière était différente, Hélios l’avait vite remarqué. Ici, l’environnement aussi différait. De nombreux arbres, une immense forêt qui sentait merveilleusement bon, des odeurs de rongeurs et d’oiseaux qui faisaient saliver Hélios. S’il n’était pas venu en paix pour entrer dans un Clan, il aurait volontiers demandé à Cyla de partager une partie de chasse à deux. Approchant une belle prairie, le duo s’attardait sur le magnifique paysage qui les encerclait. « Ceux qui vivent ici doivent beaucoup apprécier la beauté du territoire. » Le mâle roux sourit en direction de la femelle quand soudain, elle se raidit. Leurs poils s’hérissent d’instinct mais Hélios a compris qu’ils étaient en territoire ennemi. Posant sa queue sur le dos de la femelle, il chuchote : « Reste le plus calme possible. Nous sommes en territoire ennemi. J’espère juste être bien tombé sur les clans et non sur des solitaires sanguinaires … Mais n’apparaissons pas agressifs. » Il se força à se détendre, tentant de calmer les battements rapides de son palpitant, en vain. Le stress s’était insinué en eux, c’était déjà trop tard.
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