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Bonjour, toi! [PV Sheitan]

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Invité
Invité
 Dim 29 Juin 2014 - 20:20
[...] Bonjour, toi !


(oui ce titre est trèèès original! Bref ....)


Mes pattes démangées soulevaient des nuages de poussière et des pluies de gravillons sur mon passage, tandis que j'entamais une course folle qui me paraissait sans fin. J'avais l'impression d'avoir une colonie de fourmis sur les pattes et dans les oreilles à tel point que  je ne pouvais plus me contenir: Ma première mission en tant qu'apprentie guérisseuse. Et de la plus haute importance en plus!

<< Cours jusqu'au Camp du Tonnerre et demande à leur guérisseur pour échanger des graines de pavot contre de la consoude, m'avait-on ordonné.

Et voila comment je me retrouvais à courir jusqu'aux Quatre Chênes avec un paquet énorme de consoude dans la gueule. Et je n'allais certainement pas m'en plaindre. Surtout que j'allais voir pour la première fois les guerriers du Tonnerre. Est-ce qu'ils étaient aussi massifs et forts qu'on me l'avait raconté quand j'étais petite ? J'avais une envie folle de voir ça !

<< Et surtout sois polie, honnête, et reste neutre. La moindre petite réaction hostile est capable de déclencher une guerre. >>

Je suis une guérisseuse ! Les rivalités sans fin, je les laisse aux guerriers. Je ne veux blesser personne.



Je me sortis de mes pensées dès que j'arrivais. Devant moi quatre grand arbres avec des troncs énormes, pâles. Les Quatre Chênes ! Excitée comme une puce je fonçais au fin fond de la clairière, ne pouvant m'empêcher d'admirer et d'examiner les lieux. Je m'assie, transperçant du regard le grand rocher face à moi. Ce grand roc qui depuis des Lunes et des Lunes servait de lieu de réunion aux Assemblées des Clans. Maintenant que je m'étais arrêtée j'en profitais pour faire une petite toilette visant à nettoyer ma fourrure poussièreuse. Un rayon de soleil transperça le rideau de feuillage et vint me caresser le dos. Ce contact doux m'arracha un ronron de contentement et je fermais  mes yeux verts, me laissant aller à la rêverie durant une milliseconde. Et là l'atmosphère paisible fut réduit à néant par un soudain craquement de feuilles, indiquant sans conteste qu'une bête approchait. 




Je n´aurais peut être pas dut trop m'attarder. Je commençais à me relever tout doucement, doucement pour que l'animal ne puisse pas sentir ma présence, les oreilles repliées, les pattes fléchies, un peu la même pose  que celle que j'utilisais pour surprendre les proies. Sauf que là, j'avais l'impression que la proie c'était moi... Soudainement, le nouveau venu émergea d'un buisson épineux. Et avec soulagement, je vis qu'il ne s'agiissait pas d'un prédateur mais d'un matou. Sans crainte, je me relevais, m'exposant à sa vue et avança vers lui d'un pas sûr. Dans une posture amicale je lui miaulais : 





" Salut, toi. "







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