Ne me cherche pas, ou tu le regretteras... Gaara de Suna [Terminé]

Gaara

Histoire

En 10 lignes minimums : L'histoire de Gaara est triste est tragique. Elle a le don de faire verser les larmes de ceux qu'ils l'écoutent. Mais notre chat en question déteste la raconter. Alors il prétend vivre une vie qu'il a toujours voulu. Mais la vie parfaite n'existe pas...


Aujourd'hui est un beau jour. Une femelle, Karura, attendait des chatons. Elle était avec son compagnon, Rasa. Ils étaient tous deux très contents. Le soleil rayonnait comme jamais dans le désert et les deux jeunes amoureux profitaient du bon temps avant la tempête qui promettait de faire son entré en après-midi. Les deux tourtereaux savaient que ça ne tarderait pas. Ils allaient bientôt être parents! Quoi que de mieux que d'avoir des petits héritiers pour célébrer leur union! La journée passa sans qu'ils s'en aperçoivent, tellement ils étaient concentrés sur leur avenir. Leur avenir en tant que mère et père. Ils croyaient que rien ne pourraient jamais les séparer et qu'ils resteraient ensemble et heureux pour l'éternité.

Malheureusement, le bonheur est éphémère. Une lune plus tard, la femelle commença à avoir des contractions. Des contractions qui la faisaient se tordre de douleur tellement elles étaient intenses. Puis, rapidement, Karura comprit que son heure était venue. Elle décida de changer le nom d'un de ses chatons. Lui, qui habituellement devrait s'appeler Kovu, s'appellera Gaara. Le démon qui n'aime que lui même.

La mère n'était pas folle. Elle savait la tristesse que son chaton allait ressentir quand son père lui apprendrait qu'elle est morte à sa naissance. Il serait dévasté, elle en était sûre. Alors pour survivre, il devra se concentrer sur lui même et ne jamais se laisser distraire.

Surprise par une nouvelle contraction encore plus forte, Karura sortit de ses pensées. Alors qu'elle hurlait de douleur très loin de chez elle, son compagnon devait la chercher partout. Alors qu'elle se forçait à respirer le plus calmement possible, elle vit un joli petit mâle enfin pointer le bout de son museau. Enfin, pensa-t-elle. Elle le regarda avec amour, ne se souciant pas du sang qui coulait abondamment.

Il était noir. Noir comme le charbon, ou encore le jais. Magnifique. Il avait un regard espiègle, le genre de regard qui fit que sa mère l'aima immédiatement. Le petit mâle se faufila et alla téter sa mère qui elle, ronronna de plaisir. Elle vit alors ses yeux. Ils étaient bleu. Et profonds. Tellement profonds que la chatte cru se perdre en les voyant.

Joyeuse, elle lui parla. Une chose était très spécial en lui. En fait, il était rare que le résultat d'une telle union soit comme ce petit bout de chou. Noir. Aucun membre de sa famille n'était noir. Et encore plus important, aucun membre n'était aussi grand. Il n'a pas eu le gêne de chat du désert, il retient de son père, comprit-elle. La jeune femelle se pencha vers le premier né.

- Mon petit, tu t'appellera

Kankurô:

Elle avait dit ça avec une telle affection que les larmes lui montèrent aux yeux. Soudain, la douleur revint. Aussi perçante que le cri de la chouette une nuit de pleine lune. Mais elle n'eut pas besoin d'attendre longtemps pour que le deuxième chaton apparaisse. La chatonne, pour être exacte. La petite femelle était presque pareil que son frère. Mais, à place d'être noire aux yeux bleu, elle était grise aux yeux vert. Elle l'aima aussitôt et la laissa aller rejoindre Kankurô.

- Ton nom sera

Temari:

La petite chatte aussi ressemblait à son père. En fait, s'en était presque fou. La femelle en arriva à se dire que le troisième serait forcément comme eux, mais elle fut surprise. Le troisième, décidé, naquit avec une détermination incroyable. Tellement grande qu'il déchira les organes de sa mère en sortant, qui étouffa un cri de surprise. Lorsqu'elle le vit, elle sut. Ce n'était pas un chaton comme les deux autres. Loin d'être grand, il en était d'autant plus déterminé. Et son pelage, très différend des deux autres, était crème et parsemé de plusieurs rayures tout le long de son corps. Elle rayonna de bonheur.

- Alors comme ça, la lignée continue...

Et oui, il ressemblait d'avantage à un chat du désert qu'à un chat sauvage. Un grand sourire apparu sur le visage de la mère. Elle voyait son favoris, son chouchou. Il était magnifique. Et elle savait qu'il aurait un destin très différend de ses autres chatons.

- Toi, mon chéris, tu seras mon bébé à jamais. Tu es Gaara.

Gaara de Suna:

Mais ce n'était pas fini. Les contractions continuèrent de plus belle. La mère, épuisée, donna naissance à un dernier chaton, qui semblait mort né. Mais celle-ci, en bonne mère, tenait à lui donner un nom.

- Akito...

Murmuré. Elle avait murmuré ces mots. Pour que lui seul les entende. Mais elle avait prononcé ces mots avec autant d'amour qu'elle avait nommé les trois autres. Elle ne faisait pas de favoritisme, elle aimait ses enfants, qu'ils soient morts ou vivants. Mais elle faiblissait, elle aussi. Elle allait devenir comme Akito. Elle irait rejoindre son enfant.

Quelque instant plus tard, le père arriva. En voyant le corps de sa chérie, il lui tourna autour avec angoisse. Va-t-elle déjà me quitter?, se demanda-t-il.

- Karura! Reste avec moi je t'en pris! J'ai besoin de toi!

- Mon heure est venu, Rasa. Prend bien soin du dernier. C'est... Gaara.

Puis la femelle, sans bruit, ferma les yeux. Le mâle, désespéré, cria de rage et de tristesse, assez fort pour que tout le monde l'entende. Ses chatons poussaient de petits cris plaintifs, ne pouvant plus boire le lait de leur mère. Tous, excepté Gaara. Lui se contentait se regarder la scène d'un regard bizarre, étrangement calme. Rasa se mit en colère.

- TOI! TU AS TUÉ KARURA!

Mais il n'en dit pas plus. Il se contenta de prendre sa compagne et ses deux chatons. Oui, ses deux chatons. Temari et Kankurô. Il laissa le petit Gaara seul. Enfin, il décida de revenir le chercher. La surprise qu'il eut le pétrifia. Le petit était toujours là, dans la même pose que tout à l'heure, toujours aussi calme. Le père soupira de soulagement et s'en voulu de sa niaiserie. Il prit le petit Gaara avec un grande tendresse et le ramena à son tour.


La jeunesse de Gaara fut bouleversée aujourd'hui exactement. Exactement 12 lunes après la mort de sa mère. C'était le fameux jour où sa mère était morte. Quand venait le temps de se remémorer ce drame, le père devenait incontrôlable. Mais cette fois-ci, c'était différent. Gaara voyait que son père changeait lentement d'attitude. Autrefois surprotégé, il était maintenant abandonné. Son père ne s'occupait plus de lui. Bien sûr, le chat était content d'avoir enfin un peu de liberté, mais cette fois-ci,ça lui faisait peur.

Alors qu'il jouait joyeusement dans le sable avec son frère et sa sœur, un chat qu'il ne connaissait pas arriva. Les deux autres chatons n'eurent pas le temps de se retourner que l'inconnu partait déjà avec Gaara. Malgré leurs recherches, ils ne trouvèrent jamais Gaara. Ils finirent par rentrer à la maison, déçu. Ils s'apprêtaient à annoncer la disparition du chat à leur père lorsqu'ils s’arrêtèrent. Leur père était couvert de blessures. Les deux chats renoncèrent immédiatement.


Pendant ce temps, Gaara vivait un enfer. Il avait découvert qui l'avait volé. C'était son oncle. Yashamaru. Le chat du désert senti une immense tristesse pénétrer en lui. Aussitôt, son visage se déforma par la colère. Et par un élan d'impulsivité, il défia son oncle.

- Je suis sûr que je suis capable de te tuer!

- N'y compte pas!, rugi-t-il.

Mais il n'eut même pas le temps de continuer sa phrase qu'un rocher lui tomba dessus. Il supplia Gaara pour qu'il l'aide, mais il se contenta de l'achever d'un coup de dents.

- Pff... Bien fait pour lui.

Et le chat se retourna et commença à marcher pour revenir chez lui.

Arrivé chez lui, son père courut le rejoindre. Il lui dit que son oncle avait disparu. Il était apeuré. En attendant cette nouvelle, le sourire de Gaara, le même que lorsqu'il avait tué Yashamaru, refit surface. Son père le questionna du regard et Gaara ne tarda pas de lui répondre avec un immense calme.

- Il est mort.

- Co... comment le sais-tu ?

- J'étais avec lui. C'est lui qui m'a enlevé. Un rocher lui est tombé dessus et je l'ai achevé pour lui épargner les douleurs.

- MENTEUR, ragea-t-il.

- Papa, ce n'est parce que tu es le chef que c'est toi qui a raison!

- Je dois protéger ma famille. Et depuis que tu es né, les morts s'accumule. C'est fini, Gaara. Je ne laisserai plus quelqu'un mourir par TA faute.

- Mais...

Son père tenta de l'assassiner, ainsi que tous les autres chats présents, excepté son frère et sa sœur. Gaara s'enfuit aussitôt, effrayé à l'idée de se faire assassiner. Il courut de la sorte pendant très longtemps. Personne ne l'aimait, il en était certain. Il se trouvait idiot de ne pas l'avoir comprit plus tôt. C'était pourtant évident. Sinon, il n'aurait pas du mal à se faire des amis. Triste et nourrissant une haine profonde pour tous les chats qui croisaient son chemin, se jurant de tuer. Tuer et toujours tuer. Il avait comprit qu'il était né pour tuer, et qu'il continuerait ainsi tout le long de sa vie. Ainsi il se dirigea vers le milieu de nul part, avec des chats qui furent forcé de l'accepter, même s'ils ne le font que pour l'héberger et rien d'autre. Car il est différent.

Bien sûr, cela semblait impossible que le chat soit tant différent de tous les autres y compris sa famille. Mais la nature, parfois, change le destin de chacun. Et c'était ce qui était arrivé à Gaara.

Derrière l'écran