Tu me cherches, tu vas me trouver ! [Woody feat. Gaara]

Les rayons du soleil levant venaient faire ressortir le sang sur le pelage de ma présente victime. Un sourire carnassier flottait encore sur mon visage tandis que je m’éloignais a pas lent de la scène de crime. Nettoyer ? Et pourquoi ça? Je prenais un malin plaisir à faire savoir que la menace de la mort pouvait planer au dessus de la tête de n'importe qui, moi. Un peu plus loin, je m’étirai. La journée commençait bien, avec un meurtre. Elle ne pouvait que bien se poursuivre ! Ma marche était légère, et mon regard brillait, même s’il demeurait sombre, dangereux, menaçant. Il ne pouvait que l’être, vu que je constituais à moi seul une menace. Je pouvais tuer n’importe qui juste en le croisant et ce, sans remords. J’aimais ça. Sentir le sang couler, en avoir le goût. Un goût métallique. Plaisant. Je me passai quelques coups de langue avant de poursuivre ma route, presque en chantant. Bah oui, je pouvais être joyeux tout en étant un meurtrier sans pitié! Les deux pouvaient aller ensembles. Et avec moi, les deux allaient ensembles. Je demeurais énergique, bien content de vivre ma vie comme je l’entendais, sans personne pour me dicter ma conduite.

Le vent frais vint caresser mon pelage et geler mon étrange sourire témoignant de ma cruauté. La saison des neiges était toujours ardue, mais toujours plaisante. Le sang ressortait davantage sur le blanc de la neige que sur la terre, et cela était amusant. L’avertissement passait encore mieux dans ces moments. Toutefois, je n’aimais pas le froid que me causait le vent glacial. Je détestais avoir froid. Et je me demandais bien qui pouvait aimer ça. Mais ce n’était rien d'autre qu’un désagrément minime. Parce que cette saison correspondait bien à la froideur de mes mises à mort quand je ne désirais pas les faire tourner en boucle avant de les achever. Oui, la patience ne venait pas toujours durant mes tueries. Mon regard se promena sur les territoires. Je me trouvais près des terres de la Troupe Embrumée et l’envie de leur rendre une visite de courtoisie -admettons- me secoua. Je n’attendis point avant de le faire.

Rapidement, j’atteins l’endroit voulu. Ma démarche ne trahissait aucune tension. Je n’avais aucune raison de l’être. Après tout, tout ce à quoi je devais faire gaffe, c’était de ne pas croiser une patrouille. Un chat solitaire ne survivrait pas sous mes griffes et je prendrais plaisir à lui retirer la capacité de faite battre son cœur. Tuer était plus qu’une passion, un mode de vie. C’était une philosophie. Une façon d’être. Je me mouvai en silence jusqu’à ressortir de leurs terres pour parvenir à une grotte, plus une caverne ceci dit, dans laquelle je passais beaucoup de temps. Une odeur de chat me prit à la gorge et un mécontentement se fit en moi. Cet endroit était le mien. Et lui de nul autre que le mien. Une voix féminine retentit. Oh, une femelle. Je ne lui ferais pas de cadeaux, même si c’était une femelle. Oh, je serais peut-être un tout petit peu plus doux. Peut-être.

- Qui je suis ? Es-tu certaine de vouloir le savoir ? Ceci dit, tu te trouves présentement chez moi.