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Torrent de Foudre
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Le personnage
Sexe du perso: Mâle
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Mentor / apprenti : ///
Torrent de Foudre
 Jeu 30 Avr 2015 - 20:28
Rampant sous un fourré, je visais un lapin assez dodu pour la saison. Voir un lapin dans la forêt était déjà une chance, un bien dodu était encore une preuve de chance. Pour mon clan, je ne pouvais pas le rater.

J'étais parti en chasse solitaire, et visiblement j'avais eu raison. Le lapin gambadait, sautant de droite à gauche sans se presser.  Je fis deux pas de plus. Soudain, un branchage craqua. Je regardais rapidement sous mes coussinets. Pas de bois cassé. Une branche avait sûrement craquée, c'était fréquent. Mais le lapin ne semblait pas s'en être habitué pour autant.

Il s'immobilisa. Je paniquais un peu. Il ne fallait pas le laisser fuir. Rapidement, je m'élançais vers la proie. J'eus l'effet de surprise, mais le lapin s'enfuit sitôt qu'il me vit. Cela ne me fit pas arrêter ma course. Je pus le saisir entre mes pattes avant, mais je glissais et me retrouvais sur le flanc, avec néanmoins le lapin. Il se débattait et il me griffait furieusement le visage. Le temps que je puisse l'achever avec une morsure, je me retrouvais avec le visage ensanglanté.

Quelle aubaine, vraiment. Je me relevais en m'ébrouant. Les plaies me cuisaient. Je n'avais pas le choix. Je devais rentrer vite, avant que les plaies s'infectent. Vivement, je me saisis du lapin, qui avait les griffes tachées de mon sang, et je trottais jusqu'au camp. Blessé par une proie, il fallait le faire. C'était peut être la pire honte pour un guerrier.
Je passais le tunnel de verdure prudemment. Heureusement pour moi, c'était le milieu de la matinée. Peu de chats étaient présent au camp. Quelques guerriers de la patrouille de l'aube sûrement, les reines, leurs chatons et les anciens. Je déposais mon lapin sur le tas de gibier, vide pour l'instant. Je me dirigeais ensuite vers la tanière de la guérisseuse.

Je ne m'étais jamais aventuré dans son antre. A pas lents, yeux furetant partout, je traversais le petit tunnel de fougère. Puis j'arrivais à une petite clairière, parsemée d'herbe douce et de petites litières par ci par là, pour les malades. Enfin, je vis la femelle. Elle portait une forte odeur de plantes diverses. Je reconnaissais seulement l'odeur du pavot, bon pour la douleur, et de la bile de souris, utile pour enlever les puces.

Un peu timide, de ne jamais avoir été en face de cette chatte, ma queue bougeait de droit à gauche  et je bégayais :

« Bon...bonjour. J'ai été blessé par des griffes de lapin. »

Pas plus. Je n'osais pas en dire plus. Timide et honteux, je gardais le silence. De toute façon, la guérisseuse n'avait sûrement pas besoin d'en savoir plus.
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 Dim 3 Mai 2015 - 4:28

Les souvenirs. C’est quelque chose qui est nécessaire dans une vie, qui est toujours là. Enfin non, pas toujours, parce que les souvenirs peuvent s’évaporer par moment et parfois, une vie sans souvenirs est plus facile à mener qu’une vie avec tous les souvenirs. Parce que, parfois, les souvenirs étaient quelque chose d’impossible à garder, même les souvenirs heureux étaient parfois qu’une épine dans le cœur, une épine impossible à déloger et alors on aimerait ne plus pouvoir réfléchir, ne plus pouvoir penser. Et dans ces temps-là, la douleur éclata dans tout le corps et la tête semble sur le poids d’exploser. Les souvenirs ne sont rien de bons, parce que même si pour l’instant ils te semblent parfaitement calmes et faciles à porter, un jour, un événement changera le tout.  

Et parfois, la mort semble tellement douce. Parce que tu songes que là, tu n’auras plus de souvenirs, plus de sentiments et qu’ainsi, ton cœur ne menacerait plus d’exploser et pourtant, tu ne peux te résoudre à rejoindre de toi-même la mort, parce que ton instinct de survie est là, il te crie que tu dois vivre et ton corps réagit tout seul. Tu restes donc là. Tous les souvenirs que tu caches, que tu tais, ils te font vivre l’enfer et tu ne parviens pas à les gérer. Les souvenirs ne seront jamais quelque chose de bien, ils sont que des illusions de bonheur.

Et la guérisseuse le sait, ça. Elle sait à quel point les souvenirs peuvent faire mal, à quel point tout peut détruire. Elle qui, chaton, entraînait toujours son frère dans ses bêtises. Elle qui s’entendait néanmoins avec lui. Il était doux et lui pardonnait toujours, la suivait toujours. Comme pour la protéger. Et maintenant, tout était différent avec son frère. Souffle de Braise la détestait et quand il lui jetait un regard, il lui semblait qu’il voulait la tuer et la voir se vider de son sang et pourtant, elle tentait toujours de se faire pardonner, mais la mort de sa compagne et ses chatons l’avaient tant blessé qu’il ne pouvait plus envisager la possibilité de s’entendre avec sa sœur.

Abandon des Étoiles continuerait éternellement de s’en vouloir, même si on lui dirait que ce n’était point de sa faute, pour elle, c’était uniquement à cause d’elle que son frère n’était plus celui qu’il était auparavant, parce que c’était elle qui n’était pas parvenu à soigner sa défunte compagne et c’était elle qui avait vu les chatons rejoindre le Clan des Étoiles sans pouvoir rien faire, alors c’était sans aucun doute de sa faute et elle méritait la haine de son frère et pourtant, elle voulait tant qu’il lui pardonne. Elle serait prête à tout pour retrouver le seul membre de sa famille encore en vie.

La guérisseuse se leva et s’étira. La souffrance psychologique était intense, mais elle se devait d’en faire fi pour continuer de vivre, comme si de rien était. Elle devait survivre. Elle devait rester dans ce monde et elle devait s’assurer que ses petits évoluent normalement comme elle devait suivre l’entraînement de Nuage d’Hermine, la chatonne dont elle s’occupait depuis toujours. Elle devait aussi entraîner sa propre novice, Nuage d’Agate. Tant de choses nécessitaient qu’elle demeure dans ce monde et elle ferait donc fi de la souffrance qui l’éreintait jour après jour pour tout cela. Quand bien même ce serait difficile, quand bien même il lui semblerait ne pas pouvoir, elle le ferait parce que c’était obligatoire.  

Elle était debout maintenant. Que faire? Elle ferma les yeux quelques secondes avant de se diriger vers la réserve de remède et de se mettre à les trier, mettre de côté les plantes dont l’odeur était quelque peu éventée afin de ne pas utiliser des remèdes dont l’efficacité n’était plus, ce serait ridicule et indigne d’une guérisseuse aussi expérimentée qu’elle. D’un côté, il y avait toutes les plantes qui ne serviraient plus et de l’autre, il y avait plusieurs piles de plusieurs plantes afin de ne pas les mélanger et finalement, dans un coin reculé, il y avait les baies empoisonnées qu’elle gardait en réserve pour les cas désespérés qui souffraient trop.

Et finalement, elle dressa les oreilles : elle avait entendu un bruit et l’odeur d’un chat parvint à ses narines alors elle se leva et se dirigea vers l’entrée de son gîte. Il l’avait aperçu et alors elle reconnut un guerrier qui avait été accepté dans le Clan du Tonnerre, Torrent de Foudre, elle n’en savait pas beaucoup sur lui et ne tenait pas tant à en savoir, mais tant qu’à faire, pourquoi pas chercher à en apprendre plus? C’était toujours utile de connaître les membres du Clans. Elle eut un petit sourire moqueur quand il lui dit comment il s’était blessé, mais le sourire disparu vite et elle s’approcha de lui. Par chance, les plaies sur le visage n’étaient pas profondes ni infectées et donc tout cela guérirait vite.

Elle soupira seulement qu’il n’avait pas nettoyé les plaies avant de se mettre à le faire et lorsque chaque coupure fut propre, elle se dirigea vers les piles de remède et pris des toiles d’araignée puisque le saignement semblait vouloir recommencer et des feuilles de soucis pour prévenir l’infection. Elle revint vers les guerriers et lui appliqua donc les remèdes sans parler, sans un mot et sans même lui demander de parler parce qu’ils auraient tout le temps pour ça après, de toute évidence. Quand elle eût fini d’appliquer les remèdes, elle le regarda en silence quelque instant avant de parler.

        - J’imagine que tu aimerais savoir ce que j’ai appliqué, miaula-t-elle doucement.
Torrent de Foudre
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Torrent de Foudre
 Lun 8 Juin 2015 - 20:25
Le sourire moqueur qu'elle me lança me déstabilisa mais je tins bon, dans mes membres du moins. Je ne tremblais pas. Malgré tout, la guérisseuse sembla changer d'attitude lorsqu'elle inspecta mes blessures.

Sans un mot ni un souffle, elle se consacra à son travail, minutieusement. Elle nettoya mes plaies, et m'appliqua des mixtures assez odorantes. J'avais l'impression d'être redevenu un chaton, essayant d'échapper aux coups de langue de sa mère qui lui lissait la fourrure. Je sentais encore l'odeur du sang, puis des croûtes et enfin des remèdes. Mon instinct me disait de ne pas lécher, ni toucher. Je risquais fort de rester au repos jusqu'à que le remède s'en aille.

La femelle m'observa, toujours en silence. Ma fourrure commença à me picoter. Étais-je redevenu un étranger ? On me dévisageait souvent, mais je ne m'habituais jamais à ce regard intrusif, agressif. Il me brûlait la fourrure comme un incendie, et mettait mes émotions à nu. J'avais beau essayer de me faire tout petit, j'étais aussi voyant qu'un chat noir au milieu d'une plaine enneigée. L'ironie c'est que le blanc comme le noir étaient des couleurs visibles dans des environnements uniformes, et que j'étais de ces deux couleurs.

La guérisseuse continuait de me scruter. Je voulais briser ce silence dérangeant, qui me donnait envie de fuir dans la clairière du camp, pour entendre ne serait-ce que les bruits des pas des félins, ou les jeux des chatons. Finalement, elle brisa le calme qui régnait dans cette partie du camp reculée des autres félins :

"J’imagine que tu aimerais savoir ce que j’ai appliqué."


Sa voix, aussi douce et caressante qu'elle puisse paraître, paru faire un raffut énorme dans le calme de la petite clairière de la guérisseuse. Mais cette voix n'était pas agressive, ni chargée de reproche.   Au contraire, elle semblait compatissante et même un peu curieuse. Elle se demande qui je suis, d'où je viens.

En essayant de prendre de l'assurance face à ce félin encourageant, je pris moi aussi la parole :

« Je voudrai bien savoir oui, car ces mixtures ont une odeur assez entêtante. »

Je m’aperçus que je ne connaissais même pas son nom. Je l'avais entendu de ci de là, un nom évoquant les étoiles, la solitude forcée. Sans préavis, je passais à ma présentation, en espérant pouvoir obtenir en retour la sienne.

«Tu me connais peut être sans m'avoir déjà vu, mais je suis Torrent de Foudre, le matou qui vient d'arriver dans le Clan du Tonnerre depuis quelques lunes déjà. Mais je ne connais pas encore tout le monde ici, qui est-tu ? »
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 Sam 27 Juin 2015 - 7:41


Ft Watiti

«Bon..bonjour !»

Le travail. Voilà le seul temps de répits de la guérisseuse. Parce que lorsqu'elle soignait, la plupart du temps, elle oubliait absolument tout pour se consacrer uniquement aux soins, afin de ne rien confondre, de ne pas trop se mélanger. Afin de ne pas donner une plante au lieu d'une autre et faire de graves erreurs pouvant même apporter la mort dans des cas extrêmes. Ainsi, elle appréciait profondément, mais surtout tout au fond d'elle sans oser l'avouer quand les guerriers venaient, ou apprentis ou chatons peu importe, en ayant besoin de soin, des plus bénins aux plus graves. D'une épine dans la patte à de graves entailles. Bien entendu, en apparence, les visites semblaient l'agacer puisqu'elle se réfugiait sous des sentiments qu’elle maîtrisait parfaitement, mais comme cela lui permettait de se soustraire à des réflexions peu agréables, desquelles elle se sauve sans rechigner, avec grand plaisir même, et bien... le soulagement était le véritable sentiment ressenti. Le soulagement était toujours présent quand un patient se présentait, quémandant ainsi du temps à la guérisseuse qui ronchonnait en lui accordant. Sauf que derrière ses grands airs, elle le remerciait.

Parce que ses pensées la conduisaient toujours là où elle refusait d'être, parce qu'elle ressassait toujours le passé et le présent et parce qu'elle songeait toujours à ses enfants qui allaient bientôt devenir novices. Des enfants avec un avenir devant eux, un avenir bien plus joyeux que celui qui était devant Abandon des Étoiles, car la chatte ne se faisait pas d'illusions. Sa vie n'irait pas en s'améliorant et personne ne pouvait la contredire, car elle ne se fiait pas à son pessimisme habituel pour dire ça, mais à son instinct de guérisseuse qui lui soufflait que rien n'était terminé pour elle. Son instinct qui lui avait si souvent prévenu de danger à venir, son instinct qui ne lui faisait pas défaut, au contraire de bien des choses. Elle se fiait à cela pour savoir que rien n'ira en s'arrangeant, donc aucune contestation ne serait tolérée, puisqu'elle savait très bien qu'elle avait raison. La guérisseuse soupira. Le temps passait si lentement. Elle venait tout juste de briser le silence par des paroles qui mettaient le guerrier en position d'égalité avec la femelle. Elle venait tout juste de parler et il lui semblait que cela faisait une éternité.

Torrent de Foudre lui faisait face. Ce guerrier ne venait pas du Clan du Tonnerre, mais d'ailleurs et la guérisseuse n'en avait jamais fait de plat, parce qu'elle savait que la provenance d'un chat ne changeait absolument rien à sa valeur véritable. Un chat né dans un Clan et y évoluant pouvait être bien plus déloyal qu'un chat recueilli. La loyauté et la fidélité se prouvait dans les actes quotidiens, dans chaque frontière établie, dans chaque proie ramenée, dans chaque mission accomplie et non pas dans le sang qui coule dans les veines du chat. Donc que le guerrier soit d'ailleurs ne la gênait pas, bien au contraire. Étant donné qu'il n'était pas né dans le Clan et peut-être pas dans Cerfblanc, il allait sans dire qu'il recelait peut-être beaucoup de connaissance et qu'il serait bien de les apprendre. Il pouvait être, de par sa provenance, un chat bien plus intéressant que ceux du clan. Et elle comptait bien apprendre à le connaître. Et connaître ce qu'il savait.

Mais en attendant, il fallait se concentrer sur autre chose que les possibles connaissances du matou, à commencer par les pansements et les questions de Torrent de Foudre, ou plutôt les réponses à ses questions à elle et la suite. Le guerrier avait admis vouloir savoir les remèdes utilisés et la guérisseuse ne pouvait que comprendre. N'importe qui préférait savoir ce qui est utilisé, bien que ce n'était pas tout le monde qui savait appliquer les plantes qui permettaient une certaine guérison. Abandon des Étoiles resta un court instant là, sans savoir pourquoi soudainement elle avait un blanc jusqu'à ce qu'elle comprenne que c'était la suite du dialogue du guerrier qui l'avait laissée quelque peu interdite. Parce qu'elle ne savait pas trop comment elle pourrait se présenter, elle. Elle ne savait pas trop ce qu'elle pourrait dire la concernant, sachant que ce ne devait pas faire partie de ses secrets, car ses secrets mettaient en danger sa carrière de guérisseuse. Soupirant, elle secoua la tête afin de se reprendre et de ne pas laisser ses pensées l'emporter comme c'était si souvent le cas dernièrement.

 
Donc. J'ai appliqué le jus des feuilles de soucis pour prévenir l'infection et des toiles d'araignée, car le saignement semblait vouloir revenir. Tous les remèdes ont une odeur entêtante, on finit par s'y faire. Je sais qui tu es, Torrent de Foudre. Moi c'est Abandon des Étoiles, guérisseuse respectée, mentor de Nuage d'Agate. Et je suis assez curieuse.. quelle vie menais-tu avant d'être ici?


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 Lun 29 Juin 2015 - 20:04
La chatte eut un temps de réflexion avant de me répondre. Je me demandais soudain si je n'avais pas fait une bêtise en lui demandant son nom. Peut être que j'étais sensé le connaître, vu qu'elle me soignait sans broncher. Et si elle me chassait de son antre pour avoir osé poser la question ?

Aussitôt, je me rassurais. Les félins du Clan du Tonnerre n'étaient pas des barbares. Ils m'avaient accueilli, logé, nourri et m'avaient appris leurs coutumes afin que je puisse devenir guerrier parmi eux. Ce n'est pas maintenant qu'ils allaient me traiter comme un prisonnier.

« Donc. J'ai appliqué le jus des feuilles de soucis pour prévenir l'infection et des toiles d'araignée, car le saignement semblait vouloir revenir. Tous les remèdes ont une odeur entêtante, on finit par s'y faire. Je sais qui tu es, Torrent de Foudre. Moi c'est Abandon des Étoiles, guérisseuse respectée, mentor de Nuage d'Agate. Et je suis assez curieuse.. quelle vie menais-tu avant d'être ici? »


Comment résumer ma vie avant celle là ? Tellement d’événements depuis ma naissance, mon voyage, mon initiation, ma routine quotidienne au sein de mes proches. Et comment expliquer à un autre félin que j'avais fait parti d'un « autre clan » comme le chef du Clan du Tonnerre l'avait traduit ? Un récit bien compliqué m'attendait. Il fallait simplifier au mieux.

« Je suis né au sein d'un groupe de félin où chacun vivait en harmonie avec son camarade, un Clan comme celui ci. Mais nous n'étions pas organisé comme vous, à peu de chose près. Nous avions deux catégories dans les félins adultes, les chasseurs et les combattants, et notre chef choisissait notre voie, en fonction de notre morphologie et du choix de nos parents. »


Je m'interrompis à ces mots, repensant à ma mère m'ayant écarté de mon destin de combattant pour donner un chasseur maigre et nerveux comme moi.  Je repris mon petit récit.

« Mon enfance et mon apprentissage se passèrent sans encombre, ainsi que ma vie. Mais un jour... »

Mon pelage se hérissa rien qu'en pensant au mot que j'allais dire. Je haletais quelques instants, puis je déglutis pour reprendre la parole.

« Les bipèdes. Ils sont venus nous prendre notre territoire. D'abord, ils étaient en marge de chez nous, puis ils se sont rapprochés avec des monstres énormes, qui pouvaient éventrer des rochers et tuer un chat d'un seul coup. Et ils en ont tué. Encerclés dans notre propre foyer, nous étions contraint de le quitter. »


Je gardais mes poils dressés, pensant encore aux cadavres dans les champs dévastés, au pied des troncs allongés sur le sol, nu et sans branches.
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 Jeu 13 Aoû 2015 - 10:02
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