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Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumQue la force du lion soit avec toi, ft Nuage du Lion
Vieille branche
Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 75 lunes forever (depuis fin 2019)
Mentor / apprenti :
Étoile Rayonnante
Mer 7 Oct 2015 - 17:02
Rayon de Soleil courait, galopait entre les arbres. A ses côtés, une jeune chatte d'un roux très clair semblait scintiller. Elle semblait aussi flotter légèrement, sans toucher le sol. Elle se faisait distancer tandis que la guerrière ne ralentissait pas.
- Attends. Je n'ai pas beaucoup de temps...
- Justement, profitons-en alors! répliqua Rayon de Soleil, pleine de sa vivacité et de son enthousiasme retrouvé.
- Non, je dois te parler.
Le ton grave de l'ancienne apprentie fit s'insinuer la peur dans toutes les fibres de son corps. Elle s'arrêta brusquement, se retourna et, en un miaulement tremblant, demanda:
- Quoi? Qu'est-ce qu'il se passe?
- Il faut que tu apprennes à vivre sans moi, Rayon de Soleil. D'autres chats méritent ton attention, et certains même n'attendent que ça...
- Non... Non, non, je ne peux pas! Ma vie, c'est avec toi!
Son amie eut un petit sourire triste. Elle se rapprocha de la chatte roux foncé et posa sa queue brillante sur ses épaules. Sa silhouette commençait déjà à s'estomper.
- Ce n'est pas une vie ici... Je suis MORTE, Rayon de Soleil, et il faut que tu l'acceptes. Sois heureuse.
Quand elle se tut, elle disparut entièrement.
- Non... Nuage de Lionne!!!
Rayon de Soleil se réveilla en sursaut. La forêt claire du Clan des Étoiles avait disparu, laissant la place au toit sombre de la Tanière des Guerriers. La rouquine se leva, des bribes de rêve flottant encore dans son esprit. Elle s'y accrochait, presque désespérément. Elle ne savait pas comment appliquer les paroles de son amie. Elle ne savait que se morfondre seule. Et puis, cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vue, elle voulait garder cette image gravée à tout jamais au plus profond de son cœur. Mais elle savait aussi que le temps finirait par l'effacer, malgré tous les efforts qu'elle pourrait déployer pour la garder. Des larmes roulant sur ses joues, elle sortit dans l'air frais de la nuit.
Le ciel était beau, ce matin, piqueté d'étoiles scintillantes et la Lune brillant d'une aura étincelante. Enfin, si l'on pouvait déjà parler de matin, vu que le Soleil ne montrait pas encore ne fût-ce que le bout de sa queue. L'air était froid, et la guerrière frissonna légèrement. La mauvaise saison commençait à se pointer à l'horizon... Malgré tout elle sortit du camp et s'enfonça sous les frondaisons, quittant la lumière rassurante de la Lune.
Dans les bois, elle erra sans but, perdue au fond d'elle-même, accompagnée seulement par tous les bruits nocturnes de la forêt. Les chouettes en chasse, des feuilles qui bruissaient et des troncs qui craquaient, le silence obscur parfois, sur son passage, elle n'entendait rien de tout ça. Elle était ailleurs. Dans sa tête. Étourdie, égarée, désorientée.
A un moment, le paysage changea légèrement. Elle ne le remarqua pas plus, tout comme le fait qu'elle avait dépassé la frontière. Elle ne se réveilla de sa sorte de transe que lorsqu'elle rentra dans une petite chose poilue et chaude, qu'elle finit par identifier comme étant un ou une apprenti(e) du Clan du Vent.
- P... Pardon.
- Attends. Je n'ai pas beaucoup de temps...
- Justement, profitons-en alors! répliqua Rayon de Soleil, pleine de sa vivacité et de son enthousiasme retrouvé.
- Non, je dois te parler.
Le ton grave de l'ancienne apprentie fit s'insinuer la peur dans toutes les fibres de son corps. Elle s'arrêta brusquement, se retourna et, en un miaulement tremblant, demanda:
- Quoi? Qu'est-ce qu'il se passe?
- Il faut que tu apprennes à vivre sans moi, Rayon de Soleil. D'autres chats méritent ton attention, et certains même n'attendent que ça...
- Non... Non, non, je ne peux pas! Ma vie, c'est avec toi!
Son amie eut un petit sourire triste. Elle se rapprocha de la chatte roux foncé et posa sa queue brillante sur ses épaules. Sa silhouette commençait déjà à s'estomper.
- Ce n'est pas une vie ici... Je suis MORTE, Rayon de Soleil, et il faut que tu l'acceptes. Sois heureuse.
Quand elle se tut, elle disparut entièrement.
- Non... Nuage de Lionne!!!
Rayon de Soleil se réveilla en sursaut. La forêt claire du Clan des Étoiles avait disparu, laissant la place au toit sombre de la Tanière des Guerriers. La rouquine se leva, des bribes de rêve flottant encore dans son esprit. Elle s'y accrochait, presque désespérément. Elle ne savait pas comment appliquer les paroles de son amie. Elle ne savait que se morfondre seule. Et puis, cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vue, elle voulait garder cette image gravée à tout jamais au plus profond de son cœur. Mais elle savait aussi que le temps finirait par l'effacer, malgré tous les efforts qu'elle pourrait déployer pour la garder. Des larmes roulant sur ses joues, elle sortit dans l'air frais de la nuit.
Le ciel était beau, ce matin, piqueté d'étoiles scintillantes et la Lune brillant d'une aura étincelante. Enfin, si l'on pouvait déjà parler de matin, vu que le Soleil ne montrait pas encore ne fût-ce que le bout de sa queue. L'air était froid, et la guerrière frissonna légèrement. La mauvaise saison commençait à se pointer à l'horizon... Malgré tout elle sortit du camp et s'enfonça sous les frondaisons, quittant la lumière rassurante de la Lune.
Dans les bois, elle erra sans but, perdue au fond d'elle-même, accompagnée seulement par tous les bruits nocturnes de la forêt. Les chouettes en chasse, des feuilles qui bruissaient et des troncs qui craquaient, le silence obscur parfois, sur son passage, elle n'entendait rien de tout ça. Elle était ailleurs. Dans sa tête. Étourdie, égarée, désorientée.
A un moment, le paysage changea légèrement. Elle ne le remarqua pas plus, tout comme le fait qu'elle avait dépassé la frontière. Elle ne se réveilla de sa sorte de transe que lorsqu'elle rentra dans une petite chose poilue et chaude, qu'elle finit par identifier comme étant un ou une apprenti(e) du Clan du Vent.
- P... Pardon.
Expert des lieux
Puf/Surnom : asweetmew • Sweety
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Nuage du Lion
Jeu 15 Oct 2015 - 9:33
Que la force du lion soit avec toi.
Du haut de ses onze lunes, Nuage du Lion n’était pas encore capable de comprendre ce qu’était la Mort, et ce qu’elle impliquait. Elle avait bien sûr participé à quelques batailles, contribué à la défense de son Clan, crocs et griffes toujours prêts à mettre en difficulté l’ennemi. Cependant, malgré cette expérience qu’elle avait acquise au fil du temps, la petite novice à la crinière ne parvenait toujours pas à saisir le sens de ce phénomène qui engendrait forcément la tristesse, voire l’écroulement total de certains chats.
Cette nuit-là, Nuage du Lion se surprit à penser aux morts de son Clan : chatons, apprentis, guerriers, anciens… Elle avait compris depuis longtemps que la Mort n’épargnait personne, et que jamais elle ne faisait preuve de pitié. Aussi, la jeune chatte avait fini par croire que le Clan des Étoiles n’avait aucun pouvoir sur cette entité maléfique : elle était sûre et certaine que jamais les guerriers de jadis n’auraient laissé ses frères mourir si jamais ils avaient eu la possibilité de les sauver.
Ses frères… Petit Ciel et Petit Chêne, morts le jour de leur naissance. Elle revit dans son esprit les yeux noyés de douleur de leur mère lorsqu’elle les avait perdus. N’ayant ouvert les siens que quelques jours après sa venue au monde, Nuage du Lion se doutait que ce qu’elle avait aperçu dans le regard de la guerrière abattue n’était qu’une infime partie de sa souffrance, et que le paroxysme avait été atteint bien avant qu’elle-même ne s’éveille vraiment.
Qu’est-ce qu’il m’arrive, ce soir? songea-t-elle, un peu déboussolée par toutes ces sombres pensées qui défilaient dans sa tête.
La lumière blanche et pure de la lune se déversait tranquillement dans la Tanière des apprentis, illuminant le bout de ses pattes avant. Couchée sur sa litière de mousse, cette dernière protégeant son ventre du froid, la minette au poil crème ne parvenait pas à trouver le sommeil, d’une part à cause de ses réflexions dignes d’un guérisseur un peu trop allumé, d’autre part car elle s’était bien reposée au cours de l’après-midi - ordre de Folie de la Terreur, son mentor. Elle se plaça sur le côté, laissant ses pattes faire ce qu’elles voulaient, et essaya de se concentrer sur autre chose que la disparition de ses frères. Bien évidemment, son esprit refusa de lui obéir, et lorsqu’elle ferma ses paupières, elle vit Petit Ciel et Petit Chêne en train de courir vers elle, semblables en tous points à la description très subjective de leur mère.
Petit Ciel était un chaton crème, comme elle. Ses grands yeux bleus, de la même couleur que le ciel de la saison des feuilles vertes, brillaient d’une joie de vivre certaine. Petit Chêne, lui, était écaille de tortue, et ses yeux ambrés semblaient plus sérieux, comme si le petit portait déjà le poids de ses futures responsabilités sur ses frêles épaules.
Soudain, Nuage du Lion eut envie de bouger, de courir, de s’éloigner de cette vision pleine de tendresse qui lui faisait plus de mal que de bien. Sans réfléchir, aveuglée par ses regrets et sa solitude, elle se releva et courut tant bien que mal vers la sortie du camp, se fichant bien de croiser un chat curieux ou deux. Elle ne savait pas vers quoi elle se précipitait ainsi. Une seule chose était sûre : elle avait besoin de s’éloigner de son camp, de réfléchir sur sa famille disloquée.
Sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, elle atterrit aux pieds des Quatre Chênes, et fut elle-même étonnée de son impressionnante vitesse. En quelques minutes, elle avait parcouru une distance qui lui volait bien plus de temps que cela habituellement. A croire que la souffrance donne des ailes…
Se sentant trop exposée au regard de la nuit, elle rebroussa chemin plus lentement, s’engouffrant dans la petite forêt d’arbustes qui bordait la clairière. Les rayons de la lune passaient à peine à l’endroit où elle s’assit, où elle laissa libre cours à sa mélancolie.
Il faut absolument que ma tristesse passe. Je refuse de montrer ce visage pitoyable à mes amis tout à l’heure, se tança-t-elle. Le mieux serait de chasser une ou deux souris avant le lever du soleil, histoire que Folie de la Terreur ne m’embête pas avec ma sortie nocturne…
Alors qu’elle s’apprêtait à reprendre totalement ses esprits, un bruit attira son attention, faisant se lever ses oreilles attentives. Une odeur qu’elle trouva désagréable vint lui chatouiller le museau, la rendant encore plus méfiante. Pourtant, malgré sa vigilance, ses sens étaient encore trop émoussés par sa nostalgie, ses pensées trop confuses pour lui permettre de réfléchir convenablement. Aussi ne vit-elle pas venir la chatte rousse qui la percuta sans violence, ses grands yeux verts perdus dans le vague. Elle leva à peine la tête vers Nuage du Lion, et fit mine de poursuivre son chemin sur son territoire, murmurant un petit « P… Pardon. »
« Eh, attends une minute! » cracha Nuage du Lion, contrariée par cette attitude passive. « Que fais-tu sur le territoire du Clan du Vent, guerrière du Tonnerre? »
Elle avait reconnu l’odeur de leurs ennemis, plus particulièrement celle de Rayon de Soleil, une combattante qu’elle avait déjà croisée lors d’une Assemblée.
Lorsque la jolie chatte se retourna, Nuage du Lion fut convaincue d’une chose : elle ne représentait certainement pas une menace pour son Clan. Dans son regard vert brillait une lueur ténue de détresse, et son corps tout entier respirait la souffrance. L’apprentie savait qu’elle avait la même allure, malgré cet air menaçant qu’elle essayait vainement de se donner.
Cette nuit-là, Nuage du Lion se surprit à penser aux morts de son Clan : chatons, apprentis, guerriers, anciens… Elle avait compris depuis longtemps que la Mort n’épargnait personne, et que jamais elle ne faisait preuve de pitié. Aussi, la jeune chatte avait fini par croire que le Clan des Étoiles n’avait aucun pouvoir sur cette entité maléfique : elle était sûre et certaine que jamais les guerriers de jadis n’auraient laissé ses frères mourir si jamais ils avaient eu la possibilité de les sauver.
Ses frères… Petit Ciel et Petit Chêne, morts le jour de leur naissance. Elle revit dans son esprit les yeux noyés de douleur de leur mère lorsqu’elle les avait perdus. N’ayant ouvert les siens que quelques jours après sa venue au monde, Nuage du Lion se doutait que ce qu’elle avait aperçu dans le regard de la guerrière abattue n’était qu’une infime partie de sa souffrance, et que le paroxysme avait été atteint bien avant qu’elle-même ne s’éveille vraiment.
Qu’est-ce qu’il m’arrive, ce soir? songea-t-elle, un peu déboussolée par toutes ces sombres pensées qui défilaient dans sa tête.
La lumière blanche et pure de la lune se déversait tranquillement dans la Tanière des apprentis, illuminant le bout de ses pattes avant. Couchée sur sa litière de mousse, cette dernière protégeant son ventre du froid, la minette au poil crème ne parvenait pas à trouver le sommeil, d’une part à cause de ses réflexions dignes d’un guérisseur un peu trop allumé, d’autre part car elle s’était bien reposée au cours de l’après-midi - ordre de Folie de la Terreur, son mentor. Elle se plaça sur le côté, laissant ses pattes faire ce qu’elles voulaient, et essaya de se concentrer sur autre chose que la disparition de ses frères. Bien évidemment, son esprit refusa de lui obéir, et lorsqu’elle ferma ses paupières, elle vit Petit Ciel et Petit Chêne en train de courir vers elle, semblables en tous points à la description très subjective de leur mère.
Petit Ciel était un chaton crème, comme elle. Ses grands yeux bleus, de la même couleur que le ciel de la saison des feuilles vertes, brillaient d’une joie de vivre certaine. Petit Chêne, lui, était écaille de tortue, et ses yeux ambrés semblaient plus sérieux, comme si le petit portait déjà le poids de ses futures responsabilités sur ses frêles épaules.
Soudain, Nuage du Lion eut envie de bouger, de courir, de s’éloigner de cette vision pleine de tendresse qui lui faisait plus de mal que de bien. Sans réfléchir, aveuglée par ses regrets et sa solitude, elle se releva et courut tant bien que mal vers la sortie du camp, se fichant bien de croiser un chat curieux ou deux. Elle ne savait pas vers quoi elle se précipitait ainsi. Une seule chose était sûre : elle avait besoin de s’éloigner de son camp, de réfléchir sur sa famille disloquée.
Sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte, elle atterrit aux pieds des Quatre Chênes, et fut elle-même étonnée de son impressionnante vitesse. En quelques minutes, elle avait parcouru une distance qui lui volait bien plus de temps que cela habituellement. A croire que la souffrance donne des ailes…
Se sentant trop exposée au regard de la nuit, elle rebroussa chemin plus lentement, s’engouffrant dans la petite forêt d’arbustes qui bordait la clairière. Les rayons de la lune passaient à peine à l’endroit où elle s’assit, où elle laissa libre cours à sa mélancolie.
Il faut absolument que ma tristesse passe. Je refuse de montrer ce visage pitoyable à mes amis tout à l’heure, se tança-t-elle. Le mieux serait de chasser une ou deux souris avant le lever du soleil, histoire que Folie de la Terreur ne m’embête pas avec ma sortie nocturne…
Alors qu’elle s’apprêtait à reprendre totalement ses esprits, un bruit attira son attention, faisant se lever ses oreilles attentives. Une odeur qu’elle trouva désagréable vint lui chatouiller le museau, la rendant encore plus méfiante. Pourtant, malgré sa vigilance, ses sens étaient encore trop émoussés par sa nostalgie, ses pensées trop confuses pour lui permettre de réfléchir convenablement. Aussi ne vit-elle pas venir la chatte rousse qui la percuta sans violence, ses grands yeux verts perdus dans le vague. Elle leva à peine la tête vers Nuage du Lion, et fit mine de poursuivre son chemin sur son territoire, murmurant un petit « P… Pardon. »
« Eh, attends une minute! » cracha Nuage du Lion, contrariée par cette attitude passive. « Que fais-tu sur le territoire du Clan du Vent, guerrière du Tonnerre? »
Elle avait reconnu l’odeur de leurs ennemis, plus particulièrement celle de Rayon de Soleil, une combattante qu’elle avait déjà croisée lors d’une Assemblée.
Lorsque la jolie chatte se retourna, Nuage du Lion fut convaincue d’une chose : elle ne représentait certainement pas une menace pour son Clan. Dans son regard vert brillait une lueur ténue de détresse, et son corps tout entier respirait la souffrance. L’apprentie savait qu’elle avait la même allure, malgré cet air menaçant qu’elle essayait vainement de se donner.
(c) design by @Kaishiro_
Vieille branche
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 75 lunes forever (depuis fin 2019)
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Étoile Rayonnante
Ven 16 Oct 2015 - 19:58
Rayon de Soleil avait continué son chemin sans faire plus attention que ça à l'apprentie, trop désorientée pour comprendre quoi que ce soit. Son esprit ne se résumait qu'à une faible image de Nuage de Lionne, qui s'effaçait et qu'elle tentait vainement de rattraper. Elle n'était pas là, elle ne comprenait pas que c'était impossible. Elle était retournée dans le passé.
- Eh, attends une minute! Que fais-tu sur le territoire du Clan du Vent, guerrière du Tonnerre?
L'apprentie la ramena au présent, tout du moins une partie de son cerveau reçut l'information et commença à la traiter mais elle ne fut capable de répondre qu'un pathétique "Je... Je ne sais pas." Elle venait à peine de comprendre qu'elle n'était plus chez elle. La guerrière tourna la tête, à la recherche de points de repères, mais sur cette terre ennemie plongée dans la nuit, elle n'en trouva aucun. Alors elle osa lever les yeux et les plonger dans le regard tout aussi perdu de l'apprentie.
- Et toi, qui es-tu?
Elle tenta de connaître son aspect physique mais ne put qu'apercevoir deux prunelles brillantes entourée de fourrure plutôt claire. L'obscurité était un peu trop présente, et son poids pesait d'autant plus qu'elle trahissait la faible luminosité des étoiles.
Rayon de soleil commençait à reprendre patte peu à peu dans la réalité, et elle aperçut dans les yeux de l'apprentie le reflet de sa propre apparence de détresse. Elle se demanda de quoi elle avait l'air, sans doute d'une chatte un peu décharnée et surtout complètement paumée... Comment avait-elle bien pu arriver jusqu'ici? Elle commençait à devenir folle, sans doute, alors comme ça, c'était vraiment possible de devenir fou de douleur?
La chatte rousse laissa la question en suspens et reporta son attention sur celle qui aurait dû être son ennemie mais n'était que son égale dans la douleur. Sa réponse avait éveillé son attention enfouie au plus profond du noir de son cœur, toujours sous l'emprise de cette araignée qui ne cessait de tisser sa toile, emmêlant ses sentiments et l'attirant vers le fond, ou plutôt, vers le Ciel.
- Eh, attends une minute! Que fais-tu sur le territoire du Clan du Vent, guerrière du Tonnerre?
L'apprentie la ramena au présent, tout du moins une partie de son cerveau reçut l'information et commença à la traiter mais elle ne fut capable de répondre qu'un pathétique "Je... Je ne sais pas." Elle venait à peine de comprendre qu'elle n'était plus chez elle. La guerrière tourna la tête, à la recherche de points de repères, mais sur cette terre ennemie plongée dans la nuit, elle n'en trouva aucun. Alors elle osa lever les yeux et les plonger dans le regard tout aussi perdu de l'apprentie.
- Et toi, qui es-tu?
Elle tenta de connaître son aspect physique mais ne put qu'apercevoir deux prunelles brillantes entourée de fourrure plutôt claire. L'obscurité était un peu trop présente, et son poids pesait d'autant plus qu'elle trahissait la faible luminosité des étoiles.
Rayon de soleil commençait à reprendre patte peu à peu dans la réalité, et elle aperçut dans les yeux de l'apprentie le reflet de sa propre apparence de détresse. Elle se demanda de quoi elle avait l'air, sans doute d'une chatte un peu décharnée et surtout complètement paumée... Comment avait-elle bien pu arriver jusqu'ici? Elle commençait à devenir folle, sans doute, alors comme ça, c'était vraiment possible de devenir fou de douleur?
La chatte rousse laissa la question en suspens et reporta son attention sur celle qui aurait dû être son ennemie mais n'était que son égale dans la douleur. Sa réponse avait éveillé son attention enfouie au plus profond du noir de son cœur, toujours sous l'emprise de cette araignée qui ne cessait de tisser sa toile, emmêlant ses sentiments et l'attirant vers le fond, ou plutôt, vers le Ciel.
- Désolé:
- Je m'excuse, c'est court... Et à moitié incompréhensible La prochaine réponse sera mieux, promis.
Invité
Invité
Lun 21 Mar 2016 - 0:09
UP ♪
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Nuity, Night, Nighty, Nut', Nutella, Nois', Groupama pour Foudry
Messages : 116
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Torrent de Vie
Sam 16 Avr 2016 - 14:50
Deuxième UP
Invité
Invité
Dim 31 Juil 2016 - 15:30
|| Bon je vais cesser d'attendre et archiver, même si ça me fait mal au cœur
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