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Invité
Torture Machiavélique
Dim 28 Fév 2016 - 1:42
Que tous les chats en âge de chasser, et seulement de eux, s’approchent du promontoire pour une Assemblée du Clan !
La voix de Torture Machiavélique retentit dans les airs, faisant retourner les guerriers et passer l’expression de surprise, ils s’approchaient, méfiants et inquiets. Non, Étoile Sanglante ne se tenait pas à sa place, c’était bien elle, la féline au pelage couleur désert, qui était bien droite sur le promontoire. C’était bien elle qui avait prononcé la formule rituelle pour approcher les chats et les mettre à son écoute. Elle attendait patiemment que les guerriers et apprentis s’approchent et tendent l’oreille, prêts à entendre ce qu’elle avait à dire. Personne ne pouvait prévoir cette annonce. L’entretien avait été plus que confidentiel avec Étoile Sanglante, le meneur qui sombrait en ce moment. Elle le voyait bien. La disparition d’Envol de l’Hirondelle et de Pelage de Miel provoquaient des réactions imprévisibles et en ce moment le rendait inapte à assurer la suite des événements. Alors, elle, elle prenait le tout en charge et endossait sans plier les responsabilités que le meneur lui donnait. Pourquoi plierait-elle? Elle se rapprochait de son but, bien qu’en l’instant présent, son unique but était d’accomplir les directions données. De les énoncer, même. Les chats avaient finis de se rassembler en bas du promontoire et tous étaient silencieux. Un chaton avait bien tenté de sortir, mais le regard foudroyant que la lieutenante lui avait accordé avait suffit à le décourager de venir. Elle resta quelques instants silencieuses, savourant sa présence sur le promontoire. Ses yeux brillaient d'un éclat d'ambition si facile à percevoir.
Plusieurs traces ont été découvertes sur nos terres, portant des odeurs étranges. Étoile Sanglante et moi avons décidé de les pister et attaquer, s’il le faut. Nous sommes un Clan fort. Nous ne laisserons personne empiéter sur nos terres.
Malgré les affirmations pleines de détermination de la féline, les uniques réactions furent des questions qui fusaient de toute part concernant l’absence de leur meneur sur le trône. Tous les chats s’inquiétaient, ou presque et la lieutenante poussa un feulement exaspéré, et la queue haute, elle fit taire tous les chats présents. Dans la foule, elle vit le regard las d’Éclat Mystérieux et celui excité de Plainte Nuageuse. Sa première assemblée à laquelle elle participe en tant que novice, ça devait être excitant. Torture Machiavélique ne se souvenait pas de sa première Assemblée, elle ne voulait pas non plus se projeter dans ses souvenirs, parce que ce n’était pas le temps, vraiment pas. Elle les regarda tous un à un, faisant de ce fait durer le silence insupportable pour les guerriers avant de se lancer dans cette explication qu’ils attendaient.
Étoile Sanglante n’a pas tenu à tenir cette réunion et il m’a donné ses directives. Alors je ne veux pas vous voir contrevenir à mes ordres ou même me contredire, parce que j’accomplis les volontés de notre meneur.
Et surtout sa volonté.
Le Clan de la Rivière et celui du Vent ont également trouvé les mêmes traces. Nous avons discuté aux frontières et tous les chefs se sont mis d’accord. Nous partons les rejoindre aux Quatre-Chênes.
Elle descendit du promontoire et alla donner les dernières directives. Ceux qui viendraient avec elle en premier, ceux qui seraient à l’arrière pour prévenir de tous dangers. Elle réglait les derniers petits détails parce qu’elle ne voulait pas se faire prendre au dépourvue, c’était hors de question, ça. Et puis, ce fut si simple, elle donna le signal du départ, parce qu’elle avait hâte, elle. Hâte que tout cela se passe. Elle voulait sentir l’adrénaline de la bataille dans ses membres, parce qu’elle espérait bien qu’il ait une bagarre, une guerre, c’était plus amusant ainsi. Elle voulait s’amuser, elle. Elle inclina la tête tandis qu’elle se dirigeait vers les Quatre Chêne. Étoile Sanglante viendrait peut-être. Elle espérait. Torture Machiavélique espérait bien que le meneur reprenne de la force, mais plus profondément, elle avait cette envie qu’il sombre encore plus profondément et finisse par perdre ses vies, pour le remplacer. Elle n’attendait que ça, devenir meneuse. Et si elle, lieutenante, devenait meneuse, alors le pacte de sang pourrait devenir réalité. Ses yeux brillaient d’un drôle d’éclat, un éclat vengeur et sanglant. Elle n’attendait que le goût du sang, et le pouvoir, les neuf vies. Ils arrivèrent finalement au lieu de rencontre. La première. Elle était la première. Bien sûr. C’était évident, elle était trop pressée de partir à l’assaut, parce qu’elle ne laisserait pas de tels chats impunis. C’était une violation de frontières ! Étoile Sanglante n’aurait pas laissé un tel acte impuni. Les deux autres Clans, leurs alliés pour le moment, arrivèrent. Elle salua d'un hochement de tête respectueux Jaspe Sanguin, et d'un hochement plus froid Étoile de la Colombe. La femelle au pelage de sable ne donna pas le temps aux meneurs de l'interroger sur l'absence du chat roux qui aurait dû être là et leur dit qu'ils auraient intérêt à partir maintenant, et ne pas tarder. Ils ne savaient pas où les traces mèneraient, après tout.
Ensembles, ils se mirent donc à la traque. La lieutenante restait tout de même alerte. Torture Machiavélique avait une prestance digne.. d’une meneuse, complètement. Surtout à la tête du Clan du Tonnerre. Mais elle ne remplaçait pas Étoile Sanglante, pas encore. Un jour, elle serait Étoile. Elle s’arrêta alors brusquement, en même temps que les autres meneurs, en regard les abords du Grand Lac. Elle reconnut ceux ayant interrompu l’Assemblée et elle reconnut des membres du Clan de l’Ombre. Dans un feulement rageur, elle fit signe au Clan du Tonnerre d’attaquer.
Elle n'allait pas laisser les inconnus et le Clan de l'Ombre s'en sortir, même si les odeurs du Clan de l'Ombre ne faisaient pas partie de ceux qu'elle avait trouvé sur leurs terres. Elle voulait seulement prouver à ce Clan qu'ils étaient plus forts, plus tenaces, et que les attaquer, il faudrait y réfléchir à deux fois, voire dix milles fois même. Elle voulait apposer la force du Clan du Tonnerre en dépit de l'absence d'Étoile Sanglante. Torture Machiavélique se jeta dans la mêlée, son Clan également. Et sans aucun doute les deux autres Clans.
[ RAPPEL : Les meneurs de la Rivière et du Vent répondent en premier, puis les meneurs de l'Ombre et des Troupes. Ensuite les membres peuvent répondre. ]
La voix de Torture Machiavélique retentit dans les airs, faisant retourner les guerriers et passer l’expression de surprise, ils s’approchaient, méfiants et inquiets. Non, Étoile Sanglante ne se tenait pas à sa place, c’était bien elle, la féline au pelage couleur désert, qui était bien droite sur le promontoire. C’était bien elle qui avait prononcé la formule rituelle pour approcher les chats et les mettre à son écoute. Elle attendait patiemment que les guerriers et apprentis s’approchent et tendent l’oreille, prêts à entendre ce qu’elle avait à dire. Personne ne pouvait prévoir cette annonce. L’entretien avait été plus que confidentiel avec Étoile Sanglante, le meneur qui sombrait en ce moment. Elle le voyait bien. La disparition d’Envol de l’Hirondelle et de Pelage de Miel provoquaient des réactions imprévisibles et en ce moment le rendait inapte à assurer la suite des événements. Alors, elle, elle prenait le tout en charge et endossait sans plier les responsabilités que le meneur lui donnait. Pourquoi plierait-elle? Elle se rapprochait de son but, bien qu’en l’instant présent, son unique but était d’accomplir les directions données. De les énoncer, même. Les chats avaient finis de se rassembler en bas du promontoire et tous étaient silencieux. Un chaton avait bien tenté de sortir, mais le regard foudroyant que la lieutenante lui avait accordé avait suffit à le décourager de venir. Elle resta quelques instants silencieuses, savourant sa présence sur le promontoire. Ses yeux brillaient d'un éclat d'ambition si facile à percevoir.
Plusieurs traces ont été découvertes sur nos terres, portant des odeurs étranges. Étoile Sanglante et moi avons décidé de les pister et attaquer, s’il le faut. Nous sommes un Clan fort. Nous ne laisserons personne empiéter sur nos terres.
Malgré les affirmations pleines de détermination de la féline, les uniques réactions furent des questions qui fusaient de toute part concernant l’absence de leur meneur sur le trône. Tous les chats s’inquiétaient, ou presque et la lieutenante poussa un feulement exaspéré, et la queue haute, elle fit taire tous les chats présents. Dans la foule, elle vit le regard las d’Éclat Mystérieux et celui excité de Plainte Nuageuse. Sa première assemblée à laquelle elle participe en tant que novice, ça devait être excitant. Torture Machiavélique ne se souvenait pas de sa première Assemblée, elle ne voulait pas non plus se projeter dans ses souvenirs, parce que ce n’était pas le temps, vraiment pas. Elle les regarda tous un à un, faisant de ce fait durer le silence insupportable pour les guerriers avant de se lancer dans cette explication qu’ils attendaient.
Étoile Sanglante n’a pas tenu à tenir cette réunion et il m’a donné ses directives. Alors je ne veux pas vous voir contrevenir à mes ordres ou même me contredire, parce que j’accomplis les volontés de notre meneur.
Et surtout sa volonté.
Le Clan de la Rivière et celui du Vent ont également trouvé les mêmes traces. Nous avons discuté aux frontières et tous les chefs se sont mis d’accord. Nous partons les rejoindre aux Quatre-Chênes.
Elle descendit du promontoire et alla donner les dernières directives. Ceux qui viendraient avec elle en premier, ceux qui seraient à l’arrière pour prévenir de tous dangers. Elle réglait les derniers petits détails parce qu’elle ne voulait pas se faire prendre au dépourvue, c’était hors de question, ça. Et puis, ce fut si simple, elle donna le signal du départ, parce qu’elle avait hâte, elle. Hâte que tout cela se passe. Elle voulait sentir l’adrénaline de la bataille dans ses membres, parce qu’elle espérait bien qu’il ait une bagarre, une guerre, c’était plus amusant ainsi. Elle voulait s’amuser, elle. Elle inclina la tête tandis qu’elle se dirigeait vers les Quatre Chêne. Étoile Sanglante viendrait peut-être. Elle espérait. Torture Machiavélique espérait bien que le meneur reprenne de la force, mais plus profondément, elle avait cette envie qu’il sombre encore plus profondément et finisse par perdre ses vies, pour le remplacer. Elle n’attendait que ça, devenir meneuse. Et si elle, lieutenante, devenait meneuse, alors le pacte de sang pourrait devenir réalité. Ses yeux brillaient d’un drôle d’éclat, un éclat vengeur et sanglant. Elle n’attendait que le goût du sang, et le pouvoir, les neuf vies. Ils arrivèrent finalement au lieu de rencontre. La première. Elle était la première. Bien sûr. C’était évident, elle était trop pressée de partir à l’assaut, parce qu’elle ne laisserait pas de tels chats impunis. C’était une violation de frontières ! Étoile Sanglante n’aurait pas laissé un tel acte impuni. Les deux autres Clans, leurs alliés pour le moment, arrivèrent. Elle salua d'un hochement de tête respectueux Jaspe Sanguin, et d'un hochement plus froid Étoile de la Colombe. La femelle au pelage de sable ne donna pas le temps aux meneurs de l'interroger sur l'absence du chat roux qui aurait dû être là et leur dit qu'ils auraient intérêt à partir maintenant, et ne pas tarder. Ils ne savaient pas où les traces mèneraient, après tout.
Ensembles, ils se mirent donc à la traque. La lieutenante restait tout de même alerte. Torture Machiavélique avait une prestance digne.. d’une meneuse, complètement. Surtout à la tête du Clan du Tonnerre. Mais elle ne remplaçait pas Étoile Sanglante, pas encore. Un jour, elle serait Étoile. Elle s’arrêta alors brusquement, en même temps que les autres meneurs, en regard les abords du Grand Lac. Elle reconnut ceux ayant interrompu l’Assemblée et elle reconnut des membres du Clan de l’Ombre. Dans un feulement rageur, elle fit signe au Clan du Tonnerre d’attaquer.
Elle n'allait pas laisser les inconnus et le Clan de l'Ombre s'en sortir, même si les odeurs du Clan de l'Ombre ne faisaient pas partie de ceux qu'elle avait trouvé sur leurs terres. Elle voulait seulement prouver à ce Clan qu'ils étaient plus forts, plus tenaces, et que les attaquer, il faudrait y réfléchir à deux fois, voire dix milles fois même. Elle voulait apposer la force du Clan du Tonnerre en dépit de l'absence d'Étoile Sanglante. Torture Machiavélique se jeta dans la mêlée, son Clan également. Et sans aucun doute les deux autres Clans.
[ RAPPEL : Les meneurs de la Rivière et du Vent répondent en premier, puis les meneurs de l'Ombre et des Troupes. Ensuite les membres peuvent répondre. ]
Staffien à la retraite
Puf/Surnom : Mielou
Messages : 227Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Étoile du Lynx
Dim 28 Fév 2016 - 17:28
La guerre, toujours la guerre. Étoile du Lynx commençait à se faire vieux. Les manies perpétuelles des Clans de se combattre, encore et toujours qui le rendaient si fière autrefois l'agaçaient terriblement. Pourquoi les chats ne pouvaient ils pas cesser de se battre et se respecter un peu plus ? Tout ne serait il pas plus simple ? Trois chats avaient été enlevés, et en temps que meneur, il se devait de les sauver. Il était terriblement inquiet pour ces pauvres félins, mais toutes ces guerres incessantes le fatiguait de plus en plus. Il avait déjà perdu sept vies, pour des raisons diverses, et il pressentait que ses deux derniers chances ne mettraient pas beaucoup de temps à partir, elles aussi. Il était vieux, cela faisait déjà pas mal de lunes qu'il était en poste, et il était sûrement temps pour lui de passer de vie à trépas à son tour. Un repos bien mérité, qu'il commençait à attendre avec impatience. Mais avant ça, il avait une dernière mission à accomplir, et ne comptait pas partir avant d'avoir retrouver et venger les trois guerriers disparus.
- Que tous ceux qui sont en âge de pêcher se rassemblent pour une Assemblée du Clan !
Les chats se réunirent sous le Promontoire. Équinoxe du Printemps lui lança un dernier coup d'œil avant de prendre sa place sous le rocher. De tous, il était le seul à savoir ce que le chef avait à dire. Allez. Qu'on en finisse.
- Des traces suspectes ont été repérées, dont l'odeur est inconnue de tous les Clans. J'ai déjà parlé avec Étoile de la Colombe, Jaspe Sanguin, Étoile Sanglante et Torture Machiavélique. Nous avons rendez-vous aujourd'hui aux Quatre Chênes, pour suivre ces traces.
Il arrêta de parler un instant, pour voir l'effet que l'annonce faisait sur la tribut. Des murmures inquiets et impatients se répandirent.
- Équinoxe du Printemps vous annoncera la composition de la patrouille. Nous partons bientôt.
En silence, les chats s'approchèrent du lieutenant qui indiqua les noms de ceux qui iront en expédition avec les autres Clans. Ils voulaient tous retrouver leurs camarades, et surtout en découdre. Cependant, le meneur nota quelques regards fatigués de la part des plus anciens. Nous nous faisons vieux, songea-t-il en apercevant des poils gris pousser sur sa truffe et sur le reste de son corps. Son époque était achevée. La plupart des membres du Clans l'avait connu chef depuis la naissance. Peu se souvenait des anciens meneurs qui avaient régné sur le Clan de la Rivière, et ce terrible incendie qui avait marqué les mémoires semblait lui aussi très loin.
Quand la tribut arriva aux Quatre Chênes, le Clan du Tonnerre était déjà présent. Étoile du Lynx remarqua également qu'Étoile Sanglante était absent. La disparition de Pelage de Miel avait du énormément le bouleverser. Torture Machiavélique dirigeait le Clan, mais le matou noir n'aimait pas beaucoup la femelle, tout comme son chef d'ailleurs. Les deux avaient toujours eu l'air un peu bizarre, et pas forcément très fidèles au code du guerrier.
Le Clan du Vent arriva à son tour, et tous se mirent en traque. Les meilleurs odorats se déployèrent à l'avant, les autres les suivaient, en laissant entre eux une distance assez grande pour ne pas perdre l'odeur mais en pouvant se soutenir en cas de pièges. Personnes ne parlaient. Le meneur détecta bientôt une des traces étranges qu'il avait déjà repéré, mais ne se mit pas en chasse comme tous les autres. La tête relevée, il observait les mouvements de ses guerriers, prêt à coordonner ses forces et à pouvoir réagir et alerter les autres au moindre danger. C'était là son rôle de meneur, après tout...
Soudain, ceux qui étaient devant stoppèrent. En contrebas, il se trouvait le grand lac situé dans les terres libres. Et autour de l'eau étaient rassemblés trois tributs, se distinguant par des odeurs particulièrement. Étoile du Lynx reconnu le fumet familier du Clan de l'Ombre, mais aussi les odeurs de ceux qui avaient interrompu l'Assemblée. Son pelage noir se hérissa. Étoile de la Mélopée était elle donc complice de ces deux mystérieuses troupes ?
Un seul regard avec Torture Machiavélique et Étoile de la Colombe suffit. Les chats dévalèrent la pente et fondirent sur les présumés kidnappeurs, dans une bataille féroce, sanglante... et peut être bien inutile.
Invité
Etoile de la Colombe
Dim 6 Mar 2016 - 18:52
Fight.
Nous sommes lasses. Nous devons mener notre Clan à la guerre en compagnie des Clans du Tonnerre et de la Rivière. Cette perspective ne nous enchante guère, nous préférons largement rester au chaud dans notre camp afin d'éviter toute perte. Pour ne rien arranger, nous n'avons toujours pas de nouvelles des kidnappés, tout ce que nous avons, ce sont des traces inconnues et donc considérées comme suspectes. Nous devons d'ailleurs annoncer cette nouvelle au reste du Clan.
Au pied du Promontoire, nous nous y hissons d'un bond souple avant de nous dresser et de regarder d'un coup d’œil rapide les membres de notre Clan.
Il y a tant de guerriers qui ont une famille parmi eux, tant d'apprentis dont l'apprentissage est incomplet, tant de petits ne comprenant pas la situation ou espérant revoir leurs parents après toutes ces batailles que nous accumulons. Bien que nous ne ressentions rien, nous ne pouvons nous empêcher de nous en faire pour l'avenir du Clan. Cependant, d'une gifle mentale, nous balayons nos doutes. Nous seront trois Clans aujourd'hui. Nous n'avons rien à perdre.
S'arrêter de parler.
Attendre.
Observer les réactions.
Reprendre.
Il n'y a rien de plus à ajouter.
D'un bond, nous descendons du Promontoire pour aller nous asseoir un peu plus loin de l'attroupement s'étant formé autour de Jaspe Sanguin qui annonçait la composition de la patrouille qui partirait combattre. Encore.
Nous scrutons la pouponnière et nous croisons les regards effrayés des reines, nous discernons les larmes retenues dans les yeux des chatons. Avant cela nous aurait ému. Plus maintenant.
Il n'y a plus qu'une indifférence infinie. Je m'en fiche.
Je m'en fiche de tout ça.
D'accord on va à la guerre mais à part penser à l'avenir du Clan, je ne pense pas à la tristesse des familles ou plutôt si, mais ça m'est égal.
Je n'en ai strictement rien à faire.
Lorsque la troupe se met en route, tout cela nous rappelle de mauvais souvenirs. Nous n'aimons pas délaisser le camp ainsi. Ça nous rappelle beaucoup trop la fuite lors de l'incendie qui avait eu lieu il y a de nombreuses lunes maintenant et qui avait fait tant de victimes. Dont notre chef de l'époque, Étoile Magmatique. Nous étions encore lieutenantes à l'époque, nous ne pensions pas monter en grade aussi vite et d'une manière aussi inattendue.
En quelques temps, nous arrivons enfin aux Quatre Chênes où nous saluons Torture Machiavélique, Étoile du Lynx et leurs propres troupes avec une certaine réserve.
Un instant après, nous nous mettons en route tandis que les chasseurs à l'odorat le plus fin se plaçaient à l'avant de notre petite troupe qui n'est finalement pas si petite que ça.
Quelques temps après, ces mêmes chasseurs se stoppèrent et tout le monde avec eux. En contrebas nous arrivons à discerner le lac faisant partie des terres libres. Celui-ci est entouré de deux regroupement de chats aux odeurs inconnues mais correspondant aux traces retrouvées. Un troisième fumet se mélangeait aussi aux leurs.
Celui du Clan de l'Ombre.
Nous interrogeons vaguement du regard la lieutenante du Clan du Tonnerre et le meneur du Clan de la Rivière avant de nous focaliser de nouveau devant les trois attroupements alliés nous faisant face.
Puis c'est à nous de nous élancer, tous ensemble, comme un seul Clan cheminant sur le sentier d'une guerre inutile.
Au pied du Promontoire, nous nous y hissons d'un bond souple avant de nous dresser et de regarder d'un coup d’œil rapide les membres de notre Clan.
Que tous les chats en âge de chasser s’approchent du promontoire pour une Assemblée du Clan !
Il y a tant de guerriers qui ont une famille parmi eux, tant d'apprentis dont l'apprentissage est incomplet, tant de petits ne comprenant pas la situation ou espérant revoir leurs parents après toutes ces batailles que nous accumulons. Bien que nous ne ressentions rien, nous ne pouvons nous empêcher de nous en faire pour l'avenir du Clan. Cependant, d'une gifle mentale, nous balayons nos doutes. Nous seront trois Clans aujourd'hui. Nous n'avons rien à perdre.
Nous avons repéré il y a peu des traces considérées comme suspectes, des traces dont nous ne connaissons ni l'odeur ni leurs auteurs. C'est pourquoi nous sommes convenus avec les dirigeants des autres Clans alliés ayant également trouvé des traces que nous nous retrouverons aux Quatre Chênes dès aujourd'hui.
S'arrêter de parler.
Attendre.
Observer les réactions.
Reprendre.
La composition de la patrouille a déjà été faite, Jaspe Sanguin vous la communiquera après ce discours. Par la suite, nous partirons sans tarder.
Il n'y a rien de plus à ajouter.
D'un bond, nous descendons du Promontoire pour aller nous asseoir un peu plus loin de l'attroupement s'étant formé autour de Jaspe Sanguin qui annonçait la composition de la patrouille qui partirait combattre. Encore.
Nous scrutons la pouponnière et nous croisons les regards effrayés des reines, nous discernons les larmes retenues dans les yeux des chatons. Avant cela nous aurait ému. Plus maintenant.
Il n'y a plus qu'une indifférence infinie. Je m'en fiche.
Je m'en fiche de tout ça.
D'accord on va à la guerre mais à part penser à l'avenir du Clan, je ne pense pas à la tristesse des familles ou plutôt si, mais ça m'est égal.
Je n'en ai strictement rien à faire.
Lorsque la troupe se met en route, tout cela nous rappelle de mauvais souvenirs. Nous n'aimons pas délaisser le camp ainsi. Ça nous rappelle beaucoup trop la fuite lors de l'incendie qui avait eu lieu il y a de nombreuses lunes maintenant et qui avait fait tant de victimes. Dont notre chef de l'époque, Étoile Magmatique. Nous étions encore lieutenantes à l'époque, nous ne pensions pas monter en grade aussi vite et d'une manière aussi inattendue.
En quelques temps, nous arrivons enfin aux Quatre Chênes où nous saluons Torture Machiavélique, Étoile du Lynx et leurs propres troupes avec une certaine réserve.
Un instant après, nous nous mettons en route tandis que les chasseurs à l'odorat le plus fin se plaçaient à l'avant de notre petite troupe qui n'est finalement pas si petite que ça.
Quelques temps après, ces mêmes chasseurs se stoppèrent et tout le monde avec eux. En contrebas nous arrivons à discerner le lac faisant partie des terres libres. Celui-ci est entouré de deux regroupement de chats aux odeurs inconnues mais correspondant aux traces retrouvées. Un troisième fumet se mélangeait aussi aux leurs.
Celui du Clan de l'Ombre.
Nous interrogeons vaguement du regard la lieutenante du Clan du Tonnerre et le meneur du Clan de la Rivière avant de nous focaliser de nouveau devant les trois attroupements alliés nous faisant face.
Puis c'est à nous de nous élancer, tous ensemble, comme un seul Clan cheminant sur le sentier d'une guerre inutile.
Codage de Sun pour Alice 
seulementInvité
Lyrielle
Lun 7 Mar 2016 - 19:06
Tu ne sais pas pourquoi. Pourquoi tout ça. Pourquoi la famine qui vous a poussés à partir ? Pourquoi les Escogriffes qui vous tuent ? Pourquoi les guerres, les accusations, le sang qui doit couler ? Et surtout, la seule question à laquelle toi, Meneur de la Troupe Embrumée, tu aimerais avoir une réponse. Pourquoi toi ? Un autre Meneur aurait pu se trouver ici. Il aurait pu avoir les choix difficiles. Ces choix que tu as dû faire. Avec ton fidèle Flambeau. Tu ne sais plus qui est fidèle dans ce bordel. Quelle importance ? Tu ne sais même pas si toi tu es loyal. Tu ne sais pas si tu ne vas pas fuir à la moindre emmerde.
Joie de vivre, envolée. Quartz, tes territoires, tout a disparu en un nuage de poussière. Où sont-ils ? Qui sont-ils ? Et pourquoi faut-il s’accuser les uns les autres ? Maintenant les kidnappés doivent être morts et tu t’en fiches. Tu vas aussi mourir, comme tous ces chats qui se prosternent devant un arbre ou devant les étoiles, comme tous ces chats qui sont à tes pattes et qui t’écoutent comme s’ils écoutaient un dieu. Ils mourront, et toi aussi. Quelle importance ? Tu bondis de ta branche d’arbre. Ton pelage est flamboyant. Tu restes par là, vers les autres félins. À quoi bon se poser des questions s’il n’y a pas de réponses ?
Tout s’est envolé. Tu plantes tes griffes dans la terre. Tu pourrais tuer ceux que tu veux. Les Escogriffes. Peu importe qui. Quelqu’un. Tu voudrais tuer la mort. Elle t’a pris ceux que tu aimais. Ceux que tu aimes toujours, au fond de toi. Mais tu es un félin loyal à ta Troupe, et tu sais que Volcan est dans la même configuration. Tu ne sais pas qui est loyal sous tes yeux. Tu as peur. Cette odeur emplit le camp. Tout le monde transpire la peur. On le sent. Des Chasseurs et guerriers sont toujours là, à surveiller en permanence. Les deux Troupes, le Clan de l’Ombre. Une alliance. Alors même que vous ne connaissez pas le Clan de l’Ombre.
Vous êtes tombés bien bas, pour aller jusqu’à recruter des guerriers de l’Ombre pour surveiller vos chatons. Toi, tu as peur pour les tiens. Tu ne veux pas qu’ils meurent. Tu veux être un bon meneur de Troupe, c’est tout. Te faire respecter et surtout gagner. Car les guerres inutiles se succèdent sans cesse. Tu n’essayes même plus de les éviter. Tu n’as plus le choix, pris dans un engrenage qui se répète à l’infini. Tu te bats pour ton Clan sans même te poser la question de savoir. Pourquoi te bats-tu ? Et pour qui ? Pour que les autres te regardent bien ? Pour vivre quelques heures, lunes de plus dans cette misérable existence ?
Ou bien peut-être que tu n’as pas de raison de chercher à comprendre pour qui tu te bats. On t’a appris la loyauté, le patriotisme est gravé dans tes veines. C’est tout. Alors forcément, lorsque tu vois des félins par dizaines débouler ici même où les reines et leurs chatons se reposent, tes griffes déjà sorties savent qu’elles iront déchirer la chair. Mais juste avant de te lancer dans la mêlée de crocs et de sang, tu te demandes pourquoi. Qui. Au moment où tu allais te joindre aux félins enragés, tu penses à Quartz qui ne s’est pas battue pour sa vie. Tu t’interroges. Est-ce nécessaire ? Rien n’est nécessaire. Pas même vivre dans la merde.
Trop tard. À l’attaque. Pas la peine de parler. Pas la peine d’ordonner. Juste à obéir à des ordres que tu te fixes toi-même. Attaquer, défendre. Vivre. Vivre. Mourir. Mais avant, te battre pour une cause inutile. Peut-être mourir pour une cause inutile.
Vivre.
Le sang gicle.
Mourir.
Invité
Volcan
Jeu 10 Mar 2016 - 3:47
Le noir. Le vide. Le sommeil.
Le noir apporté par la nuit, le vide par les songes destructeurs, tuant la vie. Le sommeil qui vient, mais ne se fait point réparateur. Volcan se tenait là, roulée dans son lit, les yeux dans le vague. Doucement, tranquillement, alors qu'elle venait tout juste de se réveiller, elle dérapait dans le gouffre profond qui se positionnait sous elle depuis toujours.. Nuage de Cicatrice. Son père. Son ancien compagnon et encore sa fille puis l'arrivée aux Troupes sans aucun souvenir. Nuage de Cicatrice, les souvenirs, sa fille attrapant sa toute première proie. Les reines frustrées lui ordonnant de prendre en main l'éducation de ce garnement et elle qui ne le faisait pas. Par principe. Liberté. Toujours. Toujours cette liberté avant tout. Toujours ce sentiment éphémère qui n'avait de définition universelle. Toujours des choses qui ne valaient pas la peine de vivre pour et toujours des souvenirs empoisonnés qui tuaient la joie, chaque fois que celle-ci s'introduisait dans le cœur de ses hôtes. La meneuse ne dormait pas. Elle dormait peu depuis des jours. Son corps, faible. Son âme, faible. Elle, faible. Un tout faible. Elle était faible. Heureusement que son flambeau était là, sinon on aurait point su ce qu'il serait advenu de la Troupe Inondée.
Mlagré tout, elle ne se relevait pas.
Trop profond, le gouffre.
Elle ne bougeait pas. Il faisait encore nuit. Elle entendait la respiration des chats endormis et les entendait bouger également. Pourquoi pas? Le silence l'agressait à présent. Mais la solitude, elle la recherchait. Contradictoire. Volcan devenait contradictoire. Et morte. Volcan Ardent n'existe plus. Volcan explosant sous les Braises, non plus. Qu'est-ce qui restait? Un fantôme. Une ombre. L'ombre de la guerrière, et l'ombre de la meneuse. L'ombre de deux personnalités différentes, l'ombre créée par les souvenirs retrouvés et par l'impossibilité à les accepter. Elle fixait le vide, sans bouger, immobile, fixe. Elle fixait le vide, sans réagir aux bruits ambiants, enfermée dans sa bulle, dans son monde. Elle fixait le vide, se perdant dans ses appréhensions et ses doutes, dans sa tristesse et sa colère. Son regard jaune était éteint. Complètement éteint. Il n'y avait rien. Rien du tout. La couleur était terne et les yeux étaient secs. Pas une trace de larme. Peut-être aurait-il été mieux qu'il y ait eu des larmes, de l'eau, parce qu'on aurait pu dire que la meneuse extériorisait, et qu'elle pouvait encore s'en sortir.
Elle ne savait plus pleurer.
Était-ce perdu d'avance ?
Le Clan des Étoiles ne semblait pas vouloir l'abandonner, la Terre et l'Eau non plus, parce que son cœur battait toujours et que le sang coulait encore dans ses veines. Volcan explosant sous les Braises respirait. Doucement. Elle expirait puis inspirait. Pourtant, même de dos on ne remarquait plus sa grâce d'antan. Même de dos, elle avait complètement changé. Elle semblait.. fragile. Tellement fragile qu'elle donnait même le sentiment d'être redevenue un chaton. Mais elle était la meneuse de la Troupe Inondée. Il fallait qu'elle se relève. Elle devait se relever et affronter la vie.
Seulement, elle n'en avait plus la force.
Nuage de Cicatrice. Plume d'Ombre. Griffe de Lumière. Nuage de Poussière. Nuage de Cicatrice qui court dans les terres du Clan de l'Ombre, une expression aguicheuse sur son visage parce qu'elle s'amusait à narguer les crapauds. Plume d'Ombre qui s'inquiétait de l'entaille sur le flanc de la guerrière au pelage de la nuit et au regard perçant, brillant d'une férocité que la meneuse ne se connaissait pas. Griffe de Lumière que Volcan Ardent mettait en garde parce qu'il n'avait pas le droit de s'approcher de Petite Cicatrice. Nuage de Poussière qui semblait faire naître quelque chose dans le regard de Nuage de Cicatrice, et la fierté d'une mère qui voit son enfant grandir. La fierté d'une mère qui voit son enfant évoluer, même si cette mère n'avait pas été la meilleure. Et puis maintenant ? Volcan. Volcan simplement. Volcan qui voyait les souvenirs défiler. Volcan qui voyait son devoir la mettre en cage. Volcan qui voyait sa fille la détester, lui en vouloir, et pleurer. Volcan qui voyait sa petite-fille grandir loin d'elle, et pourtant si près et Volcan qui savait que tout cela était temporaire, qu'elle devra partir loin de sa fille et que jamais plus sans doute elle ne les verrait. Et un gémissement plaintif dans la nuit. Volcan qui voyait le gouffre se refermer sur elle.
Et le jour décida d'arriver et de se lever. Aux premiers lueurs de l'aube, Montagne aux Roches Mystérieuses était déjà là, auprès de la féline au pelage emmêlé, à l'esprit torturé, au regard sans étincelles. La botaniste la regarda tristement avant de lui tendre quelque chose doucement. Cette féline tricolore n'avait aucun geste brusque et la meneuse savait bien pourquoi. Sa queue balaya doucement le sol. Pourquoi des plantes ? Elle n'était pas malade. Son pelage s'hérissa légèrement et la botaniste baissa la tête, penaude. Cette attitude eut comme effet de calmer Volcan qui inspira et avala les remèdes. Satisfaite, Montagne s'en alla plus loin, trier les plantes et s'occuper des autres malades. Et puis, les heures défilèrent. Jusqu'à ce qu'elle entende un bruit. Les oreilles dressées, elle remarqua le changement d'atmosphère. L'air ambiant était lourd maintenant, l'air ambiant était pesant. Pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Elle n'avait pas la capacité de comprendre. Mais elle comprit lorsque des feulements rageurs se firent entendre et qu'une foule de félins s'abattirent sur le camp. Elle se releva péniblement. Pourquoi se battre ? Elle pourrait... elle pourrait se laisser aller dans la bataille. Les trois Clans semblèrent décidés à les abattre. Elle pourrait les laisser la tuer, elle.
Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus que cela, parce qu'un guerrier du Clan du Tonnerre avait décidé de se diriger où Nuage de Cicatrice se tenait. Hors de question ! La tristesse et tous les ressentiments laissèrent place à une rage qui faisait presque trembler la meneuse. Elle ne le laissa même pas atteindre l'endroit qu'elle bondit sur le dos du guerrier et un combat acharné débuta. Elle protégerait sa fille coûte-que-coûte. Volcan cracha, elle se fit même blesser. Mais elle redoublait d'ardeur, l'adrénaline coulant à présent dans son corps. Le guerrier la toucha à la tempe, mais elle finit par le faire fuir la queue entre les jambes. Elle n'eut pas le temps de rien faire qu'elle fut entraînée dans l'ivresse du combat. Elle ne savait plus contre quel Clan elle se battait, elle savait juste qu'ils étaient ennemis. Son flanc fut tailladé. Une griffe manqua son œil. Les forces de la meneuse n'étaient qu'à l'attaque, pas à la défense.
Le noir apporté par la nuit, le vide par les songes destructeurs, tuant la vie. Le sommeil qui vient, mais ne se fait point réparateur. Volcan se tenait là, roulée dans son lit, les yeux dans le vague. Doucement, tranquillement, alors qu'elle venait tout juste de se réveiller, elle dérapait dans le gouffre profond qui se positionnait sous elle depuis toujours.. Nuage de Cicatrice. Son père. Son ancien compagnon et encore sa fille puis l'arrivée aux Troupes sans aucun souvenir. Nuage de Cicatrice, les souvenirs, sa fille attrapant sa toute première proie. Les reines frustrées lui ordonnant de prendre en main l'éducation de ce garnement et elle qui ne le faisait pas. Par principe. Liberté. Toujours. Toujours cette liberté avant tout. Toujours ce sentiment éphémère qui n'avait de définition universelle. Toujours des choses qui ne valaient pas la peine de vivre pour et toujours des souvenirs empoisonnés qui tuaient la joie, chaque fois que celle-ci s'introduisait dans le cœur de ses hôtes. La meneuse ne dormait pas. Elle dormait peu depuis des jours. Son corps, faible. Son âme, faible. Elle, faible. Un tout faible. Elle était faible. Heureusement que son flambeau était là, sinon on aurait point su ce qu'il serait advenu de la Troupe Inondée.
Mlagré tout, elle ne se relevait pas.
Trop profond, le gouffre.
Elle ne bougeait pas. Il faisait encore nuit. Elle entendait la respiration des chats endormis et les entendait bouger également. Pourquoi pas? Le silence l'agressait à présent. Mais la solitude, elle la recherchait. Contradictoire. Volcan devenait contradictoire. Et morte. Volcan Ardent n'existe plus. Volcan explosant sous les Braises, non plus. Qu'est-ce qui restait? Un fantôme. Une ombre. L'ombre de la guerrière, et l'ombre de la meneuse. L'ombre de deux personnalités différentes, l'ombre créée par les souvenirs retrouvés et par l'impossibilité à les accepter. Elle fixait le vide, sans bouger, immobile, fixe. Elle fixait le vide, sans réagir aux bruits ambiants, enfermée dans sa bulle, dans son monde. Elle fixait le vide, se perdant dans ses appréhensions et ses doutes, dans sa tristesse et sa colère. Son regard jaune était éteint. Complètement éteint. Il n'y avait rien. Rien du tout. La couleur était terne et les yeux étaient secs. Pas une trace de larme. Peut-être aurait-il été mieux qu'il y ait eu des larmes, de l'eau, parce qu'on aurait pu dire que la meneuse extériorisait, et qu'elle pouvait encore s'en sortir.
Elle ne savait plus pleurer.
Était-ce perdu d'avance ?
Le Clan des Étoiles ne semblait pas vouloir l'abandonner, la Terre et l'Eau non plus, parce que son cœur battait toujours et que le sang coulait encore dans ses veines. Volcan explosant sous les Braises respirait. Doucement. Elle expirait puis inspirait. Pourtant, même de dos on ne remarquait plus sa grâce d'antan. Même de dos, elle avait complètement changé. Elle semblait.. fragile. Tellement fragile qu'elle donnait même le sentiment d'être redevenue un chaton. Mais elle était la meneuse de la Troupe Inondée. Il fallait qu'elle se relève. Elle devait se relever et affronter la vie.
Seulement, elle n'en avait plus la force.
Nuage de Cicatrice. Plume d'Ombre. Griffe de Lumière. Nuage de Poussière. Nuage de Cicatrice qui court dans les terres du Clan de l'Ombre, une expression aguicheuse sur son visage parce qu'elle s'amusait à narguer les crapauds. Plume d'Ombre qui s'inquiétait de l'entaille sur le flanc de la guerrière au pelage de la nuit et au regard perçant, brillant d'une férocité que la meneuse ne se connaissait pas. Griffe de Lumière que Volcan Ardent mettait en garde parce qu'il n'avait pas le droit de s'approcher de Petite Cicatrice. Nuage de Poussière qui semblait faire naître quelque chose dans le regard de Nuage de Cicatrice, et la fierté d'une mère qui voit son enfant grandir. La fierté d'une mère qui voit son enfant évoluer, même si cette mère n'avait pas été la meilleure. Et puis maintenant ? Volcan. Volcan simplement. Volcan qui voyait les souvenirs défiler. Volcan qui voyait son devoir la mettre en cage. Volcan qui voyait sa fille la détester, lui en vouloir, et pleurer. Volcan qui voyait sa petite-fille grandir loin d'elle, et pourtant si près et Volcan qui savait que tout cela était temporaire, qu'elle devra partir loin de sa fille et que jamais plus sans doute elle ne les verrait. Et un gémissement plaintif dans la nuit. Volcan qui voyait le gouffre se refermer sur elle.
Et le jour décida d'arriver et de se lever. Aux premiers lueurs de l'aube, Montagne aux Roches Mystérieuses était déjà là, auprès de la féline au pelage emmêlé, à l'esprit torturé, au regard sans étincelles. La botaniste la regarda tristement avant de lui tendre quelque chose doucement. Cette féline tricolore n'avait aucun geste brusque et la meneuse savait bien pourquoi. Sa queue balaya doucement le sol. Pourquoi des plantes ? Elle n'était pas malade. Son pelage s'hérissa légèrement et la botaniste baissa la tête, penaude. Cette attitude eut comme effet de calmer Volcan qui inspira et avala les remèdes. Satisfaite, Montagne s'en alla plus loin, trier les plantes et s'occuper des autres malades. Et puis, les heures défilèrent. Jusqu'à ce qu'elle entende un bruit. Les oreilles dressées, elle remarqua le changement d'atmosphère. L'air ambiant était lourd maintenant, l'air ambiant était pesant. Pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Elle n'avait pas la capacité de comprendre. Mais elle comprit lorsque des feulements rageurs se firent entendre et qu'une foule de félins s'abattirent sur le camp. Elle se releva péniblement. Pourquoi se battre ? Elle pourrait... elle pourrait se laisser aller dans la bataille. Les trois Clans semblèrent décidés à les abattre. Elle pourrait les laisser la tuer, elle.
Elle n'eut pas le temps de réfléchir plus que cela, parce qu'un guerrier du Clan du Tonnerre avait décidé de se diriger où Nuage de Cicatrice se tenait. Hors de question ! La tristesse et tous les ressentiments laissèrent place à une rage qui faisait presque trembler la meneuse. Elle ne le laissa même pas atteindre l'endroit qu'elle bondit sur le dos du guerrier et un combat acharné débuta. Elle protégerait sa fille coûte-que-coûte. Volcan cracha, elle se fit même blesser. Mais elle redoublait d'ardeur, l'adrénaline coulant à présent dans son corps. Le guerrier la toucha à la tempe, mais elle finit par le faire fuir la queue entre les jambes. Elle n'eut pas le temps de rien faire qu'elle fut entraînée dans l'ivresse du combat. Elle ne savait plus contre quel Clan elle se battait, elle savait juste qu'ils étaient ennemis. Son flanc fut tailladé. Une griffe manqua son œil. Les forces de la meneuse n'étaient qu'à l'attaque, pas à la défense.
Don't look back you're safe now... ~ Because I will protect you even if I loose my life.
Invité
Jaspe Sanguin
Lun 14 Mar 2016 - 7:25
Une bataille de plus dans cette guerre sans fin
Je m’étire tranquillement. Je sais que la journée sera longue et dangereuse, mais je sais aussi que mon Clan est fort et puissant. Je compte sur lui. Mes guerriers se lèvent, lentement, émergeant de leur sommeil. Tout le monde est déjà plus ou moins au courant. Ça ne peut pas durer. Pas éternellement. Je lisse mon pelage roux sombre, même si c’est inutile en vue de ce qui nous attend. Il faut pourtant bien être propre. Et puis l’heure se rapproche. Je sens l’impatience me bouillir dans mes veines. Il n’y a que peu de temps avant que je parte avec ma patrouille. Avant que mon chef ne saute sur le Promontoire pour donner des ordres.
Quelques instants seulement. J’observe mes guerriers et les apprentis. Je ne sais pas si ma novice ferait bien de venir. Elle est jeune. Et quelque peu inexpérimentée, aussi, même si elle est déjà forte. Lys Roux est non loin elle aussi. Et puis je me dis que c’est l’heure. Je regarde le soleil levant, et je me demande bien à quoi joue Colombe. Si elle ne veut plus y aller, autant me laisser faire. J’ai pas que ça à foutre moi, attendre ce soir aussi peut-être ? Je soupire intérieurement. Mes muscles me piquent tant j’ai ce besoin. Me battre. Les batailles s’enchaînent, mais moi je m’en fiche. J’aime me battre. Je suis un guerrier.
Du blabla. Tout ça pour dire que nous partons. Maintenant.
— La composition de la patrouille a déjà été faite, Jaspe Sanguin vous la communiquera après ce discours. Par la suite, nous partirons sans tarder.
Merci. Enfin j’interviens un peu. Je me lève après avoir fixé dans les yeux chaque guerrier. Oh, je n’ai plus rien à perdre. Si je viens à mourir durant une guerre, je ne perdrai qu’un poste mais quelle importance ? On sera là pour me remplacer, inlassablement. Moi, j’ai des gosses. Et alors, ils ne savent même pas qui je suis. Ou peut-être le savent-ils. Honnêtement je m’en fous aussi. C’est bien joli d’avoir des chatons, c’est vrai quoi. Ça crée des guerriers pour la suite. Mais être un parent, je m’en fous. Y a toujours des femelles, des reines, pour s’en occuper. Moi, je leur apprends à se battre. Moi, je leur apprends à mourir.
C’est l’heure donc. Après tant de temps. Les guerriers se pressent tous vers moi. Et Colombe n’est plus dans l’histoire. Elle est déjà hors de la course là. Je m’éclaircis la gorge, pour parler, pour que tout le monde m’entende. Un jour, bientôt, on m’entendra. Un jour je serai en haut de ce tas de pierres. Torture sait ça. C’est moi qui donne les ordres. J’énonce les noms des guerriers, d’une voix forte. Sans aucune hésitation. Mon cerveau est en surchauffe. Si je prends celui-là, va-t-il se battre aussi bien qu’un autre ? Si j’envoie ce jeune apprenti, ne se fera-t-il pas blesser ? Mais finalement, c’est bon. La patrouille est prête.
Nous nous mettons en route. Moi devant. Moi qui les protège tous. Je me dois de les protéger, parce qu’ils en ont besoin. C’est bien de se sentir protégé. Même si on est fort, ça fait du bien. Et moi je me sens soutenu. Ils sont tous là, derrière moi. Prêts à se battre. Ce sont tous d’excellents guerriers, c’est normal d’ailleurs, puisque c’est moi qui les ai choisis. Et donc nous voilà en route. Et bientôt les autres nous rejoignent. Le Tonnerre, mené par Torture, et la Rivière. Mais la Rivière est faible. Enfin, disons qu’ils sont différents. Leur chef n’a pas les mêmes ambitions. Je plante mes griffes dans la terre à chaque pas, soulevant un peu de poussière.
Les odeurs à présent se mêlent. Il n’y a pas uniquement l’Ombre. Deux autres odeurs, différentes de nous, se mélangent. Les odeurs que nous avons tous senti à l’assemblée. Mon coeur fait un bond. Je ne sais pas ce que tout ça veut dire. Après tout, ce n’est pas important. Je sens déjà mes pattes me propulser en avant tandis que ma voix résonne dans la clairière. Mes griffes rencontrent le premier chat ennemi sur mon passage et je me mets à frapper. Battons-nous, jusqu’à notre dernier souffle. Nous sommes des guerriers. Nous sommes nés pour accomplir ce devoir.
Et moi je suis né pour régner.
— À l'attaque !
[HRP : Les Clans et Troupes peuvent répondre :D
Si vous voulez un combat contre mon lieutenant, vous pouvez me MP]
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Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Aile du Crépuscule, Lumière Angélique, Espoir Vivant Messages : 280Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Chats Anciens
Lun 14 Mar 2016 - 19:17
Encore et toujours deux mots : La guerre
Je ne voulus pas partir, pas encore. Je ne voulus pas y laisser la vie. Ou pire encore ! Je ne voulus pas voir Fauve Blanc mourir.
Je ne voulus plus aller me battre. J'en eu plus que marre, de me battre.
Me battre pour la vie, me battre contre la famine, me battre pour mon clan.
Alors, retourner me battre, me battre pour encore une autre broutille dans le genre, non !
Je priai le clan des étoiles de m'épargner ce combat.
«La composition de la patrouille a déjà été faite, Jaspe Sanguin vous la communiquera après ce discours. Par la suite, nous partirons sans tarder.»
Une fois l'interminable assemblée du clan terminée, je me dirigeai vers Jaspe Sanguin.
Je n'écoutai que d'une oreille distraite quand j'entendis mon nom. Le monde s'effondra sous mes pauvres pattes, si jeunes pourtant, qui devront blesser, tuer, séparer des familles et tuer le rêve des jeunes chatons, celui de voir ses parents fiers de lui. Rêve qui ne se réalisera pas, puisqu'ils sont morts !
C'est facile, hein ?! De nous laisser combattre à mort ?! À briser une famille heureuse ?! Vous ! VOUS NE CONNÛTES MÊMES PAS CE GENRE DE PERTES ! PARCE QUE VOUS, VOUS LÀ, VOUS N'EÛTES JAMAIS ÉTÉ ABANDONNÉS À LA POUPONNIÈRE, SANS LIEN PARENTAL !
Je ne compris plus rien à la vie. On partit à nouveau sur le champ de bataille.
Nous cheminèrent en silence. Le seul bruit de nos pas, de nos souffles et de cœur qui battent, à l'unisson.
Nous y voilà. Devant les clans alliés. Et un peu plus loin, les troupes ennemies. En humant un quelque peu, nous pouvions sentir l'odeur du clan de l'ombre ainsi que celle de félins inconnus.
Le signal du départ des hostilités retentit.
Me voilà, lancée dans une bataille mortelle. Lancée dans une guerre sans fin. Parfois, je rêvai d'une vie de chatte domestique. Si je le fut, je pourrai être au chaud, ne connaissant pas le mot famine et surtout, ne devoir jamais faire la guerre.
Je ne voulus plus aller me battre. J'en eu plus que marre, de me battre.
Me battre pour la vie, me battre contre la famine, me battre pour mon clan.
Alors, retourner me battre, me battre pour encore une autre broutille dans le genre, non !
Je priai le clan des étoiles de m'épargner ce combat.
«La composition de la patrouille a déjà été faite, Jaspe Sanguin vous la communiquera après ce discours. Par la suite, nous partirons sans tarder.»
Une fois l'interminable assemblée du clan terminée, je me dirigeai vers Jaspe Sanguin.
Je n'écoutai que d'une oreille distraite quand j'entendis mon nom. Le monde s'effondra sous mes pauvres pattes, si jeunes pourtant, qui devront blesser, tuer, séparer des familles et tuer le rêve des jeunes chatons, celui de voir ses parents fiers de lui. Rêve qui ne se réalisera pas, puisqu'ils sont morts !
C'est facile, hein ?! De nous laisser combattre à mort ?! À briser une famille heureuse ?! Vous ! VOUS NE CONNÛTES MÊMES PAS CE GENRE DE PERTES ! PARCE QUE VOUS, VOUS LÀ, VOUS N'EÛTES JAMAIS ÉTÉ ABANDONNÉS À LA POUPONNIÈRE, SANS LIEN PARENTAL !
Je ne compris plus rien à la vie. On partit à nouveau sur le champ de bataille.
Nous cheminèrent en silence. Le seul bruit de nos pas, de nos souffles et de cœur qui battent, à l'unisson.
Nous y voilà. Devant les clans alliés. Et un peu plus loin, les troupes ennemies. En humant un quelque peu, nous pouvions sentir l'odeur du clan de l'ombre ainsi que celle de félins inconnus.
Le signal du départ des hostilités retentit.
Me voilà, lancée dans une bataille mortelle. Lancée dans une guerre sans fin. Parfois, je rêvai d'une vie de chatte domestique. Si je le fut, je pourrai être au chaud, ne connaissant pas le mot famine et surtout, ne devoir jamais faire la guerre.
Copyright by Dusky
||HRP : pour tous combat -non à mort- contre ma chatte, veuillez me contacter en message privé ou dans la CB si je suis co =D
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Lun 14 Mar 2016 - 22:28
Just attack and don't let them win.[EVENT]
Le sourire qui ornait ton visage était le même que d'habitude. Ce sourire plein d'assurance et de mépris. Ce sourire qui saillait si bien avec tout le reste de ton être, qui te représentait si aisément et si parfaitement. En lui seul, on pouvait connaître ta nature profonde pour quiconque voulait le voir. Méprisant comme jamais, tu regardais la Tribu s'amasser devant Lyrielle, votre meneur. Toi ? Comme d'habitude, tu restais à l'écart, regardait tous ces moutons s'amasser autour de ce félin. Tu ne bougerais pas d'un poil, à l'écart tu étais mieux que parmi eux. Tu serais bien trop à l'étroit entre tous ces félins. Et puis, personne, en ces temps, n'oserait te reprocher de ne pas être joyeux ou avec les autres. Physiquement, tu n'étais pas avec le reste de ta Tribu, mais mentalement, tu étais prêt. Depuis la rencontre avec le Clan de l'Ombre et après leur discours, tu étais prêt. Tu attendais ce moment avec une impatience et une joie extrême. Ce moment où tu pourrais enfin planter griffes et crocs dans un corps félin ennemi. Tu aimais sentir l'adrénaline dans tes veines, ton cœur battre à tout rompre, tes muscles se gonfler et se tendre à l'extrême. L'excitation du combat, l'envie d'en découdre, voilà ce qui te plaisait. Pouvoir ainsi prouver ta valeur aux autres, sans pour autant devoir passer par de longues tirades. Voilà qui te plaisait parfaitement. Les beaux-parleurs peuvent très bien se contenter du silence et de l'acte.
Ton meneur guidait la Tribu Embrumée vers le champ de bataille. Champ de bataille qui deviendrait peut-être mythique. Bataille vaine, inutile, qui ferait couler le sang des innocents et non pas des coupables. C’était certainement le pire dans toute cette histoire. Tu te réjouissais de faire souffrir ceux qui avaient fait souffrir des innocents en les pensants coupables. Tu allais venger une patrie et également défendre la tienne. Depuis quand étais-tu si juste ? Tes yeux brillaient d’une lueur infime, ce sentiment d’appartenir à la Tribu Embrumée refaisait son apparition dans ton cœur. Tu ne le ressentais pas comme cela, mais tu savais ce que tu devais faire. Et ce serait même un plaisir. Alors que les félins apparaissaient, que les ombres devenaient silhouettes, puis formes bien distinctes et nettes comme mieux n’est pas possible, tu te dis que le moment ne tarderait pas. L’affrontement était inévitable. Tu le savais. La lueur que tu parvenais à lire dans les rangs des félins ennemis étaient une lueur étrange, emplit de mépris, de vengeance et si tu ne connaissais pas toute l’histoire, tu serais demandé le pourquoi. À ce moment-là, tu savais que tu n’aurais aucune pitié avec celui que tu combattrais. Tout sourire, tu te préparas au combat. Tu attendis, le signal. Il fallait qu’un des deux camps tentent quelque chose. Un mot. L’atmosphère ne pouvait être plus tendue. Si le ciel s’était couvert et avait déversé toute l’eau qu’il couvrait, cela n’aurait été étonnant. Dans les têtes de chacun, les idées semblaient claires. Chacun savait pourquoi il était là. Sans que personne ne te le demande, tu rattrapas ton meneur, te plaças à ses côtés, comme si ta place avait toujours été celle-ci et lorsque le signal d’un ennemi ressentit, tu y répondis. La voix nimbaient tes oreilles, sonnait dans tes tempes, fit atteindre le paroxysme de la tension à tes muscles et tu répondis à son appel. Tu te mis en mouvement, ton imposante silhouette, guidé par tes yeux, trouva le corps d’un félin. Ce même félin roux aux poils longs qui avait donné l’autorisation à tous de débuter cette bataille. Sans ménagement, tu chargeas, ton corps le percutas de plein fouet. La bataille était lancée. Tes yeux lançant des éclairs à ton adversaire. Lequel des deux renoncerait en premier ?
Ton meneur guidait la Tribu Embrumée vers le champ de bataille. Champ de bataille qui deviendrait peut-être mythique. Bataille vaine, inutile, qui ferait couler le sang des innocents et non pas des coupables. C’était certainement le pire dans toute cette histoire. Tu te réjouissais de faire souffrir ceux qui avaient fait souffrir des innocents en les pensants coupables. Tu allais venger une patrie et également défendre la tienne. Depuis quand étais-tu si juste ? Tes yeux brillaient d’une lueur infime, ce sentiment d’appartenir à la Tribu Embrumée refaisait son apparition dans ton cœur. Tu ne le ressentais pas comme cela, mais tu savais ce que tu devais faire. Et ce serait même un plaisir. Alors que les félins apparaissaient, que les ombres devenaient silhouettes, puis formes bien distinctes et nettes comme mieux n’est pas possible, tu te dis que le moment ne tarderait pas. L’affrontement était inévitable. Tu le savais. La lueur que tu parvenais à lire dans les rangs des félins ennemis étaient une lueur étrange, emplit de mépris, de vengeance et si tu ne connaissais pas toute l’histoire, tu serais demandé le pourquoi. À ce moment-là, tu savais que tu n’aurais aucune pitié avec celui que tu combattrais. Tout sourire, tu te préparas au combat. Tu attendis, le signal. Il fallait qu’un des deux camps tentent quelque chose. Un mot. L’atmosphère ne pouvait être plus tendue. Si le ciel s’était couvert et avait déversé toute l’eau qu’il couvrait, cela n’aurait été étonnant. Dans les têtes de chacun, les idées semblaient claires. Chacun savait pourquoi il était là. Sans que personne ne te le demande, tu rattrapas ton meneur, te plaças à ses côtés, comme si ta place avait toujours été celle-ci et lorsque le signal d’un ennemi ressentit, tu y répondis. La voix nimbaient tes oreilles, sonnait dans tes tempes, fit atteindre le paroxysme de la tension à tes muscles et tu répondis à son appel. Tu te mis en mouvement, ton imposante silhouette, guidé par tes yeux, trouva le corps d’un félin. Ce même félin roux aux poils longs qui avait donné l’autorisation à tous de débuter cette bataille. Sans ménagement, tu chargeas, ton corps le percutas de plein fouet. La bataille était lancée. Tes yeux lançant des éclairs à ton adversaire. Lequel des deux renoncerait en premier ?
© Codage par Waize.
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Jaspe Sanguin
Mar 15 Mar 2016 - 7:17
Une bataille de plus dans cette guerre sans fin
J’ignore qui je percute en premier. Je crois que l’odeur du sang parfumé au crapaud envahit mes narines. Un guerrier du Clan de l’Ombre. Je ne le reconnais même pas. Dans le feu de l’action, je n’ai pas que ça à foutre de reconnaître les victimes de mes attaques avant de les jeter à terre sans aucune précaution. Le sang inonde la clairière. Tout n’est plus qu’un amas de félins grouillants. Il n’y a plus aucun morceau de terre visible sous les corps qui s’entassent, qui chutent, se relèvent tant bien que mal. Mon épaule est éraflée, mais je ne sais pas quand j’ai pu me faire toucher. Il y a trop de monde pour qu’on puisse se battre correctement.
Le Clan du Tonnerre a sans doute l’habitude de se battre dans des trucs confinés, mais pas nous. Mais bientôt, lorsque nous aurons conclu notre pacte, lorsque nous serons meneurs, nous apprendrons. C’est ainsi que nous deviendrons plus forts que jamais. Car mes guerriers manquent un peu d’entraînement sur les terrains boisés. Si nous devons attaquer l’Ombre un jour, on ne sait jamais. Ça pourra être utile. J’ai hâte de voir. Un jour, qui se rapproche, je serai le plus grand meneur de tous les temps. C’est loin d’être un rêve de chaton. J’ai déjà tué une lieutenante, et je recommencerai s’il le faut.
Soudain, c’est un autre chat qui me percute. Je reconnais l’une des deux odeurs étrangères. Mon pelage déjà hérissé, mes muscles se contractent, mes pupilles sont fendues en deux traits. Mes crocs se dévoilent. J’ai du sang sur le pelage et sur les griffes, du sang ennemi poisseux, qui colle à mes poils. Et je sais que ce n’est pas encore terminé. Je tuerai peut-être avant la fin de la bataille, jamais je ne renoncerai. Je suis un guerrier. L’un des plus puissants de cette forêt. Et je ferai la loi. Personne ne kidnappera mes enfants, mes guerriers, mes amis. Ma patte se lève et s’abat sur lui. Ce drôle de félin à l’odeur particulière.
Sans doute des kidnappeurs. De simples misérables. Je me jette sur lui et aussitôt le sang coule. Le sien, le mien. Nos sang se mêlent, tandis que nous roulons à terre là où nous pouvons encore le faire. Ma gueule arrive à se refermer sur sa patte et je commence à serrer, fort, jusqu’à ce que le sang inonde ma gorge. Un brusque coup sur mes côtes me coupe le souffle et m’oblige à le lâcher. Nous nous regardons un seul instant. Chargé de haine et de reproches. Je pense qu’il ressent les mêmes choses que moi à cet instant là. Trop compliqué à décrire. Mais nous sommes semblables et pourtant nous nous entre-tuons.
Pourquoi continuons nous alors que nous savons tous pertinemment que les kidnappés ne sont pas ici ? Nous les aurions déjà trouvés. Et surtout, il n’y aurait pas autant d’incompréhension dans les regards de nos ennemis. Un jour, peut-être, tout s’arrêtera. Mais je serai là pour déclencher une nouvelle guerre, me battre aux côtés de Torture, planter mes crocs dans la chair et tuer encore. Je suis un meurtrier, mais je vaut tellement mieux. Je suis programmateur. J’ai déjà tout calculé et tout, pour le moment, se passe à merveille. Excepté le fait que j’ai très mal aux côtes, j’aurais pu m’en passer.
J’essaye de viser l’oeil mais ce n’est pas facile. Plus loin, les miaulements envahissent la clairière. Nous roulons encore, lui et moi, acharnés. Personne ne veut perdre. En plus de vouloir gagner, je sais que j’ai l’avantage d’une foi que la plupart n’ont pas. Une foi en moi-même qui m’a propulsé jusqu’au sommet. Qui me fait gagner depuis toujours. Mais voilà qu’un autre guerrier m’attaque sur ma gauche. Je pousse un feulement rageur. Personne ne me battra. Jamais.
Codage by Kayl
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Neph/Mac'do pour Fuyu/Petit Nem pour Aido/Meoph pour Equi ♥ Messages : 102Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Dead people
Mar 15 Mar 2016 - 18:26
Just attack and don't let them win
Event | Ft. Tout le monde
Je baillai, les yeux ensommeillés, les membres encore engourdis. Ma tanière fut rapidement derrière moi, alors que je me dirigeais d’un pas assuré vers le tas de gibier sous l’aube naissante. Je m’approchai d’un petit groupe formé de chasseurs, de guerriers, de novices et d’apprentis. Je souris. Depuis que j’avais parlé avec Rêve d’Ébène, mon avis concernant ce Clan de l’Ombre avait considérablement changé. Je croyais d’ailleurs que c’était le cas de tout le reste de la Troupe. À croire qu’ils prenaient exemple sur moi…
Je pris une musaraigne dans la réserve et retournai dans le séquoia. Je saluai au passage l’un des guérisseurs qui préparait un cataplasme et filai vérifier les remèdes. Je me mis à marmonner :
« Il nous manque de l’oseille et du cerfeuil. Et les baies de genièvre sont flétries… »
Je fis demi-tour et avançai vers la sortie. Mais, à mi-parcours, j’entendis des bruits dans la clairière. Je me mis à courir. Quand j’arrivai dehors, une scène terrible se déroula devant des yeux. Une foule de chats avait débarqué dans notre camp, au bord du Grand Lac. Ils en avaient apparemment après le Clan que nous hébergions. Horrifiée, je suivis des yeux les guerriers de ma Troupe qui se battaient furieusement.
Mais pourquoi ? Pourquoi être revenus les affronter ? Je croyais que le Clan de l’Ombre avait déjà été chassé par les autre Clans. Alors pourquoi revenir ? Et pourquoi nous faire du mal, à nous ? Que leur avions-nous fait ? Tant de questions tourbillonnaient dans ma tête, tant de questions sans réponses.
Mais qu’allais-je faire ? Je n’avais suivi aucun entraînement au combat. Nous avions été pris par surprise. Je me sentais terriblement inutile, je ne savais pas quoi faire. Je regardai autour de moi. Partout, le combat faisait rage. Partout, des guerriers du Clan du Vent, de la Rivière ou du Tonnerre se battaient à mort avec des chats de Troupe ou du Clan de l’Ombre. Mais était-ce vraiment utile ? Quel était le but de cette attaque ? Voulaient-ils simplement notre mort ? Que leur avions-nous fait ? Était-ce la faute du Clan de l’Ombre ? Aurions-nous vraiment dû héberger ce clan étranger ? Mon estime pour eux, récemment gagnée, disparut d’un coup ; ils ne nous attiraient apparemment que des ennuis.
Que devais-je faire ? Attendre, comme ça, que l’un des miens soit blessé ? Les autres guérisseurs n’étaient-ils pas assez nombreux pour ça ? C’était cela, mon rôle ? Attendre sagement que mes camarades souffrent ? Ne pouvais-je pas prévenir, plutôt que guérir ? Et à l’heure actuelle, qu’étais-je censée faire ? Je regardai mes pattes, et me souvins que je n’avais emporté ni toile d’araignée, ni prêle. Et que nous n’avions même plus d’oseille. Je me retournai, et filai à nouveau dans le séquoia. Les autres prenaient des prêles ; moi, des toiles d’araignée. Quand je sortis, un novice était à terre. Je courus le soigner. Combien de temps cela allait-il encore durer ?
Je pris une musaraigne dans la réserve et retournai dans le séquoia. Je saluai au passage l’un des guérisseurs qui préparait un cataplasme et filai vérifier les remèdes. Je me mis à marmonner :
« Il nous manque de l’oseille et du cerfeuil. Et les baies de genièvre sont flétries… »
Je fis demi-tour et avançai vers la sortie. Mais, à mi-parcours, j’entendis des bruits dans la clairière. Je me mis à courir. Quand j’arrivai dehors, une scène terrible se déroula devant des yeux. Une foule de chats avait débarqué dans notre camp, au bord du Grand Lac. Ils en avaient apparemment après le Clan que nous hébergions. Horrifiée, je suivis des yeux les guerriers de ma Troupe qui se battaient furieusement.
Mais pourquoi ? Pourquoi être revenus les affronter ? Je croyais que le Clan de l’Ombre avait déjà été chassé par les autre Clans. Alors pourquoi revenir ? Et pourquoi nous faire du mal, à nous ? Que leur avions-nous fait ? Tant de questions tourbillonnaient dans ma tête, tant de questions sans réponses.
Mais qu’allais-je faire ? Je n’avais suivi aucun entraînement au combat. Nous avions été pris par surprise. Je me sentais terriblement inutile, je ne savais pas quoi faire. Je regardai autour de moi. Partout, le combat faisait rage. Partout, des guerriers du Clan du Vent, de la Rivière ou du Tonnerre se battaient à mort avec des chats de Troupe ou du Clan de l’Ombre. Mais était-ce vraiment utile ? Quel était le but de cette attaque ? Voulaient-ils simplement notre mort ? Que leur avions-nous fait ? Était-ce la faute du Clan de l’Ombre ? Aurions-nous vraiment dû héberger ce clan étranger ? Mon estime pour eux, récemment gagnée, disparut d’un coup ; ils ne nous attiraient apparemment que des ennuis.
Que devais-je faire ? Attendre, comme ça, que l’un des miens soit blessé ? Les autres guérisseurs n’étaient-ils pas assez nombreux pour ça ? C’était cela, mon rôle ? Attendre sagement que mes camarades souffrent ? Ne pouvais-je pas prévenir, plutôt que guérir ? Et à l’heure actuelle, qu’étais-je censée faire ? Je regardai mes pattes, et me souvins que je n’avais emporté ni toile d’araignée, ni prêle. Et que nous n’avions même plus d’oseille. Je me retournai, et filai à nouveau dans le séquoia. Les autres prenaient des prêles ; moi, des toiles d’araignée. Quand je sortis, un novice était à terre. Je courus le soigner. Combien de temps cela allait-il encore durer ?
Emi Burton
Jeune recrue
Puf/Surnom : Flory / Fleuri / Flow Messages : 56Le personnage
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Fleur Printanière
Ven 18 Mar 2016 - 16:04
HO CLAN DES ÉTOILES, ACCORDEZ-MOI LE PARDON.
Nous avions quittés le camp à la suite d'Étoile du Lynx. Tous les guerriers du Clan de la Rivière poussaient plusieurs feulements stridents. Nous allions libérer les kidnappés qui manquaient à tous.Pourquoi est-ce que les guerriers sont aussi assoiffés de combat ? Pourquoi sont-ils aussi brutales, violents ? Moi, je suis une guerrière bien différente. Je préférais me défendre avec des mots qu'avec mes griffes. Mais ça, aucun de mes camarades le sait.. car s'ils l'apprenaient, je me verrais réduite à un rien. La vie au sein d'un clan est dirigée par les batailles et les vengeances. Quelle image donnerai-je de moi si je refusais d'user de mes griffes et de mes crocs lorsque mon chef me le demande ? Comme toute bonne guerrière je me dois de me soumettre et de me battre pour l'honneur des miens.
J'avançais en restant campée à l'arrière de la patrouille. Cette histoire ne me plaisait guère. Je n'en étais pas du tout enchantée, contrairement aux apprentis et aux guerriers qui semblent très avide de cette guerre. Je restais de marbre car je ne voulais surtout pas qu'ils remarquent que je n'étais pas d'avis à engendrer ce conflit. Un conflit sanglant et meurtrier. Peut-être même bien inutile.
Plus nous avançions, plus je distinguais les différentes odeurs mêlées à celles du Clan de l'Ombre et à celles des guerriers de troupe. Je tremblais légèrement à chacun de mes pas. Cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas battue.. mon dernier combat remontait à ma rencontre avec l'ancienne lieutenante du Clan du Tonnerre, Coeur de Pierre. Je pensais que je m'en étais fait une amie.. ou du moins, un semblant d'amitié car les amitiés inter-clan ne sont pas bien vues. En revanche, elle était décédée et son décès m'avait laissé quelque peu perplexe. Elle aurait fait une meneuse formidable.
Nous étions arrivés, maintenant face à face avec les membres du Clan de l'Ombre et les chats des troupes. Comment est-ce que le Clan des Étoiles avait pu laisser le Clan de l'Ombre, celui qui soutenait l'union des quatre clans, se séparer ainsi du Code du Guerrier et se ranger du côté de l'ennemi pour s'attaquer aux trois clans restants ? Je l'ignorais totalement. La vie était parfois très étrange et les alliances changeaient sans cesse.
Les membres du Clan du Tonnerre et du Clan du Vent étaient aussi là. Étrangement, Étoile Sanglante n'était pas là mais sa lieutenante, Torture Machiavélique, semblait mener le flambeau des siens. Après tout, il s'agissait de la lieutenante, rien de plus normal.
L'union des trois clans cheminait tel un seul et même clan afin de combattre l'ennemi. J'étais rangé aux côtés d'une guerrière du Clan du Tonnerre et à ma gauche se tenait deux autres de mes camarades. Jamais j'aurais pu envisager de mener une bataille avec l'aide du Clan du Vent et du Clan du Tonnerre. Tout ça me semblait impossible.
Au bout de quelques instants, le combat s'était enfin déclenché. Les feulements de douleur et de rage des différents chats résonnaient dans la forêt comme un écho. Moi je n'avais pas encore trouvé de chat avec qui lutter car tous les guerriers semblaient déja occupés. J'étais tout de même sur le qui-vive et mes griffes étaient sorties. Même si cette guerre me déplaisait, je saurais me défendre. Je saurais faire de moi une digne guerrière.
Alors que je croyais ne trouver aucun adversaire, deux mâles, l'un brun et tigré et l'autre entièrement noir, m'acculèrent à reculons. Ils se dressaient sur leurs pattes arrières pour asséner des coups de griffes à l'aide de leurs membres avant sur mon visage et mes épaules. Je n'avais pas le temps de tout esquiver, et je sentais une douleur fulgurante me transpercer l'oreille. Je devais me battre.. je ne devais pas seulement me contenter d'esquiver ! Et pourtant, je savais plusieurs techniques.
Alors que les deux gros matous me repoussaient toujours à reculons, coups de griffes par dessus coups de griffes, je m'étais aussi redressé sur mes pattes arrières et, plus vive que le matou brun, je lui avais transpercé l'épaule à l'aide de mes crocs. Le sang gicla sur le sol. Un hurlement de douleur résonna à mes oreilles. Son camarade avait tenté de me mordre à la gorge mais j'avais roulé de justesse sur mes flancs pour m'en dégager. Ils s'étaient ensuite relever devant moi. Je ne pouvais pas remporter ce combat, c'était peine perdue.
Je tentais donc de lutter face aux deux puissants matous, tant bien que mal. Mes griffes touchèrent quelques fois leurs flancs et leur visage, mais leurs attaques étaient beaucoup plus puissantes que les miennes. À l'instant ou je voulais tout abandonner, une femelle noire se joignit à moi. Ses prunelles flamboyèrent de malice et elle planta ses crocs dans la nuque du matou noir, le projetant contre le sol violemment. Elle portait l'odeur du Clan du Tonnerre.
Je m'étais ensuite relevé avec plus de courage. Le chat brun et tigré m'envoyait valser sur mes flancs, mais juste à temps, j'avais empoigné sa patte avant entre mes crocs, l'entraînant dans ma roulade. Le sang giclait au fur et à mesure que nous nous échangions des coups. Ses crocs atteignirent ma gorge mais j'eue le temps de lui lacérer violemment le ventre de mes pattes arrières et d'ainsi l'expulser pour me relever. Le sang coulait de ma gorge et de mon oreille, ce qui m'obstruait le visage. J'avais les yeux embués de sang et ma vision était de plus en plus floue. Je ne pouvais pas abandonner. Pas maintenant ! Il me restait tant de choses à faire avant de mourir.. mon clan comptait sur moi.
J'avais donc braqué mes yeux embués de sang dans ceux de mon opposant qui semblait s'en délecter. Il cheminait vers moi en dénudant ses crocs. J'avais pris une grande respiration et j'avais lâché un feulement si rauque qu'il résonna dans toute la clairière. Sans crier garde, je m'élançais à sa rencontre et le cloua sur le sol à l'aide de mes pattes. Ce fut la fin. Mes crocs avaient rejoint sa gorge si brutalement que le sang de mon adversaire me gicla sur le visage et sur le poitrail. Il était mort de ma patte. C'était lui ou moi, et j'avais décidé de survivre.
Je m'étais retiré de mon combat et je cherchais à trouver un guérisseur afin de me faire soigner le plus rapidement possible. Ma bataille était terminée. Je ne pouvais plus affronter qui que ce soit car j'étais trop blessée mais au moins, je m'étais battue pour mon clan. Le Clan de la Rivière.
Nous avions quittés le camp à la suite d'Étoile du Lynx. Tous les guerriers du Clan de la Rivière poussaient plusieurs feulements stridents. Nous allions libérer les kidnappés qui manquaient à tous.Pourquoi est-ce que les guerriers sont aussi assoiffés de combat ? Pourquoi sont-ils aussi brutales, violents ? Moi, je suis une guerrière bien différente. Je préférais me défendre avec des mots qu'avec mes griffes. Mais ça, aucun de mes camarades le sait.. car s'ils l'apprenaient, je me verrais réduite à un rien. La vie au sein d'un clan est dirigée par les batailles et les vengeances. Quelle image donnerai-je de moi si je refusais d'user de mes griffes et de mes crocs lorsque mon chef me le demande ? Comme toute bonne guerrière je me dois de me soumettre et de me battre pour l'honneur des miens.
J'avançais en restant campée à l'arrière de la patrouille. Cette histoire ne me plaisait guère. Je n'en étais pas du tout enchantée, contrairement aux apprentis et aux guerriers qui semblent très avide de cette guerre. Je restais de marbre car je ne voulais surtout pas qu'ils remarquent que je n'étais pas d'avis à engendrer ce conflit. Un conflit sanglant et meurtrier. Peut-être même bien inutile.
Plus nous avançions, plus je distinguais les différentes odeurs mêlées à celles du Clan de l'Ombre et à celles des guerriers de troupe. Je tremblais légèrement à chacun de mes pas. Cela fait bien longtemps que je ne m'étais pas battue.. mon dernier combat remontait à ma rencontre avec l'ancienne lieutenante du Clan du Tonnerre, Coeur de Pierre. Je pensais que je m'en étais fait une amie.. ou du moins, un semblant d'amitié car les amitiés inter-clan ne sont pas bien vues. En revanche, elle était décédée et son décès m'avait laissé quelque peu perplexe. Elle aurait fait une meneuse formidable.
Nous étions arrivés, maintenant face à face avec les membres du Clan de l'Ombre et les chats des troupes. Comment est-ce que le Clan des Étoiles avait pu laisser le Clan de l'Ombre, celui qui soutenait l'union des quatre clans, se séparer ainsi du Code du Guerrier et se ranger du côté de l'ennemi pour s'attaquer aux trois clans restants ? Je l'ignorais totalement. La vie était parfois très étrange et les alliances changeaient sans cesse.
Les membres du Clan du Tonnerre et du Clan du Vent étaient aussi là. Étrangement, Étoile Sanglante n'était pas là mais sa lieutenante, Torture Machiavélique, semblait mener le flambeau des siens. Après tout, il s'agissait de la lieutenante, rien de plus normal.
L'union des trois clans cheminait tel un seul et même clan afin de combattre l'ennemi. J'étais rangé aux côtés d'une guerrière du Clan du Tonnerre et à ma gauche se tenait deux autres de mes camarades. Jamais j'aurais pu envisager de mener une bataille avec l'aide du Clan du Vent et du Clan du Tonnerre. Tout ça me semblait impossible.
Au bout de quelques instants, le combat s'était enfin déclenché. Les feulements de douleur et de rage des différents chats résonnaient dans la forêt comme un écho. Moi je n'avais pas encore trouvé de chat avec qui lutter car tous les guerriers semblaient déja occupés. J'étais tout de même sur le qui-vive et mes griffes étaient sorties. Même si cette guerre me déplaisait, je saurais me défendre. Je saurais faire de moi une digne guerrière.
Alors que je croyais ne trouver aucun adversaire, deux mâles, l'un brun et tigré et l'autre entièrement noir, m'acculèrent à reculons. Ils se dressaient sur leurs pattes arrières pour asséner des coups de griffes à l'aide de leurs membres avant sur mon visage et mes épaules. Je n'avais pas le temps de tout esquiver, et je sentais une douleur fulgurante me transpercer l'oreille. Je devais me battre.. je ne devais pas seulement me contenter d'esquiver ! Et pourtant, je savais plusieurs techniques.
Alors que les deux gros matous me repoussaient toujours à reculons, coups de griffes par dessus coups de griffes, je m'étais aussi redressé sur mes pattes arrières et, plus vive que le matou brun, je lui avais transpercé l'épaule à l'aide de mes crocs. Le sang gicla sur le sol. Un hurlement de douleur résonna à mes oreilles. Son camarade avait tenté de me mordre à la gorge mais j'avais roulé de justesse sur mes flancs pour m'en dégager. Ils s'étaient ensuite relever devant moi. Je ne pouvais pas remporter ce combat, c'était peine perdue.
Je tentais donc de lutter face aux deux puissants matous, tant bien que mal. Mes griffes touchèrent quelques fois leurs flancs et leur visage, mais leurs attaques étaient beaucoup plus puissantes que les miennes. À l'instant ou je voulais tout abandonner, une femelle noire se joignit à moi. Ses prunelles flamboyèrent de malice et elle planta ses crocs dans la nuque du matou noir, le projetant contre le sol violemment. Elle portait l'odeur du Clan du Tonnerre.
Je m'étais ensuite relevé avec plus de courage. Le chat brun et tigré m'envoyait valser sur mes flancs, mais juste à temps, j'avais empoigné sa patte avant entre mes crocs, l'entraînant dans ma roulade. Le sang giclait au fur et à mesure que nous nous échangions des coups. Ses crocs atteignirent ma gorge mais j'eue le temps de lui lacérer violemment le ventre de mes pattes arrières et d'ainsi l'expulser pour me relever. Le sang coulait de ma gorge et de mon oreille, ce qui m'obstruait le visage. J'avais les yeux embués de sang et ma vision était de plus en plus floue. Je ne pouvais pas abandonner. Pas maintenant ! Il me restait tant de choses à faire avant de mourir.. mon clan comptait sur moi.
J'avais donc braqué mes yeux embués de sang dans ceux de mon opposant qui semblait s'en délecter. Il cheminait vers moi en dénudant ses crocs. J'avais pris une grande respiration et j'avais lâché un feulement si rauque qu'il résonna dans toute la clairière. Sans crier garde, je m'élançais à sa rencontre et le cloua sur le sol à l'aide de mes pattes. Ce fut la fin. Mes crocs avaient rejoint sa gorge si brutalement que le sang de mon adversaire me gicla sur le visage et sur le poitrail. Il était mort de ma patte. C'était lui ou moi, et j'avais décidé de survivre.
Je m'étais retiré de mon combat et je cherchais à trouver un guérisseur afin de me faire soigner le plus rapidement possible. Ma bataille était terminée. Je ne pouvais plus affronter qui que ce soit car j'étais trop blessée mais au moins, je m'étais battue pour mon clan. Le Clan de la Rivière.
Invité
Prince du Temps
Ven 18 Mar 2016 - 19:24
Just attack and don't let them win
Feat Tous les félins
Assit, la queue enroulée autour des pattes et les yeux plissés, Prince du Temps écoutait son chef faire son annonce. Tout autour de lui, les félins murmuraient entre eux, à la fois inquiets et excités. Le Guerrier lui, ne savait pas quoi penser de la situation. En effet, la disparition de leurs camarades était fort regrettable, et lui aussi se demandait s'il allait pouvoir les revoir un jour. Pourtant, il n'appréciait pas toutes les manigances qui ont été faites autour du Clan de l'Ombre, et garde des réserves quand il entend le meneur annoncer l'expédition du jour. Pour Prince du Temps, le sang avait déjà trop coulé, et même s'il était entièrement loyal aux siens, il n'était pas certain que toute cette histoire finirait bien. Il avait suffisamment assisté à des combats, bien qu'encore jeune, pour avoir comprit que la bataille n'était pas une solution à tous les problèmes. Pourtant, quand le lieutenant du Clan de la Rivière le désigna pour faire parti de la patrouille, il ne pu qu'accepter. Après tout, au delà de ce sentiment de doute, il se devait de protéger les siens, et surtout de protéger sa famille.
D'un seul geste, le Clan de la Rivière se mit alors en marche, se déplaçant comme une ombre entre les roseaux. Le pelage d'Envol d'Alouettes frôlant le sien, Prince du Temps se demandait si le Clan des Etoiles approuvait leurs gestes. Après tout, n'aurait-il pas envoyé un signe s'il était mécontent ? Peut être qu'au fond, avait-ils raison de se battre. Même si le Guerrier était peu convaincu. Derrière lui, il remarqua que Fleur Printanière semblait aussi peu enjouée que lui par cette expédition, mais sans un mot pour la guerrière, il continua son chemin. Il n'y avait plus rien à faire désormais. Rapidement, tous se retrouvèrent aux Quatre Chênes, où les deux autres Clans encore présents deviendraient leurs alliés le temps de la journée. Quand le mâle aperçu la lieutenante du Clan du Tonnerre, il ne put retenir un frisson. Il savait que c'était elle, qui avait tué sa mère. Accident ou pas, au fond de lui Prince du Temps n'avait jamais réellement pardonné la chatte. Mais sans un mot, il suivit tous les autres félins, vers un destin inconnu. Quoi qu'il adviendra, Prince du Temps savait que rien n'allait finir comme ils le voulaient.
Avec toutes ces odeurs entremêlées, le guerrier n'arrivait pas à sentir les fameuses traces découvertes, mais il faisait confiance à son chef. Celui-ci d'ailleurs, comme les autres meneurs, semblaient tout à faire savoir où ils allaient. Et ce n'est qu'en arrivant au sommet du Grand Lac, qu'enfin Prince du Temps comprit. Des amas de félins vadrouillaient en bas, se détachant en trois tribus. Et, impossible de se tromper, le Clan de l'Ombre en faisait parti. Certain que cette vision déclarerait un combat imminent, le mâle couleur crème soupirant, sortant les griffes et grattant la terre. Aujourd'hui, le sang sera versé inévitablement.
Les yeux écarquillés, Prince du Temps fut frappé par la violence immédiate. Au cœur du combat, il pouvait voir tous les félins se déchaîner les uns contre les autres, face à des inconnus. Mais il n'eu pas le temps d'y réfléchir bien longtemps, car il fut percuté de plein fouet par une femelle courte sur patte, mais qui paraissait plus imposante avec sa fourrure rousse en bataille. Dès qu'il se releva, il parvint de justesse à éviter l'attaque suivante de la féline. Au vu de son odeur, elle paraissait furieuse, et pour cause. Mais le guerrier essaya de ne pas se faire avoir par ses sentiments pacifiques, et lança une contre-attaque. Touchée au museau, la chatte redoubla de volume. Chassant ses pensées noires, Prince du Temps se mit en position de combat. Il était prêt à en découdre.
:copyright: Imaginary pour Epicode
Invité
Rire Dévastateur
Sam 19 Mar 2016 - 8:50
Just attack and don't let them win
Sun ft tous
Personne n'aurait pu prévoir ce que serait cette journée. Personne n'aurait pu savoir ce qui allait arriver. Tout ce sang qui coulerait. Toute cette peur qui vous envahirait. Tous ces cris qui retentiraient. Personne n'aurait pu penser non plus que les Clans du Vent, du Tonnerre et de la Rivière étaient si cruels qu'ils viendraient jusqu'ici pour vous attaquer. Alors même qu'ils vous avaient déjà chassés de votre camp. Ils voulaient quoi, au juste? Ils avaient déjà remarqué que vous n'étiez pas coupables, ou alors ils étaient vraiment aveugles et bornés. Alors, qu'est-ce qui les avait poussé à attaquer ainsi au petit matin? A débouler comme ça en plein milieu des camps des Troupes? Seul le Clan des Étoiles le sait, sans doute.
Mais la réalité était ainsi. Vous aviez vu cette masse de chats furieux, combattifs et apparemment pressés d'en découdre apparaître plutôt soudainement, et foncer sur ton Clan et les Troupes en un seul bloc. Trois contre trois. Mais ceux d'en face avaient l'avantage. Même si c'était plus équilibré que la dernière fois. Malgré tout, tu ne voulais pas faire partie des perdants. Et certains de tes camarades valaient la peine que tu te battes. Et puis, dans une telle bataille, tu pourrais t'enivrer de sang presque au point de tituber, si tu le voulais. Tu avais de nombreuses raisons de combattre. Tu en avais même envie, au-delà de tout le reste. Un combat c'est grisant. Bien plus excitant qu'une simple chasse. Et plus rare aussi, enfin, en temps normal. Mais donc c'était toujours bien d'en profiter. Profiter du plaisir que cela te procurait de bondir dans la mêlée. De griffer les chairs en rougissant tes griffes. De mordre ce qui te passait sous les crocs. Et de respirer cette odeur de peur, de sang et d'excitation mêlées. L'odeur des combats. Il était temps de renverser le cours de la guerre. Et de faire du Clan de l'Ombre un clan victorieux et glorieux comme il l'était auparavant.
Tu t'élanças au côté de tes camarades. Tu étais puissante, déjà adulte et forte, malgré ton rang d'apprentie. Tu avais déjà cette rage de vaincre, cette envie de combattre et même la technique. Tu n'étais plus une simple apprentie. Tu pouvais même rivaliser avec la plupart des guerriers.
Tu courais, tes muscles roulant sous ta fourrure rousse et noire, comme une mer bicolore. Prédatrice magnifique. Mais prédatrice en premier. Encore quelques foulées, longues et souples, et tu bondis. Tu réatterris à quelques pas d'une guerrière à l'odeur de poisson. Rivière. Les plus faibles des trois. On ne pourrait pas te reprocher d'avoir vu plus haut que tes capacités. Tu savais que tu pouvais la vaincre. Tu savais qu'elle ne te résisterais pas longtemps. Et tu te délectais de ce sentiment de supériorité.
Tu frappas la première, au flanc gauche. Tu tourbillonnais en sautillant autour de la guerrière blanche, rapide et intouchable. Enfin, dans ton esprit. Personne n'est invincible. Pas même Déchéance de la Lune, il suffit de voir où il se trouve actuellement. Mais tu te sentais invincible. Et cela te motivait et te fortifiait d'autant plus. Tu ne cessais de bouger, évitant chaque coup adverse. Un seul finit par te toucher, laissant une marque rouge brûlante sur l'arrière de ta cuisse. Mais tu voyais bien que tu avais le dessus. Tu étais forte. Ton adversaire était faible. Tu étais forte et tu la surpassais. Tu allais gagner et l'obliger à fuir. Mais l'ombre imposante d'un autre matou et le coup brutal et inattendu qu'il t'asséna brisa ton rêve. La gloire, ce ne serait pas pour aujourd'hui.
Codage by Ella' for Sun <3
Vieille branche
Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar Messages : 2333Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 75 lunes forever (depuis fin 2019)
Mentor / apprenti :
Étoile Rayonnante
Sam 19 Mar 2016 - 9:26
Just attack and don't let them win
Sun ft tous
- Que tous les chats en âge de chasser, et seulement eux, s’approchent du promontoire pour une Assemblée du Clan !
Un matin. Un appel. Un mauvais pressentiment. Les guerriers réveillés par le cri de Torture Machiavélique grognaient autour de Rayon de Soleil. Mais ils se levaient, comme elle, parce qu'on n'ignore pas une Assemblée du Clan. Encore moins à cette heure et prononcée par la lieutenante. Ce devait être important. Très même. Et sans doute une mauvaise nouvelle. Oh oui, elle avait un mauvais pressentiment.
La guerrière rousse suivit ses camarades à l'extérieur de la Tanière des Guerriers, lisant dans tous les regards la même question affolée: Mais où est Étoile Sanglante ? Il n'y avait en effet que la la lieutenante sur le Promontoire, dévisageant le Clan du Tonnerre rassemblé à ses pattes. Elle avait commencé son discours, toujours à propos des mêmes événements sur toutes les lèvres depuis plusieurs lunes. On ne parlait plus que d'eux. Des combats passés et futurs qui découleraient des kidnappings. Ne pouvait-on donc pas faire une pause? Une trêve?
- Plusieurs traces ont été découvertes sur nos terres, portant des odeurs étranges. Étoile Sanglante et moi avons décidé de les pister et attaquer, s’il le faut. Nous sommes un Clan fort. Nous ne laisserons personne empiéter sur nos terres.
Pas grand monde ne l'écoutait. On savait tout ça, et l'absence de leur meneur paraissait bien plus inquiétante sur le moment. Torture Machiavélique eut un petit soupir agacé, puis s'expliqua:
- Étoile Sanglante n’a pas tenu à tenir cette réunion et il m’a donné ses directives. Alors je ne veux pas vous voir contrevenir à mes ordres ou même me contredire, parce que j’accomplis les volontés de notre meneur.
Hum. Et donc elle s'appropriait le pouvoir. Il fallait la respecter, et l'écouter elle seule? Oh, ce n'était pas bon signe tout ça. Rayon de Soleil n'était tout simplement pas capable de faire confiance à cette chatte, si haut gradée qu'elle était. Le discours continua, tandis que la rouquine réfléchissait.
- Le Clan de la Rivière et celui du Vent ont également trouvé les mêmes traces. Nous avons discuté aux frontières et tous les chefs se sont mis d’accord. Nous partons les rejoindre aux Quatre-Chênes.
Une bataille, maintenant. Qu'est-ce qu'elle avait dit? La paix était-elle devenue absente du vocabulaire des trois meneurs et de leurs lieutenants? Qui sait à quoi cela pouvait encore les mener? Comme s'ils n'avaient pas déjà assez souffert de la précédente...
Torture Machiavélique finit par descendre de son perchoir, et divisa les guerriers et apprentis en deux groupes; l'un partirait devant avec elle, au cœur des combats, le second servirait de renfort au cas où. Rayon de Soleil espérait faire partie du deuxième. Elle savait très bien qu'elle n'était pas capable de se battre correctement. Ne fût-ce qu'au niveau mental. Elle n'avait aucune motivation ni envie de se battre. Elle aurait fait une piètre adversaire. Heureusement que la lieutenante avait sans doute pensé la même chose. La féline rousse en fut soulagée, et partit les pattes moins lourdes, à la suite du matou qui la précédait. Elle ne faisait que suivre.
Le groupe de renforts du Clan du Tonnerre avançait lentement, furtivement, mais prêt à bondir si un appel retentissait de l'avant. Il ne devaient normalement se battre que si le combat tournait mal. Autour d'eux, les oiseaux pépiaient comme si rien de tout cela n'était en marche. Comme si aujourd'hui était un matin comme les autres. Et pourtant... Ils étaient réellement là, cachés, prêts à se battre à mort s'il le fallait, à se lancer dans une guerre inutile. A faire couler le sang d'innocents. C'était une idée qui la répugnait plus que tout. Ce n'était pas tant celle de se battre, mais celle de combattre pour rien et de blesser pour venger un crime qui n'avait pas été commis. Pas par ceux-là, en tout cas. Mais on ne pouvait déjà plus revenir en arrière. La patrouille entendait les cris de peur, de rage et les grognements des chats qui se battaient un peu plus loin.
Rayon de Soleil et ses compagnons avancèrent encore, jusqu'à arriver sur un petit surplomb un peu au-dessus du champ de bataille. Tous retinrent leur souffle, dans la peur de l'horreur qu'ils allaient découvrir. Tout n'était plus qu'une masse informe de combattant roulant les uns contre les autres. Le soleil se reflétait parfois sur une griffe ou un croc, lançant un rayon de lumière avant que son propriétaire ne le réutilise contre son adversaire. Des poils et du sang volaient, et l'air était rempli de cris. La guerre était en marche. Une guerre meurtrière... et inutile.
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Jeune aventurier
Puf/Surnom : Eterny Messages : 123Le personnage
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Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Lune Eternelle
Sam 19 Mar 2016 - 16:01
Just attack and don't let them win
Avec Everybody~
Pourquoi devenons nous battre à tout prix contre nos semblables ? Surtout le Clan de l'Ombre étant il y a quelques temps un des quatre clans régnant dans la Forêt. Comment les chefs ont ils permettent ça ? Sont ils aveugles ? Pourquoi le Clan de l'Ombre aurait fait ça? Mais, personne, ou presque, l'entendait de cette oreille. Moi, je ne suis pas pour le combat, tout ça ma stressait toute la nuit je n'ai pas réussie à fermer l'œil, enfin.. Ça ne me change pas de mon habitude, mais j'étais extrêmement tendue.
Dans le cœur du camp, tout le monde était là. Le chef, Étoile du Lynx se tenait sur le promontoire, le grand chef n'était plus du tout jeune, mais il comptait quand même faire cette bataille et le matou commença alors à commencer son récit.
- Des traces suspectes ont été repérées, dont l'odeur est inconnue de tous les Clans. J'ai déjà parlé avec Étoile de la Colombe, Jaspe Sanguin, Étoile Sanglante et Torture Machiavélique. Nous avons rendez-vous aujourd'hui aux Quatre Chênes, pour suivre ces traces.
Et après ce beau résumé fait par Etoile du Lynx, ce dernier nous redirigea vers Équinoxe du Printemps, le beau lieutenant ayant conquis mon pauvre petit cœur. Je m'approchais aussi du lieutenant pour la composition des patrouilles, comme tous les autres. Et là, tout de suite je regrettais presque de ne pas avoir dormi, je ballais à m'en décrocher la mâchoire et ce ne sera pas grâce à la fatigue que je gagnerai un combat, mais je compte quand même combattre aux côtés des autres et servir mon clan aussi loyalement possible.
Et tous les félins capables de se battre, Guerriers et Apprentis, commencèrent la marche vers les Quatre Chênes.
-Après quelques temps de marche, nous voilà aux champs de batailles où les deux troupes et le Clan de l'Ombre nous attendaient de pieds fermes.-
Tous les félins dévalèrent la pente dans un feulement de Guerre, ils semblaient tous prêts à servir leurs clans est prêts à tuer des chats peut-être,innocent. Moi, je fais comme les autres je dévale la pente, j'ai peur du combat, j'ai peur et je suis fatiguée et je suis tendue je ne sais pas si j'arriverai à gérer un combat sans avoir l'aide de quelqu'un.
Tous les félins étaient mélangés entre eux,griffes, crocs, sang, c'était les trois mots régnant sur le champs de batailles, tous les félins s'y vouaient corps et âmes comme s'ils voulaient tous gagner. Mais, tout le monde ne peut pas gagner.
Moi, j'ai du mal à trouver un adversaire à ma taille et contrairement aux autres j'aurai du mal à combattre. Soudainement, une guerrière ou alors une apprentie atterrie à quelques pas de moi. Elle sent la chair de corbeau ou en tout cas, un truc très dégueulasse. C'était une ennemie, une Ombreuse. Elle a le poil mi-long roux et noir et des prunelles verts pâle se détachant complètement de son pelage sombre.
Le premier coup était celui de l'adversaire à mon flanc gauche, par chance ce n'était pas le droit où se trouvait une de mes cicatrices. Je suis légèrement déstabilisée manquant presque de tomber, mais j'essaye de rester debout. La chatte tourbillonne autour de moi, j'avais beau l'asséner de coup, elle esquive tout, c'était en partie à cause de la fatigue étant très envahissante et cela se ressentait dans mes coups. Il faut que je me reprenne en main, elle a l'avantage sur moi, elle est rapide et jeune ! J'essayais encore de la toucher et par chance, un de mes coups la touchant, plus exactement à l'arrière de sa cuisse.
Quand l'adversaire allait certainement me redonner un coup, un coup peut-être fatale qui m'obligeant à fuir, un grand matou imposant surgit de nulle part fit un coup brutale à mon adversaire. Je reconnus bien vite ce matou c'était Équinoxe du Printemps, celui qui avait volé mon cœur. Je ne peux pas m'empêcher d'être heureuse de le voir, mais je me sentais faible face à lui, car il a dû m'aider et s'il pense que je suis faible? Non, pas de stress, c'est bien lui qui ne voulait pas pêcher de pauvres petits poissons. Ou alors, il me détestera sûrement, car je n'ai pas pu me protéger ?
"Je suis désolée Équinoxe du Printemps.. Et.. Merci de m'avoir aidée."
Par Eterny pour Eterny.
Admin Orenji
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Pétale Orangé
Sam 19 Mar 2016 - 16:30
Quoi ? Encore du sang ?
Ft. Event
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Que tous les chats en âge de chasser s’approchent du promontoire pour une Assemblée du Clan !
Que tous les chats en âge de chasser s’approchent du promontoire pour une Assemblée du Clan !
Non, pas encore. Je priais pour que ça ne soit pas une guerre, encore. J'étais fatiguée de tout ce sang... Non mais sérieusement ? J'ai l'impression de me sentir vieille avec les os engourdis et je n'aime pas cette sensation... Mais alors pas du tout ! Je soupirais timidement en m'approchant du promontoire et m’asseoir à côté de ma fille et mon demi-frère. J'observais notre chef, qui montait sur le promontoire et nous regardait, sans aucune expression sur le visage...
- Nous avons repéré il y a peu des traces considérées comme suspectes, des traces dont nous ne connaissons ni l'odeur ni leurs auteurs. C'est pourquoi nous sommes convenus avec les dirigeants des autres Clans alliés ayant également trouvé des traces que nous nous retrouverons aux Quatre Chênes dès aujourd'hui.
Dans le mille ! Je le savais... La plupart des guerriers commencèrent à chuchoter, les apprentis trépignés d'impatience et les chatons, ainsi que les reines commencés à avoir peur, sûrement pour leur père. Elle est injuste cette vie, trop de guerre, trop de sang ont coulés... J'en peux plus de tout ça moi...
- La composition de la patrouille a déjà été faite, Jaspe Sanguin vous la communiquera après ce discours. Par la suite, nous partirons sans tarder.
Arg, tout sauf lui ! Il m'énervait ce lieutenant là... Jaspe Sanguin, Jaspe Sanguin, nananère... J'avais envie de le griffer et le faire mourir ce sale traître, ce bon à rien... Ce... Ce... Ce salopard ! Mon souffle devenait de plus en plus rapide et l'envie de l'égorger vif était de plus en plus forte. Pourtant, j'écoutais sans rien dire les noms de ce qui partait. Et j'étais dans le lot, un véritable plaisir ! Je grognais de mécontentement et rejoignais la troupe, sans aucune expression sur le visage. D'autre sont triste ou excité mais moi, je suis neutre...
On marchait depuis un long moment mais soudain, une odeur familière me stoppa net. Si familière, que tout le monde s'arrêta. Les trois chefs se regardèrent intrigués mais on avaient tous compris ce qu'il ce passait : Le Clan de l'Ombre était parmi nous. Je regardais affolée les autres clans puis sans comprendre, une masse de chats se ruaient vers les autres chats de l'autre côté de la " limite invisible " qui séparaient les deux groupes de chats. Mais moi, mon regard était posé sur le pelage roux de Jaspe Sanguin. Je le regardais ce battre avec un autre chat, sans bouger de ma place. J'avais l'impression d'être seule, que personne n'était autour, qu'il n'y avait que lui et moi... Et j'aimais cette sensation. Je fonçais l'aider à repousser un adversaire et une fois finis, je me tournais vers lui, en plongeant mes yeux dans les siens. Comme si c'était l'époque d'avant... Et pourtant ce que j'allais lui dire n'avait rien de magique ou de gentil. Non, c'était tout ce que j'avais sur le coeur depuis la disparition de Nuage du Lion...
- Si je retrouve Nuage du Lion morte, je te mènerais la vie dure Jaspe Sanguin.
Sur ces mots, je disparus dans la masse de chats et de sang. Voilà, ma plus grande peur lui avait était dite : Retrouver notre fille morte.
Invité
Nuage Silencieux
Sam 19 Mar 2016 - 22:14
Évitant un arbre puis un autre, Nuage Silencieux se promenait dans les terres qui appartenaient à son Clan, sans dire un seul mot. Le silence était bien plus sécuritaire que la parole, puisque même seul il pouvait se retrouver écouté, espionné, et il ne voulait pas être la cause de la perte des étoiles. Son regard parcourait les alentours, méfiant. Le novice blanc ne parvenait pas à trouver cette sécurité d'antan au sein de son territoire, non, il se sentait menacé en permanence. Un gref instant, il s'arrêta de courir, ses pattes foulant à peine le sol par précaution, et il inclina la tête à l'écoute de la nature. Le vent lui murmurait une urgence. Le vent lui murmurait que quelque chose d'urgent nécessitait sa présence, au camp, qu'il devait entrer sans plus attendre. Il ne savait pas ce que cela pouvait être, mais en quoi ça importait ? Tout ce qui importait, c'était que le vent lui disait de rentrer, il ne pouvait pas ignorer les directives du vent. Il pouvait tout ignorer, mais pas le vent, pas la nature, pas quand la nature était liée à sa façon aux étoiles et qu'il était une étoile. Une étoile qui ne supportait pas le sang. Était-ce pour cela ? Il était une étoile, alors il ne supportait pas le sang, parce que les étoiles ne saignaient plus.
Nuage Siencieux se dépêcha alors de rentrer, touchant, toujours, à peine le sol de ses pattes, comme s'il volait. Mais ce n'était pas le cas. Un chat, étoile ou pas, ne volait pas. Ce ne fut pas long qu'il entra dans le camp, sans plus attendre. Il n'était pas tard, il était même bien tôt, peut-être trop tôt même, et pourtant, dès qu'il mit la patte dans le camp, l'appel général retentit, conviant tous les chats en âge de chasser autour du promontoire. Seul petit problème, seul petit truc qui changeait : le chat se tenant sur le promontoire n'était manifestement pas le meneur, le mentor du félin blanc. Non, c'était Torture Machiavélique, la lieutenante du Clan du Tonnerre, et Nuage Silencieux était étrangement bien loin de lui faire confiance. Enfin, ce n'était absolument pas étrange, tout compte fait. Nuage Silencieux ne faisait confiance à personne. Personne sauf deux mortes et une novice. Il s'approcha doucement, à pas feutré, du promontoire, attendant que la lieutenante parle, ce qui ne se fit point attendre. Torture Machiavélique ne perdait pas son temps, elle allait droit au but. Elle parla des traces récentes découvertes, traces étranges, et expliqua qu'ils étaient attendus aux Quatre-Chênes.
Le regard de Nuage Silencieux changea. Il se redressa, observant Torture Machiavélique qui sauta du promontoire et s'approcha, les oreilles tendues, pour entendre les directives et les patrouilles. D'accord. Il faisait partie de la première patrouille d'attaque. Pas grave. Il attaquerait. Il se battrait. La force coulait dans son corps, son esprit enregistra les faits. Il attendait les ordres. Il attendait que ça, que les ordres soient donnés. La lieutenante le fit en leur disant qu'il était à présent temps d'aller aux Quatre-Chênes pour rejoindre les deux autres Clans. Ils partirent tous. Le Clan du Tonnerre. Étoile Sanglante n'était pas là. Il les rejoindrait peut-être après, Nuage Silencieux ne s'en préoccupait pas. Déjà rendu aux Quatre-Chênes ? Le trajet avait été vite. Sans doute même un peu trop. Une fois les Clans réunis, tous partirent à la recherche de la provenance des odeurs, Nuage Silencieux se tenait à l'arrière. Il n'était pas un bon pisteur. Juste un combattant féroce qui pouvait mourir lorsque cela lui chantait. Enfin, ça ne lui chantait jamais. Il ne voulait pas mourir, il voulait vivre. Il voulait être une étoile, parfois, mais là, il ne voulait rien surtout. Il attendait simplement. Que les ordres soient, à nouveau, données.
Ils se dirigèrent donc vers la source des effluves, et ils y trouvèrent des inconnus. Et le Clan de l'Ombre. Deux temps trois mouvements, et l'offensive est lancée. Plus possible de reculer. Pas grave. Il allait se battre. On se lance dans la bataille. On ne recule pas, on attaque un guerrier. Il avait quinze lunes, il était grand, il était fort. Un coup, un autre, une griffe, une morsure. L'autre finit par abandonner. Nuage Silencieux était agile, il était habile. Fort et endurant. u.c
Guerrier expérimenté
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Rêve d'Ebène
Sam 19 Mar 2016 - 22:24
Est-ce que tout ça s'arrêta un jour ?
![[EVENT] Just attack and don't let them win ~ 325885barre20separation](https://2img.net/r/hpimg4/pics/325885barre20separation.png)
L'aube se levait à peine, dévoilant un carré sombre sur le sol boueux des rives du Grand Lac. Rêve d'Ebène avait mal aux pattes, les coussinets gercés par la glace et la neige qu'elle avait dû déblayer tout l'hiver.Ce matin était un nouveau jour où, fidèle à sa promesse envers Nepthys et envers les guérisseurs et l'autre botaniste des Troupes, elle cherchait des remèdes pour les chasseurs encore malades et pour ceux qui en avait besoin, qu'ils soient chasseur ou guerrier, novice ou apprenti, et sa récolte avait de quoi redonner de l'espoir.
L'air, toujours frigorifiant à cette heure-ci, apportait un riche lot d'odeurs printanières et la guérisseuse au pelage de jais avait découvert plusieurs jeunes pousses de remèdes autour du lieu où ils s'étaient installés, eux et les Troupes : ils auraient encore de quoi soigner tout le monde pendant la saison des feuilles nouvelles, c'était autant un soulagement qu'un poids au cœur pour la femelle de l'Ombre.
Elle qui n'était pas attachée à grand chose à part à ses remèdes et aux siens, elle se surprenait de plus en plus à repenser à sa grotte, sa magnifique tanière dans le camp du Clan de l'Ombre et à en éprouver un certain manque.
Son territoire lui manquait, l'ère de paix qu'elle y vivait lui manquait.
Elle aurait voulu mettre fin à ce temps d'exil, si intimement lié aux accusations de kidnappeurs qui planaient sur tout le Clan. Elle aurait voulu qu'il n'y ai plus de batailles, plus de blessés.
Plus de morts...
Elle crut presque à un mauvais tour de son esprit lorsque, la gueule pleine d'herbes médicinales, elle entendit des grondement, des cris et des crachats provenant du camp. Et puis, lui vinrent les odeurs, celles du Clan du Tonnerre, du Vent et de la Rivière par-dessus celles de la menthe et de la camomille et son cœur rata un battement.
Encore des batailles, de la violence, des pertes inutiles pour des accusations sans aucun sens. Encore des morts, encore des cœurs brisés par une bataille qui aurait pu être éviter.
Elle aurait probablement demander au Clan des Etoiles pourquoi il leur infligeait autant de souffrance si elle n'avait pas écouté que son instinct qui la poussa, ventre à terre, jusqu'à l'entrée de la grande clairière où un massacre sans nom avait lieu.
Elle se retrouva figée, à regarder le sang, les poils et les guerriers en tout sens qui se battaient, s'entretuaient avec une violence et une cruauté à lui donner envie de rendre. Elle jeta un regard circulaire sans s'attarder sur aucune silhouette, de peur de reconnaître l'un des siens avec les yeux vides, ou si couvert de sang qu'elle saurait instantanément qu'elle ne pourrait le sauver, même avec toute sa volonté. Et elle sentit cette même colère, cette même haine qu'elle avait ressentit lors de l'attaque qui avait eu lieu dans leur camp et cette même volonté de guerrière bouillonner en elle : la volonté de protéger et de sauver les siens coûte que coûte.
Puis son regard rencontra Nepthys, la Botaniste, figée elle aussi à regarder le carnage.
- Eh ! Nephtys, l'interpella-t-elle dans un feulement pour surpasser la fureur du combat, les guerriers, chasseurs et guérisseurs vont avoir besoin de toi, il faut que tu ailles les aider et sauver les tiens !
Rêve d'Ebène ne prit pas le temps de vérifier si elle l'avait entendue, elle s'élança dans le camp, passant entre les duels de chat comme une ombre, droit vers ce qui servait de Pouponnière.
Aucun des siens n'étaient tomber, elle le savait en ayant regarder la scène et elle connaissait leur force, elle pouvait se permettre d'aider à protéger les chatons en compagnie des siens. Ils étaient bien assez nombreux en tant que guérisseurs et botanistes pour qu'elle leur confie les blessés.
Elle avait confiance en eux.
Elle était prête à se battre de nouveau.
Elle se posta devant la Pouponnière sans vraiment faire attention à qui se trouvait avec elle et sortit les griffes, le pelage ébouriffé, prête à en découdre.
- Osez vous approcher et vous verrez ce qui vous en coûtera ! cracha-t-elle avec la fureur d'une véritable guerrière.
Expert des lieux
Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, Neyo, Nemo, Ombry, ... Messages : 339Le personnage
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Neyo
Dim 20 Mar 2016 - 18:48
Just attack and don't let them win
Sun ft tout le monde
Je pensais que c'était un matin comme les autres, aujourd'hui. Que je me lèverais, me ferais toiletter par maman, et sortirais jouer avec mes camarades de buisson. Que ce serait une journée de jeu supplémentaire, une journée d'amusement, aussi belle que celles déjà passées et que toutes celles à venir. Je pensais que mon optimisme jamais ne flancherait. Que tout ce en quoi je croyais, même la beauté du monde, était vrai. Je pensais que la vie de chaton n'était pas si différente de celle des adultes. Je pensais qu'au moins, si elle existait, l'horreur était épargnée aux chatons. Mais j'avais tort. Pour tout. La vie n'épargne personne. Et cette journée qui restera gravée profondément en sera la preuve. Je croyais aussi que je ne grandirais pas si vite. Et pourtant. Beaucoup de choses ont changé ce jour-là. Et ce n'était que le prélude...
Je sortais donc jouer, ce matin-là, comme tous les jours, ou presque. Rien parmi nos chasseurs ne pouvait présager ce qui allait arriver. Personne ne s'attendait à cela. Tous ont été surpris quand des miaulements rageurs et menaçants ont retenti, un peu plus loin que l'entrée de notre camp de fortune. Effectivement on n'avait pas toujours habité là, même si moi je n'avais connu que ça. Tous ont été surpris, et ont foncé sur les premiers ennemis quand ils ont enfin compris ce qu'ils se passait. Moi, je restais là sans bouger, trop petit pour aller me battre, trop grand pour fuir directement entre les pattes de Delwyn. Je restais là, et j'observais. Mes yeux effrayés s'agrandirent de plus en plus, au fur et à mesure que les assaillants s'engouffraient entre les tanières et que j'étais entouré par différents matous qui se battaient par deux. Deux guerriers roulant dans la poussière faillirent d'ailleurs me tomber dessus, et je m'écartai juste à temps. Je ne savais plus où j'étais. Je ne savais plus ce que je faisais là, ni comment en ressortir. J'étais terrifié, toute trace de joie ou d'optimisme envolée, et incapable de bouger. Et je ne pouvais détacher mes yeux des griffes qui cisaillaient, des poils qui s'arrachaient, ni boucher mes oreilles pour cesser d'entendre le fracas des corps qui tombent et les cris de rage ou de douleur. C'était trop pour mon tout petit corps, mon tout petit cœur et mon tout petit esprit. Je n'étais qu'un chaton. Jamais on n'aurait dû m'infliger ça. Personne ne devrait infliger ça à un chaton. On n'est pas préparé.
Soudain, une masse brune et blanche me sauta dessus, et je me débattis comme un diable pour me dégager, mais c'était peine perdue. Je n'étais pas encore novice et je ne connaissais rien à la guerre. Alors que la chatte à peine plus grande que moi pourtant, devait sans doute avoir déjà commencé son entraînement. J'essayais donc de frapper comme je pouvais, griffant parfois légèrement mon adversaire, mais elle était beaucoup plus forte que moi et bien plus précise. J'avais mal partout. J'avais envie de pleurer, moi, l'éternel optimiste. J'avais envie d'abandonner, moi, celui qui a horreur de ça. Je n'étais pas un lâche, je n'étais simplement pas capable de tenir tête à cette furie bicolore qui n'allait pas tarder à m'achever si elle osait le faire. Je me résignais presque, relâchant mes coups qui devenaient encore plus faible. Mais la lumière et le souffle me furent rendus, quand un chasseur noir souleva la novice pour me dégager de son emprise. Je repris de l'air en essayant de me calmer et regardai celui qui m'avait délivré. Elbion chassant le Mal, notre flambeau. Il avait chassé mon adversaire et se retournait vers moi.
« - Viens, je te ramène près de ta mère. »
J'acquiesçai, toujours tremblant, et restai collé à lui tandis qu'il évitait les combattants. J'avais l'impression d'avoir à nouveau deux lunes. Mais c'était naturel, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir peur après ce à quoi je venais d'assister et même, de prendre part. J'avais vu un chasseur tomber et rester au sol dans son propre sang. J'avais entendu des cris à vous glacer les veines. J'avais senti l'haleine de la Mort contre ma joue. J'avais été plongé dans la guerre. J'avais été plongé dans la partie noire de la l'existence.
Aussitôt rentré, je courus me blottir contre maman qui semblait aussi affolée que moi. Elle remercia Elbion d'un signe de tête, les yeux mouillés, avant qu'il ne reparte là-dedans. Je le regardai disparaître, reconnaissant et aussi effrayé par la probabilité qu'il tombe comme l'autre chasseur. Mais maman me calma de ses coups de langue et me serra contre elle avec Sanza. Alors on a attendu. Attendu que tout ça se finisse. Attendu que la guerre cesse. Mais la guerre, maintenant que je la connais, fait partie de mon esprit. Et même si je ne suis qu'un chaton, elle ne me lâchera pas.
© Codage by Ella' for Sun <3
Jeune recrue
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Sexe du perso: Vieux compte de Levy
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Doyens
Dim 20 Mar 2016 - 18:53
Je crois que je me suis réveillée. Je crois que j'ai ressenti un profond dégoût. Je crois que je suis sortie. Je crois que j'ai mangé. Je crois que quelque chose n'allait pas. Je crois que je n'ai pas compris ce qu'il se passait. Je crois que l'on nous a attaqués. Je crois que je me suis battue. Je crois que j'ai été blessée. Je crois que je m'en fichais. Je crois que je me suis transformée en un monstre sanguinaire le temps d'une journée.
Il était encore tôt, le soleil se levait à peine lorsque tu as commencé à émerger d'un sommeil lourd et sans rêve, aucun. En un instant tu te repérais sans problème, tu étais dans ta litière qui t'était propre, un peu à l'écart de celles des autres, plus près des parois de l'abri que du centre. Même si cela te donnait froid, tu t'en fichais éperdument. Les monstres n'ont que ce qu'ils méritent après tout, n'est-ce pas ? N'es-tu pas d'accord avec ce jugement ? Oh que si, c'est même toi et toi seule qui le profère. Tu ne t'aimes pas de toute façon, tu ne te valorises jamais, tu penses être une incapable. Les seules fois de ta misérable vie où tu as cru valoir quelque chose c'était lorsque tu avais encore tes deux précieux amis à tes côtés. Mais ils t'ont tourné le dos n'est-ce pas ? Pauvre petite chose immonde.
Tu te demandes parfois comment l'on a pu avoir de l'estime pour toi. Tu n'es rien, tu ne sers à rien sauf à effectuer le sale boulot. Tu es un monstre, une chimère tordue, un esprit éraillé, une entité écorchée, entremêlée à une autre, plus saine mais celle-ci étant perdue au plus profond de toi-même, tu ne l'as jamais vue que lorsque tu étais jeune.
Lorsque tu t'es levée, tu as senti toutes ces odeurs et tu n'as pu t'empêcher de frissonner de dégoût. La puanteur habituelle de la Troupe Embrumée, la Troupe de celui que tu aimais et haïssais, la Troupe de celui qui t'avais agressée. Et il y avait également la puanteur, cette fois inhabituel, d'un Clan. Le Clan de l'Ombre comme ils se plaisent à se nommer. Tu n'en avais que faire d'eux et de leurs problèmes mais il semblait bien que ça n'était guère le cas de Lyrielle et Volcan. Bien évidemment, lorsque tu avais vu leurs chatons, leurs femelles pleines ou les mères, un peu de la pierre qui composait désormais ton coeur s'était fendue. Tant de famille brisées, forcées de quitter leur lieu de vie, leur territoire.
Comment arrivaient-ils à supporter cela tu te le demandais bien.
Tu es ensuite sortie de ta tanière en prenant garde à ne pas écraser des queues où à frôler des moustaches sensibles. Tu étais alors la définition de la discrétion. Tu ne voulais pas te faire remarquer, comme à ton habitude. Tu te dirigeais donc vers la pile de gibier et tu te fis plaisir en dégustant un mulot. Ça te ferait la journée.
L'ambiance se faisait pesante et tu ignorais encore pourquoi. L'air était électrique.
Et ce n'est que lorsque la première vague d'attaque atteignit le camp que tu compris.
Non en fait tu n'as pas compris.
Qui ils étaient.
Pourquoi faisaient-ils ça.
Tu ignorais tout ça mais tu n'avais pas le temps de réfléchir et, immédiatement, ut te lançais dans la bataille, les crocs et les griffes sortis, déchiquetant tout ce qui passait à ta portée, tout ce qui osait te frôler, tu griffais, déchirais, déchiquetais, découpais.
En l'espace d'une seconde tu étais devenue une véritable psychopathe sanguinaire, tu riais et tu souriais tout en t'acharnant sur un seul et même corps, tu te plaisais à voir ce sang d'un rouge foncé colorer tes griffes, s'imprégner sur ta fourrure, tu appréciais la sensation de la chair se séparer en deux sous tes coups, tu aimais entendre les hurlements de tes victimes tandis que tu étais là, toi, Levy s'égarant à la frontière des Enfers, comme en transe.
Soudainement, tu as senti une brûlure sur ton flanc droit. Quelqu'un venait de t'infliger ce que tu aimais offrir à tes adversaires. Tu n'as pas vu qui c'était et tu t'en fichais, tu le ferais payer au centuple à cette troupe toute entière s'il le fallait, tu te vengerais jusqu'à ce que tu meures pour cet affront tout à fait inacceptable.
Tu as continué à tuer, tu te fichais éperdument du temps qui passait.
Tu n'étais plus que sadisme et cruauté.
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Dim 20 Mar 2016 - 20:19
Un seul but : Montrer que je ne suis pas minable.
ft. Event
Je n'ai même pas eu le temps de réagir. Même pas eu le temps de savoir ce qui ce passé que je vis des griffes et des crocs. Du sang éclaboussait sur la robe des chats. Le Clan du Vent, de la Rivière et du Tonnerre c'était montés contre nous. La troupe Inondée et Embrumée est venue nous aider pour les battrent et reprendre notre territoire. La guerre est déclarée.
Un matou noir me sauta dessus, en feulant et je pus me rouler à temps sur le sol, pour éviter son attaque. Un chat du Clan de la Rivière... Ils nous ont chassés. Je vais me venger. Trois contre un ? Ce n'étais pas équitable à l'époque, maintenant nous sommes trois contre trois et nous nous battrons jusqu'au bout... J'allais revenir à l'attaque du chat noir mais celui-ci s'attaquais à une de mes camardes : Je pus voir que c'étais une apprentie, Nuage Dévastateur. Certes, je ne l'aimais pas, certes ELLE ne m'aimait pas, mais ce n'était une raison pour l'éviter et la regarder ce faire tuer. J'accourais pour l'aider et feulait contre le matou noir. L'apprentie du même clan que moi n'était pas contente de me voir, la tête qu'elle avait. J'essayais du mieux que je pouvais de faire fuir le Chasseur de Poisson mais d'un autre côté, c'était difficile car Nuage Dévastateur me repoussais à chaque fois ! Je griffais le mâle à l'oeil et il partie en couinant. On ne s'attaque pas à des Ombreux, jeune mâle ! pensais-je, satisfait. Mon regard se reposa sur Nuage Dévastateur.
- On est du même clan ! Je suis là pour t'aider à combattre l'ennemi et tu ne dois pas me repousser !
Lui dis-je, la mine sévère.
Tu es un apprenti, ou un chaton ?!
Un autre chat vint se confronter à nous. Je jetais un regard à Nuage Dévastateur et lui griffa violemment le flan, mécontent à cause de la féline. Le mâle repartie s'attaquer à un chat des Troupes, et je regardais la petite chatte pour voir ce qu'elle allait répondre. C'est la première fois que je me sentais aussi sûr de moi, j'avais l'impression d'avoir un apprenti... C'était une drôle de sensation, car je n'en n'aurais sûrement jamais ! Mais pour la première fois de ma vie, j'étais fière de ce que j'étais.
Je regardais durement la féline, prêt à griffer et à mordre si un seul chat venait se confronter à nous deux. Ou même à tuer si il le faut. A vrai dire, je ne comprenais pas le comportement de la minette... Même si elle était une femelle solitaire, on devait s'entre aider. Un clan, c'est censé s'entre aider ! Et elle, elle me repousse, alors qu'on est en pleine guerre et qu'elle est face à un guerrier plus expérimenté qu'elle ! Cette femelle est suicidaire ma parole ! Je continuais à l'observer durement, attendant sa réponse.
© kyro. 015 for Orenji
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Dim 20 Mar 2016 - 20:45
Les guerriers du clan de l'Ombre étaient là. J'avais l'impression d'être surveillé a chaque instant mais cela ne me plaisais pas. Les quatre clans et les troupes étaient en guerre. mais pourquoi les troupes devaient être impliquaient ? Dans les guerres, ce qui me faisais le plus peur, c'était que Mizuto soit blessée. cette belle chatte que j'aimais de tout mon cœur. Je ne vivais que pour elle et ma troupe, rien ne comptait d'autre que ça.
Lyrielle entra dans mon champ de vision. Elle n'avais pas l'air bien, elle faisait grise mine. Je n'aimais pas voir les autres triste mais je ne pouvais rien faire, car pour raisonner les autres, il n'y avait pas pire que moi.
Je savais que tôt ou tard, le clan de la Rivière, du Tonnerre et du Vent finiraient par nous frappaient et c'était pour ça que d'un oeil discret, je vérifiais que tout le monde se portait bien et qu'in n'y avait pas de félins trop faible pour défendre sa troupe. J'étais le flambeau de la Troupe Embrumée, moi Kato Rêvant sur les Eaux Noires. J'en étais fière et je voulais garder cette place c'est pour ça que je faisais tout pour être un Flambeau hors du commun.
Je fis un tour dans le camp pour vérifiais que tout ce passer bien. je passa par la tanière des aspirants, les familiales et tout le reste. je ne rester pas en place j'étais toujours en mouvement. C'était plus fort que moi mais dans ma tête je ne chercher qu'une personne que je ne trouvais pas? Ni elle, ni son cœur..... Je cherchais Mizuto.
#PasInspirerPardonnerMoi
Expert des lieux
Puf/Surnom : Nounou / Poussy Messages : 596Le personnage
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Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Pétale de Poussière
Dim 20 Mar 2016 - 21:28
Just Attack and don't let them win...
La nuit s'effaçait peu à peu, laissant place à l'aube et ses couleurs orangées. C'était calme au Clan de la Rivière, était-ce l'heure ? Ou l'annonce qui venait, qui jouait sur cette ambiance silencieuse, presque pesante ? Difficile à dire. Les yeux de Pétale de Poussière étaient encore tout ensommeillés à ce moment-là. Allongée auprès de son compagnon, Plume de Phoenix, elle ne voulait pas bouger. Elle avait retrouvée sa place dans la tanière des guerriers, peu de temps avant, puisque Petite Agonie et Petite Tempête allaient être nommés apprentis. Elle avait profité de dormir près de son compagnon après autant de lunes passés dans la pouponnière. Maintenant, il fallait se lever et penser à une bataille, qu'ils ne sont même pas sûr de gagner. La jolie guerrière baille, et s'étire lentement, prenant soin de bien dérouler ses articulations. Pendant un combat, il fallait que ses muscles fonctionnent. Suivi de près par son compagnon, elle s'éloigne vers la sortie et rejoins les autres au camp. Sur le promontoire, vient de bondir, Etoile de Lynx. La mine grave et sérieuse.
- Que tous ceux qui sont en âge de pêcher se rassemblent pour une Assemblée du Clan !
La moitié du clan se trouvait déjà devant le grand rocher et levaient déjà la tête vers le chef.
- Des traces suspectes ont été repérées, dont l'odeur est inconnue de tous les Clans. J'ai déjà parlé avec Étoile de la Colombe, Jaspe Sanguin, Étoile Sanglante et Torture Machiavélique. Nous avons rendez-vous aujourd'hui aux Quatre Chênes, pour suivre ces traces.
On entendait les murmures tendus, impatients et inquiets des membres du Clan.
- Équinoxe du Printemps vous annoncera la composition de la patrouille. Nous partons bientôt.
Pétale de Poussière soupira et s'avança vers le groupe qui se formait déjà autour du lieutenant. Les noms défilaient et elle entendit le sien. Plume de Phoenix accompagnait aussi. Elle rejoignit la patrouille prête à partir. Le meneur approcha et donna le signal du départ. La tension montait d'un cran. Le groupe était silencieux, seul le bruit de leur pas tapait sur le sol. Juste avant les Quatre Chênes, la guerrière sortit les griffes. Elle inspirait et expirait bruyamment, comme anxieuse. Un combat, ne l'inspirait guère à vrai dire. Elle n'était pas sûr de la fin de la bataille. La patrouille ralentit, quand les quatre grands arbres majestueux apparut à leurs yeux. Non loin de là, se trouvait le Clan du Tonnerre, et celui du Vent. Ils avancèrent encore, jusqu'à arriver devant le Grand Lac, où se trouvait une sorte de camp. Le Clan de l'Ombre y était présent ainsi que la Troupe Embrumée et Inondée. Un instant, les 3 clans s'arrêtèrent, et observèrent leurs adversaires. Puis un cri, la bataille commence maintenant. Derrière Etoile de Lynx, Pétale de Poussière courut jusqu'au camp. Elle se jeta parmi la foule de chats qui s'y trouvaient et sauta sur un inconnu. Elle lui griffa violemment le dos. Qui était-ce ? Elle n'en savait rien.
La nuit s'effaçait peu à peu, laissant place à l'aube et ses couleurs orangées. C'était calme au Clan de la Rivière, était-ce l'heure ? Ou l'annonce qui venait, qui jouait sur cette ambiance silencieuse, presque pesante ? Difficile à dire. Les yeux de Pétale de Poussière étaient encore tout ensommeillés à ce moment-là. Allongée auprès de son compagnon, Plume de Phoenix, elle ne voulait pas bouger. Elle avait retrouvée sa place dans la tanière des guerriers, peu de temps avant, puisque Petite Agonie et Petite Tempête allaient être nommés apprentis. Elle avait profité de dormir près de son compagnon après autant de lunes passés dans la pouponnière. Maintenant, il fallait se lever et penser à une bataille, qu'ils ne sont même pas sûr de gagner. La jolie guerrière baille, et s'étire lentement, prenant soin de bien dérouler ses articulations. Pendant un combat, il fallait que ses muscles fonctionnent. Suivi de près par son compagnon, elle s'éloigne vers la sortie et rejoins les autres au camp. Sur le promontoire, vient de bondir, Etoile de Lynx. La mine grave et sérieuse.
- Que tous ceux qui sont en âge de pêcher se rassemblent pour une Assemblée du Clan !
La moitié du clan se trouvait déjà devant le grand rocher et levaient déjà la tête vers le chef.
- Des traces suspectes ont été repérées, dont l'odeur est inconnue de tous les Clans. J'ai déjà parlé avec Étoile de la Colombe, Jaspe Sanguin, Étoile Sanglante et Torture Machiavélique. Nous avons rendez-vous aujourd'hui aux Quatre Chênes, pour suivre ces traces.
On entendait les murmures tendus, impatients et inquiets des membres du Clan.
- Équinoxe du Printemps vous annoncera la composition de la patrouille. Nous partons bientôt.
Pétale de Poussière soupira et s'avança vers le groupe qui se formait déjà autour du lieutenant. Les noms défilaient et elle entendit le sien. Plume de Phoenix accompagnait aussi. Elle rejoignit la patrouille prête à partir. Le meneur approcha et donna le signal du départ. La tension montait d'un cran. Le groupe était silencieux, seul le bruit de leur pas tapait sur le sol. Juste avant les Quatre Chênes, la guerrière sortit les griffes. Elle inspirait et expirait bruyamment, comme anxieuse. Un combat, ne l'inspirait guère à vrai dire. Elle n'était pas sûr de la fin de la bataille. La patrouille ralentit, quand les quatre grands arbres majestueux apparut à leurs yeux. Non loin de là, se trouvait le Clan du Tonnerre, et celui du Vent. Ils avancèrent encore, jusqu'à arriver devant le Grand Lac, où se trouvait une sorte de camp. Le Clan de l'Ombre y était présent ainsi que la Troupe Embrumée et Inondée. Un instant, les 3 clans s'arrêtèrent, et observèrent leurs adversaires. Puis un cri, la bataille commence maintenant. Derrière Etoile de Lynx, Pétale de Poussière courut jusqu'au camp. Elle se jeta parmi la foule de chats qui s'y trouvaient et sauta sur un inconnu. Elle lui griffa violemment le dos. Qui était-ce ? Elle n'en savait rien.
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Lun 21 Mar 2016 - 2:08
Just attack and don't let them win
Sun ft tous
Tu tombas sur le côté, suite au coup brutal de l'immense matou. Tu te relevas assez rapidement, poussée par l'instinct de survie. Cette fois, ce n'était plus simplement un jeu, c'était une véritable bataille. Et tu avais trouvé un adversaire à ta taille. Tu te battais pour ta peau désormais. Pour ton Clan aussi, dirait-on. Mais non, ça n'était pas l'important. Il ne valait pas grand chose à tes yeux, comme la plupart des chats qui le composaient. Non, tu te battais pour toi et seulement pour toi.
Tu t'étais relevée, et étais repartie à l'attaque. Tu frappais durement, sans pitié, dès qu'une ouverture se présentait. Tu te battais, simplement, avec toutes les techniques, toutes les feintes, tous les coups appris. Tu ressemblais à une guerrière ailée, tant tu bougeais vite. Mais il était plus fort que toi encore, avec de l'expérience, de la musculature et un esprit encore tout aussi vif que le tien. Il devinait souvent où tu allais frapper, et tu t'épuisais pour rien. Surtout que ta cuisse te lançait, et que tu sentais ce liquide chaud et poisseux qu'était le sang couler le long de ta joue depuis ta tempe. Le premier coup avait été vraiment violent. Encore heureux que tu ne t'étais pas évanouie. Ç’aurait été le pompon...
Tu remarquas qu'un chat te rejoignais pour se battre contre le fort matou du Clan de la Rivière, que tu avais reconnu d'ailleurs; c'était Équinoxe du Printemps. Un chat qui semblait presque vouloir te protéger, et qui portait l'odeur de ton Clan. Tu l'identifias assez rapidement aussi, comme étant Museau Murmurant. Tu grimaças de dégoût, et tu t'en écartas. Tu n'avais pas besoin de ce pleurnichard.Tu savais très bien te débrouiller toute seule, et tu étais même sûre que sans lui ça irait encore mieux. Mais il semblait s'obstiner cet imbécile. Alors pour bien lui montrer ce que tu pensais de lui tu lui envoyas un bon coup de patte dans les flancs. Pas méchant, c'était juste pour qu'il s'écarte de toi et te laisse te battre tranquille. Parce que oui sans lui c'était encore plus simple, tu n'étais alors pas déconcentrée. Par un faible en plus.
- On est du même clan ! Je suis là pour t'aider à combattre l'ennemi et tu ne dois pas me repousser ! Tu es une apprentie, ou un chaton ?!
Tu crachas vers Museau Murmurant et repartis à l'attaque des deux guerriers du Clan de la Rivière. Tu n'avais pas besoin de lui. Et tant pis s'il te réprimandait par la suite. Il n'était ni ta mentor, ni ta chef, et à tes yeux, du rang de guerrier, il ne portait que le nom.
- Spoiler:
- Rp susceptible d'être édité et modifié selon le contenu du rp d'Equi; et rallongé si l'inspiration me revient.
© Codage by Ella' for Sun <3
Invité
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Lun 21 Mar 2016 - 18:28
J'aime bien combattre. J'aime bien voir mes adversaires me supplier, voir leurs sang couler surtout quand ils nous accusent pour rien. Les troupes doivent gagner et surtout, je dois gagner contre les imbéciles qui m'attaque, je les tuerai si il le faut car personne, personne ne me touche. Mes griffes les tailladant et mes crocs les tuant s'il le faut. UC UC UC
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