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Le vent me murmure ton nom - Prioritaire Ata

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 Mar 29 Mar 2016 - 22:07


" La vérité, comme les animaux sauvages,
Est trop puissante pour rester enfermée dans une cage"

Je suis au beau milieu d'un champs de mais. Je n'ai qu'à relever légèrement le museau pour me voir offrir une symphonie d'odeur. Ils m'emplissent les narines. Ca sent bon… Non en faite ça sent vraiment trop bon. Mais je n'ai pas connaissance d'un tel arôme dans un champs comme celui-ci. On ne dirait pas l'odeur de la nature… On dirait plutôt… Quelque chose qui ressemble à de la bouffe…Mais quoi? L'odeur titille mes narines et j'ouvre légèrement la gueule. L'odeur grillé de la viande… Hein? Je tourne mon regard de chaque côté mais je ne vois rien…Et cette odeur de malbouffe qui me fais littéralement bavé…

Je me réveille de mauvaise humeur. Je ne pourrais pas manger ce délicieux steak que grillait mon maître dans la cuisine. Un délicat fumet qui me titille les narines. Je détourne aussitôt le regard tout en marmonnant des paroles acerbes. Je me roule dans mon panier, me renfrognant davantage contre lui. Mais l'odeur emplissait toutes les pièces, et bientôt ne pu m'empêcher de quitter la maison d'un pas pressant. Je m'assis sur l'un des murets du jardin d'un saut délicat et précis. Je me remémore le goût de la chair tendre de ce repas. Un jour j'avais eu droit à ce repas-là. Je ne su pour quelle raison ce fut la seule fois. Depuis lors, j'évite toujours d'être à la maison le temps qu'ils finissent leur heure de table. Je n'aime pas quémander, je déteste ça même. Je préfère donc détourner mon attention sur autre chose. Il est vrai que la plupart du temps, j'essais de chasser des souris u des musaraignes moi-même. J'ai acquis avec le temps une certaine adresse et technique pour les dénicher et les attraper. J'en ai déjà proposé à ma maîtresse, mais je n'eu comme réaction qu'un cri strident. Faut croire que les bipèdes ont des goûts de luxe.

Je cherche du regard ma voisine, une chatte blanche immaculée un peu ronde et assez sympathique. Elle ne se trouve nulle part, peut être avait elle décidé de se dégourdir un peu les pattes en ville. Faut dire que ces derniers temps, je passais beaucoup de temps en dehors du quartier, mes pattes quittant mon domaine un peu plus chaque jour. Mais j'ai toujours su retrouver mon chemin par la suite. Je soupire, fermant quelques instants les yeux. C'est d'un ennui mortel par ici, il faut que je m'en aille et rapidement. Je m'élances le long de la barrière séparant les deux jardins, ma maladresse semble avoir attiré l'attention d'un voisin un peu trop curieux. "Hey, Côme ! Quelle grâce, comme toujours!"Un chat menu et grassouillet m'observait depuis le toit d'une maisonnette pour enfant. Allongé de tout son être, ses yeux pétillant m'observait depuis un long moment. Je déglutis, légèrement distrait par ces paroles, je manquais de glisser, me rattrapant de justesse sur la barricade de bois. Le mâle aux yeux cuivrés laissa échapper un miaulement amusé. Il aimait toujours faire ce genre de chose. Te déstabiliser pour mieux se moquer de toi. Je réprime un grognement sourd, avant de poursuivre mon chemin comme si de rien n'était. Ce n'est pas un gros lard dans son genre qui va me gâcher la journée, c'est sûr! Je contourne la maison rouge, celle qui est gardé par un molosse noir aux yeux corbeau pour me diriger vers les banlieue de la ville. C'est l'un de mes endroits favoris. Ceux qui sont un peu reculés de la métropole, ces lieux ou on peut apercevoir un début de nature. Il y a une ferme non loin de mon quartier. Elle n'est pas bien grande mais me suffit quand il s'agit de m'évader du quotidien. Je saute sur un tracteur et respire une grande bouffée d'air. Je ferme les yeux, perdue dans les méandres de mes pensées.


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 Mer 30 Mar 2016 - 11:31

Le vent me murmure ton nom.



Le soleil commençait à se lever. Le camp avec lui. Les nombreux chats commençaient à se hâter à leurs tâches. Moi également. Je sortais de ma tanière quand mon Flambeau vint à ma rencontre. Il me dit, Ata, tu es dispensée de patrouille aujourd'hui. Tu as déjà bien travaillé hier. Puis il s'en alla donner des ordres aux autres. Je suis dispensée de patrouille. C'est bien la première fois qu'on me dit ça. Mais je ne compte pas dormir toute la journée. Ah ça non ! Je veux servir mes camarades du mieux que je peux. Et ce n'est pas ce chat qui va me dire ce que je dois faire ! Mais c'est le Flambeau... Et je ne peux pas désobéir aux ordres de mes supérieurs. Je me dirigeai vers la pile de gibier. Elle était assez garnie, mais les mères auraient besoin d'encore plus de nourriture. Je me pris un petit campagnol et le fini en deux ou trois coups de dents. Ensuite, je partis en direction de la sortie. Si je n'ai pas le droit de patrouiller, alors je vais aller chasser !

À chacun de mes pas, je faisais attention à ne pas faire trop de bruit. Sinon le gibier saura que je suis là. J'essayais de distinguer chaque odeurs, il y en avait tant. Les arbres, les herbes et du gibier. Je me mis en position de chasse et m'avança prudemment vers le fumet. Je regardais tous les temps si le vent était bien placé. Par chance, aujourd'hui, il jouais en ma faveur. Je réussis à repérer ma proie, c'était une petite souris, elle grignotait une graine. Malheureusement pour elle, je lui sautai dessus et lui brisa la nuque. J'allai ensuite l'enterrer. Je la récupérerais en rentrant. Je continuai ensuite ma route. En même temps, je pensais. J'aime bien penser. Me poser des questions. Et c'est plus facile quand on est seule. Comme ça, les autres ne viennent pas nous ennuyer. Et il fait calme. Mais j'aime bien aussi parler aux autres. Mais préfère être seule quand je réfléchis.

J'étais tellement perdue dans mes pensées que je j'attrapai de justesse un petit campagnol. Ce dernier c'était tout simplement jeté dans mes pattes. Elles sont quand même bêtes ces proies. Franchement. Je regardai autour de moi. Je me rendis compte que mes pensées m'avaient mené jusqu'à une ferme abandonnée. Je humai l'air et sentis une forte odeur de souris. Elle provenait sûrement de l'intérieur de la grange. Mais un autre fumet se faisait sentir. Celui d'un chat. Ca devait certainement être un mâle. Plein d'idées vinrent hantées mon esprit. Et s'il s'approchait plus du camp ? Et s'il attaquait les mères et les chatons ? Pourquoi est-il là ? Que fait-il là ? J'essayai de les chasser de ma tête. S'il tenait vraiment à attaquer notre camp, il ne serait pas venus seul. Je décidai de quand même prendre des précautions et me dirigea vers l'odeur. Je le vis assez rapidement. Il était assis sur un grand monstre de bipède. Je soupirai soulagée. S'il nous voulait du mal, il se serait au moins caché. Je le regardai plus attentivement. Il avait le pelage rayé. Et son poil était beaucoup trop soigné pour qu'il soit un solitaire. Ca devait être un domestique. Je ne comprendrais jamais ces chats. Ils sont trop superficiels. Ils ne savent pas ce que c'est que de vivre en liberté. Et ils ne le sauront probablement jamais. Ce chat dégageais une sorte de joie de vivre. C'était très bizarre. Je réfléchis un instant. Je ne savais pas comment l'aborder. Il devait partir. Mais je ne voulais pas provoquer de bagarre. Mais si un de mes camarades le croise, il va passer un sale quart d'heure. Mais je ne suis pas comme mes camarades. Je suis gentille moi. Je sortis donc de ma cachette en faisant du bruit pour qu'il me remarque. Je lui dis d'un ton amicale et presque chaleureux :

Bonjour toi. Puis-je savoir ce que tu fais ici ?

Je m'assis et le regarda, attendant une réponse.

Codage par Saphy




Hors rp : J'espère que ça te plait.
Le codage viendra un peu plus tard.
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 Mer 30 Mar 2016 - 19:58


" J'ai cru t'avoir vu le long d'un trottoir…
C'était juste une ombre…
Je recherche quiconque te ressembleras…"

Une voix mielleuse et douce…Cette voix me posait une simple question. La raison de ma présence en ces lieux. Cette petite voix semblait féminine et aussi chaude que le soleil en pleine été. D'où vient-elle ? J'ouvre les paupières doucement, laissant entrevoir peu à peu la silhouette fine et légère d'une chatte aux mêmes couleurs que moi. Elle me sourit, j'ai l'a nette impression qu'à l'observer elle semble déjà me connaître. Ce qui ne pouvait être le cas. Je n'ai pas en mémoire de l'avoir déjà croisé dans les environs, jamais. Qu'es ce qu'elle est élégante… Je demeure silencieux, trop ébahis sans doute, d'avoir été si facilement dupé. Je n'avais rien entendus, pas même les pas bruyants qu'elle avait fait pour parvenir jusqu'à moi. Je sentis une certaine honte m'envahir fiévreusement. Si j'avais la même capacité que les bipèdes à rougir, je l'aurais sans doute fais. Me voila un bien piètre prédateur que voila. Droite et l'oreille légèrement penché sur le côté, elle attendit patiemment que je réponde. Qu'es ce que je peux bien lui dire? Pour tout avouer, je ne sais même pas ce que je fiche ici. Je racle ma gorge, tentant de réfléchir à une réponse un tant soit peu logique. Mais j'aurais l'air d'un véritable abrutis si je lui disais que je n'avais pas la réponse qu'elle cherchait. Et puis après tous pourquoi me demande-t-elle cela? J'ai mes propres raisons, je ne suis pas obligé de le lui dire. Je finis par soupirer doucement avant de prendre la parole:
   
 
"Salut…. " *Allez reprends toi Côme, espèce d'abruti ! Dis quelque chose!* Et bien je profite de cette belle journée ensoleillé. *Bon c'est déjà mieux que rien dire…Quoi que* Il m'arrive souvent de venir ici me ressourcer.

Elle doit probablement penser que je suis un crétin, mais bon, elle ma pour ainsi dire prit au dépourvus cette demoiselle. Je suis surpris du comportement que j'adopte avec mon interlocutrice. Je suis rarement aussi maladroit avec les autres d'habitude… Bizarre. Je cligne des yeux, les détournant vers l'horizon. Des bipèdes marchent au loin le long des routes sinueuses, accompagnés d'un chien tenu en laisse. Ils étaient loin, et ayant l'habitude de les côtoyer, je ne bronche pas en les apercevant. Tant que le cabot est tenu par une chaine, il ne pourra rien nous faire. La demoiselle semblait emplis d'une chaleur et d'une jovialité qui me faisait penser à moi. Je souris à cette pensée, dévoilant discrètement mes canines d'un blanc immaculé. Je me détendis, elle ne semblait pas me vouloir du mal. En faite, la seule fois ou je me suis battu était un jour ou je m'étais malencontreusement aventuré dans une ruelle qui appartenait à un vieux chat aigrit. Il n'avait pas apprécié ma présence. Forte heureusement je m'étais bien défendus contre ce vieillard malodorant. Je racle une nouvelle fois ma gorge, reportant mon attention sur la femelle cendrée qui se trouvait en bas du tracteur. C'est à mon tour de lui poser des questions, ainsi je n'aurais pas l'impression de subir un interrogatoire d'une parfaite inconnue:
   
 
" Je m'appelle Côme, et toi, quel est ton nom?"

Je pourrais ainsi mettre un nom sur ce beau visage qui m'observe. J'enroulais ma queue autour de corps, resserrant mes pattes donnant une impression de confiance. Il fallait que je rattrape mes maladresses persistantes.

Hors rp: Très beau style d'écriture , j'aime :D
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 Jeu 31 Mar 2016 - 19:00

Le vent me murmure ton nom.



Le matou semblait comme endormit. Mais il fini par ouvrir doucement les yeux. Je lui souris amicalement. Il m'observa, confus. Je ne compris pas. Ne m'avait-il as sentit ? Pour semblait-il si déconcerté ? J'avais pourtant fais du bruit. Peut être pas assez fors. Mais je ne pouvais pas faire plus. Malgré tout, je compatissais. Les bipèdes doivent tellement faire du bruit qu'il y est habitué. D'ailleurs, pourquoi vivait-il avec eux ? Est-ce que c'était lui qui avait décidé ou l'avait-on forcer ? Je n'en savais rien. Et je n'aurais probablement jamais les réponses. Parce que ce ne sont pas des questions qu'on pose à un parfait inconnus. Mais ce chat m'inspirait confiance. Je ne savais pas pourquoi. Mais je n'avais pas peur de lui. J'étais une chasseuse après tout ! Pas question d'avoir peur d'un simple chat domestique ! Ce serait déloyale ! Seule la pâtée que leur servent leur maîtres à peur d'eux ! Je reposai mon attention sur ce mâle. Il semblait encore plus confus qu'avant. Mais pourquoi ne répondait-il pas ? Avait-il quelque chose à cacher ? Je me détendis. Les chats des bipèdes mettent toujours du temps pour répondre. Il y en a même certain qui n'ose pas parler. À croire que nous sommes des monstres ! Le matou soupira légèrement avant de me répondre, l'air peu sûr de lui.

- Salut…. Et bien je profite de cette belle journée ensoleillé. Il m'arrive souvent de venir ici me ressourcer.

C'est bien, au moins il m'a répondu. Je ne pus m'empêcher d'avoir un peu de compassion pour lui. Il devait être assez loin de son nid. Je sais que c'était dur de quitter son chez soi. Mes camarades et moi-même avons connus ça. Nous avions dû quitter notre maison parce que les bipèdes essayaient de nous empoisonner. J'avais dû laisser tous mes souvenirs là-bas. De ma naissance jusqu'à mon baptême de chasseuse. Mais je sais que nous rentrerons bientôt. Le mâle tourna la tête vers l'horizon. Je fis de même et vis au loin des bipèdes promener leur chien. Je remarquai qu'il était attaché donc je ne m'affolai pas. Je ne suis pas si stupide ! Le chat me regarda et me souris. Je lui souris également. J'aurais bien voulu faire comme lui. Pouvoir profiter du soleil. Mais mes camardes avaient besoin de moi. Je me devais de leur rapporter de quoi manger. Je savais bien que la réserve était bien remplie, mais on ne sait jamais. Le domestique se racla la gorge, me regarda et me demanda :

- Je m'appelle Côme, et toi, quel est ton nom?

Côme... C'était bien un nom de domestique. Je m'étais donc pas trompée. Il voulait savoir mon nom. C'était plutôt inhabituel. D'habitude, les chats des bipèdes s'en vont avant même de m'avoir dit leur nom. Côme enroula sa queue autour de ses pattes et prit un air confiant. Il le devait bien. Il essayait de me prouver qu'il était quand même un peu courageux. Je le regardai gentiment. Mais je n'aimais pas qu'un chat puisse être plus haut que moi. Je n'aimais pas cette posture. Mais hors de question que je grimpe sur ce monstre gigantesque. Je lui répondis calmement :

Enchanté Côme. Je me nomme Ata fille de l'Aurore. Mais tu peux m'appeler Ata tout simplement. J'aime également les chaudes journées comme celle-ci. Si tu veux bien, j'aimerais que tu descendes de ce monstre s'il te plait. Ce sera plus facile pour faire plus ample connaissance. Mais rassure toi, je ne te veux aucun mal.

J'avais le sourire aux lèvres. J'aimais bien faire de nouvelle rencontre, se faire de nouveau amis. J'avais confiance en ce matou. Même si je venais à peine de le rencontrer.

Codage par Saphy




Hors rp : Merci :3
J'espère que ça te plaira.
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 Dim 3 Avr 2016 - 14:53


« Pourquoi les gens qui s'aiment sont ils toujours un peu cruels ?
Quand ils vous parlent d'eux, il y a quelque chose qui vous éloigne un peu.
William sheller  -

Je me sens de plus en plus bête d'agir ainsi devant la demoiselle. Celle-ci semble néanmoins d'une patience digne d'une sainte. Elle ne bouge pas, se contentant de sourire de plus belle à chacune de mes réponses. Je peux sentir la compassion dont elle fait preuve envers moi. Ca me rassure un peu. J'adopte un comportement plus sûr de moi à présent. Et ne me sentant plus au dépourvus je me détends et me dévoile un peu plus. Je ne suis pas comme ça d'habitude, et je ne veux pas qu'elle ait une image de moi différente de l'originale. Mes prunelles suivent toujours les humains qui marchent au loin. On entends les aboiements intempestifs du chien qui semble avoir attiré son attention. Il gâche tout celui-là. J'aime tendre l'oreille pour écouter mon environnement. Même les bruits de la grande métropole je l'apprécie. J'aime quand ça bouge, quand ça vie, mais j'aime aussi les bruits de nature, du vent qui souffle dans les branches. Tout ce que le monde à offrir en faite. Je tends donc l'oreille en essayant de faire abstraction du molosse plus loin. Je plonge ensuite mon regard chaleureux dans ceux de la femelle cendrée. Elle finit par se présenter sous le nom d'Ata fille de l'Aurore. Joli… Quoi que peu banale en réalité. Son nom entier me rendis un instant perplexe. Ses maîtres l'avaient donc appelé ainsi? Je ne pense pas. Je tends légèrement le museau. Elle ne portait pas l'odeur d'un chatte domestique. Son appartenance ne me dis rien. Je ne connais pas sa provenance je ne l'ai jamais sentis auparavant. Elle me demande ensuite de descendre du monstre… Du monstre? Il m'a fallu quelques instants pour comprendre. Ah, elle parle probablement du tracteur sur lequel je suis installé. Je saute avec grâce sur la pelouse, remerciant mon éternelle maladresse de ne pas m'avoir fais honte cette fois-ci. J'enroule ma queue autour de mes pattes et prit la parole:
   
 
"Je ne doute pas de tes intentions Ata."

Me contentais-je de lui répondre, un magnifique sourire pendu à mes babines. Je suis heureux de faire sa connaissance. Elle semble doté d'une grande gentillesse et d'une jovialité similaire à la mienne. En faite, même si je ne la connais que depuis quelques instants, j'ai l'impression qu'elle me ressemble beaucoup. Une légère brise se lève, faisant virevolter le collier rouge autour de mon cou. Un pendentif en or y est accroché, avec les quelques lettres en relief désignant mon nom. J'arrive à détourner mes prunelles des siennes, les posant sur le vaste paysage de la ferme. Nous devrions partir, les bipèdes s'approchaient dangereusement de notre position, et je doute que leur affreux molosse apprécie notre présence. Je me lève, et lui répondit avec le même sourire ravageur:
   
 
"Te joindrais-tu à moi ?" Je lui fais un léger signe de tête pour la convier à me suivre. "Si nous restons, je ne pourrais pas garantir ta protection.." Je désignais des yeux l'énorme chien qui arrivais en toute hâte dans notre direction.

Je commençes à marcher, me demandant d'où elle vient…

Hrp: J'aime t'inquiètes pas :)
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 Lun 4 Avr 2016 - 17:34

Le vent me murmure ton nom.



Ses yeux étaient rivés vers le chien et ses bipèdes. Je n'aimais pas l'entendre aboyer sans cesse. Ce me stressait. Je m'imaginais déjà ses longs crocs transpercer ma peau. Les cris de mes camardes s'il déboulait dans le camp. Il se rapprochait de plus en plus. Je n'aimais pas ça. Pas du tout. Je haïssais ces animaux. Ils me répugnaient. Avec leur bave qui coulait le long de leur babines. Côme semblait lui aussi un peu tendus. Ca va, ce chat domestique est assez intelligent pour comprendre que les chiens sont dangereux. Certain n'en ont jamais vus. Je trouve ça bizarre. Moi, dès que j'ai vue un chien, j'ai tout de suite compris qu'ils étaient dangereux. C'est peut être inscrit dans mes gênes qui sait. J'avais plein d'autres questions qui tournaient dans ma tête, pourquoi les chats qui vivent avec les bipèdes ne s'en vont pas ? Pourquoi ne veulent-ils pas être libre. Sentir le vent leur caresser le visage. Goûter à de délicieuse proies. Je trouve que c'est stupide de rester enfermer dans le nid de son maitre et d'attendre qu'on vous serve à manger. Rester à ne rien faire de la journée. Ne pas profiter du soleil et des parfums de la nature. Mais bon, qui sait, peut être qu'ils sont forcés de vivre cette vie. Peut être que les bipèdes les obligent à rester avec eux. Il plongea ses magnifiques yeux dans les miens avant de descendre souplement du monstre. Il enroula sa queue autour de ses pattes avant de prendre la parole.

- Je ne doute pas de tes intentions Ata.

Dit-il avec un magnifique sourire aux lèvres. J'avais l'impression que malgré nos différences de rang, nous étions pareils. Nous avions tous les deux ce magnifique sourire pendu à nos lèvres. Il n'avait pas l'air de me vouloir du mal. Je savais bien qu'il ne ferait pas le poids face à moi. Mais ça m'arrangeais de ne pas me battre. Je n'aime pas me faire des ennemis. Non, la vie serait moins bien si elle n'était peuplée que par des peurs et de la haine. Je préfère voir le bon côté. Et pour le moment, je faisais une nouvelle connaissance. Une légère brise se fit sentir. Le pendentif accroché au collier rouge de Côme commence à bouger. Des inscriptions y sont gravées. Certainement son nom. Il détourne ses yeux des miens pour regarder l'horizon. Les bipèdes se rapprochent trop de nous à mon gout. Le mâle se lève et me dit avec le même sourire :

Te joindrais-tu à moi ? Il fait un léger signe tête pour m'inviter à le suivre. Si nous restons, je ne pourrais pas garantir ta protection.. dit-il en désignant le chien.

Il commença ensuite à marcher. Il me faisait bien rire. Je n'avais pas besoin de sa protection. Je savais me battre. J'étais une chasseuse après tout. Une chasseuse de la Troupe Embrumée. Depuis que j'ai six lunes je m'entraîne pour être la meilleure de mon domaine. Mais ça, Côme ne le savait certainement pas. Je crois même qu'il ignore tous des troupes. Mais peut être qu'il a déjà croisé des chats de "clan". Je m'avançai jusqu'à lui. Arrivé à sa hauteur j'adoptai un sourire amusé. Je me rapprochai un peu plus de lui pour qu'il m'entende.

Si tu veux. Mais tu n'as pas de soucis à te faire pour moi. je désignai le chien du bout de la queue. Je sais me battre. Mais tu as raison, mieux vaux être prudent.

Je continuais à me demander s'il connaissait notre existence. S'il avait la moindre idée de ce qu'était les troupes. Je décidai de lui poser la question. Je replongeai mes yeux dans le siens avant de lui dire :

Tu sais, je suis une chasseuse. Je fais partie de la Troupe Embrumée. Est-ce que tu as déjà entendus parlé de nous ?

Codage par Saphy


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 Mer 6 Avr 2016 - 12:34


« "C'est une pluie légère qui coule sur mon histoire…"

Je lui souris, le baume au cœur. Ca fait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi heureux et paisible comme maintenant. Ces derniers temps, je m'ennuie comme un rat mords, je ne fais plus de nouvelles rencontres. En même temps comment en faire d'autres quand on vit dans le même endroit chaque jour, parcoure les mêmes terres et les mêmes visages à longueur de temps? Ce qui est plutôt étrange, c'est que ce n'est pas la première fois que je viens ici, et jamais je n'ai croisé cette demoiselle-là dans les parages. J'en déduis donc qu'elle ne vient pas d'ici. Ce pourrait-ce que…Non… Si? Tout en marchant à ses côtés, j'observe d'un regard discret les arbres que l'on pouvait entrevoir au loin. Se pourrait-ce qu'elle vienne de là-bas ? Dans la forêt? Il est évident que je sais ce que c'est, mais je n'en ai jamais vu en vrai. Seule les images émettant de la télévision comme source d'information. Il est vrai qu'on en apprends beaucoup à regarder cette petite boîte remplie d'images. Une étincelle traverse un instant mon regard , avant de se perdre dans les méandres de mes pensées. Je me demande si mes soupçons sont vrais, et si je pourrais un jour en voir pour de vrai. Je soupire doucement, reportant mon attention sur Ata. Celle-ci accepte de me suivre tout en me faisant clairement signifier qu'elle peut se défendre seule, et sans avoir besoin de mon aide. Un rire cristallin sort de ma gueule. Un de ces rires chaleureux et sincères. Je me doute bien qu'elle connaît les maniements du combat, bien plus que moi sans doute. Mais je suis comme çà, j'ai tendance à être sur protecteur avec les gens qui m'entourent. Surtout ceux avec qui je m'entends le mieux. Ata poursuit et prend le temps de me parler un peu plus d'elle et ses origines. Je me sens flatté qu'elle avoue ces dernières paroles, après tous, elle n'était pas obligé de le faire. Je suis perplexe, je ne me suis même pas rendu compte que je viens de m'arrêter brusquement. Je tourne doucement la tête vers elle, visiblement choqué de ce que je venais d'entendre. La troupe embrumée ? C'est quoi ce délire? Jamais je n'ai entendus parlé de leur existence. Qui étaient-ils? La demoiselle venait de piquer ma curiosité dévorante. Je me mis à lui poser une succession de questions, mon filtre visiblement en panne:

   
 
"La troupe Embrumée? Je n'en ai jamais entendu parler… Qui sont-ils? D'oû viennent ils?" Je balbutie légèrement, les yeux écarquillés." Et existent-ils d'autres "troupes" différentes de la tienne ?"

*Allez Côme, reprends toi, tu risques de la faire fuir à t'empresser ainsi!* Je reprends mon calme non sans difficulté, tentant de prendre mes esprits qui bouillonnent dans ma tête. Toute mon existence avait toujours tourné autour de cette petite vie monotone et sans tâche que la vie des chats domestiques. Je ne me suis jamais posé la question si il existait une autre vie pour un chat que celle que je vivais. Une certaine colère erra dans mon esprit. Ce goût d'amertume que je n'arrivais plus à enlever. Je suis vraiment un idiot d'être passé à coté de…de ça! Me trouvant d'une naïveté incomparable, je demeure à présent aussi silencieux qu'un mort. Quel con, je n'ai rien vu venir. Une centaine de question me taraude l'esprit, et je ne peux m'empêcher de lui poser d'autres questions:

   
 
"Expliques moi, Ata… Je sais que tu me connais à peine, mais j'ai besoin de savoir… J'ai besoin de savoir à côté de quoi je suis passé toutes ces lunes…"

Mon regard si joyeux d'ordinaire se voile aux dires qui sortait de ma gueule. Je me sens un peu mal de n'avoir rien remarqué, de n'avoir rien vu jusqu'à présent. J'ai une boule qui se forme dans ma gorge, m'empêchant de parler davantage.

Hrp: C'est un plaisir de Rp avec toi :)
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 Mer 20 Avr 2016 - 18:11

Le vent me murmure ton nom.




Je continuai de marcher. Mon attention était désormais penchée sur mes camarades. Avaient-ils besoins de moi en ce moment même ? Et s'ils leur arrivaient un malheur. Je me devais d'être à leur pour les aider. J'allais partir quand je me souvins des paroles de mon Flambeau :Tu es dispensée de patrouille aujourd'hui. Tu as déjà bien travaillé hier Ca signifiait certainement qu'ils n'avaient pas besoin de moi aujourd'hui. Le chien que j'avais vue quelque temps au pars avant ne se dirigeait pas vers le camp. Et puis, pourquoi est-ce qu'on nous attaquerait ? C'est peut-être vrai que nous abritons un clan. Mais ce dernier a été exilé sans vraie raison. Ce sont d'autres chats qui ont commis les crimes pour lesquels ils sont accusé. Ils n'ont rien à voir la dedans. Pourquoi être aussi injuste. Pourquoi faire les souffrir alors qu'ils sont innocents. Mais cela va bientôt se terminer. Nous allons secourir nos amis. Nous allons les libérer. Et nous allons nous venger pour tout ce qu'ils nous ont fait subir. Je m'arrêtai un instant. Je ne me croyais pas capable de tant de méchanceté. Où était passé ma joie de vivre habituelle ? Nous, je ne pourrais pas redevenir moi-même temps que ces monstres seront encore en liberté. J'allais reprendre ma route quand je vis que Côme s'était arrêté. Il était à une longueur de queue derrière moi. Son regard était troublé.

- La troupe Embrumée? Je n'en ai jamais entendu parler… Qui sont-ils? D'oû viennent ils? Et existent-ils d'autres "troupes" différentes de la tienne ?
Je lui souris. C'était donc pour ça qu'il était si perturbé. Néanmoins, ses questions me submergent tel un tsunami. Je fus quand même surprise par son ignorance. Etais-ce à cause de ses bipèdes qu'il ne nous connaît pas. Peut être qu'il connaît les "clans". Je ne sais pas, je n'en ai aucune idée. Ce qui est sûre, c'est que personne ne nous connais ici. Personne n'a jamais entendu parler des troupes. C'est peut-être mieux pour nous. Nous arrivons et puis nous repartons tel des fantômes. Ainsi, nous n'avons pas le temps de nous attacher à notre environnement. Nous devrons oublier nos liens tissé entre Troupe et Clan. Même en dehors de ces différents groupes. Je sais que je connais à peine Côme, mais je suis déjà attaché à lui. Il est très sympathique pour un chat domestique. Il n'a pas peur de me parler. Mais c'est certainement parce qu'il ne sait pas d'où je viens. Il ne sait pas que nous vivons comme... comment nous appellent-ils déjà ? Ha oui, des sauvages. Je n'aime pas ce nom. Il ne nous correspond absolument pas.

Expliques moi, Ata… Je sais que tu me connais à peine, mais j'ai besoin de savoir… J'ai besoin de savoir à côté de quoi je suis passé toutes ces lunes…

Je le comprenais. Une vie sans liberté n'est pas une vie. Si seulement il était né dans une Troupe, il aurait fait un bon chasseur. Je me rapprochai de lui pour mieux lui parler. Par où commencer ? Il y avait tant à dire. Je ne devais pas me concentrer sur les détails. Sinon, nous y serions encore demain et peut-être encore la lune d'après. Je tournai la tête vers le paysage. Le soleil illuminait les bourgeons des arbres. Ils ne tarderaient pas de s'ouvrir. Ainsi, nous pourrons admirer les nombreuses nuances de vert en revenant chez nous. Je repensais au camp que nous avions lassé derrière mous. Aura-t-il changé ? Ou sera-t-il le même ? Je ne sais pas. Tout en gardant mon regard rivé sur le paysage, je lui dis :

Bien sûr que je vais tout t'expliquer. Je suis une chasseuse de la Troupe Embrumée. Nous sommes un grand nombre de félin qui vivent ensemble, comme une grande famille. Nous nous aidons les uns les autres. Il y a une autre troupe : la Troupe Inondée. Nous venons de très loin. Mais nous avons dû partir parce que les bipèdes nous empoisonnaient.

Mon regard était nostalgique. Je revoyais tous les bons moments que j'avais passé dans mon ancien camp. Cet endroit me manquait plus que tout.

Codage par Saphy





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 Dim 22 Mai 2016 - 10:50
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 Ven 24 Juin 2016 - 12:53
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 Dim 31 Juil 2016 - 16:24
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