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Le reflet de l'âme Prio Douce lueur

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 Ven 1 Avr 2016 - 18:10


"Moi je fuyais l'amour parce que j'avais trop peur, oui trop
peur d'en mourir
Mais à trop fuir l'amour, c'est l'amour qui nous meurt avant
que de nous fuir"

Je me souviens de celle qui ma donné le jour. Une chatte aux couleurs du soleil couchant et aux yeux similaires à deux émeraudes étincelants. Je l'aimais éperdument, jamais je n'ai aimé quelqu'un aussi profondément. C'était simple, un amour pure sans aucune tâche pour le gâcher. Et je n'avais à l'époque aucun doute sur ses sentiments pour moi. Celle d'une mère aimante et chaleureuse. Elle a toujours fait en sorte de nous fournir tout les ingrédients pour avoir une vie agréable et heureuse. Je pense que j'aurais été longtemps comblé ainsi. J'avais une vie simple parmi une famille nombreuses et toute aussi affectueuse avec moi que l'était ma mère. Mais les choses changèrent, ce doux rêve se transforma en cauchemar le jour de nos séparations. Un véritable déchirement pour ma mère, tout comme pour moi. Après tous je n'étais encore qu'un gamin à peine sevré. Je lui en voulais énormément, et ce pendant de longs mois. Ce sentiment d'abandon ma longtemps habité. Mais heureusement ce n'est plus le cas… Tous les chats domestiques finissent par comprendre le système établis par les humains. Les chatons ne restent jamais longtemps auprès de leurs mères, et son éparpillées aux 4 coins de la ville par la suite. Je sais je ne reverrais jamais mes frères et sœurs, pas même ma génitrice. N'empêche… Il m'arrive souvent de me demander ce qu'ils sont devenus…

Je soupire. Assis sur une chaise de jardin, j'ouvre péniblement les yeux. Mes rêveries tournent souvent autour de ma famille dernièrement. Ca me fends le cœur mais je m'abstient d'y penser le plus souvent possible. J'ai passé la matinée aux côtés de Rosie, ma voisine. C'est une chatte en un peu ronde et au pelage aussi blanc que la neige. Ma récente rencontre avec Ata me trotte encore dans l'esprit. C'est une personne au bon cœur comme il est rare de connaître. Elle est jusqu'à présent la plus honnête de mon entourage. Pas comme ces matous qui passent leurs journées à raconter les dernières rumeurs du quartiers, et à casser du beurre sur les autres dans leurs dos. Je détourne les yeux vers un jardin voisin, ou un petit Chihuahua aux yeux globuleux aboie derrière une pie. Quel idiot, il fait ça à chaque fois que quelque chose bouge. Même qu'une fois il a aboyer contre ses propres maîtres qui bavardaient sur la pelouse fraîchement tondue. Je soupire bruyamment, agacé par ce paysage ennuyeux. Je me lève et me dirige avec assurance vers le portique au fond du jardin. Connaissant ma maladresse éternelle, j'essais tant bien que mal de garder une posture qui inspire la confiance.

Je marche nonchalamment le long des trottoirs. A me regarder, on pourrait croire que je joue les bipèdes ainsi à faire comme eux. Peut être Est-ce à force de les côtoyer à longueur de journée, je ne sais pas… Perdu dans mes rêveries, je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais complètement quitter le quartier que je connaissais. Une vague d'angoisse me transperce l'échine. J'essais de ne pas dévoiler l'anxiété qui m'envahis. Ou-suis-je? Je tourne la tête à gauche, ensuite à droite. Je ne connais pas ces lieux, je ne suis jamais venu ici. *Merde Côme, tu dois bien être le seul chat à t'être paumé aussi facilement!* J'ignore même combien de temps j'ai marché ainsi sans m'en rendre compte. Quel con non mais vraiment… Par contre c'est fichtrement beau ici. Un grand lac borde une petite contrée verdoyante. Les bipèdes ne viennent pas en grand nombres ici. J'étais donc partie assez loin de la ville… Je m'approchais de l'étendue d'eau cristalline et observa un brève instant mon reflet. Mon pelage est soyeux et brillant, et un collier d'un rouge semblable à celle des fleurs brandissait fièrement autour de mon cou. Je me perdis dans mon propre regard qui semble étrangement triste aujourd'hui…



© By Halloween sur Never-Utopia

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 Dim 3 Avr 2016 - 22:40


Le reflet de l'âme

Douce Lueur et Côme




Douce Lueur regardait une fleur, toute proche de la tanière des apprentis. Ou plutôt, un bourgeon qui allait bientôt s’ouvrir. Elle ne faisait rien. Après tout, elle n’avait rien à faire. Mis à part rêvasser. Alors elle observait les végétaux du camp. Tout était beau. Elle aimait la nature. Cette dernière lui faisait chaud au cœur. Douce Lueur leva la tête vers le ciel. Les nuages moutonnaient, blancs comme du coton.

Et elle se remémora. Quand elle était jeune, elle s’amusait à observer les nuages avec sa sœur. Elles leur imaginaient des formes. Et puis elles disaient : « Oh, regarde celui-ci, on dirait un chat ! » ou « Et celui-là, on croirait voir un chien ! » Cela les divertissait beaucoup ; elles s’y amusaient lorsqu’elles s’ennuyaient. Douce Lueur lâcha un soupir. Que cette époque était belle ! Elle s’émerveillait de tout, chaque minuscule chose avait un intérêt à ses yeux. Désormais, elle trouvait la vie presque monotone.

Elle s’aperçut soudain que Torture Machiavélique s’approchait d’elle. Et zut. On avait dû remarquer qu’elle était dans la lune, et donc qu’elle ne faisait rien d’utile. La lieutenante allait sûrement lui donner quelque chose à faire. Elle prit la parole :

« Douce Lueur, tu es libre aujourd’hui. » La chatte écaille manqua de ne pas retenir un soupir de soulagement. Elle n’avait franchement pas envie de patrouiller, ce jour-là. En fait, elle avait juste envie de se reposer, car elle était fatiguée. Mais son bonheur fut de courte durée : « Par contre, si tu pouvais arrêter de bayer aux corneilles, ça m’arrangerait. D’ailleurs, en fin de compte ; je préfèrerais que tu ailles chasser. Ça te va ? »

Douce Lueur acquiesça d’un hochement de tête. De toute façon, elle n’était pas sûre qu’elle oserait remettre en cause une décision de la lieutenante. Elle se mit donc en marche d’un pas lent vers le tunnel d’ajoncs. Elle déboucha dans la forêt verdoyante qui s’étendait sur tout son territoire. Elle huma l’air. L’odeur d’une souris flottait, alors elle se positionna afin de la traquer. Elle rampa silencieusement au milieu des fourrés pour finalement déboucher sur une clairière. Dans cette clairière, il y avait bien une souris qui fourrageait dans les feuilles. Douce Lueur bondit, et la tua. Elle la tua d’un coup sec, afin que le rongeur ne souffre pas. Et bien sûr, elle remercia silencieusement le Clan des Étoiles pour cette vie qui nourrirait son Clan. Elle enterra la bête au pied d’un arbre, et continua sa chasse.

Douce Lueur captura deux, ou trois autres proies. Et alors qu’elle songeait à rentrer, elle s’aventura plus loin. Beaucoup plus loin. En fait, elle alla jusqu’aux confins du territoire du Clan du Tonnerre. Aux confins des territoires des Clans. Elle continua. Fit quelques pas ; dépassa quelques rochers ; sauta par dessus quelques troncs d’arbres tombé ici et là. Et après quelque temps passé à marcher, elle arriva en face du Grand Lac. La magnifique étendue d’eau scintillait légèrement au soleil. Dans le ciel, l’astre doré montait doucement. C’était encore le matin, mais dans peu de temps, il serait à son zénith.
Douce Lueur continua un peu. Elle ne connaissait pas bien cet endroit ; en fait, elle n’avait encore jamais eu l’occasion d’y aller. Mais ce jour-là, elle avait réellement eu envie de découvrir, d’explorer. Alors elle était venue.

Elle n’était pas sûre d’avoir le droit d’être ici. Peut-être, était-ce contraire au Code du Guerrier. Mais que pouvait-elle en savoir ? Après tout, personne ne lui avait jamais dit qu’elle n’avait pas le droit d’être ici. Et même si c’était le cas, personne n’en saurait jamais rien.
Alors qu’elle flânait au bord du lac, heureuse et pleine de joie de vivre, un chat s’approcha de l’eau. À voir son collier rouge autour de son cou, c’était un chat domestique, il n’y avait aucun doute à avoir là dessus. Et puisque c’en était un, Douce Lueur ne le connaissait pas. Habituellement, elle ne parlait pas aux chats domestiques. Elle essayait même de les éviter. Mais maintenant qu’elle était face à l’un d’eux, autant faire connaissance.

Seul problème : elle ne savait pas du tout quoi dire. D’ailleurs, à quoi bon faire connaissance ? Elle ne reverrait sans doute jamais ce matou. Pourtant, quelque chose la poussait à parler à ce chat. Quel était ce quelque chose ? Le destin, sans doute. Quoi qu’il en soit, pour entamer la conversation, elle lança un simple :

« Bonjour. »

Et c’était tout. Juste bonjour. Qu’avait-elle à dire de plus ? Rien. Rien du tout. Elle ne devait d’ailleurs même pas parler à ce chat domestique. Alors pourquoi le faisait-elle ? Parce que c'était elle qui choisissait ses actions, pas le Code du Guerrier. Et là, à ce moment, elle en avait envie. Oui c'était cela. Elle parlait à ce chat parce qu’elle en avait envie.

© Codage de Sun pour Neph’ seulement
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 Lun 4 Avr 2016 - 13:22


"L'air est sous doux sous le bruyère,
Au mont-Sans-Soucis…"

J'observe toujours patiemment ce reflet qui est le mien. Ce matou au pelage soyeux et au regard similaire à deux émeraudes. Pourquoi ai-je l'air si triste? Ce n'est pas moi ça… J'entends souvent les humains dire que le reflet n'est autre que le reflet même de son âme. Le mien était donc aussi morne et vide ? J'espère bien me tromper à ce sujet. Je secoue doucement la tête, afin d'évacuer ces pensées obsolètes. C'est alors que j'entends une voix retentir derrière moi. Douce et chaleureuse. *Tiens, suis-je en train de rêver?* Je me tourne doucement vers l'origine de l'appelle de la sirène. Une chatte écaille de tortue m'observe de ses yeux perçants. Une fois de plus, je n'avais pas entendus  ses pas volages venir jusqu'à moi. Je n'ai pas suffisamment d'entrainement pour ça sans doute. Pourtant ces derniers jours j'ai tenté de faire plus d'efforts pour m'entrainer. Mais cette fois-ci, je ne vais pas montrer la honte qui me submerge quand à mes compétences médiocres de chat. Je vais donc mine de rien, et fais semblant de l'avoir entendus venir. Cachant ma surprise, je lui souris chaleureusement. Un de ces sourires ravageurs et communicatifs. Il était sincère, tout comme je le suis toujours avec autrui. Elle me saluait, tout simplement. Je lève délicatement le museau pour essayé de trouver son origine. Elle ne porte pas l'odeur de la Troupe embrumée, ni celle d'un solitaire. Je connais bien ces deux odeurs à présent. Ata m'avait parlé récemment de sa troupe d'origine. Je me demande si il y en a d'autres ? Cette fois-ci, je ne pu cacher mon étonnement et la perplexité qui se lit à présent sur mon visage. Je racle ma gorge, et lui répondit d'une voix douce:
   
 
"Bonjour toi." Je me retourne complètement pour être face à elle, et réplique. " Je vois que je ne suis pas le seul à errer en ces lieux magiques…"
Me contentais-je de lui répondre tout sourire. C'est alors que Je plonge mon regard dans ceux de mon interlocutrice. Mon dieux, ce n'est qu'en prenant la peine de la scruter que j'en perdis mes moyens…Elle est magnifique. Son pelage écaille de tortue lui sied bien, tout comme ses prunelles ambrés qui me dévisagent intensément. Je déglutis légèrement, honteux de mon propre comportement. A tout les coups, elle avait du remarqué que j'étais désemparé, et devait se demander pour quelle raison. Je racle à nouveau ma gorge, reprenant un air décontracté et confiant. Il faut que je change de sujet, absolument…
   
 
"Je me nomme Côme, et toi, quel est ton nom?"
Je lui souris, laissant entrevoir mes canines d'un banc immaculé. Une pensée me traversa un instant l'esprit. Et si elle voyait mon collier de domestique? Me rejetterait-elle? Je tente de le dissimuler maladroitement avec mon pelage en gonflant moins mon poitrail, sans succès. *Merde… Que t'es con mon pauvre, t'as l'air d'un débile à agir ainsi… Je ne serais pas surpris si elle s'en va…* Je soupire, désespéré de mes propres actions. Je lève à nouveau mes prunelles vers elle. Elle ne part pas, tant mieux..



© By Halloween sur Never-Utopia

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 Dim 17 Avr 2016 - 20:36


Le reflet de l'âme

Douce Lueur et Côme




Le domestique ouvrit la gueule pour lui répondre gentiment :

« Bonjour toi. Je vois que je ne suis pas le seul à errer en ces lieux magiques… »

Douce Lueur regardait intensément le mâle, qui semblait dans tous ses états. La chatte écaille de tortue était d’ailleurs un peu surprise ; étaient-ce ses yeux ambrés perçants qui lui faisaient cet effet ? Pourtant, elle ne se rappelait pas être si déstabilisante ? Bah, ce matou était sans doute timide, voilà tout.

Il se passa un assez long moment pendant lequel les deux félins se détaillèrent. Douce Lueur remarqua que son interlocuteur frissonnait légèrement sous son court pelage tigré. Dans ses prunelles semblait briller le soleil couchant des soirs sans nuages. Le cœur de la reine se mit à battre légèrement plus vite et plus fort, mais elle secoua imperceptiblement la tête. Bon sang, qu’est-ce qui lui prenait ? C’était un domestique, rien de plus ! Et de toute façon c’était sans doute la première et dernière fois qu’elle le voyait. Elle l’oublierait sûrement aussitôt rentrée au camp du Clan du Tonnerre.
Le mâle se racla la gorge, toujours aussi embarrassé, et reprit la parole :

« Je me nomme Côme, et toi, quel est ton nom ? »

Douce Lueur fut surprise par son habileté à changer de sujet. Il ne valait mieux qu’elle ne le lui fasse pas remarquer, ou il allait encore perdre tous ses moyens. Et quand cela arrivait, c’était un peu… gênant. Enfin bref. Côme se met à sourire, puis se renfrogne. Il rentre le ventre, ce qui a pour effet de vaguement cacher son collier parmi ses poils. Et il soupire. Euh… d’accord. Là, Douce Lueur était un peu étonnée. Et elle se demandait aussi ce qu’il cherchait à montrer… ou plutôt à lui cacher. Non, parce que là il a l’air un peu ridicule, avec son ventre tout creusé. Douce Lueur prit sur elle pour l’ignorer, et répondit :

« Je… mon nom est Douce Lueur, je viens du Clan du Tonnerre. Elle vit à nouveau le collier à peu près dissimulé, et ajouta : Et je l’ai vu. Alors s’il te plait, tiens-toi normalement et n’aie pas honte de qui tu es. »

Elle était assez contente d’elle, pour une fois ; elle avait réussi à passer outre les préjugés des Clans pour accepter que Côme vive avec les bipèdes. Oui, elle était plutôt fière d’elle. Car elle était sûre que certains de ses camarades n’en auraient pas fait de même… Oui, elle en était persuadée, et cela l’attristait.

[Désolée pour le temps de réponse, et pour ce rp quelque peu médiocre :/]

© Codage de Sun pour Neph’ seulement
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 Dim 22 Mai 2016 - 11:02
|| UP ♪
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 Ven 24 Juin 2016 - 13:18
|| Second up
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 Dim 31 Juil 2016 - 17:07
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