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Jeune recrue
Puf/Surnom : Nounou / Poussy
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Le personnage
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Sanza
Dim 24 Avr 2016 - 14:35
Adieu prison sombre, je ne veux plus jamais te revoir !
La nuit venait de passer, une nuit plutôt calme. Comme d'habitude, Petite Sauvageonne était près d'Éclair Filant, une sorte de nounou. Elle était douce et gentille avec elle. Elle venait de donner naissance à ses chatons il y a quelques jours. Elle adorait les observer, même si leurs activités se résumaient à dormir, et à téter. Mais bon c'était une mignonne occupation. On sentait une certaine agitation chez les escogriffes devant la Prison. En effet, au lieu de rester assis à l'entrée de la grotte, ils faisaient les cents pas. Stress. Le mot était approprié. Ils étaient stressés. Les clans et les troupes allaient-ils enfin les libérer de cette sombre prison ? Leur délivrance était proche, c'était certain.
Assis contre le mur froid et humide de la grotte, Petite Sauvageonne était pensive. Elle ne saurait dire depuis combien de temps elle est ici. Elle se sent éloignée de sa famille. Plume d'Ombre, sa mère. Petit Charbon, son frère. Petite Rosée, sa sœur. La solitude. Alors, oui il y avait bien Feuille d'Érable, Patte Perdue et Nuage de Violette. Tous issus du Clan d'Ombre. Ainsi qu'Éclair Filant, mais elle, elle est une guerrière du Clan du Vent. Elle veut revoir sa famille. Elle veut retrouver son clan. Elle veut retrouver la chaleur de la pouponnière. Elle en marre de cette "cage" naturel, qui l'emprisonne. Elle aimerait redevenir libre. Il faut tenir le coup Petite Sauvageonne ! Il faut tenir le coup !
L'aube est maintenant passé. Le matin est bien là. La rosée aussi d'ailleurs. Et c'est à ce moment-là que tout va très vite. La petite ombreuse entends un cri, elle est trop loin pour le comprendre. Mais ce n'est pas le cri d'un escogriffe. D'ailleurs, ces derniers sortent tous les griffes, sans exception, elle les voit partir en courant, laissant l'entrée de la prison libre. La sortie est enfin là. Les clans et les troupes sont venus. La liberté revient !
- Petite Sauvageonne! Patte Perdue! Nuage de Violette! Par ici! Bon, même si tu es maintenant grande Petite Sauvageonne, tu ne sais pas te battre, comme vous deux. Je vous ferai traverser le champ de bataille pour que vous vous mettiez à l'abri. Les autres sont venus nous chercher, à nous de jouer maintenant.
La voix parvient aux oreilles de la chatonne. C'est Feuille d'Érable qui a parlé, il se tient debout, juste devant l'entrée. Il tends la queue justement vers celle-ci. Petite Sauvageonne ne se fait pas prier et court vers l'entrée, suivi de près par Patte Perdue et Nuage de Violette. Feuille d'Érable prends la tête du petit groupe et avance, tous ses sens en alerte. Il regarde autour de lui. La jeune femelle fait de même. Elle est en plein milieu du champ de bataille. On entends les cris des chats qui se battent. Les couinements de ceux qui sont blessés. Les coups, les morsures, on entends tout. Et surtout, il y a déjà plusieurs cadavres sur le sol. Beaucoup de sang aussi. C'est dur à regarder quand on ne connait pas encore le combat. Pour éviter de tourner de l’œil, elle détourne le regard et fixe Feuille d'Érable devant elle. Soudain, il fait un demi-arrêt. Il observe quelque chose devant lui, un peu étonné. La chatonne regarde dans la même direction que lui et voit Ange Brisé. La jolie femelle était en train de mettre bas. Le groupe la rejoint. Comment une future mère a pu se retrouver dans la bataille ? Petite Sauvageonne ouvrit de grands yeux. C'était assez dur d'expliquer ce qu'elle voyait. La violence des combats en arrière-plan, mais aussi la violence d'une naissance de nouveaux petits guerriers. Deux chatons étaient nés. Un mâle et une femelle. Le premier-né fut donné à Nuage de Violette. Le guerrier ombreux donna la deuxième à la jeune femelle. Cette dernière suivit donc l'apprentie-guérisseuse pour se mettre à l'abri. Elle essayait le plus possible de ne pas bouger la tête en courant, pour éviter de trop secouer la femelle qu'elle tenait par la peau du cou. Le petit corps humide était tout chaud. La petite semblait couiner, faiblement. Cela ne devait pas être agréable de se faire secouer par la peau du cou, en entendant les bruits de combats.
Arrivés à l'abri, loin de la bataille. Elle pose enfin le nouveau-né près de son frère. Elle le lèche à rebrousse-poils comme lui indique l'apprentie-guérisseuse. Puis elle l'installe contre sa mère pour qu'il tète. Elle se sent mieux. Elle est maintenant en sécurité. Elle est partie de cette horrible prison. Elle va retrouver sa famille. Enfin.
La nuit venait de passer, une nuit plutôt calme. Comme d'habitude, Petite Sauvageonne était près d'Éclair Filant, une sorte de nounou. Elle était douce et gentille avec elle. Elle venait de donner naissance à ses chatons il y a quelques jours. Elle adorait les observer, même si leurs activités se résumaient à dormir, et à téter. Mais bon c'était une mignonne occupation. On sentait une certaine agitation chez les escogriffes devant la Prison. En effet, au lieu de rester assis à l'entrée de la grotte, ils faisaient les cents pas. Stress. Le mot était approprié. Ils étaient stressés. Les clans et les troupes allaient-ils enfin les libérer de cette sombre prison ? Leur délivrance était proche, c'était certain.
Assis contre le mur froid et humide de la grotte, Petite Sauvageonne était pensive. Elle ne saurait dire depuis combien de temps elle est ici. Elle se sent éloignée de sa famille. Plume d'Ombre, sa mère. Petit Charbon, son frère. Petite Rosée, sa sœur. La solitude. Alors, oui il y avait bien Feuille d'Érable, Patte Perdue et Nuage de Violette. Tous issus du Clan d'Ombre. Ainsi qu'Éclair Filant, mais elle, elle est une guerrière du Clan du Vent. Elle veut revoir sa famille. Elle veut retrouver son clan. Elle veut retrouver la chaleur de la pouponnière. Elle en marre de cette "cage" naturel, qui l'emprisonne. Elle aimerait redevenir libre. Il faut tenir le coup Petite Sauvageonne ! Il faut tenir le coup !
L'aube est maintenant passé. Le matin est bien là. La rosée aussi d'ailleurs. Et c'est à ce moment-là que tout va très vite. La petite ombreuse entends un cri, elle est trop loin pour le comprendre. Mais ce n'est pas le cri d'un escogriffe. D'ailleurs, ces derniers sortent tous les griffes, sans exception, elle les voit partir en courant, laissant l'entrée de la prison libre. La sortie est enfin là. Les clans et les troupes sont venus. La liberté revient !
- Petite Sauvageonne! Patte Perdue! Nuage de Violette! Par ici! Bon, même si tu es maintenant grande Petite Sauvageonne, tu ne sais pas te battre, comme vous deux. Je vous ferai traverser le champ de bataille pour que vous vous mettiez à l'abri. Les autres sont venus nous chercher, à nous de jouer maintenant.
La voix parvient aux oreilles de la chatonne. C'est Feuille d'Érable qui a parlé, il se tient debout, juste devant l'entrée. Il tends la queue justement vers celle-ci. Petite Sauvageonne ne se fait pas prier et court vers l'entrée, suivi de près par Patte Perdue et Nuage de Violette. Feuille d'Érable prends la tête du petit groupe et avance, tous ses sens en alerte. Il regarde autour de lui. La jeune femelle fait de même. Elle est en plein milieu du champ de bataille. On entends les cris des chats qui se battent. Les couinements de ceux qui sont blessés. Les coups, les morsures, on entends tout. Et surtout, il y a déjà plusieurs cadavres sur le sol. Beaucoup de sang aussi. C'est dur à regarder quand on ne connait pas encore le combat. Pour éviter de tourner de l’œil, elle détourne le regard et fixe Feuille d'Érable devant elle. Soudain, il fait un demi-arrêt. Il observe quelque chose devant lui, un peu étonné. La chatonne regarde dans la même direction que lui et voit Ange Brisé. La jolie femelle était en train de mettre bas. Le groupe la rejoint. Comment une future mère a pu se retrouver dans la bataille ? Petite Sauvageonne ouvrit de grands yeux. C'était assez dur d'expliquer ce qu'elle voyait. La violence des combats en arrière-plan, mais aussi la violence d'une naissance de nouveaux petits guerriers. Deux chatons étaient nés. Un mâle et une femelle. Le premier-né fut donné à Nuage de Violette. Le guerrier ombreux donna la deuxième à la jeune femelle. Cette dernière suivit donc l'apprentie-guérisseuse pour se mettre à l'abri. Elle essayait le plus possible de ne pas bouger la tête en courant, pour éviter de trop secouer la femelle qu'elle tenait par la peau du cou. Le petit corps humide était tout chaud. La petite semblait couiner, faiblement. Cela ne devait pas être agréable de se faire secouer par la peau du cou, en entendant les bruits de combats.
Arrivés à l'abri, loin de la bataille. Elle pose enfin le nouveau-né près de son frère. Elle le lèche à rebrousse-poils comme lui indique l'apprentie-guérisseuse. Puis elle l'installe contre sa mère pour qu'il tète. Elle se sent mieux. Elle est maintenant en sécurité. Elle est partie de cette horrible prison. Elle va retrouver sa famille. Enfin.
Admin Orenji
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Le personnage
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Pétale Orangé
Dim 24 Avr 2016 - 15:56
Se faire avaler par les flammes...
Avec DES GEEENS
COURS avait hurlée la petite voix dans ma tête.
J'ouvrais soudainement les yeux et j'aurais voulu que tout ça ne soit qu'un rêve : Des flammes, des orages. Du bruit, du sang. Des méchants, des gentils. Tout se mélangeaient. Des morts... Beaucoup trop de mort. je me dirigeais maladroitement vers la sortie, en espérant réussir à ne pas me faire brûler. Même si au fond de moi, ma petite voix me répétait sans cesse que j'allais brûler vif. C'est qu'elle m'aide pas beaucoup celle là. Mon coeur battait fort dans ma poitrine et il fit un bond quand je me rendit compte que Nuage du Lion n'était pas avec moi. Mais où est-elle ? Bon sang ! Je suis une mère indigne... Alors que mes yeux restait bloqué sur un chat Escogriffe qui tuait un chat de Clan, un arbre tomba en face de moi. Je secouais la tête et monta sur le jeune arbre qui venait de s'abattre. Mauvaise idée, très mauvaise idée. Car celui-ci commençais à s'enflammer. J'eu un petit mouvement de recul et tomba du tronc. Ma patte craqua et j'hurlais de douleur : Fichue patte ! Un Escogriffe s'avança vers moi, un sourire sadique au lèvre. Mes yeux paniqués le regardait, presque suppliant.
- Ne t'inquiète pas ma jolie, je vais abréger tes souffrances !
Il leva la tête mais avant qu'il ne puisse me touche, je faucha ses pattes grâce à ma patte avant droite. Je me relevais, en traînant ma patte gauche de derrière. La force commençait à m'abandonner et je m'écroulais faiblement sur le sol...
On pourrait croire que je suis morte. Mais non, je vis. J'essaye de tenir ce fil qui est à deux points de lâcher... On dirait que je ne respire plus... Mais non, je respire... Difficilement, mais je respire belle et bien. J'essayais de pousser des petits cris plaintifs, des cris de secours mais rien ni personne ne m'entendait. Par le Clan des Etoiles, aidez moi !
PS : Une gentille personne pour aider ma pauvre Aily ?
Jeune aventurier
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Fauve Blanc
Dim 24 Avr 2016 - 17:14
[Hors rp : Je viens te porter secoure Oranji ]
Quelque chose m'empêchait de dormir. Un bruit continu, comme un coup de tonnerre qui ne s'arrêtait jamais. Je secouai la tête pour essayer de chasser ce bruit mais, ça ne changea rien. Je me décidai à ouvrir les yeux. Je fus surpris de ne pas être dans la prison avec les autres kidnappés. Devant moi s'étendait une grande pleine verte. Ca me rappela mon territoire. Ca faisait si longtemps que je ne le l'avais pas vus. Je sentis soudain quelque goutte dans mon dos. Je me retournai et vis une grande cascade et au pied de cette dernière, un petit étant. C'était donc ça qui faisait tout ce bruit. Tout autour de l'eau se dressait des falaises de roches. De nombreux chats étaient perchés dessus. Leurs fourrures étaient parsemés d'étoiles. Il s'agissait de nos ancêtres, de mes ancêtres. Leurs murmures me parvenaient, je ne les comprenais pas. Puis, au fur et à mesure que je tendais l'oreille, les nombreuses voix n'en formèrent plus qu'une. Les guerriers me dirent :
- Le malheur des clans est presque terminé. Mais avant que la paix ne revienne, la foudre frappera, le feu se déchaînera et le sang coulera.
Ces paroles me firent froid dans le dos mais me redonnèrent espoir. Les guerriers de jadis ne nous avaient pas abandonné. Soudain, un cri déchira mon rêve. Je me réveillai en sursaut. La pierre froide revint sous mes pattes. Je me hâtai de me lever pour voir d'où provenait ce cri et vis de nombreux guerriers hors de la prison. Ils se battaient. Ils étaient venus nous libérer. Je cherchai Aile du Crépuscule du regard. Je la vis non loin de moi. J'allai la chercher et l'aidai à sortir. Nous longeâmes les chats qui se battaient. Tous les clans étaient là, les Troupes aussi. Grâce à eux, nous sommes de nouveau libre. Arrivé à l'abri, je confiai ma compagne à un autre guerrier. Je ne comptais pas retourner au bord du lac si vite. Serte je ne pouvais pas me battre, mais je pouvais aider à évacuer les blesser. Je cherchai donc du regard les chats qui avaient besoin d'aide. J'essayais d'entendre une quelconque plainte. C'était quasiment impossible. Trop de chats hurlaient et feulaient. Je repérai tout de même un léger cris. Je cherchai en vain d'où il provenait jusqu'à voir une chatte allongée en tain d'appeler à l'aide. Je fus horrifier en la reconnaissant. C'était Aile Orangée, une de mes camarades de clan. Je courus vers elle en prenant soin de ne pas me ramasser des coups de griffes. Une fois près d'elle, je me penchai pour voir son état. Elle avait l'air d'être sur le point de mourir. Sa patte était blessée. Je me penchai prêt de son oreille et lui dis doucement :
C'est moi, Fauve Blanc. Ne t'inquiète pas Aile Orangée, je vais te sortir de là.
Je passai ma tête sous son épaule pour la soulever. Je la mis sur moi et la portai hors de danger. Je vis un chat se ruer sur moi, je l'esquivai et lui plantais mes crocs dans son épaule. Son sang venait emplir ma bouche. Je le relâchai et il déguerpit. Je me remis en route, péniblement. A chaque pas, je sentais que mon corps pesait de plus en plus lourd. Mais forces me perdaient. Je m'arrêtai une fois à l'abri. Je ne pouvais pas la laisser là, je ne pouvais pas l'abandonner. Je la soulevai encore une fois et partis en direction du lac. Là-bas, il y aurai forcément quelqu'un pour l'aider. Je savais que je pourrais plus retourner aider mes amis après, mes forces faiblissaient. Une fois arrivé près de l'étendue d'eau, je déposai Aile Orangée près d'une guérisseuse. Je m'effondrai à ses côtés. D'un souffle, je lui dis :
C'est fini maintenant, tu es en sécurité.
C'était fini, la torture était finie. Nous étions enfin libre. Je fermai les yeux et m'endormis, paisible. J'avais aidé mes camarades. Je pouvais maintenant me reposer et prier le clan des Etoiles d'être clément envers les guerriers qui nous ont aidés et qui se battent encore pour notre survie.
The last fight
Quelque chose m'empêchait de dormir. Un bruit continu, comme un coup de tonnerre qui ne s'arrêtait jamais. Je secouai la tête pour essayer de chasser ce bruit mais, ça ne changea rien. Je me décidai à ouvrir les yeux. Je fus surpris de ne pas être dans la prison avec les autres kidnappés. Devant moi s'étendait une grande pleine verte. Ca me rappela mon territoire. Ca faisait si longtemps que je ne le l'avais pas vus. Je sentis soudain quelque goutte dans mon dos. Je me retournai et vis une grande cascade et au pied de cette dernière, un petit étant. C'était donc ça qui faisait tout ce bruit. Tout autour de l'eau se dressait des falaises de roches. De nombreux chats étaient perchés dessus. Leurs fourrures étaient parsemés d'étoiles. Il s'agissait de nos ancêtres, de mes ancêtres. Leurs murmures me parvenaient, je ne les comprenais pas. Puis, au fur et à mesure que je tendais l'oreille, les nombreuses voix n'en formèrent plus qu'une. Les guerriers me dirent :
- Le malheur des clans est presque terminé. Mais avant que la paix ne revienne, la foudre frappera, le feu se déchaînera et le sang coulera.
Ces paroles me firent froid dans le dos mais me redonnèrent espoir. Les guerriers de jadis ne nous avaient pas abandonné. Soudain, un cri déchira mon rêve. Je me réveillai en sursaut. La pierre froide revint sous mes pattes. Je me hâtai de me lever pour voir d'où provenait ce cri et vis de nombreux guerriers hors de la prison. Ils se battaient. Ils étaient venus nous libérer. Je cherchai Aile du Crépuscule du regard. Je la vis non loin de moi. J'allai la chercher et l'aidai à sortir. Nous longeâmes les chats qui se battaient. Tous les clans étaient là, les Troupes aussi. Grâce à eux, nous sommes de nouveau libre. Arrivé à l'abri, je confiai ma compagne à un autre guerrier. Je ne comptais pas retourner au bord du lac si vite. Serte je ne pouvais pas me battre, mais je pouvais aider à évacuer les blesser. Je cherchai donc du regard les chats qui avaient besoin d'aide. J'essayais d'entendre une quelconque plainte. C'était quasiment impossible. Trop de chats hurlaient et feulaient. Je repérai tout de même un léger cris. Je cherchai en vain d'où il provenait jusqu'à voir une chatte allongée en tain d'appeler à l'aide. Je fus horrifier en la reconnaissant. C'était Aile Orangée, une de mes camarades de clan. Je courus vers elle en prenant soin de ne pas me ramasser des coups de griffes. Une fois près d'elle, je me penchai pour voir son état. Elle avait l'air d'être sur le point de mourir. Sa patte était blessée. Je me penchai prêt de son oreille et lui dis doucement :
C'est moi, Fauve Blanc. Ne t'inquiète pas Aile Orangée, je vais te sortir de là.
Je passai ma tête sous son épaule pour la soulever. Je la mis sur moi et la portai hors de danger. Je vis un chat se ruer sur moi, je l'esquivai et lui plantais mes crocs dans son épaule. Son sang venait emplir ma bouche. Je le relâchai et il déguerpit. Je me remis en route, péniblement. A chaque pas, je sentais que mon corps pesait de plus en plus lourd. Mais forces me perdaient. Je m'arrêtai une fois à l'abri. Je ne pouvais pas la laisser là, je ne pouvais pas l'abandonner. Je la soulevai encore une fois et partis en direction du lac. Là-bas, il y aurai forcément quelqu'un pour l'aider. Je savais que je pourrais plus retourner aider mes amis après, mes forces faiblissaient. Une fois arrivé près de l'étendue d'eau, je déposai Aile Orangée près d'une guérisseuse. Je m'effondrai à ses côtés. D'un souffle, je lui dis :
C'est fini maintenant, tu es en sécurité.
C'était fini, la torture était finie. Nous étions enfin libre. Je fermai les yeux et m'endormis, paisible. J'avais aidé mes camarades. Je pouvais maintenant me reposer et prier le clan des Etoiles d'être clément envers les guerriers qui nous ont aidés et qui se battent encore pour notre survie.
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Guerrier expérimenté
Puf/Surnom : Rayn
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Rêve d'Ebène
Dim 24 Avr 2016 - 18:59
The last fight
Feat tout le monde
Je ne t'abandonnerais jamais, Rêve d'Ebène, je te le promet.
Rêve d'Ebène secoua la tête, reprenant pied dans la réalité sanglante et hurlante dans laquelle elle se trouvait actuellement.
La bataille entre les Escogriffes, les Clans et les Troupes faisait rage et la guérisseuse de l'Ombre se sentait bien fébrile et inutile devant cet étalage de violence.
Ses yeux jaunes balayaient les duo ou trio de fourrure, de griffes et de sang qui se battaient devant l'entrée de la Prison, cherchant les blessés et les kidnappés des Clans pour pouvoir appliquer les premiers soins et les guider vers le camp du Grand Lac pour les mettre à l'abri. Et surtout, surtout, elle la cherchait.
Elle savait qu'elle était là et qu'elle était en vie, il n'y avait pas d'autres solutions et elle se refusait dans trouver d'autres. Elle avait promis. Nuage de Violette avait promis qu'elle ne l'abandonnerait pas et elle savait sa parole sincère. Elle était là, quelque part, elle n'avait qu'à croiser son regard violet pour la retrouver.
Pour une fois, elle ne s'était pas effondrée devant la disparition de son apprentie et elle devait en quelque sorte remercier ses anciens apprentis perdus pour cela. Elle avait garder courage et sa volonté était restée de fer. Elle s'était occupée des blessés de la bataille, cherchant parfois son apprentie pour lui demander des remèdes et, lorsqu'elle s'était rappelée son absence, elle n'avait pas abandonnée, elle avait simplement sourit en se rendant compte à qu'elle vitesse la petite guérisseuse avait investie sa vie et son cœur.
Elle était là, quelque part et elle se devait de la retrouver.
Abandonnant son poste de surveillance, elle s'enfonça entre les combat, esquivant les coups perdus de son mieux. Les trois entailles qu'elle gardait du milieu de son poitrail jusqu'à son épaule de l'ancienne bataille la tiraillait encore lorsqu'elle tendait sa patte droite mais elle n'y faisait pas vraiment attention.
Une reine et ses chatons regardait dans tous les sens pour chercher un échappatoire et elle attira l'attention du guerrier qui l'accompagnait pour leur indiquer la direction du Grand Lac et du camp. Tandis qu'ils partaient, elle jeta un regard à l'arbre qui avait prit feu pendant le combat, secouant la tête pour chasser les gouttes de pluie qui tombaient sur son pelage et le plaquait contre sa peau. Les flammes sautaient dans le vent, brûlant les chats imprudent ou trop concentré sur leur adversaire pour se rendre compte de ce deuxième ennemi.
Nuage de Soie, une des kidnappée, parlait avec un grand et imposant chasseur et, lorsque son regard rencontra la fourrure devenue grise de poussière de l'apprentie guérisseuse du Clan du Vent, son cœur accéléra.
Les kidnappés s'étaient échappés, ils étaient tous là, Nuage de Violette était quelque part.
Elle s'élança à travers les combats, oubliant le danger, les crocs et les griffes qui parfois l'effleurait. Dans sa course, elle croisa Volcan, la meneuse de la Troupe Inondée qu'elle avait soignée elle-même après la bataille et soutenue par plusieurs chasseurs de sa Troupe : elle ne risquait rien en aussi bonne garde. Nuage de Violette devait être quelque part.
Elle remarqua soudain une chatonne du Clan et pas n'importe laquelle : Petite Sauvageonne et avec elle, Feuille d’Érable et là, c'était... Non... Si !!
- Nuage de Violette !
Elle cria, mais le tonnerre emporta son cri. Pourtant, sa novice tourna la tête et, voyant ses yeux violet, la crainte qu'elle avait en elle depuis le début du combat disparue.
Elle était en vie, sa novice était en vie et elle ne semblait pas blessée !
Elle remarqua que la guerrière les emmenaient tous vers le camp du Grand Lac et elle les laissa partir. Elles méritaient toutes de se retrouver au calme et en sécurité, son apprentie aussi. Elle, elle devait rester là, aider les perdus et kidnappés à rejoindre le camp et prodiguer les premiers soins aux guerriers les plus touchés.
Elle repartit dans son cheminement entre les combats mais toute crainte l'avait à présent quittée. Son apprentie était vivante et elle n'avait rien.
Le Clan des Etoiles étaient avec eux, ils ne pouvaient pas perdre.
Invité
Patte Espiègle
Dim 24 Avr 2016 - 19:55
Un DP, où ça ?
[ Si quelqu'un veut aider Espiègle, je lui laisse le droit]
The last fight
Feat tout le monde
_____________
C'est la guerre, ou pas loin. Partout autour de moi, il y a des cris, des crachats et du sang.
Lorsque les chats sont entrés dans la Prison pour nous aider à sortir, je me suis éloigné de maman et de Petit Grenat et Petit Flocon. Je crois avoir vu papa les rejoindre et les faire sortir mais, dans la panique et le tumulte, je ne crois pas qu'ils se sont rendus compte de ma disparition, comme je ne me suis pas rendu compte qu'ils étaient partit sans moi.
Alors je suis sorti, j'ai retrouvé la nature et l'air frais de la forêt et en même temps la pluie, qui m'a trempée en un instant. Et puis j'ai vu, avec un air étonné, puis une attention presque malsaine tous ces chats se battre et se déchiqueter la fourrure les uns les autres. Nul part j'ai vu maman, papa ou ma sœur et mon frère, je crois vraiment qu'ils m'ont oubliés ici. C'est bête, alors qu'on était enfin sortit du nid de pierre...
Mais j'oublie vite que je suis tout seul et à demi perdu. Quand je vois tout le monde se battre, je sens mon âme de guerrier qui s'échauffe et s'agite. Tout le monde défend le Clan, les Clans, et c'est pour nous qu'ils sont venus, alors moi aussi je dois me battre, prouver que je peux être utile, que je ne suis pas un faible chaton sans défense comme me l'a dit et démontré ce Topaze.
Mais tout le monde est trop grand ici et je ne peux pas me battre contre des grands, je ne suis pas suicidaire non plus, alors je cherche du regard et je rencontre ce que je pense être un renard, ou même plusieurs.
Maman m'a dit qu'ils étaient longs, avec une fourrure rousse et qu'ils poussaient des grognements. Eux, ils ont l'air plus rouge que roux, bien que des touffes oranges apparaissent parfois. Le chef est dans l'arbre je crois, il ne bouge pas vraiment et ils y en a d'autres au sol, des petits, qui sautent de l'arbre et restent là où ils atterrissent sans vraiment bouger.
Je pensais qu'ils étaient plus vivaces et rapides que ça, d'après ce que maman en avait dit, mais je ce n'est pas grave, c'est ma chance de me montrer utile.
Je m'approche de ma cible en rampant, dans une parodie de la posture des guerriers et, dès qu'un nouveau petit renard saute de l'arbre, je me tiens prêt.
Les pattes en avant, les griffes sorties, je lui saute dessus et sa morsure est immédiate et douloureuse. Il me brûle les pattes et je dois fermer les yeux lorsqu'il me saute au visage. J'ai mal, je hurle, je tombe à terre et me roule pour me débarrasser de lui.
Je ne sais pas ce qu'est le feu, sinon, je n'aurais pas sauter sur la flammèche comme ça. Maintenant, elle me brûle les pattes et le visage.
Heureusement, elle est vraiment petite et me rouler dans le sol boueux car retourné par les combats des guerriers, suffit à l'éteindre.
Mon ennemi n'est plus, mais j'ai très mal aux pattes et au visage. j'arrive à rouvrir mes paupières mais au prix d'une douleur effroyable sur le côté gauche qui me fait pousser des gémissements pitoyables.
La fourrure autour de mon œil gauche à complètement disparue et elle ne réapparaîtra pas malgré tous les effort de la guérisseuse en ce sens, donnant plus d'intensité à mon regard vert pâle et laissant la peau à nue, rouge vive et brûlée pour le moment.
Ma patte droite à connue le même sort et elle le connaîtra toute ma vie, comme pour mon œil. Cette guerre aura laissée ses marques sur moi, sous la forme de ces zones de peau à nue autour de mon œil et sur ma patte.
En attendant, je pousse des petits cris, tantôt de douleur, tantôt d'au secours. Je veux ma maman, mon papa, mon frère et ma sœur. J'ai oublié que je voulais être courageux, que je ne voulais pas paraître faible. Tout ce que je veux maintenant, c'est ma famille, le nid du Clan de la Rivière et ne plus avoir mal.
[ Si quelqu'un veut aider Espiègle, je lui laisse le droit]
Expert des lieux
Puf/Surnom : .
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Déchéance de la Lune
Lun 25 Avr 2016 - 2:57
Can you hear me ?
Le temps passait. Le temps s’écoulait. Il s’en allait. On ne pouvait pas le rattraper, on ne pouvait pas le pourchasser. On ne pouvait juste pas et tu ne désirais pas plus le faire, tu ne désirais pas l’attraper dans tes pattes pour le ramener, non, parce que tu savais. Toi qui espionnais les Clans, tu savais. Tu savais qu’ils savaient où se trouvaient les escogriffes. Tu savais qu’ils allaient attaquer, tu le savais. Tes pattes foulaient la forêt et puis tu t’arrêtais. Tu le savais depuis longtemps, toi, où les prisonniers étaient gardés, mais en tant que mort un peu trop fier, tu n’avais rien dit à ceux que tu voyais dans les rêves et tu n’aurais jamais pu agir seul, mais maintenant que les Clans savaient… tu allais être là. Bien entendu. Tu allais être là pour sauver ta compagne et les chatons. Les chatons parce que ta compagne y tenaient. Tu préférais sauver uniquement ta compagne, ou elle en premier lieu parce que tu aimais quand même tes petits, mais fallait les sauver tous ensembles et Petit Lac allait coopérer, tu le savais bien. Ta mère ne voudrait jamais rester là, après tout. C’était l’heure. Tu étais auprès d’Éclat Mystérieux. On ne te voyait pas. Mais le guerrier savait bien que tu étais là. Il te connaissait et tu aurais manqué ce moment pour rien au monde. Tu voulais planter tes griffes dans un coup, et tes crocs, et surprendre. Oh que oui, tu le voulais. Y aspirait.
La marche débuta. C’était l’heure. Tous les Clans ensembles. Ils allaient chercher les prisonniers. Ils allaient déclencher une guerre. Une dernière guerre et tu allais y participer. Tes yeux brillaient, flamboyaient et tes mouvements étaient empreints de colère et de rage. Tu allais faire payer aux kidnappeurs ce qu’ils avaient faits. Tu allais leur faire payer parce qu’ils s’en étaient pris au mauvais chat. Tu ne pouvais pas les laisser s’en tirer sans rien bien que la guerre allait en massacrer plus d’un. Le temps s’annonçait mauvais. Il y aurait de la pluie, mais ça ne t’importait pas. Tu pouvais combattre dans toutes les conditions, même si l’important serait de sortir ta compagne de là avant de joindre la bataille. Tu allais t’assurer qu’elle soit dans un lieu sûr avant d’aller régler leurs comptes, aux chats qui l’avaient enlevé. Tes pattes foulaient le sol et ton excitation augmentait au fur et à mesure que vous approchiez. Tu avais si hâte de les voir se faire massacrer même si tu savais leur nombre bien important. Tu savais aussi que le désir de libérer les prisonniers des Clans allaient mener les guerriers sur le chemin de la victoire. Pour certains, c’étaient également un désespoir alors.. Tu savais bien, toi, ce que le désespoir pouvait mener à faire.
Et maintenant. Vous débouliez la pente et la bataille prenait forme. Des guerriers se battaient contre des escogriffes et tu les regardais de loin, attendant seulement que tout s’envenime pour aller sauver Éclair Filant. Un orage éclata dès le début avant de s’apaiser pour laisser un feu prendre le dessus. Maintenant ! Une voix hurla cet ordre dans ta tête. Pas n’importe quelle voix : la tienne, tes pensées. Le feu ne t’intimidait pas, le feu ne te faisait pas peur, mais tu le savais destructeur et tu devais agir avant qu’il ne soit trop tard pour sauver ta famille. Tu fondis dans la masse des guerriers, à présent visible et manqua de peu de devoir te battre avec un escogriffe. Un chat avait bondi à temps pour te déloger de cet indésirable. Tant pis. Tu l’aurais juste tué. La prison était là. Tu la voyais et puis d’un coup, tu y étais. Son pelage noir et blanc attira instinctivement ton regard et tu courus vers elle. Tu frottas ta tête contre la sienne, ronronnant, ton pelage scintillant presque, les muscles bandés. Elle était en vie. En piteux état, mais en vie. C’était l’essentiel. Elle était en vie et elle ronronnait, elle aussi. Elle devait être contente de te voir, mais vous ne pouviez pas célébrer ses retrouvailles réellement. Le feu était là, à l’extérieur.
« Prends Petit Éclair et Petit Coblat. Petit Lac saura marcher à nos côtés. Non, ne ripostes pas, fais-moi confiance. Je prends Petit Mirage. Appuies-toi sur moi. Tout va bien aller. »
Tu pris la petite dans ta gueule et ta queue ondula pour dire à ta mère d’être prudente malgré tout, pour ne pas te donner tord. Un soupir de sa part fit écho. Vous vous compreniez. Elle serait prudente. Rapide. Efficace. C’était une traîtresse, c’était une meurtrière, c’était celle qui t’avait formé. Alors elle serait prudente et en sortirait vivant. C’était évident. Ton regard se posa alors sur une féline que tu reconnus. Tes yeux étincelèrent. Plainte Nuageuse. Ta novice. Elle était prête à sortir. Elle attendait tout simplement que son compagnon trouve la force de se lever. Nuage Silencieux… ce n’était pas le novice le plus fort du camp. Sauf que Plainte Nuageuse devait sortir de là vivante. Tu murmuras, avec Petit Mirage dans la gueule, à Éclair Filant d’attendre quelques secondes avant de te diriger vers les deux novices et aider Nuage Silencieux à se relever. Ce dernier te remercia vaguement, mais dans les pupilles de la féline brillaient une gratitude qui aurait dû réchauffer ton cœur. Ce ne fut pas le cas. Tu lui ordonnas seulement de sortir au plus vite. Ce ne fut pas long que tu te trouvas de nouveau aux côtés de ta compagne et ensembles, vous sortiez de l’endroit. Les flammes avaient pris de l’ampleur. Pas grave. Tu allais les éviter. Ce fut long, elle manqua de tomber plusieurs fois, mais tu parvins à la mener loin du champ de bataille et tu lui fis bien comprendre de rester là avec les petits. Tu déposas Petit Mirage et retournas sur le champ de bataille.
Un escogriffe te sauta dessus. Et un combat acharné débuta jusqu’à ce que tu lui portes le coup fatal. Tes blessures étaient peu importantes, tu étais déjà mort. Ce fut à ce moment que tu vis le feu se refermer autour d’un chat aux couleurs multiples. Tes yeux s’enflammèrent et tu te mis à courir, traversant l’écran de flammes pour venir en aide à ton ancien mentor. Il te regarda, stupéfait. Tu étais une apparition, après tout. Tu ne parlais pas, tes yeux scrutaient le cercle de flamme et tu le poussas brusquement lorsqu’il y eut une brèche. Toutefois, tu ne pus en sortir, toi. Pas grave. Tu n’avais plus rien à faire là. Ton image disparut. Tu repris ta place dans la Forêt Sombre. Étrangement, tu avais sauvé quatre chats durant cette bataille contre la mort d’un seul. Ta compagne, ton ancien mentor qui tenait toujours autant à tes yeux, ta novice qui te serait bien utile et son compagnon parce que si tu ne le sauvais pas, Plainte Nuageuse serait morte avec lui. Ah l’amour… la pire des trahisons.
Le temps passait. Le temps s’écoulait. Il s’en allait. On ne pouvait pas le rattraper, on ne pouvait pas le pourchasser. On ne pouvait juste pas et tu ne désirais pas plus le faire, tu ne désirais pas l’attraper dans tes pattes pour le ramener, non, parce que tu savais. Toi qui espionnais les Clans, tu savais. Tu savais qu’ils savaient où se trouvaient les escogriffes. Tu savais qu’ils allaient attaquer, tu le savais. Tes pattes foulaient la forêt et puis tu t’arrêtais. Tu le savais depuis longtemps, toi, où les prisonniers étaient gardés, mais en tant que mort un peu trop fier, tu n’avais rien dit à ceux que tu voyais dans les rêves et tu n’aurais jamais pu agir seul, mais maintenant que les Clans savaient… tu allais être là. Bien entendu. Tu allais être là pour sauver ta compagne et les chatons. Les chatons parce que ta compagne y tenaient. Tu préférais sauver uniquement ta compagne, ou elle en premier lieu parce que tu aimais quand même tes petits, mais fallait les sauver tous ensembles et Petit Lac allait coopérer, tu le savais bien. Ta mère ne voudrait jamais rester là, après tout. C’était l’heure. Tu étais auprès d’Éclat Mystérieux. On ne te voyait pas. Mais le guerrier savait bien que tu étais là. Il te connaissait et tu aurais manqué ce moment pour rien au monde. Tu voulais planter tes griffes dans un coup, et tes crocs, et surprendre. Oh que oui, tu le voulais. Y aspirait.
La marche débuta. C’était l’heure. Tous les Clans ensembles. Ils allaient chercher les prisonniers. Ils allaient déclencher une guerre. Une dernière guerre et tu allais y participer. Tes yeux brillaient, flamboyaient et tes mouvements étaient empreints de colère et de rage. Tu allais faire payer aux kidnappeurs ce qu’ils avaient faits. Tu allais leur faire payer parce qu’ils s’en étaient pris au mauvais chat. Tu ne pouvais pas les laisser s’en tirer sans rien bien que la guerre allait en massacrer plus d’un. Le temps s’annonçait mauvais. Il y aurait de la pluie, mais ça ne t’importait pas. Tu pouvais combattre dans toutes les conditions, même si l’important serait de sortir ta compagne de là avant de joindre la bataille. Tu allais t’assurer qu’elle soit dans un lieu sûr avant d’aller régler leurs comptes, aux chats qui l’avaient enlevé. Tes pattes foulaient le sol et ton excitation augmentait au fur et à mesure que vous approchiez. Tu avais si hâte de les voir se faire massacrer même si tu savais leur nombre bien important. Tu savais aussi que le désir de libérer les prisonniers des Clans allaient mener les guerriers sur le chemin de la victoire. Pour certains, c’étaient également un désespoir alors.. Tu savais bien, toi, ce que le désespoir pouvait mener à faire.
Et maintenant. Vous débouliez la pente et la bataille prenait forme. Des guerriers se battaient contre des escogriffes et tu les regardais de loin, attendant seulement que tout s’envenime pour aller sauver Éclair Filant. Un orage éclata dès le début avant de s’apaiser pour laisser un feu prendre le dessus. Maintenant ! Une voix hurla cet ordre dans ta tête. Pas n’importe quelle voix : la tienne, tes pensées. Le feu ne t’intimidait pas, le feu ne te faisait pas peur, mais tu le savais destructeur et tu devais agir avant qu’il ne soit trop tard pour sauver ta famille. Tu fondis dans la masse des guerriers, à présent visible et manqua de peu de devoir te battre avec un escogriffe. Un chat avait bondi à temps pour te déloger de cet indésirable. Tant pis. Tu l’aurais juste tué. La prison était là. Tu la voyais et puis d’un coup, tu y étais. Son pelage noir et blanc attira instinctivement ton regard et tu courus vers elle. Tu frottas ta tête contre la sienne, ronronnant, ton pelage scintillant presque, les muscles bandés. Elle était en vie. En piteux état, mais en vie. C’était l’essentiel. Elle était en vie et elle ronronnait, elle aussi. Elle devait être contente de te voir, mais vous ne pouviez pas célébrer ses retrouvailles réellement. Le feu était là, à l’extérieur.
« Prends Petit Éclair et Petit Coblat. Petit Lac saura marcher à nos côtés. Non, ne ripostes pas, fais-moi confiance. Je prends Petit Mirage. Appuies-toi sur moi. Tout va bien aller. »
Tu pris la petite dans ta gueule et ta queue ondula pour dire à ta mère d’être prudente malgré tout, pour ne pas te donner tord. Un soupir de sa part fit écho. Vous vous compreniez. Elle serait prudente. Rapide. Efficace. C’était une traîtresse, c’était une meurtrière, c’était celle qui t’avait formé. Alors elle serait prudente et en sortirait vivant. C’était évident. Ton regard se posa alors sur une féline que tu reconnus. Tes yeux étincelèrent. Plainte Nuageuse. Ta novice. Elle était prête à sortir. Elle attendait tout simplement que son compagnon trouve la force de se lever. Nuage Silencieux… ce n’était pas le novice le plus fort du camp. Sauf que Plainte Nuageuse devait sortir de là vivante. Tu murmuras, avec Petit Mirage dans la gueule, à Éclair Filant d’attendre quelques secondes avant de te diriger vers les deux novices et aider Nuage Silencieux à se relever. Ce dernier te remercia vaguement, mais dans les pupilles de la féline brillaient une gratitude qui aurait dû réchauffer ton cœur. Ce ne fut pas le cas. Tu lui ordonnas seulement de sortir au plus vite. Ce ne fut pas long que tu te trouvas de nouveau aux côtés de ta compagne et ensembles, vous sortiez de l’endroit. Les flammes avaient pris de l’ampleur. Pas grave. Tu allais les éviter. Ce fut long, elle manqua de tomber plusieurs fois, mais tu parvins à la mener loin du champ de bataille et tu lui fis bien comprendre de rester là avec les petits. Tu déposas Petit Mirage et retournas sur le champ de bataille.
Un escogriffe te sauta dessus. Et un combat acharné débuta jusqu’à ce que tu lui portes le coup fatal. Tes blessures étaient peu importantes, tu étais déjà mort. Ce fut à ce moment que tu vis le feu se refermer autour d’un chat aux couleurs multiples. Tes yeux s’enflammèrent et tu te mis à courir, traversant l’écran de flammes pour venir en aide à ton ancien mentor. Il te regarda, stupéfait. Tu étais une apparition, après tout. Tu ne parlais pas, tes yeux scrutaient le cercle de flamme et tu le poussas brusquement lorsqu’il y eut une brèche. Toutefois, tu ne pus en sortir, toi. Pas grave. Tu n’avais plus rien à faire là. Ton image disparut. Tu repris ta place dans la Forêt Sombre. Étrangement, tu avais sauvé quatre chats durant cette bataille contre la mort d’un seul. Ta compagne, ton ancien mentor qui tenait toujours autant à tes yeux, ta novice qui te serait bien utile et son compagnon parce que si tu ne le sauvais pas, Plainte Nuageuse serait morte avec lui. Ah l’amour… la pire des trahisons.
Expert des lieux
Puf/Surnom : Watiti
Messages : 315
Le personnage
Sexe du perso: Mâle
Âge du perso: 114 lunes
Mentor / apprenti : ///
Torrent de Foudre
Lun 25 Avr 2016 - 20:47
L'orage grondait dehors. La pluie n'avait pas le même bruit apaisant et normal que dans la forêt, et la lumière du tonnerre m'empêchait de m'endormir totalement. Et puis la peur des Escogriffes me tenait éveillé malgré moi. Ils n'avaient pas hésité à m'attaquer sur mon propre territoire, ils étaient sans limite, ils n'avaient aucun code d'honneur.
Une fois de plus, peut être une fois de trop, je me retournais dans ma litière de mousse, sale car les Escogriffes ne daignaient pas changer les litières de leurs otages, sauf pour les reines. Posant ma queue sur ma truffe, j'essayais encore une fois de m'endormir, avant d'entendre des miaulements venant de l'extérieur. Les Escogriffes sûrement. Je levais la tête vers la sortie, bien gardée. A ma grande stupeur, les gardiens s'étaient éloignés, laissant l'entrée de la Prison sans surveillance. Interloqué, comme les autres prisonniers, je me levais, et je m'assis, guettant d'autres indices. Personne n'osait s'enfuir pour le moment, nous guettions tous les bruits de dehors.
Des miaulements, des feulements à la mort, des cris, de la souffrance, le tonnerre. Un combat de tout les diables régnait en maître dehors. C'était les Clans et les Troupes qui étaient enfin venu nous sauver. Je m'attendais à voir des chats venir nous chercher, nous aider, mais personne ne vint. Les Escogriffes étaient tellement nombreux qu'ils avaient dû se jeter dans la bataille jusqu'au dernier.
Quelques chats commençaient à se décider, et prirent le chemin de la sortie. Hésitant, je finis par suivre le mouvement, impatient de retrouver l'air libre. En arrivant dehors, je fus surpris par un éclair très proche qui m'éblouit. Je plantais mes griffes dans le sol en m'aplatissant contre le sol. Le Clan des Étoiles déchaînait sa colère en cette nuit de combat. Jetant des coups d’œils dans la mêlée, je vis des chats au corps à corps rouler au sol, d'autre faucher leur adversaire avant de griffer la truffe d'un autre félin.
Longeant le mur de la Prison, je pris mes distances avec la mêlée, espérant croiser un camarade de Clan, ou au moins un félin que je connaissais. Mais je ne vis personne, dans l'obscurité que les éclairs levaient de temps en temps.
Je me mis à couvert derrière un buisson de houx. Je pus souffler un peu et me détendre, malgré le grondement du combat qui faisait toujours rage. Que faire maintenant ? J'étais sorti, et j'avais vu derrière moi que de nombreux félins avaient suivi le mouvement. Nous étions libres désormais. Déterminé, je me levais. J'étais un matou du Clan du Tonnerre, je devais le prouver. Maintenant que je pouvais me battre, j'allais le faire.
Je bondis du buisson de houx, galopant pour me rapprocher de la mêlée, lorsqu'un éclair frappa un arbre de plein fouet. Des flammes prirent possession du bois, et le tronc s'effondra en plein milieu des félins. Effrayé, je reculais tandis que le feu se propageait sur tout ce qui pouvait brûler. Je voyais des félins en feu, encore harcelés par des Escogriffes à la fourrure roussie. Je repris mon courage et malgré les flammes, je rentrais dans la mêlée.
Je me faufilais entre les chats, me faisant percuter par des chats roulants au sol. Je perdis l'équilibre, une femelle de couleur claire me sauta dessus et me fit tomber au sol. Agile, je profitais de son élan pour me retrouver sur elle et je lui labourais le ventre avec mes pattes arrière. Rageuse, elle me donna un coup de patte sur la tempe et s'enfuit au moment où je bondissais loin d'elle. Un autre chat voulut m'attaquer, mais je l'avais vu et je lui donnais un coup de patte assez puissant pour le faire reculer faire un autre félin des Clans, qui s'empressa de s'en occuper convenablement.
Je me rapprochais du foyer de l'incendie, vaillant, toute peur oubliée. Le feu commençait déjà à me roussir mon poil blanc tandis que je renversais de la patte un ennemi en le touchant à l'épaule. Le matou grogna tandis que je lui mordais la patte. Mais il fut plus vif que moi et me griffa le museau de sa patte sanglante, avant de s'éloigner en boitant. Je roulais au sol pour esquiver un ennemi, qui n'avait pas l'air de me viser, en lui griffant le flanc. Je levais la tête vers le ciel, la pluie était douce, elle ne pourrait pas éteindre le feu tout de suite. Un feulement rageur me fit sortir de ma contemplation, et vif comme l'éclair, je repartis au combat.
[Si quelqu'un veut provoquer un combat avec moi, Torry est un matou trapu noir et blanc, qui doit avoir l'air plutôt sombre car son poil a roussi à cause du feu]
Une fois de plus, peut être une fois de trop, je me retournais dans ma litière de mousse, sale car les Escogriffes ne daignaient pas changer les litières de leurs otages, sauf pour les reines. Posant ma queue sur ma truffe, j'essayais encore une fois de m'endormir, avant d'entendre des miaulements venant de l'extérieur. Les Escogriffes sûrement. Je levais la tête vers la sortie, bien gardée. A ma grande stupeur, les gardiens s'étaient éloignés, laissant l'entrée de la Prison sans surveillance. Interloqué, comme les autres prisonniers, je me levais, et je m'assis, guettant d'autres indices. Personne n'osait s'enfuir pour le moment, nous guettions tous les bruits de dehors.
Des miaulements, des feulements à la mort, des cris, de la souffrance, le tonnerre. Un combat de tout les diables régnait en maître dehors. C'était les Clans et les Troupes qui étaient enfin venu nous sauver. Je m'attendais à voir des chats venir nous chercher, nous aider, mais personne ne vint. Les Escogriffes étaient tellement nombreux qu'ils avaient dû se jeter dans la bataille jusqu'au dernier.
Quelques chats commençaient à se décider, et prirent le chemin de la sortie. Hésitant, je finis par suivre le mouvement, impatient de retrouver l'air libre. En arrivant dehors, je fus surpris par un éclair très proche qui m'éblouit. Je plantais mes griffes dans le sol en m'aplatissant contre le sol. Le Clan des Étoiles déchaînait sa colère en cette nuit de combat. Jetant des coups d’œils dans la mêlée, je vis des chats au corps à corps rouler au sol, d'autre faucher leur adversaire avant de griffer la truffe d'un autre félin.
Longeant le mur de la Prison, je pris mes distances avec la mêlée, espérant croiser un camarade de Clan, ou au moins un félin que je connaissais. Mais je ne vis personne, dans l'obscurité que les éclairs levaient de temps en temps.
Je me mis à couvert derrière un buisson de houx. Je pus souffler un peu et me détendre, malgré le grondement du combat qui faisait toujours rage. Que faire maintenant ? J'étais sorti, et j'avais vu derrière moi que de nombreux félins avaient suivi le mouvement. Nous étions libres désormais. Déterminé, je me levais. J'étais un matou du Clan du Tonnerre, je devais le prouver. Maintenant que je pouvais me battre, j'allais le faire.
Je bondis du buisson de houx, galopant pour me rapprocher de la mêlée, lorsqu'un éclair frappa un arbre de plein fouet. Des flammes prirent possession du bois, et le tronc s'effondra en plein milieu des félins. Effrayé, je reculais tandis que le feu se propageait sur tout ce qui pouvait brûler. Je voyais des félins en feu, encore harcelés par des Escogriffes à la fourrure roussie. Je repris mon courage et malgré les flammes, je rentrais dans la mêlée.
Je me faufilais entre les chats, me faisant percuter par des chats roulants au sol. Je perdis l'équilibre, une femelle de couleur claire me sauta dessus et me fit tomber au sol. Agile, je profitais de son élan pour me retrouver sur elle et je lui labourais le ventre avec mes pattes arrière. Rageuse, elle me donna un coup de patte sur la tempe et s'enfuit au moment où je bondissais loin d'elle. Un autre chat voulut m'attaquer, mais je l'avais vu et je lui donnais un coup de patte assez puissant pour le faire reculer faire un autre félin des Clans, qui s'empressa de s'en occuper convenablement.
Je me rapprochais du foyer de l'incendie, vaillant, toute peur oubliée. Le feu commençait déjà à me roussir mon poil blanc tandis que je renversais de la patte un ennemi en le touchant à l'épaule. Le matou grogna tandis que je lui mordais la patte. Mais il fut plus vif que moi et me griffa le museau de sa patte sanglante, avant de s'éloigner en boitant. Je roulais au sol pour esquiver un ennemi, qui n'avait pas l'air de me viser, en lui griffant le flanc. Je levais la tête vers le ciel, la pluie était douce, elle ne pourrait pas éteindre le feu tout de suite. Un feulement rageur me fit sortir de ma contemplation, et vif comme l'éclair, je repartis au combat.
[Si quelqu'un veut provoquer un combat avec moi, Torry est un matou trapu noir et blanc, qui doit avoir l'air plutôt sombre car son poil a roussi à cause du feu]
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Equi ou Cica
Messages : 82
Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
Mentor / apprenti :
Désolation Tempétueuse
Mar 26 Avr 2016 - 18:03
The last fight
Kaylou ft Equi
C’était l’heure. La grande bataille. Légende Lunaire avait la responsabilité de la première vague, parce qu’Équinoxe du Printemps avait été kidnappé. Pourquoi l’avait-il choisi ? Elle semblait trembler. Trembler. Comme si elle avait peur. Mais d'un autre côté, je la comprenais. Moi aussi, j'avais peur. J'étais apprenti, et je n'avais reçu, pour l'instant, aucun entraînement. Les seules différences entre elle et moi, c’étaient qu'elle était guerrière, moi pas. Elle montrait son stress, moi pas. Mais tous les deux, nous devrions nous battre, car ils avaient besoin de toutes les forces possibles. J'en étais une, elle en était une. Une force pour le Clan. Et tous les deux, nous devrions y aller. En chemin, j’essayai de rester le plus possible près de ma soeur, Nuage Agonisant. Elle était à peu près la seule chose, à présent, qui me restait. À part Pétale de Poussière et Plume de Phoenix, il ne me restait qu'elle. Elle, et mon silence.
Arrivés au point de rencontre, nous y étions tous. Les Troupes, qui étaient arrivées lors de cette Assemblée. Le Clan de l’Ombre, qu'on avait chassé, qui avait à sa tête Étoile de la Mélopée. Le Clan du Tonnerre, mené par Torture Machiavélique. Et le Clan du Vent, dirigé par Jaspe Sanguin. Puis un cri. Un. Le cris de guerre, le cris d’attaque. Lancé par le lieutenant du Clan du Vent. Puis, un éclair fondit sur le sol, déclenchant un incendie. Et tous les chats se dispersent, en en affrontant d'autres. Moi, je restais sur place, ne sachant pas trop quoi faire. J’avais perdu de vue ma soeur. Donc je paniquais un peu. J'espérais qu'elle aille bien. Avant que je puisse la retrouver, un chat me fit face. Il était assez petit, enfin, il était plus petit que moi. Mais il était escogriffe, il ne fallait pas l'oublier. Je me reculai un peu. Mais je sus que je ne pourrais pas l’éviter. Alors je donnai des coups de pattes, du mieux que je le pouvais, un peu à l’aveuglette. Mes coups ne touchaient jamais la cible. Mais ceux de mon adversaire, oui. C’était perdu d'avance. Je devrais plutôt fuir. Ce que je fis. Je partis. Il avait gagné. J'avais perdu. Je devais l'accepter.
Codage by Kayl pour Equi only
Invité
Topaze
Mar 26 Avr 2016 - 20:13
Just survive
Ce chaton est assez nul, pour son âge. Chez nous, les Escogriffes, il serait déjà mort. Depuis bien longtemps. Chacun son truc après tout. Eux ils vivent en groupe, s’aident et apprennent tout ça, le respect, et c’est une forme de puissance, aussi. Seulement chez nous c’est différent. On survit seul. Seul contre tous et seul contre la mort. Parfois c’est difficile. Parfois, même, la mort ne veut pas de nous. Elle préfère s’amuser, nous regarder souffrir un peu plus. Donc moi je la nargue, et je tue pour qu’elle m’aime. Je donne des sacrifices. Des proies, des insectes, et bientôt pourquoi pas, des autres chats. Tant qu’elle me laisse tranquille. Je veux vivre.
Je me retourne pour fixer les flammes. L’arbre s’est fendu en deux et a chuté. Je pense qu’il y avait des chats en dessous. Ceux là sont partis en fumée, consumés par la mort, consumés par les flammes, et jamais ils ne reparaîtront. Je pense que j’aurais pu y être. Si je n’avais pas battu ce chat de Clan, je serais peut-être parti sous l’arbre. Je serais peut-être mort. Je vais peut-être mourir. Après tout personne ne se souviendra de moi. Personne ne viendra pleurer sur un tas de cendres. Mes parents ne sauront jamais que je suis mort, puisque je n’ai pas de parents. Je n’ai personne, c’est pour ça que je veux survivre. Pour trouver quelqu’un qui se rappellera de moi après ma mort.
Il y a une chatte qui sort de sous la Prison. Je me faufile. La fumée s’infiltre de partout. La pluie qui tombe n’est pas suffisante pour arrêter la progression de l’incendie. On commence à respirer plus difficilement. Encore, moi je suis petit, mais les félins plus grands ont la tête dans la fumée. Bon je vais voir si les autres chats de Clans sont un peu meilleurs au combat, sinon je leur donne aucune chance. Mais va bien falloir qu’un ou l’autre batte en retraite. Moi je vais bientôt arrêter le combat je pense. Je ne suis encore qu’un chaton, et j’ai donné le meilleur. J’ai bien combattu et j’espère que quelqu’un un jour, sera un peu fier de moi. Et de mes prouesses pour mon âge. Même si je doute que ça puisse arriver. Je suis fier de moi, ça compense.
Je me jette sur elle. Je ne connais pas son odeur, c’est celle de la Prison, de l’enfermement, de la haine et de la peur. Je n’ai pas peur, moi. Enfin je ne pense pas. Du coup je combat. Même des chats plus grands, même des félins presque adultes. Collision. Ça fait plus mal que ça en a l’air. Les griffes replongent. Du sang. Il y a du sang partout, le mien, celui d’autres. Il y en a par terre. La boue et le sang se mêlent à mes poils couleur sable. Où sont passés Gaara et l’autre, l’inconnue au même pelage ? Je mords ce que je peux. Je griffe. Nous roulons tous les deux. Et puis elle est plus lourde, plus musclée, plus entraînée. Surtout plus grande que moi, en réalité.
Mais soudain elle s'enlève. Je crois que sa mère l'a prise au passage. Je me relève, soulagé, mais presque aussitôt une autre me saute dessus. Elle, elle est adulte je pense. Je recommence à me battre. J'ai trop de sang sur moi maintenant. Et de la boue. Elle me plaque violemment au sol et je mange un peu de terre. Je suffoque.
Alors je me laisse pendre. Elle a gagné. Elle va m’achever, me tuer. C’est tout, c’est la fin. Je ne pensais pas mourir si jeune. Non ! Je suis un survivant et je n’ai pas le droit de mourir. Un dernier coup de reins, accompagné d’une quinte de toux. Ma priorité, survivre. Je gagnerai d’autres combats, d’autres guerres. Il est hors de question de périr maintenant. Je glisse d’entre ses pattes, donne un coup de griffes. Mon sang et le sien se sont mélangés. Je file. On va dire que j’ai gagné la moitié, et que j’ai survécu. Donc au final c’est plutôt un bon rendement. Mes yeux se ferment. Survivre. Juste survivre.
Puis le temps s’arrête tandis que ma respiration s’accélère et mes battements aussi. Il me faut de l’oxygène. Je suis bien trop près du feu. Il va me happer, me laisser aucune chance. Il me dévorera si je ne me relève pas. Et puis tout recommence, les cris, la douleur, le sang. Je vois quelqu’un. On ne m’achèvera pas, pas dans cet état. Un chat de Clan ou de Troupe n’est pas capable de tuer un gamin.
— Elvan !
Ouf. Il m’attrape. Il me sauve. Je n’ai que quelques plaies superficielles, mais je sens que ça me pique, et que ça me brûle. Et mes poumons… La fumée, les flammes, les blessures. Et toujours dans ma tête, ça tourne, cette image. Gaara en dessous de cette chatte. Je dois leur parler. Ils me ressemblent trop. Ils sont les seuls comme moi.
Codage by Kayl
HRP : Y a Petit Lac et Plainte Nuageuse
Invité
Invité
Mer 27 Avr 2016 - 0:47
Je me réveille bousculée par les flammes et quelqu 'un me tien par le coup , maman n'est pas là . C'est un cauchemar ! Je ne le connais pas, mais il y a un air de famille . Moi , furieuse , je lui donne un coup de griffe . Celui-ci semble furieux . Une goute de sang tombe de son coup , mais il ne paraît pas ressentir la douleur . Je me demande dans ma tête pourquoi ça marche avec Petit Lac, mais pas avec lui . Je cris terrifiée - MAMAN OÙ ES-TU ? Puis deux minutes plus tard , en me débattant , je réussi a qu'il me lache , mais on est dans une forêt . Je suis très furieuse , il m'a pris , il ne s'en tirera pas comme ça et je lui donne le plus gros coup de patte avec mes griffes acérées . Tout-à-coup je me sans coupable de l'avoir fais sangner et je le liche sa plaie . Il me dépose dans la forêt auprès de ma mère , et je saute sur elle et je la liche . Je commence a jouer avec Petit Lac . Je donne une lichette a ma soeur . Je demande a ma mère -qui est cet homme .
Vieille branche
Puf/Surnom : Sun, Sunny, Nakin, et tout le bazar
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
Âge du perso: 75 lunes forever (depuis fin 2019)
Mentor / apprenti :
Étoile Rayonnante
Jeu 28 Avr 2016 - 18:14
The last fight
La tension vibrait dans l'air. Il faisait lourd, et tous les félins présents se sentaient comme écrasés. Toute cette tension était d'une force telle qu'un chaton gémit, comme pour briser l'atmosphère qui les enveloppait. Sa mère le rassura et lui souffla de se taire. Personne n'osait vraiment parler ici, tous craignaient encore « ceux du dehors », leurs geôliers qui paraissaient si cruels. Qui savait seulement de quoi ils étaient réellement capables ? Et ce qui arriverait s'ils essayaient de sortir ? Sans doute quelque chose de semblable à ce qui était arrivé à Envol de l'Hirondelle, même si personne ne savait ce que cela signifiait. Ni ce qu'il était advenu de Pelage de Terre, qui avait aussi disparu selon les dires des prisonniers ombreux. Mais personne n'avait la moindre idée de ce qu'elles avaient vu. De ce qu'elles avaient vécu. Du sort qui leur avait été désigné. Et c'était sûrement ça qui faisait le plus peur, de ne pas savoir. On aurait dit qu'elles avaient disparu de la surface de la terre...
Elles ne pouvaient pas non plus avoir réussi à s'enfuir, sinon les kidnappés de la deuxième vague d'enlèvements les auraient vu rentrer. Mais cela faisait trop longtemps qu'elles avaient disparu. Et tous le monde semblait désormais d'accord pour accepter le fait qu'elles soient plus que probablement mortes. Quant aux circonstances, le mystère restait entier. Tout comme l'absence de connaissance sur leurs probables meurtriers.
Au milieu de la masse de félins, du sol froid et dur, une chatte rousse se leva sans conviction. Sans vraiment savoir pourquoi non plus. Sans doute juste pour changer un peu de position, histoire de bouger quelques secondes ses membres ankylosés par la longue immobilité qu'elle s'était imposée à elle-même. Elle avait déjà beaucoup de mal à tenir le coup lors de la vie au camp, alors maintenant... Elle faisait vraiment peine à voir, tant l'éclat de sa fourrure s'était terni et couvert de poussière, elle paraissait brune ; ses os saillaient sous sa peau. La prisonnière jeta un regard morne à ses compagnons d'infortune, semblant chercher une chose qu'elle n'aperçut pas. Elle persévéra, détaillant les recoins de la grotte en plissant les yeux. Mais rien ne ressemblait de près ou de loin à l'objet de sa recherche, et elle se rassit difficilement. Et reprit sa longue attente.
Celle qu'on appelait guerrière avait perdu toute notion de temps, ne pouvant apercevoir ni les étoiles, ni même le soleil. Elle n'était même plus sûre de savoir à quelle époque on était, voire même son propre nom. L'enfermement lui avait donné tout le temps qu'elle voulait pour se rappeler le passé. Elle s'était murée dans ses pensées bien trop vite, jamais dérangée par l'inaction constante, s'enfonçant de plus en plus dans les méandres de ce qu'elle avait ressenti comme de la douleur. Elle en avait oublié tout le reste, et personne ne l'appréciait assez pour la garder dans la réalité et l'empêcher de partir à sa manière. Ils étaient tous bien trop préoccupés par leur propre désespoir. Elle dépérissait, les autres aussi, mais pas à ce point. Certains avaient même encore un peu d'espoir, et leur rappelaient que les clans et troupes arriveraient bien un jour. Que c'était impossible qu'on les oublie, de l'autre côté. Mais la femelle rousse n'avait plus vraiment conscience de ce qui l'entourait, tant son monde intérieur était profond. La seule chose qu'elle n'avait pas encore oublié de faire, c'était respirer.
Une certaine agitation sembla provenir de l'extérieur, on entendait parfois un miaulement pressé, comme si quelque chose se préparait. Quelque chose de grave, d'inhabituel, d'inattendu. Les chats présents dans la grotte se regardaient parfois avec un regard interrogatif, mais personne ne pouvait savoir ce qui était sur le point de se produire. Dehors, ils semblaient marcher avec empressement, comme s'ils attendaient quelque chose d'inquiétant. Puis, le cri retentit. Un appel. Un miaulement perçant venant des leurs. Les prisonniers s'agitèrent eux aussi, se levèrent tous, pressés de profiter de l'occasion. On venait les chercher ! Les sauver, les ramener chez eux, tout ça était enfin fini ! Tous se préparaient à bondir, à se battre pour leur liberté, tous, même les plus jeunes. Sauf une chatte rousse, qui ne semblait même pas avoir remarqué tout ça. Après tout, elle allait mourir alors même si elle l'avait compris, quel intérêt aurait-elle eu à sortir ? Mourir dans une grotte ou dans un bois, ça revenait du pareil au même.
Ce fut alors le moment. Les gardes s'éloignaient, obligés de se joindre à la bataille. Les chats de clans et de troupes bondirent au dehors, tous heureux de retrouver l'air libre. Ils se joignirent aux combats, plus envieux de vaincre que jamais. La fuite des plus jeunes et des plus faibles s'organisait, tous s'entraidaient pour enfin quitter cet enfer de pierre qui les avait gardé si longtemps en son sein. La grotte se vidait, le goulot à l'entrée laissait échapper un flot ininterrompu de chats avides de liberté. Finalement, seul un tas de fourrure brun-roux subsista dans la grotte, affalé sur le sol, inconscient, aveugle et sourd à ce qui se déroulait là. La chatte, car c'en était bien une, resta là encore bien longtemps, jusqu'à ce qu'une silhouette se dessine dans la faible lueur de l'entrée. L'arrivant accouru auprès d'elle, l'obligea à se relever, à marcher, à avancer, à sortir. Elle trébuchait, mais avançait parce qu'on la poussait. Et elle atteint l'extérieur. Aussitôt, une pluie torrentielle et glacée lui tomba sur les épaules, lavant sa fourrure du même coup. Un violent éclair frappa le sol plus loin, éclairant la rousseur brûlante des poils. Un grondement sourd roula tout aussi violemment dans le ciel, et l'action conjointe de ces phénomènes naturels la réveilla d'un seul coup. Rayon de Soleil faillit tomber, comme si elle réalisait à peine où elle était et qu'elle atterrissait dans ce monde réel. Plus que réel. La guerre faisait rage à quelques mètres et elle fut horrifiée par la vision de cette sanglante bataille. Encore une. Mais la dernière. Cette fois, tout était fini. Elle sentit un museau la pousser dans le dos, une épaule la soutenir quand elle faillit s'écrouler, trop faible. Une aide bienvenue, qui l'aida à s'écarter de la zone dangereuse. Et elle parvint enfin en sécurité.
Rayon de Soleil se retourna, pour savoir qui l'avait sauvée. Dans les deux sens du terme. Elle lui sourit, un sourire qui valait tous les mercis du monde, un sourire plus que sincère. C'était fini. Enfin. Tout était terminé.
Elle s'évanouit.
Elles ne pouvaient pas non plus avoir réussi à s'enfuir, sinon les kidnappés de la deuxième vague d'enlèvements les auraient vu rentrer. Mais cela faisait trop longtemps qu'elles avaient disparu. Et tous le monde semblait désormais d'accord pour accepter le fait qu'elles soient plus que probablement mortes. Quant aux circonstances, le mystère restait entier. Tout comme l'absence de connaissance sur leurs probables meurtriers.
Au milieu de la masse de félins, du sol froid et dur, une chatte rousse se leva sans conviction. Sans vraiment savoir pourquoi non plus. Sans doute juste pour changer un peu de position, histoire de bouger quelques secondes ses membres ankylosés par la longue immobilité qu'elle s'était imposée à elle-même. Elle avait déjà beaucoup de mal à tenir le coup lors de la vie au camp, alors maintenant... Elle faisait vraiment peine à voir, tant l'éclat de sa fourrure s'était terni et couvert de poussière, elle paraissait brune ; ses os saillaient sous sa peau. La prisonnière jeta un regard morne à ses compagnons d'infortune, semblant chercher une chose qu'elle n'aperçut pas. Elle persévéra, détaillant les recoins de la grotte en plissant les yeux. Mais rien ne ressemblait de près ou de loin à l'objet de sa recherche, et elle se rassit difficilement. Et reprit sa longue attente.
Celle qu'on appelait guerrière avait perdu toute notion de temps, ne pouvant apercevoir ni les étoiles, ni même le soleil. Elle n'était même plus sûre de savoir à quelle époque on était, voire même son propre nom. L'enfermement lui avait donné tout le temps qu'elle voulait pour se rappeler le passé. Elle s'était murée dans ses pensées bien trop vite, jamais dérangée par l'inaction constante, s'enfonçant de plus en plus dans les méandres de ce qu'elle avait ressenti comme de la douleur. Elle en avait oublié tout le reste, et personne ne l'appréciait assez pour la garder dans la réalité et l'empêcher de partir à sa manière. Ils étaient tous bien trop préoccupés par leur propre désespoir. Elle dépérissait, les autres aussi, mais pas à ce point. Certains avaient même encore un peu d'espoir, et leur rappelaient que les clans et troupes arriveraient bien un jour. Que c'était impossible qu'on les oublie, de l'autre côté. Mais la femelle rousse n'avait plus vraiment conscience de ce qui l'entourait, tant son monde intérieur était profond. La seule chose qu'elle n'avait pas encore oublié de faire, c'était respirer.
Une certaine agitation sembla provenir de l'extérieur, on entendait parfois un miaulement pressé, comme si quelque chose se préparait. Quelque chose de grave, d'inhabituel, d'inattendu. Les chats présents dans la grotte se regardaient parfois avec un regard interrogatif, mais personne ne pouvait savoir ce qui était sur le point de se produire. Dehors, ils semblaient marcher avec empressement, comme s'ils attendaient quelque chose d'inquiétant. Puis, le cri retentit. Un appel. Un miaulement perçant venant des leurs. Les prisonniers s'agitèrent eux aussi, se levèrent tous, pressés de profiter de l'occasion. On venait les chercher ! Les sauver, les ramener chez eux, tout ça était enfin fini ! Tous se préparaient à bondir, à se battre pour leur liberté, tous, même les plus jeunes. Sauf une chatte rousse, qui ne semblait même pas avoir remarqué tout ça. Après tout, elle allait mourir alors même si elle l'avait compris, quel intérêt aurait-elle eu à sortir ? Mourir dans une grotte ou dans un bois, ça revenait du pareil au même.
Ce fut alors le moment. Les gardes s'éloignaient, obligés de se joindre à la bataille. Les chats de clans et de troupes bondirent au dehors, tous heureux de retrouver l'air libre. Ils se joignirent aux combats, plus envieux de vaincre que jamais. La fuite des plus jeunes et des plus faibles s'organisait, tous s'entraidaient pour enfin quitter cet enfer de pierre qui les avait gardé si longtemps en son sein. La grotte se vidait, le goulot à l'entrée laissait échapper un flot ininterrompu de chats avides de liberté. Finalement, seul un tas de fourrure brun-roux subsista dans la grotte, affalé sur le sol, inconscient, aveugle et sourd à ce qui se déroulait là. La chatte, car c'en était bien une, resta là encore bien longtemps, jusqu'à ce qu'une silhouette se dessine dans la faible lueur de l'entrée. L'arrivant accouru auprès d'elle, l'obligea à se relever, à marcher, à avancer, à sortir. Elle trébuchait, mais avançait parce qu'on la poussait. Et elle atteint l'extérieur. Aussitôt, une pluie torrentielle et glacée lui tomba sur les épaules, lavant sa fourrure du même coup. Un violent éclair frappa le sol plus loin, éclairant la rousseur brûlante des poils. Un grondement sourd roula tout aussi violemment dans le ciel, et l'action conjointe de ces phénomènes naturels la réveilla d'un seul coup. Rayon de Soleil faillit tomber, comme si elle réalisait à peine où elle était et qu'elle atterrissait dans ce monde réel. Plus que réel. La guerre faisait rage à quelques mètres et elle fut horrifiée par la vision de cette sanglante bataille. Encore une. Mais la dernière. Cette fois, tout était fini. Elle sentit un museau la pousser dans le dos, une épaule la soutenir quand elle faillit s'écrouler, trop faible. Une aide bienvenue, qui l'aida à s'écarter de la zone dangereuse. Et elle parvint enfin en sécurité.
Rayon de Soleil se retourna, pour savoir qui l'avait sauvée. Dans les deux sens du terme. Elle lui sourit, un sourire qui valait tous les mercis du monde, un sourire plus que sincère. C'était fini. Enfin. Tout était terminé.
Elle s'évanouit.
Codage de Sun
|| HRP: Que celui qui veut jouer le/la sauveuse de Rayon ne se gêne pas x) Il faudrait juste que ce soit un tonnerreux qui l'apprécie au moins un peu pour se rendre compte qu'elle n'est pas là et venir la chercher, ou éventuellement un proche d'Envol de l'Hirondelle ou de Pelage de Terre qui la verrait alors et ne la laisserait pas là. Ça peut être autant un kidnappé qu'un libre.
Admin Orenji
Puf/Surnom : Orenji
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Le personnage
Sexe du perso: Femelle
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Pétale Orangé
Sam 30 Avr 2016 - 11:34
Se faire avaler par les flammes...
Avec tout le monde
Foutue monde... J'ai l'impression que le Clan des Etoiles m'accueillent en souriant tristement. J'ai envie de fermer les yeux. Mais j'ai aussi envie de me battre. J'ai mal... Je souffre... Pourquoi je ne peux pas me laisser aller ? S'il vous plait... Sauvez moi...
Malgré ma patte blessée, j'entendais parfaitement bien et sentais à merveille. Je pus sentir l'odeur de mon ami, Fauve Blanc. Une pointe de douleur transperça mon coeur. Pourquoi était-il là ? Il devait partir avec sa compagne et vite ! Pourtant, il se pencha à mon oreille et me murmura avec douceur, surement pour ne pas me brusquer ou me faire peur :
C'est moi, Fauve Blanc. Ne t'inquiète pas Aile Orangée, je vais te sortir de là.
Il passa sa tête sous mon épaule pour me soulever. Il me mis sur lui et me portai loin de tout ce désastre. Je sentis une odeur, j'avais envie de lui hurler de faire attention mais il le fit seul, il l'esquiva et lui planta ses crocs dans son épaule. Il devait me laisser... Pourquoi se donné t-il tant de mal ? Il devais partir... Le chat prit ses pattes à son cou et repartit en courant. Fauve Blanc se remis en route, péniblement : Était-il blessé ? Était-ce mon poids qui le dérangée ? Mon coeur battait lentement, très lentement. Ma patte saignait et pas qu'un peu tandis que j'avais l'impression de bruler sur place, alors que l'on étaient bien loin du feu. Il devait s'arrêtait... Mais le connaissant, il n'allait s'arrêter qu'une fois à l'abri. Il me souleva encore une fois et partit en direction du lac, en direction du calme... Là-bas, il y aurai forcément quelqu'un pour m'aider, en fin j'espère... Il aurait dû aider les plus jeunes, et pas une femelle comme moi... Mais il n'abandonna pas et arriva au Lac, à l'abri. Il me déposa près d'une guérisseuse et s'effondra à mes côtés. D'un souffle, il me dis :
C'est fini maintenant, tu es en sécurité.
Je hochais faiblement la tête et murmuras un simple merci. Je laissais la guérisseuse s'occuper de moi tandis que je sentais le sommeil m'avaler tout rond... Mais cette fois, ce n'était pas le Clan des Etoiles qui voulait m'emmener. Non. C'était juste l'épuisement qui voulait m'apaiser.
Invité
Nuage du Phénix
Sam 30 Avr 2016 - 20:21
"Si tu savais ce que la solitude et la peur peuvent nous apprendre sur nous-mêmes..."
Le silence et la solitude sont les compagnons les plus fidèles qui soit.
J'ai essayé de dormir durant ma captivité, je voulais m'enfuir ne serait-ce que quelques instants de cette réalité de cauchemar. Je voulais pouvoir voir ma mère et mes soeurs dans mes rêves pour oublier l'endroit où je me trouvais. Je ne me doutais pas de ce qui se passait là dehors. J'avais perdue la notion du temps. Combien de jours s'étaient écoulés depuis le kidnapping ? Trois ? Vingt-six ? Deux lunes ? Aucune idée.
Tout ce que je savais, c'était que j'avais à peine mangé, à peine dormi et que je supportais de moins en moins d'être enfermée. J'allais devenir claustrophobe si ça continuait comme ça.
Je sortis les griffes et les fis doucement crisser contre la pierre dure et froide me tenant compagnie. Je lâchais un profond soupir en jetant un coup d'oeil vers la seule sortie de cette prison. Pourquoi nous gardaient-ils ici ? Pourquoi en vie ? Autant qu'ils en finissent avec nous, on est tous près de la mort de toute façon.
C'est peut-être pour ça que j'ai vu mon père quand je n'étais pas bien. Enfin mon père. Mon beau-père plutôt. Mais je pense que ça n'était qu'une hallucination.
J'étais éveillée, en fin je crois. Et je l'ai vu, debout devant moi, je me demandais ce qu'il fichait là, après tout, il n'avait pas à s'en faire pour moi de là où il était. Je n'étais même pas sa fille pourquoi s'entêtait-il à faire attention à ma petite personne sans aucune importance ? Je devais lui paraître bien misérable, je devais même lui faire honte. Sa fille qui ne l'était pas, enlevée, incapable de rester hors de danger, de se défendre, de s'enfuir. Incapable de ne pas désespérer sur son sort, incapable de ne pas abandonner. Je faisais et je fais toujours pitié, je le sais. Mais le voir a été horrible quand bien même il n'était pas réel. Je n'ai même pas osé le regarder dans les yeux tellement j'avais honte de moi. Je suis misérable, lamentable, pitoyable, je ne vaux rien et je le sais.
Plongée dans mes sombres pensées, je ne pus m'empêcher de sursauter lorsque j'entendis la pierre qui bouchait l'entrée rouler, laissant le passage ouvert. Je jetais un coup d'oeil autour de moi, un peu perdue. Tout le monde sortait un par un.
L'odeur des quatre clans m'atteignit de plein fouet ainsi que deux autres, similaires à celles d'autres kidnappés que personne ne semblait connaître. Les troupes sans doute, celles que les Clans du Vent, de l'Ombre et Tonnerre avaient affrontées par erreur.
Et puis tout alla trop vite, bien trop vite.
Et lorsque, enfin je pus sortir, lorsque l'entrée fut inondée de soleil, je n'entendis qu'un seul cri au milieu du vacarme guerrier.
Un seul.
Maman est là...
J'ai essayé de dormir durant ma captivité, je voulais m'enfuir ne serait-ce que quelques instants de cette réalité de cauchemar. Je voulais pouvoir voir ma mère et mes soeurs dans mes rêves pour oublier l'endroit où je me trouvais. Je ne me doutais pas de ce qui se passait là dehors. J'avais perdue la notion du temps. Combien de jours s'étaient écoulés depuis le kidnapping ? Trois ? Vingt-six ? Deux lunes ? Aucune idée.
Tout ce que je savais, c'était que j'avais à peine mangé, à peine dormi et que je supportais de moins en moins d'être enfermée. J'allais devenir claustrophobe si ça continuait comme ça.
Je sortis les griffes et les fis doucement crisser contre la pierre dure et froide me tenant compagnie. Je lâchais un profond soupir en jetant un coup d'oeil vers la seule sortie de cette prison. Pourquoi nous gardaient-ils ici ? Pourquoi en vie ? Autant qu'ils en finissent avec nous, on est tous près de la mort de toute façon.
C'est peut-être pour ça que j'ai vu mon père quand je n'étais pas bien. Enfin mon père. Mon beau-père plutôt. Mais je pense que ça n'était qu'une hallucination.
J'étais éveillée, en fin je crois. Et je l'ai vu, debout devant moi, je me demandais ce qu'il fichait là, après tout, il n'avait pas à s'en faire pour moi de là où il était. Je n'étais même pas sa fille pourquoi s'entêtait-il à faire attention à ma petite personne sans aucune importance ? Je devais lui paraître bien misérable, je devais même lui faire honte. Sa fille qui ne l'était pas, enlevée, incapable de rester hors de danger, de se défendre, de s'enfuir. Incapable de ne pas désespérer sur son sort, incapable de ne pas abandonner. Je faisais et je fais toujours pitié, je le sais. Mais le voir a été horrible quand bien même il n'était pas réel. Je n'ai même pas osé le regarder dans les yeux tellement j'avais honte de moi. Je suis misérable, lamentable, pitoyable, je ne vaux rien et je le sais.
Plongée dans mes sombres pensées, je ne pus m'empêcher de sursauter lorsque j'entendis la pierre qui bouchait l'entrée rouler, laissant le passage ouvert. Je jetais un coup d'oeil autour de moi, un peu perdue. Tout le monde sortait un par un.
L'odeur des quatre clans m'atteignit de plein fouet ainsi que deux autres, similaires à celles d'autres kidnappés que personne ne semblait connaître. Les troupes sans doute, celles que les Clans du Vent, de l'Ombre et Tonnerre avaient affrontées par erreur.
Et puis tout alla trop vite, bien trop vite.
Et lorsque, enfin je pus sortir, lorsque l'entrée fut inondée de soleil, je n'entendis qu'un seul cri au milieu du vacarme guerrier.
Un seul.
Nuage du Phénix ! Ça va aller ! Maman est là !
Maman est là...
Codage par Neph pour Alice seulement
Invité
Jaspe Sanguin
Lun 2 Mai 2016 - 7:25
The last fight.
Des morts, il y en aura. Après tout, il y a toujours des morts. Chaque mauvaise saison, il y a des petits qui ne survivent pas, des anciens qui atteignent la fin. Parfois, des solitaires provoquent des combats. Des renards, des blaireaux. Des Monstres. Au final, je vais mourir un jour. Comme je sais qu’on mourra tous. Si c’est une fatalité, pourquoi essayer de l’éviter à tout prix ? Pourquoi avoir peur chaque jour de sa vie ? C’est peut-être mon dernier jour. Comme ce peut être demain, ou un autre jour. Comme ç’aurait pu être hier. Je n’ai plus peur. Les félins autour de moi font barrage. Je suis au milieu de tout. Au milieu des combats. J’ai la tête vide, tout est vide. Mon coeur. Il n’y a rien qui puisse me sortir de là. Pourquoi suis-je lieutenant ? J’aurais voulu partir mais j’ai trop de responsabilités. Alors je me dis qu’il faut que je le fasse.
Pas pour moi. Pour eux. Eux, ceux à qui au fond, je tiens. Même ceux que je connais moins. Ils sont ma famille.
Voilà, c’est peut-être l’heure pour moi de mourir. J’aurais aimé dire des choses, avant de mourir. Peut-être que je vais survivre et que tout ce que je pense, je le penserai demain encore. La pluie tombe, tout est gris, sombre. Mes poils paraissent plus sombres eux aussi, à cause de l’eau. Ils sont plaqués sur ma peau. Un de ces Escogriffes me prend à la gorge. Je peux me laisser faire. Je peux me battre pour un honneur. Même si je ne me bats pas, on m’honorera. Mort au combat pour le Clan, pour notre liberté. Même si je ne fais rien. Parce qu’on ne me voit pas. Parce qu’on m’imagine comme un grand guerrier que j’ai peur de ne pas être. Je ne suis rien d’autre qu’un félin comme eux.
Cinq, quatre.
Je peux aussi choisir de me battre. Après tout, on a qu’une vie. Ou plus, si on croit au Clan des Étoiles et à la forêt sombre. Un coup de griffe et boum. Le sang gicle. Y en avait pas assez ? Mes griffes plongent dans la chair. Mes crocs s’enfoncent dans sa gorge. Je sens mes mâchoires serrer, et même lorsque le liquide entre dans ma gueule, je ne peux plus m’en défaire. C’est si bon. La puissance m’enivre. Oh Clan des Étoiles, je sais que je ne vous rejoindrai pas. Malgré ce que j’ai vécu, vous me considérerez comme fou. Je ne prétends pas ne pas l’être. Je ne nie pas la vérité. Et si on me demande si j’ai tué ma mère, je ne nierai pas. Je suis honnête et c’est mieux. C’est la seule qualité que j’ai jamais eue.
Trois, deux.
Il ne respire plus. Il ne vit plus. Qu’est-ce que c’est au fond, la mort ? Juste ça, lorsque tout s’arrête si vite. Bon, me trouver un autre adversaire. Je dois laisser le cadavre ici. Après tout, c’est une mort légale. Pas légitime, car un meurtre ne peut pas l’être.
Je me détourne. Je vois les flamme qui surgissent et qui avancent un peu. La foudre a frappé. La pluie tombe toujours, mais moins drue. Je ne sens pas les plaies sur mon corps. Et je vois un autre Escogriffe. Bon y en a de partout, des Escogriffes. Ils se battent comme des chiens enragés. Je me précipite sur celui-là. Oh qu’il ressemble à mon alliée Torture Machiavélique. C’est une race étrange. Je n’en connaissais pas d’autres dans le coin. Pourtant il y en a plus que je ne le pensais. Bizarre.
Un.
Je saute sur lui. Le combat commence. Les oreilles plaquées en arrière, je dérape à moitié dans la boue. Mon pelage est méconnaissable, couvert de boue, de sang. L’autre n’est pas mieux. Deuxième combat sanglant. Un mort nous séparera. Sinon le combat continuera. Ce chat des sables est puissant. Il n’est pas très grand, mais il est puissant. Comme moi au final. Le combat promet d’être serré. Au pire, c’est moi qui crève, au mieux je m’en sors. Enfin je dis au mieux, mais j’en suis pas certain. Je ne sens pas les coups. Je ne les sens plus. J’ai trop encaissé durant cette bataille. Les forces me quittent déjà alors que lui et moi, on vient de commencer. C’est moi qui vais perdre et mourir.
Soudain une branche enflammée tombe. Je me dis que c’est la fin pour nous deux. C’est moins douloureux de savoir que personne n’a gagné ce stupide combat. De savoir qu’on va pas partir seul. Je tente de m’écarter d’un bond, mais ça ne sert à rien. Les flammes m’ont attrapé. Où est l’Escogriffe ? Peut-être sous le feu. Mort. Peut-être sous le feu, mais vivant. Ou bien il a réussi à se tirer. La fumée entre dans mes poumons, et je crois que ma dernière heure est arrivée. Je rampe de toutes mes dernières forces le plus loin possible, et je crache, et tousse. Je me relève en tremblant. Le combat est bientôt terminé. Bientôt, tous les Escogriffes ordonneront le repli. Non. Bientôt, la moitié des nôtres seront morts, et la totalité des leurs. J’ai décidé d’être un gagnant. J’ai toujours été un gagnant.
Codage by Ella' for Kaylou <3
Jeune aventurier
Puf/Surnom : Equi, Cica, Cicoune pour Sauvagou et Chou pour ma Chou
Messages : 106
Le personnage
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Gaara
Lun 2 Mai 2016 - 19:42
The last fight
Kaylou ft Equi
Il pleuvait. La pluie torrentielle humidifiait la terre sur laquelle nous marchions. C’était mon tour de garde. Mon tour de surveiller. Je faisais les cents pas, devant l’entrée de la prison. Enfin, peut-être que j’en faisais plus, ou moins, je ne m’étais pas vraiment attardé à les compter pour voir si l’expression me convenait en ce moment. Et puis, c’était une expression, justement. Je n’avais pas envie de me casser la tête avec ça. Pas maintenant. Je fais le même chemin en permanence, d’un point A à un point B, puisqu’il n’y a rien d’autre à faire en ce moment. Les prisonniers ne parlent pas. Ou très peu. Ils sont tranquilles. Et malades, surtout. La plupart sont malades. Certains mourront. Ils ne peuvent pas tous survivre. Pas dans ces conditions. Soit ils mourront de faim, de soif, de maladie, ou ils deviendront fous. Au choix.
Une des kidnappés m’intrigue particulièrement. Je ne sais pas son nom. Je ne sais pas grand chose d’elle, en vrai. Je l’ai seulement regardé, de loin. De mon poste. De toute façon, elle ne m’aurait pas laissé débuter la conversation. J’avais seulement parlé avec elle quelque fois, quand je lui apportais de la nourriture. Le reste du temps, je la surveillais. Sans parler. Mais je m’assurais qu’elle mange et qu’elle ne meure pas. Elle a l’odeur de la Troupe Inondée. Je me rappelle avoir tué la botaniste de leur Troupe. Alors probablement qu’elle me déteste. Je n’étais pas le même, à l’époque. J’avais changé. Mais pour elle, je me doutais bien que rien n’avait changé. J’étais toujours le même, à ses yeux. Un escogriffe sans coeur, sans pitié, sans compassion. Un ennemi. Un sale monstre. Rien d’autre.
Mon poil mouillé était dressé en épines, lorsque je m’abritai un moment pour tenter de me sécher, tout en gardant un oeil sur Malawi, qui se tenait fièrement devant la grotte, contente de pouvoir faire ce que je faisais. Et un éclair attira mon attention. Il fut bref, très rapide. Mais déclencha une catastrophe. Du feu. Je voyais du feu, au loin. Et un cris , suivit de plusieurs. J’allai immédiatement prévenir les autres. On nous déclarait la guerre. Les sens alerte, je m’assurai que Malawi reste en sécurité. Mais je devrais me battre. C’était certain. Je n’avais pas peur. Enfin si. Mais pas pour cette raison. Je n’avais pas peur de perdre. Pas peur de mourir. J’avais seulement peur pour ma fille.
Je m’éloignai un peu. Leurs troupes se rassemblaient, en face. Ils étaient nombreux. Mais nous étions puissants. Je me mis en position. J’étais prêt. Je courus dans la mêlée et me battis contre le premier chat que je croisai. Son regard était bleuté, mais la rage de vaincre était présente et évidente. C’était les escogriffes contre les autres. On pouvait dire que côté chiffre, c’était bien inégale. Mais côté force, nous pouvions les dépasser. Enfin, je crois. Le chat en face me griffa plusieurs fois sur les côtes, et m’infligea plusieurs blessures qui me faisaient grimacer, mais je me retins. Je devais tenir bon. Je me devais de rester en vie, pour ma fille. Et ne pas abandonner. Maintenant par-dessus moi, je lui donnai un bon coup de mâchoire qui le fit reculer assez longtemps pour que je puisse retourner vers les kidnappés. Dans l’agitation, j’avais un peu de difficulté à la trouver, mais je la vis. Même si elle ne désirait pas que je l’aide, je le fis pareil. Je la laissai s’appuyer sur moi, alors que je la sortais de cet endroit. Voilà, elle était maintenant en sécurité.
Je tournai le regard. Malawi était en danger, quelqu’un s’approchait dangereusement d’elle. Mais j’étais beaucoup trop loin pour arriver à temps près d’elle. Je sentis mon coeur rater un battement, alors qu’une chasseuse la prit dans ses crocs et la cacha à un endroit où elle était hors de danger. Je la remerciai vaguement, avant de repartir au combat. Aussitôt, je sentis qu’on me sautait dessus. J’oubliai le sang qui coulait de mes blessures pour me concentrer sur mon adversaire, qui était presque aussi petit que moi. Mais, il n’en était pas moins fort. Je me battais du mieux que je pouvais, pour gagner. Mon pelage, déjà de base de la couleur du sable, était maintenant plein de boue, et donc je semblais davantage sale. Je combattais bien, mais il n’y avait rien à faire. Aucun de nous deux ne voulait laisser l’autre gagner. Mais je savais que j’avais perdu. Puis, une branche enflammée tomba, nous interrompant en plein milieu. Tant mieux, je devais en profiter. J’avais esquivé à temps, et j’étais maintenant bien loin de mon adversaire. Nous avions perdu cette bataille. Il ne fallait pas, en plus, perdre de nos alliés. Des membres de notre cercle. Je criai, de ma voix forte et rauque.
- REPLIII !!!
C'était terminé.
Codage by Kayl pour Equi only
Invité
Jaspe Sanguin
Mar 3 Mai 2016 - 21:54
The last fight.
Je suis haletant, brûlé, blessé et pourtant je tiens toujours debout. Je pense que c’est l’adrénaline, et que dans quelques instants je vais m’écrouler. Est-ce que j’ai gagné ce combat ? Pas vraiment, non. On a été interrompu. Je pense que personne n’a gagné ce combat finalement. Mais personne ne l’a perdu non plus. Et coup de chance, je ne suis pas mort. Je pensais que j’allais mourir, face aux Escogriffes et finalement, non. Il y a eu beaucoup de morts que nous pleurerons, mais pas moi. Et je sens le pouvoir se rapprocher de moi, dangereusement, de plus en plus. Combien de temps avant que je passe chef ? Très peu. Je m’y vois déjà. Mais pas étant chef au coeur d’une bataille comme celle-ci. C’est trop dangereux.
Je tente de rafraîchir mon pelage qui a légèrement cramé. Enfin, juste roussi. Coup de bol je suis déjà roux. Bon, faut que je me bouge. La pluie qui ne tombait pas assez fort jusque là pour éteindre les flammes recommence à prendre de l’intensité, et même si je déteste l’eau comme pas possible, je dois avouer que là ça fait du bien. Je me sens mieux. La branche n’est pas tombée sur l’Escogriffe que je combattais, puisque je le vois. Je bande mes muscles. Je sens que ça va être reparti pour un combat et cette fois, je n’aurai plus aucune chance. Je suis vraiment à bout, épuisé. Pourtant je me battrai encore s’il le faut. Sauf qu’il ne le faut pas. Il ne le faut pas, car ce chat ne vient pas combattre. Il se redresse et je le vois. Je l’entends.
— REPLIII !!!
Je reste là, médusé. Quoi, ils s’en vont comme ça ? Bon c’est vrai que ça fait maintenant des heures qu’on combat. On des minutes, j’en sais rien. Le temps ne passe pas comme d’habitude. Donc moi je reste ici et les autres, les Escogriffes, lentement, stoppent leur combat à leur tour. Ils s’en vont. Sauf ceux qui sont trop blessés pour bouger. Et les cadavres aussi. Eux ne bougent pas, et ne bougeront plus jamais. Je me sens vidé de toute énergie. Pourtant il va falloir rentrer au camp, avec ceux qui sont assez valides pour aider les autres. J’en fais partie. J’aiderai mes camarades. Je boîte bas, le sang a coagulé pour la plupart des plaies. Mais certaines saignent encore. Les plus profondes. J’ai eu de la chance encore une fois.
Je pensais pas m’en tirer aussi bien. Je suis allé en plein milieu du combat, sans aucune conscience de ce que je faisais. J’aurais pu mourir, je me suis mis en danger. J’aurais dû mourir, pas les jeunes félins qu’on a mené à la mort. Suis-je devenu un monstre ? Non. Je ne peux pas y croire. Je cherche Aile Orangée du regard. Et elle, elle combattait aussi. Est-elle toujours vivante ? Et ceux retenus dans la Prison, sont-ils sortis à temps ? Le feu a peut-être tout flambé. Je suis pas le seul survivant, tout le monde se relève peu à peu. Enfin non, pas tout le monde. Une femelle est inconsciente, allongée sur le sol. C’est ma soeur. Je ne sais pas ce que je ressens. Parce que je sais qu’elle voulait mourir. J’aurais pu la tuer, pour qu’elle parte en paix. Je fais ça, parfois. Je suis un meurtrier.
Mais elle est en paix maintenant.
Bon, je me dirige vers je sais pas où. Le tronc s’éteint lentement. Il ne reste que du bois carbonisé. Et nous, Clans et Troupes, victorieux. Il y a des membres de mon Clan. Ils sont vivants. Je vais aider un guerrier. Il a du mal à marcher, mais il est vivant. Il s’en sortira avec l’aide des guérisseurs. Moi aussi. Je deviendrai chef et je survivrai. Je donne mes dernières forces. Je hurle à tout ceux qui peuvent encore m’entendre :
— ON RENTRE !
Pas de négociation. Un seul ordre pour dire qu’on a gagné. Et moi je me mets en route. Je dois rentrer. Je dois être le lieutenant qui mène son Clan, je dois être celui qui les guide alors qu’ils ont mal et peur de mourir. Je dois être fort pour eux, et ensuite seulement je me soignerai. Mais cette victoire me donne assez de force pour faire tout cela. J’ai gagné mes combats. Alors je boite en soutenant un camarade, et d’autres commencent à me suivre. Ceux qui tiennent debout. On reviendra aider les autres bientôt. Ceux restés au camp reviendront pour ramener les blessés et les morts. Car il y en a trop… Et c’est pas fini. Mais je n’en fais pas partie.
HRP : Vous pouvez répondre à nouveau si vous voulez, c’est la fin du combat
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Krys
Mer 4 Mai 2016 - 22:30
The last fighti
Ft tout le monde
Il faisait froid ce matin. L'atmosphère était lourde, la peur et la rage planait au dessus d'eux, ainsi que la mort. Tout le monde savait, mais personne ne voulait. La mort est bien réjouissante lorsqu'elle est programmé mais moins quand elle vous tombe dessus. Combien y allait-il avoir de morts aujourd'hui ? Sûrement beaucoup trop. Ce n'était pas tant le fait de tuer qui déplaisait à la belle guerrière, mais plutôt la peur de mourir, et de voir des gens mourir bien qu'elle ne soit pas attaché à beaucoup de ses camarades. Ils avançaient silencieusement, tous se soutenant par la pensé, tous priant le clan des Étoiles. Cristal de Rose, elle, était partagée entre plusieurs sentiments. La peur ? La rage ? L’excitation ? L'envie ? L’angoisse ? Ou encore l'enthousiasme ? Toute ces mots s’entremêlaient dans son esprit, le rendant confus. Mais elle était sur d'une chose : dans quelques minutes elle pourrait tuer. Elle attendait ce moment depuis longtemps. Ses griffes dans la chaire d'un autre, le sang lui coulant sur les pattes, les cris de détresse de sa victime, puis le silence de la morts, les yeux vitreux en face d'elle et la froideur du cadavre sous ses pattes. Elle retient un ronron sadique pour ne pas alerter les chats autours d'elle. Ils allaient aujourd'hui tuer les escogriffes et libérer les chats enlevés, et ils allaient gagner.
« A l'attaque ! »
Ce signal retentit et la guerrière n’eut pas le temps de le comprendre que des chats la bousculaient déjà pour foncer sur leur cibles. Elle se lança parmi eux, essayant tant bien que mal de repérer les chats à tuer. Elle sentit soudain un poids sur ses épaules. Elle prit seulement quelques secondes pour repérer l'odeur d'un chat ennemis, avant de se cabrer brusquement, faisant tomber le chat qui lui mordait l'épaule. La pluie torrentielle glaçait les os de la chatte mais elle n'y faisait plus attention, elle ne se concentre que sur le combat. Le chat est tombé a terre et elle en profite pour lui sauter dessus, ce retenant pour ne pas le tuer de suite. La guerrière grise lui planta ses griffes dans le flan, faisant couler un fin filé de sang chaud. Cette douce odeur lui avait manqué, cela lui faisait du bien. Le temps qu'elle n'y pense, son adversaire avait entreprit de lui labourer le ventre de ses pattes arrières. Dans un cri de douleur étouffé, Cristal de Rose recula avant de lui mordre la patte, l'immobilisant à terre. L'escogriffe roux hurla et le sang gicla entre les crocs de la jeune guerrière. Celle-ci se délectât du goût de sa victime, avant de lui sauter à la gorge. Elle reçut un coup de griffe sur l'épaule, puis un autre, avant de vire volter face à un autre chat. Dans un élan de rage, elle lui arracha une oreille, mais elle se stoppa lorsqu'elle sentit deux pointes sur sa nuque. Celles-ci s’enfoncèrent lentement, faisant couler le sang sur le beau pelage de la chatte. Elle se débattit du mieux qu'elle put, ne pouvant plus se défère de l'emprise de son ennemis. Sans flancher, elle se cabra, et le poix disparut, en même temps que les crocs se retirèrent de sa chaire. L'avait-elle vaincu ? Aussi facilement ? Elle se retourna et compris qu'un de ses camarades de bataille l'en avait débarrassé. La fourrure blanche qui avait sauvé la chatte lui adressa un signe de tête avant de repartir au combat. Un rien reconnaissante, Cristal de Rose se jeta sur l'escogriffe qui avait tenter de la tuer, afin de l'achever. Elle lui sauta dessus, de manière à l’emprisonner de ses pattes, avant de le mordre à la nuque d'un puissant coup de croc mortel. Le corps sous ses pattes se raidit avant de retomber, raide mort. Fière et satisfaite elle laissa le cadavre à sa place, avant de lui passer dessus sans ménagement et de continuer la bataille. Elle se rendit vite compte qu'ils étaient beaucoup et que cette bataille était dur. Les éclairs avaient cessés et la pluie s'était calmé. Néanmoins un arbre avait prit feu, et avait faillit brûler notre jeune guerrière du clan du vent lorsqu'elle se battait contre deux chats adverses. Elle avait tué deux fois et blessée plus pour l'instant. La bataille faisait rage et ses blessures était profondes. Celles-ci la brûlaient, et elle essayait tant bien que mal d'oublier la douleur en se concentrant sur son objectif, aider de son mieux à gagner ce combat, quitte à y laisser sa vie. Elle ne perdrait pas espoir, elle n'abandonnerait pas, car c'est ce qu'un chef aurait fait, il aurait conduit son clan au péril de sa vie, s’avançant au premier rang, défendant les siens. Et c'est se que Cristal de Rose voulait être : un chef. Contrôler, tuer à sa guise, donner ses ordres, se faire respecter..mais ce n'était pas le moment de penser à cela. Elle devait se concentrer sur cet adversaire, bien qu'il soit moins fort et plus petit qu'elle. Un adversaire reste un ennemis à éliminer. Elle n'eu pas de mal à l'amocher, sans trop se faire toucher. Un coup de croc bien placé pourait lui être fatale vut la profondeur de certaines de ses blessures. Elle commençait à perdre en force, elle était fatiguée, ses yeux trahissaient sa haine et sa rage mais ses pattes tremblantes elles trahissaient sa fatigue. Bien qu'elle fasse tout pour se battre avec courage jusqu'au bout, elle priait silencieusement le Clan des Étoiles de l'épargner, et que cette bataille se finisse bientôt. Elle n'en pouvait plus, elle venait d'achever une nouvelle victime mais cette fois ci elle n'y éprouva aucun plaisir particulier. La chatte aux beaux yeux bleus avait l'impression que plus elle en tuait, plus elle devait en affronter, ce qui ne la réjouissait pas. Sa patte avant droite en l'air pour ne pas appuyer sur sa blessure, elle s’efforça de marcher jusqu'à un arbre. Elle ne s'y allongea pas, bien que l'envie soit forte, de peur d'être vulnérable. Elle s'y appuya, espérant qu'on ne vienne pas l'achever, le temps de récupérer. Elle osa poser sa patte et, dans une grimace de douleur, se jeta sur un chat qui lui passa devant. C'est à se moment que ses espoirs qu'elle s'était acharnée à garder, que sa force perdue, et que ses envies meurtrières revinrent. Ils battaient en retraite. Elle égorgea d'un coup de griffe le matou qui lui faisait fasse, avant de s'effondrer de douleur et de soulagement. C'était fini. Son sang mélé à ceux de ses victimes souillaient presque entièrement son pelage d'habitude si claire et brillant. Son oreille entaillé avait était amoché et il lui manquait à présent un bout plus important d'oreille, ce qui la faisait atrocement souffrir. Elle était cependant fière d'elle, et du combat qu'ils venaient de mener. Tous. Tous ses alliés.
-REPLIII !!
Ces mots prononcés rassemblent tous les Escogriffes. Ceux-ci battent en retraitent. Ils avaient gagnés, et elle était en vie. Elle avait sut se battre sans y dépérir, et elle continuerait de se battre jusqu'au bout, pour prouver à quiconque ose la contredire qu'elle est digne de diriger son clan. Se fut le moment de rentrer, boitant, saignant, et sans la présence de certains camarades, bientôt pleurés par les autres.
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Torrent de Foudre
Ven 6 Mai 2016 - 20:29
La suie maculait mon pelage, la chaleur commençait à me faire suffoquer tandis que je donnais des coups de patte encore et encore. Lorsque je roulais au sol pour éviter au félin de me sauter dessus, mon dos brûla. J'avais roulé sur des bouts de bois encore enflammés. Le chat en face de moi n'en menait pas large. Le pelage de son ventre se consumait. Sans un regard pour moi, et s'enfuit en hurlant. Je m'ébrouais et je léchais mon dos avec dégoût. La suie et les cendres se collaient à ma langue, et je me retrouvais avec des minuscules échardes plantées sur ma langue râpeuse. Je retournais une fois de plus dans la mêlée, encore vaillant mais affaibli. Mes plaies saignaient et les flammes mettaient ma chair à nu. Bientôt, je n'aurai plus de fourrure sur le dos si cela continuait. Frappant un nouveau chat errant, je savais que je perdais en vivacité lorsqu'il me renversa sur le dos par surprise. Je n'avais pu l'esquiver. Apeuré, je tentais de lui filer entre les pattes pendant qu'il me labourait le ventre avec ses pattes arrières. Je m'échappais, la fourrure ébouriffée, et je m'enfuis, percutant un félin que je ne pus identifier. En me retournant, je vis un Escogriffe se dresser parmi la mêlée, seul. Personne ne l'affrontait. Je m'élançais vers lui mais il leva la tête et cria :
— REPLIII !!!
Au début, je ne compris pas ses paroles, je l'entendis juste miauler. Puis je vis une masse de chats faméliques, couverts de bouts de bois brûlés, de cendre et de suie s'enfuir la queue entre les pattes. Puis je saisis la situation. Le matou était sûrement un chef pour les Escogriffes, et avait ordonné le repli. Avions nous gagné alors ? Je pense. Tout les otages ont été libéré et les Escogriffes se sont enfuis. Pourtant, malgré leur air miteux, je me disais que tout n'étais pas terminé. Tout ne pouvais pas se terminer aussi vite. Les Escogriffes reviendront bientôt à la charge, pour notre plus grand malheur.
En tout cas, le combat était fini, pour l'instant. J'étais exténué. Je me rendis compte de ma propre fatigue, de mes blessures, de ma queue qui avait perdu des touffes de poil. Mon statut d'otage m'avait affaibli, car même si les Escogriffes nous avait donné une tanière et du gibier, ce gibier n'était pas suffisant pour tout les chats présents, et le combat m'avait sapé de mes dernières forces, que j'avais puisé dans mon envie de me battre pour mon Clan. Je m'assis un instant, j'avais la tête qui tournait. Je voyais les autres félins des Clans et des Troupes, certains abasourdis d'une victoire aussi soudaine, d'autre qui miaulaient joyeusement pour célébrer cette bataille remportée. M'allongeant sur le sol boueux, je fermais les yeux tout en écoutant le crépitement de la pluie et des flammes. Bientôt je retournerai chez moi, mais j'avais besoin de repos.
— REPLIII !!!
Au début, je ne compris pas ses paroles, je l'entendis juste miauler. Puis je vis une masse de chats faméliques, couverts de bouts de bois brûlés, de cendre et de suie s'enfuir la queue entre les pattes. Puis je saisis la situation. Le matou était sûrement un chef pour les Escogriffes, et avait ordonné le repli. Avions nous gagné alors ? Je pense. Tout les otages ont été libéré et les Escogriffes se sont enfuis. Pourtant, malgré leur air miteux, je me disais que tout n'étais pas terminé. Tout ne pouvais pas se terminer aussi vite. Les Escogriffes reviendront bientôt à la charge, pour notre plus grand malheur.
En tout cas, le combat était fini, pour l'instant. J'étais exténué. Je me rendis compte de ma propre fatigue, de mes blessures, de ma queue qui avait perdu des touffes de poil. Mon statut d'otage m'avait affaibli, car même si les Escogriffes nous avait donné une tanière et du gibier, ce gibier n'était pas suffisant pour tout les chats présents, et le combat m'avait sapé de mes dernières forces, que j'avais puisé dans mon envie de me battre pour mon Clan. Je m'assis un instant, j'avais la tête qui tournait. Je voyais les autres félins des Clans et des Troupes, certains abasourdis d'une victoire aussi soudaine, d'autre qui miaulaient joyeusement pour célébrer cette bataille remportée. M'allongeant sur le sol boueux, je fermais les yeux tout en écoutant le crépitement de la pluie et des flammes. Bientôt je retournerai chez moi, mais j'avais besoin de repos.
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Pegy
Mar 10 Mai 2016 - 20:18
The last fight
The last fight
Ft Tous
Pour moi, ça allait être une journée paisible. Enfin c’est ce que je crois. Comme d’habitude, je devais aller à la Prison. Pas pour un tour de garde, non, j’en fais jamais, les Escogriffes, les miens, non pas encore confiance en moi. Bien sûr je peux les comprendre, je fais vraiment pitié à voir. Mais j’y vais pour apporter de la nourriture. C’est souvent ce que je fais quad je n’ai rien à faire. Conclusion, c’est ce que je fais tout le temps, tous les jours. Un seul but dans la vie, nourri les autres. Magnifique non ? Non mais sérieusement. Je ne sers en réalité à rien. Tout le monde s’en fiche de savoir que j’existe. Pour eux, je suis comme une souris qui se balade sur leur territoire. Juste une proie à chasser. Il faut vraiment que je parvienne à prouver ma valeur. Si jamais je deviens une chatte exclue, comme le vivrais-je ? Je serais complètement dépitée et plus rien ne me donnera envie de vivre. Je suis une solitaire, certes, mais il y a quand même une limite. Une limite qui manque d’être dépassée. Je suis au bord du gouffre. Un rien et je le passe. Préparez-vous à me voir sombrer dans la folie pure. Je ne sais pas ce que je deviendrais, mais je sais que ça va être pire que tout. Plus rien ne sera comme avant, il suffit d’un petit pas pour que tout soit chamboulé. La mort d’un proche ou même un abandon pourrait y arriver. Je ferais tout pour empêcher que ça arrive. Pourrais-je un jour revenir dans les Clans ? Personne, à part les esco et ceux de la Prison, ne savent que je maintenant leur pire ennemie. Je peux faire comme s’il ne c’était rien passé ? Non, je ne pourrais pas y parvenir. Etoile du Lynx prendrait ça comme une trahison. Non, c’est une trahison. Je ne peux pas y retourner, c’est contre le code. Si je le fais, je peux être certaine d’être bannie du clan et des esco. S’ils apprennent que j’ai essayé de revenir, je peux dire adieu à tous les chats que j’ai croisés et aimés. Je ne peux me le permettre.
Je me lève de mon nid avant de penser à tout ce que j’ai loupé. Jamais je ne pourrais revoir Chant du Matin, il me l’a fait clairement comprendre. Mais je veux le revoir. J’ai condamné le bonheur pour le remplacer par la haine et la souffrance. Pourquoi ? Juste parce que je ne voulais pas rester enfermée. En plus j’étais avec mon compagnon et c’était le bonheur. Mais le fait de souffrir me détruisait à petit feu. Maintenant je connais mon erreur. Je vais tacher de ne pas la recommencer. La tête basse, je sors de mon antre et regarde les étoiles. Des nouvelles sont apparues. Je suis certaine qu’elles guettent le moindre de mes faux pas, mais aussi qu’elles veillent sur moi. Attendez, s’il y a de nouvelles étoiles, cela ne veut pas dire que des chats les ont rejointes ? Non je n’espère pas. Si jamais… J’observe les derniers éclats de lumières, avant de bondir vers la forêt qui surplombe la vallée. D’un pas lent et lourd, je me dirige vers la prison, sans prendre gare aux proies qui sautent autour de moi. Je dois vérifier. Si la moindre… Non, je ne préfère pas y penser. Un lapin sautille devant ma truffe avant de me lancer un regard étonné. Je doute que les proies d’ici aillent l’habitude de voir un chat passer à leur côté, sans pourtant les attraper et les manger. Je ricane et tends ma patte vers lui pour voir sa réaction. Comme je l’avais imaginé, il s’enfuit sans demander son reste. Quand son pelage roux disparait de ma vue, je continue à marcher et arrive rapidement à la Prison.
Ce que j’y vois est pire que je ne l’avais jamais imaginé. Des dizaines de chats se combattent, voulant délivrer les autres prisonniers. Les surplombant sur ma colline, j’observe les pelages des chats que je connaissais parfaitement. Mais celui de mon élu n’est pas là. Je scrute la bataille à sa recherche. Mais pas une trace d’un pelage gris charbonneux. Déjà, j’arrive à imaginer le pire. Je bande mes muscles et bondis vers le combat qui se déroule sous mes yeux. J’arrive comme une fusée et slalome entre les chats qui se bataillent. Je passe devant Rayon de Soleil, mais continue ma route vers l’entrée de la Prison. C’est là que je vois ce qui me détruit. Un corps charbonneux repose à l’endroit où il était lors de ma dernière visite. Non c’est impossible. Une envie de hurler tout mon désespoir me prend quand un chat hurle le repliement. Mais je n’entends rien. Tremblante, je viens près de mon compagnon et m’allonge sur son flanc. Son corps est déjà froid. Des larmes coulent le long de mes joues. J’ouvre la gueule et hurle. Non, c’est juste impossible me répété-je. Je ne peux pas me le permettre. J’appuie ma truffe sur celle de Chant du Matin, et laisse mes sanglots me bercer. C’est lui l’étoile en plus que j’ai vu juste au-dessus de mon antre, j’en suis certaine. C’est pour ça qu’elle brillait plus fortement que les autres. Désespérée, je ne veux plus qu’une chose. Me laisser mourir là, et le rejoindre dans le ciel.
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Invité
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Dim 15 Mai 2016 - 19:54
( désolé pour le retard mais je poste quand même le rp )
La lune brillait haut dans le ciel. Une chouette hulula dans le plus profond de la nuit. Je ne trouvais pas le sommeil. Je remuais dans mon nid de mousse, blottit bien au chaud à l'intérieur de ma grotte. Comment dormir dans un moment pareil ? Mes camarades de clan, étaient toujours prisonniers des Escogriffes. Mais plus pour longtemps.
Le vent qui soufflait à présent respirait la liberté, mais une senteur étrange l'accompagnait. Plus subtile... Plus dangereuse... Cette odeur qui avait fait couler tant de larmes...L'odeur de la mort.
Je svais que tout allait se jouer pendant cette bataille que nous allions livrer ce matin là. Enfin... Pas moi. J'avais un rôle non des moindre. Je devais soigner et éviter que certains ne nous quitte prématurément.
Puisque le sommeil ne venait pas, j'inspectait une fois de plus mes paquets de remèdes qui étaient déjà disposés en ligne dans la grotte.
Le nid de Nuage de Soie était encore vide. Sa présence me manquait térriblement, et je me sentais seul dans mon antre si grande. Le silence qui régnait maintenant me pesait. Mais je gardais espoir q'elle était toujours vivante. Ne me demandez pas pourquoi... Je le sais, c'est tout.
Après avoir vérifié une dernière fois mes remèdes, je me perdit à contempler le lointain, et à laisser mon regard dériver sur les plaines qui bordaient le camp.
Le soleil pointait à l'horizon et je me rendit compte un peu tard que Jaspe Sanguin avait déjà rassembler les guerriers prêt à partir. Juste le temps de récupérer mes paquets et je me mit en marche avec mes camardes de clan.
Cette bataille serait violente et je savais par dessus tout que certains ne s'en sortirait pas. Mais je ferrais tout pour les sauver. C'est mon destin !
Arriver prêt du lieu de l'affrontement, je me mis derrière un buisson touffu. J'installait un nid de mousse de fortune en vu d'accueillir des futurs blessés.
Je n'u pas le temps de terminer mon nid de mousse que déjà des feulements de rages fusaient. Je jetait un coup d'oeil précipité vers le champ de bataille, et j'aperçut un matou à gisant à terre, une longue balafre sur le museau. Un matou leva une griffe en direction du blessé.
A cet instant, je ne réfléchis plus. Je fonça à toute allure et percuta de plein fouet le guerrier Escogriffe. Celui-ci roula à terre et disparut dans la foule de félins.
Je me pencha alors et renifla le corps du guerrier.
" Une odeur de poisson ? " C'était un guerrier du clan de la Rivière
Je le traina de toute mes forces jusqu'à ce buisson à l'abris des regards indiscrets.
" Mmmmh " murmura le blessé
" Ca va aller, ne t'en fait pas, tiens avale cette graine, elle te soulagera "
Des toiles d'araignée suffire à stopper le saignement de ce brave guerrier.
C'est alors qu'un miaulement retentit parmis la foule de félins :
" Replis !!!! "
Alors quoi ? C'était finit ? Enfin ?
Je me dressa sur mes pattes arrières pour observer la clairière. Des cadavres jonchaient le sol. Mais ce n'était pas la ce qui me choquait le plus, où était ma fidèle apprentie ?
Mon coeur ne fit qu'un tour lorsque j'apercut au loin un pelage qui m'était familier. Nuage de Soie !
La lune brillait haut dans le ciel. Une chouette hulula dans le plus profond de la nuit. Je ne trouvais pas le sommeil. Je remuais dans mon nid de mousse, blottit bien au chaud à l'intérieur de ma grotte. Comment dormir dans un moment pareil ? Mes camarades de clan, étaient toujours prisonniers des Escogriffes. Mais plus pour longtemps.
Le vent qui soufflait à présent respirait la liberté, mais une senteur étrange l'accompagnait. Plus subtile... Plus dangereuse... Cette odeur qui avait fait couler tant de larmes...L'odeur de la mort.
Je svais que tout allait se jouer pendant cette bataille que nous allions livrer ce matin là. Enfin... Pas moi. J'avais un rôle non des moindre. Je devais soigner et éviter que certains ne nous quitte prématurément.
Puisque le sommeil ne venait pas, j'inspectait une fois de plus mes paquets de remèdes qui étaient déjà disposés en ligne dans la grotte.
Le nid de Nuage de Soie était encore vide. Sa présence me manquait térriblement, et je me sentais seul dans mon antre si grande. Le silence qui régnait maintenant me pesait. Mais je gardais espoir q'elle était toujours vivante. Ne me demandez pas pourquoi... Je le sais, c'est tout.
Après avoir vérifié une dernière fois mes remèdes, je me perdit à contempler le lointain, et à laisser mon regard dériver sur les plaines qui bordaient le camp.
Le soleil pointait à l'horizon et je me rendit compte un peu tard que Jaspe Sanguin avait déjà rassembler les guerriers prêt à partir. Juste le temps de récupérer mes paquets et je me mit en marche avec mes camardes de clan.
Cette bataille serait violente et je savais par dessus tout que certains ne s'en sortirait pas. Mais je ferrais tout pour les sauver. C'est mon destin !
Arriver prêt du lieu de l'affrontement, je me mis derrière un buisson touffu. J'installait un nid de mousse de fortune en vu d'accueillir des futurs blessés.
Je n'u pas le temps de terminer mon nid de mousse que déjà des feulements de rages fusaient. Je jetait un coup d'oeil précipité vers le champ de bataille, et j'aperçut un matou à gisant à terre, une longue balafre sur le museau. Un matou leva une griffe en direction du blessé.
A cet instant, je ne réfléchis plus. Je fonça à toute allure et percuta de plein fouet le guerrier Escogriffe. Celui-ci roula à terre et disparut dans la foule de félins.
Je me pencha alors et renifla le corps du guerrier.
" Une odeur de poisson ? " C'était un guerrier du clan de la Rivière
Je le traina de toute mes forces jusqu'à ce buisson à l'abris des regards indiscrets.
" Mmmmh " murmura le blessé
" Ca va aller, ne t'en fait pas, tiens avale cette graine, elle te soulagera "
Des toiles d'araignée suffire à stopper le saignement de ce brave guerrier.
C'est alors qu'un miaulement retentit parmis la foule de félins :
" Replis !!!! "
Alors quoi ? C'était finit ? Enfin ?
Je me dressa sur mes pattes arrières pour observer la clairière. Des cadavres jonchaient le sol. Mais ce n'était pas la ce qui me choquait le plus, où était ma fidèle apprentie ?
Mon coeur ne fit qu'un tour lorsque j'apercut au loin un pelage qui m'était familier. Nuage de Soie !
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Equinoxe Passée
Mer 18 Mai 2016 - 19:30
The last fight
Pourquoi ? J’étais kidnappé. J’avais suivi Lune Éternelle et nos chatons, qu’ils emmenaient je ne sais où. Je les avais vu sortir, et je les avais vu se faire prendre dans le piège. Mais je n’avais pas pu imaginer l’optique de vivre sans elle, alors je les avais suivi. Et ils avaient fait de moi leur prisonnier, tout comme le reste des chats de cette grotte. Au moins, je pouvais veiller sur ma famille. M’assurer qu’ils vont bien. Je m’assurais qu’ils mangent à leur faim. Je me dois bien de faire ça. Je suis sûrement très loin de mon Clan. Mais je suis déjà loin de la plupart de ceux comptant énormément pour moi. Et pas le même loin causé par la distance. Enfin si. Mais non. Le loin causé par la vie, et par la mort surtout. Ma mère. Mon ancien mentor. Mon meilleur ami, Pomme Givrée. Mirage Lunaire… Soupir. Long et silencieux. Petite larme. Mélancolie. Nostalgie. Je secoue la tête lentement. Comme pour désapprouver la peine qui me sévissait. J’entends un cri. Un “à l’attaque”, au loin. À l’attaque ? Bataille. Il y aura bataille. La fameuse bataille. Le combat final. J’entends les gouttes de pluie marteler le sol à toute allure. Sans s’arrêter. Sans même prendre le temps de respirer. Moi aussi, je ne respirais plus. Du moins, très peu. Je retenais ma respiration, priant pour les Clans et les Troupes, à l’odeur, qui étaient venus nous sauver. Ils nous avaient retrouvé ! Nous allions enfin être libres ! Petit soupir, de soulagement cette fois-ci.
Ils sont là. Ils sont là ! Ils vont nous sauver. Je pense à Légende Lunaire. Je l’avais chargé de la deuxième patrouille. La patrouille de renfort. J’aurais dû m’occuper de la première patrouille. Celle qui dirige. C’est Étoile du Lynx qui me l’avait confiée. J’aurais dû les mener en plein coeur de cette bataille. J’aurais dû. Mais j’avais été kidnappé. Enfin, je m’étais laissé attraper, disons plutôt ça. Donc logiquement, elle serait en premier, et nommerait quelqu’un pour la seconder. Je lui faisais confiance. Je savais qu’elle réussirait. Elle se dénigrait, mais elle avait le potentiel. Comme moi, au début. Lorsque je n’étais qu’un jeune guerrier. Je croyais ne pas avoir la force et le courage d’être lieutenant. Je ne pensais pas avoir ce qu’il faut. Maintenant, je pense toujours ça, par moment. Mais j’ai grandi. C’était déjà ça. Maintenant j’ai une famille. Une compagne, des chatons. Les responsabilités sont donc d’autant plus grandes. Mais je gère bien cette partie, je trouve. J’ai toujours eu cet instinct paternel, ce comportement doux et protecteur. Cette envie d’élever des chatons. Biologiques ou non. Je crois que ça ne m’a jamais importé. Seulement pouvoir appeler des chatons mes enfants. Mon fils, ma fille. Ici en l'occurrence, mes fils et ma fille.
Ça sent le feu. Au loin, je vois de la fumée. Il faut qu’on sorte. Je crois que c’est l’éclair qui a frappé l’arbre qui a causé cette catastrophe. Je regarde Lune Éternelle d’une expression sévère. Je regarde aussi mes chatons. Il fallait qu’ils nous suivent. Il n’y avait pas de jeu là dedans. Ce n’était pas le temps de jouer à la cachette. Je prend Petit Flocon dans ma gueule, et ma compagne prend Petit Espiègle. Petit Grenat me suit. Il est fier. Il l’a toujours été. Il est si mignon. C’est la panique totale chez les escogriffes. L’entrée de la grotte est libre, nous pouvons nous enfuir. Je fais un signe à ma famille, c’est le moment. Nous sortons enfin de cet endroit. Je sais qu’ils ont peur. Tout le monde a peur. C’est compréhensible, en même temps. Mais je murmure à mes chatons d’être courageux. Il faut qu’ils le soient. Je vois un buisson, éloigné de l’emplacement du champ de bataille. C’est parfait. Je me dirige instinctivement vers le feuillu, et je dépose Petit Flocon. Je prend soin de fermer les yeux au champ de bataille. Je ne veux pas voir cela. Je refuse. C'est contre mes principes. Ça me brise le cœur. Petit Grenat, Petit Espiègle et Lune Éternelle sont à mes côtés. On s’y réfugie, en attendant de pouvoir rentrer. J’aurais pu me battre, mais je préfère protéger ma famille. Et les autres se débrouillent bien, de toute façon. Dans peu de temps, tout ce cirque sera fini.
Ils sont là. Ils sont là ! Ils vont nous sauver. Je pense à Légende Lunaire. Je l’avais chargé de la deuxième patrouille. La patrouille de renfort. J’aurais dû m’occuper de la première patrouille. Celle qui dirige. C’est Étoile du Lynx qui me l’avait confiée. J’aurais dû les mener en plein coeur de cette bataille. J’aurais dû. Mais j’avais été kidnappé. Enfin, je m’étais laissé attraper, disons plutôt ça. Donc logiquement, elle serait en premier, et nommerait quelqu’un pour la seconder. Je lui faisais confiance. Je savais qu’elle réussirait. Elle se dénigrait, mais elle avait le potentiel. Comme moi, au début. Lorsque je n’étais qu’un jeune guerrier. Je croyais ne pas avoir la force et le courage d’être lieutenant. Je ne pensais pas avoir ce qu’il faut. Maintenant, je pense toujours ça, par moment. Mais j’ai grandi. C’était déjà ça. Maintenant j’ai une famille. Une compagne, des chatons. Les responsabilités sont donc d’autant plus grandes. Mais je gère bien cette partie, je trouve. J’ai toujours eu cet instinct paternel, ce comportement doux et protecteur. Cette envie d’élever des chatons. Biologiques ou non. Je crois que ça ne m’a jamais importé. Seulement pouvoir appeler des chatons mes enfants. Mon fils, ma fille. Ici en l'occurrence, mes fils et ma fille.
Ça sent le feu. Au loin, je vois de la fumée. Il faut qu’on sorte. Je crois que c’est l’éclair qui a frappé l’arbre qui a causé cette catastrophe. Je regarde Lune Éternelle d’une expression sévère. Je regarde aussi mes chatons. Il fallait qu’ils nous suivent. Il n’y avait pas de jeu là dedans. Ce n’était pas le temps de jouer à la cachette. Je prend Petit Flocon dans ma gueule, et ma compagne prend Petit Espiègle. Petit Grenat me suit. Il est fier. Il l’a toujours été. Il est si mignon. C’est la panique totale chez les escogriffes. L’entrée de la grotte est libre, nous pouvons nous enfuir. Je fais un signe à ma famille, c’est le moment. Nous sortons enfin de cet endroit. Je sais qu’ils ont peur. Tout le monde a peur. C’est compréhensible, en même temps. Mais je murmure à mes chatons d’être courageux. Il faut qu’ils le soient. Je vois un buisson, éloigné de l’emplacement du champ de bataille. C’est parfait. Je me dirige instinctivement vers le feuillu, et je dépose Petit Flocon. Je prend soin de fermer les yeux au champ de bataille. Je ne veux pas voir cela. Je refuse. C'est contre mes principes. Ça me brise le cœur. Petit Grenat, Petit Espiègle et Lune Éternelle sont à mes côtés. On s’y réfugie, en attendant de pouvoir rentrer. J’aurais pu me battre, mais je préfère protéger ma famille. Et les autres se débrouillent bien, de toute façon. Dans peu de temps, tout ce cirque sera fini.
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Invité
Rire Dévastateur
Sam 11 Juin 2016 - 13:55
The last fight
Ft tout le monde
Tu avais hâte de planter tes griffes dans la fourrure d’un de ces escogriffes. Ce n’était pas tant qu’ils avaient enlevé des membres de ton clan, ça ce n’était pas important. Pour les chatons tu pouvais comprendre, mais si des guerriers s’étaient fait enlever, ils n’étaient pas de véritables guerriers. De toute façon, aucun des kidnappés n’était de ceux que tu respectais, comme par hasard. Donc, sauver des kidnappés, ces pauvres matous souffrant de faim, de soif et de peur là-bas dedans, ce n’était pas ton but, ni même ton envie. Ils pouvaient bien crever dans leur grotte que ça ne changerait rien à ta vie.
Ce n’était pas non plus parce qu’à cause d’eux vous aviez été chassés de votre camp. Indirectement, effectivement. Mais c’était de leur faute aussi, en réalité. Mais non, tu ne tenais pas à ta tanière ou à la clairière de ronces à ce point-là. Tu n’étais pas mécontente d’y vivre, il faut bien l’avouer, mais tu ne considérais pas ça comme d’autres félins qui appartenaient à ton clan. Si besoin il y avait, vous pouviez bien reconstruire plus tard. Même les Troupes, cela ne te dérangeait pas plus que ça de vivre à côté d’eux. Ce n’était pas pire que tes propres camarades, de toute façon.
En réalité, il y avait deux raisons. La première était parce que les défaites que tu avais essuyées, et à fortiori le Clan de l’Ombre à cause d’eux, étaient pour toi un affront personnel. Et tu demandais vengeance, vengeance et seconde chance. Aujourd’hui, ce serait la victoire.
La seconde, c’était simplement cette envie de te battre qui te poussait en avant, en deuxième ligne, tout près des griffes de l’ennemi. Et lorsque la mêlée serait engagée, tu passerais même devant, certainement. Tu voulais battre, tu voulais combattre, tu voulais griffer, mordre, blesser, faire couler le sang. Et tu voulais tuer. En fait, d’après ce que l’on racontait sur eux, tu ne semblais pas très différente de ces escogriffes. Si tu étais de ce côté-ci plutôt que de l’autre, c’était simplement à cause des aléas du destin. Ou, de manière bien plus pragmatique, le fait que ta mère ait été une guerrière du Clan de l’Ombre sans jamais avoir rencontré ces fameux escogriffes. Parfois, le hasard réalise des choses étranges, et des coïncidences apparaissent ensuite.
À fur et à mesure que vous avanciez, vos rangs grossissaient, des autres clans, des troupes. Vous étiez tellement à la fin, que tu te dis que la bataille serait facile. Ces escogriffes ne pouvaient pas être beaucoup plus que les effectifs d’un clan, si ? Non, certainement pas. Et si vous étiez autant, c’était que vos chefs avaient peur. Tu ne comprenais pas. Dans de telles circonstances, il vous était impossible de perdre. Du moins à ton humble avis. Que tu n’avais pas à donner bien sûr. Tu te contentais de suivre la foule, plus ou moins silencieuse. Même si la bataille était facile, tous ne reviendraient pas indemnes probablement. Peut-être même que la Mort s’inviterait dans vos rangs. Elle ne te faisait pas peur, de toute façon. Tu la savais inéluctable, et même si tu avais encore beaucoup à accomplir avant de mourir, normalement, tu ne lui en voudrais pas de t’enlever si tôt, si tel était ton destin. Si ton père te rappelait auprès de lui. Tu savais aussi que, comme lui, tu serais à jamais immortelle, du moins tant que ton souvenir resterait parmi les vivants, même comme histoire tout juste bonne à faire peur aux chatons. Tu savais que, comme lui, tu continuerais à influer sur ce monde si tu rejoignais celui d’au-dessus. Et pour cette raison, la Mort n’était pour toi que l’accompagnatrice d’une étape de ton voyage.
Le ciel s’était teinté de gris, puis de noir. Les nuages étaient menaçants, mais pas plus que la masse de chats qui grouillait tout autour de toi. De toute façon, il pouvait pleuvoir que la bataille aurait lieu quand même. Et la pluie ne diluait pas le goût du sang, alors à quoi bon s’en soucier ? Elle pouvait tomber autant qu’elle le voulait.
Mais ce ne fut pas la pluie qui tomba. Enfin si, mais pas seulement. Les nuages grondèrent, des éclairs tracèrent des lignes brillantes au milieu de l’atmosphère déjà très électrique. Et juste à cet instant, vos chefs de patrouilles lancèrent le signe de début du combat. Tous, d’un même mouvement, comme si vous n’étiez qu’un seul et même être, vous vous élançâtes vers l’ennemi. Des chats surpris, nerveux, pas très différents de vous. Les griffes plus longues, les crocs plus acérés, le poil plus sale peut-être. Et une lueur différente dans le regard, différente de celle des chats loyaux et bons qui t’entouraient. Mais toi tu avais la même. Tu la connaissais. Tu les comprenais. Une envie fugace de te retourner contre les tiens et de te joindre à eux passa dans ton esprit. Mais elle disparut tout aussi vite. Certains chats ne méritaient pas ta trahison – tu pensais à Ange Brisé et Nuage de Charbon – mais surtout, tu étais dans le camp des gagnants aujourd’hui. Ils n’avaient aucune chance d’emporter cette bataille. Aucune. Alors même si tu admirais leur force et leur combativité, tu ne les rejoindrais pas. Et ils allaient regretter leurs premières victoires.
Ta première victime fut une femelle rousse. D’un roux presque rouge comme ça, à se demander si c’était sa couleur naturelle ou si c’était du sang séché. Cela ne t’effrayait pas, au contraire, tu aimais te battre contre des adversaires à ta hauteur, contre des félins qui te ressemblaient bien que cela soit quelque peu paradoxal. Vous roulâtes ensemble, furieusement, sans que l’une ou l’autre n’eut le dessus. Elle saignait, toi aussi. Elle criait de douleur, toi aussi. Mais elle criait de rage et repartait à l’attaque, toi aussi. Aucune de vous deux ne semblait prête à abandonner. Ce ne fut que lorsqu’après une roulade d’éloignement et le passage d’une masse informe contenant probable-ment plusieurs chats en furie entre vous deux, tu la perdis de vue. Tu ne t’attardas pas, d’autres chats valaient la peine que tu te mesures à eux. Et que tu te venges.
Lorsque tu fis volte-face pour chercher un autre adversaire, tu vis le feu lancer de longues flammes jaunes vers le ciel noir. Il pleuvait toujours, et la pluie arriverait probablement à l’éteindre. Mais la fumée, c’était autre chose. Des chats toussaient, devenaient plus faibles quand ils se battaient près de l’incendie. Voyant cela, tu restas bien à l’écart. Égoïste que tu étais, tu ne pensais même pas à venir en aide à ceux de là-bas, simplement à ne pas être affaiblie toi-même. Le combat tournait autour de toi, bruyant et mouvementé. Du coin de l’œil tu aperçus un ou deux chats revenir dans vos rangs, les kidnappés. Mais ils seraient probablement trop faibles pour se battre, alors tu t’en fichais. Toi tu voulais retourner au combat. Un matou brun ennemi semblait seul comme toi. Tu saisis l’occasion, esquivas les autres guerriers en t’approchant de lui. Tu lui crachas à la figure et bondis. Ta patte frappa l’une de ses oreilles, le sang gicla et il gronda. Il bondit à son tour, rapide, puissant, et tu eus juste le temps de t’écarter pour qu’il ne puisse te toucher que superficiellement. Mais, lourd et envahi par la rage, tu t’étais retournée bien plus vite et tu étais déjà repartie à l’attaque. Tu frappas à gauche, à droite, en-dessous, au-dessus. Lui arrivait à te blesser aussi, ce n’était pas un enfant de chœur comme les chats de clans, mais un vrai guerrier. Un vrai combattant. Un tueur même. Le genre de chat que tu rêvais de devenir un jour. Alors tu ne manquais pas d’enregistrer ses gestes, au cas où il pourrait t’apprendre une technique spéciale, infaillible et mortellement dangereuse. Mais il n’essaya pas de te tuer, ou alors tu ne le compris pas. Peut-être que certains escogriffes étaient faibles, eux aussi. Quel dommage.
Un guerrier de Troupe - laquelle tu l’ignorais, ne les connaissant pas encore assez bien - bondit par derrière ton adversaire. Il s’agrippa au félin qui se débattit comme un beau diable, usant de toutes les ruses possibles pour le faire lâcher prise. Ton allié était malmené, tu crus même entendre des os se briser lors d’un coup particulièrement violent, mais il tenait bon. Il restait là, accroché comme une tique vicieuse, et eus même la force de te crier de t’en aller. Mais tu refusas. De quel droit venait-il voler ton adversaire, celui-là ? Au contraire, la surprise passée, tu t’élanças à nouveau, avide de sang. Tu voulais qu’il meure, il était trop faible pour mériter de vivre. Peut-être qu’avec cet allié imprévu, tu y arriverais.
Tu n'as tué personne, et tu en fus bien déçue. Mais tu fis couler le sang, beaucoup, c’était certain. Cela te redonnait le sourire. Et puis, vous aviez gagné. Tu voyais les escogriffes se replier, les anciens kidnappés en cercle un peu plus loin, des blessés à terre et des guérisseurs qui s’affairaient un peu partout. De la fumée s’élevait aussi par endroit, là où la foudre avait brûlé quelque chose qui s’était éteint ensuite grâce à la pluie. Tu étais trempée d’ailleurs, de pluie et d’un peu de sang aussi. Et tu étais contente de toi, tu t’étais bien battue tout de même. Tu leur avais laissé un souvenir. Après quelques minutes de délectation à la vue de cette fuite jouissive, tu te retournas vers les tiens. Ou du moins, ceux qui étaient considérés comme les tiens. Certains semblaient être dans un état absolument lamentable, et tu pensas apercevoir quelques corps immobiles à jamais. Quel dommage… Pfff, cette pensée était pour les faibles. Tu ne regrettais pas cette bataille. Tu t’étais bien amusée. Tu avais même hâte de recommencer. Malheureusement pour toi, la rumeur circulait comme quoi ce combat serait le dernier. Le dernier de ceux qui s’étaient enchaînés rapidement ces derniers temps. Mais certainement pas le dernier de ta vie. Tu te le promis, même. La sensation qui t’envahissait lorsque tu te battais, lorsque tu blessais ou tuais, était bien trop grisante pour que tu acceptes de l’oublier à jamais. Oui, tu attendais déjà le suivant. Qui sait, peut-être serait-ce même de ta faute ?
Ce n’était pas non plus parce qu’à cause d’eux vous aviez été chassés de votre camp. Indirectement, effectivement. Mais c’était de leur faute aussi, en réalité. Mais non, tu ne tenais pas à ta tanière ou à la clairière de ronces à ce point-là. Tu n’étais pas mécontente d’y vivre, il faut bien l’avouer, mais tu ne considérais pas ça comme d’autres félins qui appartenaient à ton clan. Si besoin il y avait, vous pouviez bien reconstruire plus tard. Même les Troupes, cela ne te dérangeait pas plus que ça de vivre à côté d’eux. Ce n’était pas pire que tes propres camarades, de toute façon.
En réalité, il y avait deux raisons. La première était parce que les défaites que tu avais essuyées, et à fortiori le Clan de l’Ombre à cause d’eux, étaient pour toi un affront personnel. Et tu demandais vengeance, vengeance et seconde chance. Aujourd’hui, ce serait la victoire.
La seconde, c’était simplement cette envie de te battre qui te poussait en avant, en deuxième ligne, tout près des griffes de l’ennemi. Et lorsque la mêlée serait engagée, tu passerais même devant, certainement. Tu voulais battre, tu voulais combattre, tu voulais griffer, mordre, blesser, faire couler le sang. Et tu voulais tuer. En fait, d’après ce que l’on racontait sur eux, tu ne semblais pas très différente de ces escogriffes. Si tu étais de ce côté-ci plutôt que de l’autre, c’était simplement à cause des aléas du destin. Ou, de manière bien plus pragmatique, le fait que ta mère ait été une guerrière du Clan de l’Ombre sans jamais avoir rencontré ces fameux escogriffes. Parfois, le hasard réalise des choses étranges, et des coïncidences apparaissent ensuite.
À fur et à mesure que vous avanciez, vos rangs grossissaient, des autres clans, des troupes. Vous étiez tellement à la fin, que tu te dis que la bataille serait facile. Ces escogriffes ne pouvaient pas être beaucoup plus que les effectifs d’un clan, si ? Non, certainement pas. Et si vous étiez autant, c’était que vos chefs avaient peur. Tu ne comprenais pas. Dans de telles circonstances, il vous était impossible de perdre. Du moins à ton humble avis. Que tu n’avais pas à donner bien sûr. Tu te contentais de suivre la foule, plus ou moins silencieuse. Même si la bataille était facile, tous ne reviendraient pas indemnes probablement. Peut-être même que la Mort s’inviterait dans vos rangs. Elle ne te faisait pas peur, de toute façon. Tu la savais inéluctable, et même si tu avais encore beaucoup à accomplir avant de mourir, normalement, tu ne lui en voudrais pas de t’enlever si tôt, si tel était ton destin. Si ton père te rappelait auprès de lui. Tu savais aussi que, comme lui, tu serais à jamais immortelle, du moins tant que ton souvenir resterait parmi les vivants, même comme histoire tout juste bonne à faire peur aux chatons. Tu savais que, comme lui, tu continuerais à influer sur ce monde si tu rejoignais celui d’au-dessus. Et pour cette raison, la Mort n’était pour toi que l’accompagnatrice d’une étape de ton voyage.
Le ciel s’était teinté de gris, puis de noir. Les nuages étaient menaçants, mais pas plus que la masse de chats qui grouillait tout autour de toi. De toute façon, il pouvait pleuvoir que la bataille aurait lieu quand même. Et la pluie ne diluait pas le goût du sang, alors à quoi bon s’en soucier ? Elle pouvait tomber autant qu’elle le voulait.
Mais ce ne fut pas la pluie qui tomba. Enfin si, mais pas seulement. Les nuages grondèrent, des éclairs tracèrent des lignes brillantes au milieu de l’atmosphère déjà très électrique. Et juste à cet instant, vos chefs de patrouilles lancèrent le signe de début du combat. Tous, d’un même mouvement, comme si vous n’étiez qu’un seul et même être, vous vous élançâtes vers l’ennemi. Des chats surpris, nerveux, pas très différents de vous. Les griffes plus longues, les crocs plus acérés, le poil plus sale peut-être. Et une lueur différente dans le regard, différente de celle des chats loyaux et bons qui t’entouraient. Mais toi tu avais la même. Tu la connaissais. Tu les comprenais. Une envie fugace de te retourner contre les tiens et de te joindre à eux passa dans ton esprit. Mais elle disparut tout aussi vite. Certains chats ne méritaient pas ta trahison – tu pensais à Ange Brisé et Nuage de Charbon – mais surtout, tu étais dans le camp des gagnants aujourd’hui. Ils n’avaient aucune chance d’emporter cette bataille. Aucune. Alors même si tu admirais leur force et leur combativité, tu ne les rejoindrais pas. Et ils allaient regretter leurs premières victoires.
Ta première victime fut une femelle rousse. D’un roux presque rouge comme ça, à se demander si c’était sa couleur naturelle ou si c’était du sang séché. Cela ne t’effrayait pas, au contraire, tu aimais te battre contre des adversaires à ta hauteur, contre des félins qui te ressemblaient bien que cela soit quelque peu paradoxal. Vous roulâtes ensemble, furieusement, sans que l’une ou l’autre n’eut le dessus. Elle saignait, toi aussi. Elle criait de douleur, toi aussi. Mais elle criait de rage et repartait à l’attaque, toi aussi. Aucune de vous deux ne semblait prête à abandonner. Ce ne fut que lorsqu’après une roulade d’éloignement et le passage d’une masse informe contenant probable-ment plusieurs chats en furie entre vous deux, tu la perdis de vue. Tu ne t’attardas pas, d’autres chats valaient la peine que tu te mesures à eux. Et que tu te venges.
Lorsque tu fis volte-face pour chercher un autre adversaire, tu vis le feu lancer de longues flammes jaunes vers le ciel noir. Il pleuvait toujours, et la pluie arriverait probablement à l’éteindre. Mais la fumée, c’était autre chose. Des chats toussaient, devenaient plus faibles quand ils se battaient près de l’incendie. Voyant cela, tu restas bien à l’écart. Égoïste que tu étais, tu ne pensais même pas à venir en aide à ceux de là-bas, simplement à ne pas être affaiblie toi-même. Le combat tournait autour de toi, bruyant et mouvementé. Du coin de l’œil tu aperçus un ou deux chats revenir dans vos rangs, les kidnappés. Mais ils seraient probablement trop faibles pour se battre, alors tu t’en fichais. Toi tu voulais retourner au combat. Un matou brun ennemi semblait seul comme toi. Tu saisis l’occasion, esquivas les autres guerriers en t’approchant de lui. Tu lui crachas à la figure et bondis. Ta patte frappa l’une de ses oreilles, le sang gicla et il gronda. Il bondit à son tour, rapide, puissant, et tu eus juste le temps de t’écarter pour qu’il ne puisse te toucher que superficiellement. Mais, lourd et envahi par la rage, tu t’étais retournée bien plus vite et tu étais déjà repartie à l’attaque. Tu frappas à gauche, à droite, en-dessous, au-dessus. Lui arrivait à te blesser aussi, ce n’était pas un enfant de chœur comme les chats de clans, mais un vrai guerrier. Un vrai combattant. Un tueur même. Le genre de chat que tu rêvais de devenir un jour. Alors tu ne manquais pas d’enregistrer ses gestes, au cas où il pourrait t’apprendre une technique spéciale, infaillible et mortellement dangereuse. Mais il n’essaya pas de te tuer, ou alors tu ne le compris pas. Peut-être que certains escogriffes étaient faibles, eux aussi. Quel dommage.
Un guerrier de Troupe - laquelle tu l’ignorais, ne les connaissant pas encore assez bien - bondit par derrière ton adversaire. Il s’agrippa au félin qui se débattit comme un beau diable, usant de toutes les ruses possibles pour le faire lâcher prise. Ton allié était malmené, tu crus même entendre des os se briser lors d’un coup particulièrement violent, mais il tenait bon. Il restait là, accroché comme une tique vicieuse, et eus même la force de te crier de t’en aller. Mais tu refusas. De quel droit venait-il voler ton adversaire, celui-là ? Au contraire, la surprise passée, tu t’élanças à nouveau, avide de sang. Tu voulais qu’il meure, il était trop faible pour mériter de vivre. Peut-être qu’avec cet allié imprévu, tu y arriverais.
Tu n'as tué personne, et tu en fus bien déçue. Mais tu fis couler le sang, beaucoup, c’était certain. Cela te redonnait le sourire. Et puis, vous aviez gagné. Tu voyais les escogriffes se replier, les anciens kidnappés en cercle un peu plus loin, des blessés à terre et des guérisseurs qui s’affairaient un peu partout. De la fumée s’élevait aussi par endroit, là où la foudre avait brûlé quelque chose qui s’était éteint ensuite grâce à la pluie. Tu étais trempée d’ailleurs, de pluie et d’un peu de sang aussi. Et tu étais contente de toi, tu t’étais bien battue tout de même. Tu leur avais laissé un souvenir. Après quelques minutes de délectation à la vue de cette fuite jouissive, tu te retournas vers les tiens. Ou du moins, ceux qui étaient considérés comme les tiens. Certains semblaient être dans un état absolument lamentable, et tu pensas apercevoir quelques corps immobiles à jamais. Quel dommage… Pfff, cette pensée était pour les faibles. Tu ne regrettais pas cette bataille. Tu t’étais bien amusée. Tu avais même hâte de recommencer. Malheureusement pour toi, la rumeur circulait comme quoi ce combat serait le dernier. Le dernier de ceux qui s’étaient enchaînés rapidement ces derniers temps. Mais certainement pas le dernier de ta vie. Tu te le promis, même. La sensation qui t’envahissait lorsque tu te battais, lorsque tu blessais ou tuais, était bien trop grisante pour que tu acceptes de l’oublier à jamais. Oui, tu attendais déjà le suivant. Qui sait, peut-être serait-ce même de ta faute ?
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- HRP:
- Je fais la deuxième réponse avec Pelage de Lave bientôt, promis, et avec Rayon de Soleil aussi si Equi la sauve comme prévu, d’ailleurs. Et j’espère que celui-ci n’est pas trop long
Au passage, les nouveaux (ou moins nouveaux distraits) qui n’avaient pas encore participé à l’évent, si vous voulez répondre vous pouvez encore x)
Staffien à la retraite
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Le personnage
Sexe du perso:
Âge du perso:
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Hraun
Jeu 16 Juin 2016 - 8:41
The last fight
Ft tout le monde
Le combat s’engagea, furieusement, violemment. Pelage de Lave se jeta corps et âme dans la bataille, lançant des coups de pattes et des coups d’épaules, de-ci, de-là. Les combattants se faisaient face, s’attaquaient, mais le mouvement des six clans et troupes coalisés cherchait clairement à percer les rangs ennemis. Il leur fallait une brèche parmi cette vague d’escogriffes en furie, pour pouvoir rejoindre les kidnappés. C’était la mission du matou noir, et d’autres, il le ferait. Ces guerriers renforceraient son clan, de toute façon. Son futur clan. Mais surtout, on ne touchait pas à ceux qui l’ont accueilli. Ni aux chatons. Comment pouvait-on s’en prendre aux chatons ? Les petits devraient toujours rester à l’écart de toutes ces guerres, de ces combats, de ce sang, de ces attraits de pouvoir. Ils étaient trop petits ! Il fallait les protéger. Ceux qui ne respectaient pas ça ne méritaient aucun respect. Ce n’étaient que des voyous sans foi ni loi. Mais les plus dangereux. Ils n’avaient rien à perdre. Même pas la vie. Contrairement à Pelage de Lave. S’il faisait une bavure, il pourrait perdre sa place. Et il ne voulait pas mourir, pas maintenant, pas si près d’être nommé Étoile…
Pelage de Lave vit un énorme matou apparaître face à lui. Noir comme le jais, lui aussi. Le lieute-nant cracha, l’ennemi sourit, pensant peut-être qu’il avait affaire à plus faible que lui. Pelage de Lave bondit, de toutes ses forces, lança un coup de patte meurtrier qui n’atteignit pourtant que le vide. Il roula au sol, se hâtant de se remettre sur ses pattes. Il ne pouvait pas se permettre de commettre de telles erreurs. S’il ratait, ce serait la mort. Pure et simple. Cette fois, il attendit. L’autre vint, Pelage de Lave se décala juste à temps, y perdant seulement quelques poils contre une griffure sur le flanc pour l’autre. Il cracha encore, tendit et détendit chaque muscle de son corps au cours du combat. Tous ses sens étaient en éveil, son attention monopolisée par les coups de l’énorme matou qui semblait vouloir se battre jusqu’à la mort de l’un de deux opposants.
Les deux chats évoluaient dans la masse des autres félis, et le lieutenant comptait bien profiter du terrain. Dès qu’une erreur adverse le lui permit, il obligea son opposant à reculer, jusqu’à une pente. Maintenant, il était en hauteur. Il avait l’avantage. Il allait gagner. L’autre le remarqua trop tard. Il était déjà plus bas, et ses coups demandaient plus d’effort. L’escogriffe s’éloigna encore, après un coup de rein et une roulade maîtrisée, ou presque. Quand il se releva, le feu grignotait une belle bûche juste à côté de lui, et commençait à s’attaquer aux poils de sa queue. L’escogriffe hurla, Pelage de Lave détacha son regard et partit en quête des kidnappés.
Il les aperçut. Ils sortaient, déjà, et le lieutenant en fut soulagé. Un autre escogriffe se dressa devant lui, et la danse de la mort reprit. Pelage de Lave fut blessé à l'épaule par un coup violent mais continua, sans trêve, passant d'un combattant à l'autre. Il aperçut un corps au sol, la fourrure du cou maculée de sang, et redoubla d'ardeur pour ne pas être le prochain. Combien d'autres étaient tombés pour toujours ? Combien de corps sont Clan allait-il devoir pleurer et enterrer ? Il espérait qu'ils se compteraient sur les griffes d'une patte. Même si c'était déjà beaucoup. Et il se replongea dans la furie. Jusqu'à ce que, bien plus tard, un cri retentissant l'arrête. C'était fini.
« REPLIII !!! »
Pelage de Lave observait les escogriffes prendre la fuite. Il ne les poursuivit pas. Cela ne servait à rien désormais, et seul il ne ferait pas le poids. Autour de lui, tous étaient haletants, pantelants, rougis par le sang ou noircis par la fumée. À l’exception de quelques matous qui semblaient presque en forme, le combat les avait tous exténués. Le lieutenant savait aussi qu’il y avait eu des pertes. Il avait vu des chats tomber sans se relever. Il savait aussi que nombre des plus jeunes seraient bouleversés pour longtemps. C’était son devoir de leur remonter le moral. Il s’approcha de ses guerriers fatigués et éleva la voix pour se faire entendre.
« Vous vous êtes bien battus, tous ! Vous pouvez être fiers de vous comme je le suis et le sont certainement ceux qui ont rejoints les étoiles aujourd'hui. »
Quelques jeunes sourirent, les vétérans paraissaient plus indifférents à son petit discours. Ceux qui savaient avoir perdu en proche baissèrent la tête, attristés. Mais tous rejoignirent Rêve d’Ébène et ses assistants d’un jour, installés à l’écart de la scène des combats et déjà fort occupée. Le matou noir observa les membres de son clan, un à un, essayant d’évaluer la gravité de leur blessure et le choc psychologique qu’ils pouvaient avoir reçu. Mais il n’était pas guérisseur, il ne pouvait pas savoir. Il devait s’en remettre à la femelle noire. Il espérait que tous seraient en état de tenir le chemin du retour jusqu'au camp. Le Clan du Vent partit le premier. Pelage de Lave se releva, grognant à cause de sa blessure à l’épaule, clignant des yeux pour en chasser les larmes causées pas la fumée, et appela son clan à rentrer. Une bonne nuit de sommeil leur ferait du bien à tous, et demain serait un autre jour.
« Clan de l’Ombre, on rentre ! Chez nous, cette fois, et pour de bon. »
Pelage de Lave vit un énorme matou apparaître face à lui. Noir comme le jais, lui aussi. Le lieute-nant cracha, l’ennemi sourit, pensant peut-être qu’il avait affaire à plus faible que lui. Pelage de Lave bondit, de toutes ses forces, lança un coup de patte meurtrier qui n’atteignit pourtant que le vide. Il roula au sol, se hâtant de se remettre sur ses pattes. Il ne pouvait pas se permettre de commettre de telles erreurs. S’il ratait, ce serait la mort. Pure et simple. Cette fois, il attendit. L’autre vint, Pelage de Lave se décala juste à temps, y perdant seulement quelques poils contre une griffure sur le flanc pour l’autre. Il cracha encore, tendit et détendit chaque muscle de son corps au cours du combat. Tous ses sens étaient en éveil, son attention monopolisée par les coups de l’énorme matou qui semblait vouloir se battre jusqu’à la mort de l’un de deux opposants.
Les deux chats évoluaient dans la masse des autres félis, et le lieutenant comptait bien profiter du terrain. Dès qu’une erreur adverse le lui permit, il obligea son opposant à reculer, jusqu’à une pente. Maintenant, il était en hauteur. Il avait l’avantage. Il allait gagner. L’autre le remarqua trop tard. Il était déjà plus bas, et ses coups demandaient plus d’effort. L’escogriffe s’éloigna encore, après un coup de rein et une roulade maîtrisée, ou presque. Quand il se releva, le feu grignotait une belle bûche juste à côté de lui, et commençait à s’attaquer aux poils de sa queue. L’escogriffe hurla, Pelage de Lave détacha son regard et partit en quête des kidnappés.
Il les aperçut. Ils sortaient, déjà, et le lieutenant en fut soulagé. Un autre escogriffe se dressa devant lui, et la danse de la mort reprit. Pelage de Lave fut blessé à l'épaule par un coup violent mais continua, sans trêve, passant d'un combattant à l'autre. Il aperçut un corps au sol, la fourrure du cou maculée de sang, et redoubla d'ardeur pour ne pas être le prochain. Combien d'autres étaient tombés pour toujours ? Combien de corps sont Clan allait-il devoir pleurer et enterrer ? Il espérait qu'ils se compteraient sur les griffes d'une patte. Même si c'était déjà beaucoup. Et il se replongea dans la furie. Jusqu'à ce que, bien plus tard, un cri retentissant l'arrête. C'était fini.
« REPLIII !!! »
Pelage de Lave observait les escogriffes prendre la fuite. Il ne les poursuivit pas. Cela ne servait à rien désormais, et seul il ne ferait pas le poids. Autour de lui, tous étaient haletants, pantelants, rougis par le sang ou noircis par la fumée. À l’exception de quelques matous qui semblaient presque en forme, le combat les avait tous exténués. Le lieutenant savait aussi qu’il y avait eu des pertes. Il avait vu des chats tomber sans se relever. Il savait aussi que nombre des plus jeunes seraient bouleversés pour longtemps. C’était son devoir de leur remonter le moral. Il s’approcha de ses guerriers fatigués et éleva la voix pour se faire entendre.
« Vous vous êtes bien battus, tous ! Vous pouvez être fiers de vous comme je le suis et le sont certainement ceux qui ont rejoints les étoiles aujourd'hui. »
Quelques jeunes sourirent, les vétérans paraissaient plus indifférents à son petit discours. Ceux qui savaient avoir perdu en proche baissèrent la tête, attristés. Mais tous rejoignirent Rêve d’Ébène et ses assistants d’un jour, installés à l’écart de la scène des combats et déjà fort occupée. Le matou noir observa les membres de son clan, un à un, essayant d’évaluer la gravité de leur blessure et le choc psychologique qu’ils pouvaient avoir reçu. Mais il n’était pas guérisseur, il ne pouvait pas savoir. Il devait s’en remettre à la femelle noire. Il espérait que tous seraient en état de tenir le chemin du retour jusqu'au camp. Le Clan du Vent partit le premier. Pelage de Lave se releva, grognant à cause de sa blessure à l’épaule, clignant des yeux pour en chasser les larmes causées pas la fumée, et appela son clan à rentrer. Une bonne nuit de sommeil leur ferait du bien à tous, et demain serait un autre jour.
« Clan de l’Ombre, on rentre ! Chez nous, cette fois, et pour de bon. »
Codage by Ella' for Sun <3
- HRP:
- Ok c'est nul
Et heu, on clôture dans pas trop longtemps je pense
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