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Lun 18 Avr 2016 - 20:42
Quand une simple bousculade devient une simple dispute..
Feat : Suuun
Feat : Suuun
Il faisait noir. Tout autour de lui n'était qu'un désert de solitude envahit par l'obscurité. Pas un rayon de lumière. Rien. Juste lui. Et personne d'autre. Juste son désespoir et lui. Rien ne pouvait les perturber. Pourtant, Chant du Corbeau sentait comme une présence près de lui. Il ne savait pas ce que c'était et n'arrivait pas à déterminer où elle se trouvait. Pourtant, tout s'éclaira lorsqu'il reconnu cette odeur. L'odeur de son plus fidèle ami. L'odeur d'un proche défunt il y a de cela trois lune. L'odeur de son frère. Le guerrier sentait qu'elle se rapprochait de lui. Et soudain, dans un tapis d'étoiles scintillantes, Ecorce de Pin apparut. Il était sa seule lumière dans cet endroit triste.
Chant du Corbeau voulut lui sauter dessus pour rouler avec et se chamailler comme au bon vieux temps, mais ce ne fût pas possible. C'était un fantôme qui se trouvait devant ses yeux. L'esprit de son frère. Alors, dans un murmure lointain, disparaissant, son frère lui souffla : "Mon frère, je serais toujours la pour toi. Oui je ne suis plus là, mais désormais, il faut que tu profites de la vie. Te faire des amis. Il faut que tu sortes de ta solitude." Chant du Corbeau voulut protester, mais il se réveilla en sursaut.
Le guerrier ouvrit les yeux. Il faisait sombre dans la tanière. Le sol était humide. C'était triste. C'était tout ce qu'aimait Chant du Corbeau. Il étira ses muscles engourdis, et maugréa lorsqu'un os craqua. Il se leva, et évita les quelques queues qui se trouvaient sur son passage. Puis il s'assit à l'entrée de la tanière. Dehors, la pluie avait remplacé le soleil. Quelques flaques d'eau s'étaient installées en plein milieu du camp. Les pins ne protégeaient pas grand chose, car les gouttes de pluie arrivaient à se faufiler entre les aiguilles. De l'eau tomba sur la tête de Chant du Corbeau. Il cracha et se secoua. Comment veux-tu que je souris à la vie dans ces moments là, Ecorce de Pin ?Le matou balaya le camp du regard : il n'y avait personne. Tant mieux. Il n'avait pas envie de discuter avec qui que se soit. Le guerrier se leva, et traversa à vive allure, évitant les flaques de boue, pour rejoindre la pinède.
Une fois à l'extérieur, Chant du Corbeau marcha tranquillement. Finalement la pluie était une bonne amie de la tristesse, qui elle était une bonne amie de la solitude. Donc la pluie serait la nouvelle amie du guerrier. Son pelage était trempé, ses yeux avaient perdus un peu de leur enchantement. Pourtant il marchait, sans savoir vraiment où il allait. Il était devenu comme une âme sans vie, sans chemin. Le guerrier avait perdu tout ses esprits, et était dans un état d'hallucination. Il parlait tout seul, pensait voir sa famille défunte. Dans ses moments là, beaucoup de ses compagnons le croyait fou, et beaucoup le prenait en pitié. Et Chant du Corbeau n'aimait pas ça. Pas de pitié. Il ne savait pas ce que c'était que de perdre sa mère, sa soeur et son frère à la suite. Alors, sans savoir, il ne faut pas de pitié. Du moins, c'est ce que Corbeau pensait.
Le guerrier arriva finalement au grand lac. Il n'avait toujours aucunes notions de temps, et surtout, de réalité. Mais soudain, il crût voir son frère au loin, comme s'il l'appelait. Comme s'il lui disait de venir, de les rejoindre au Clan des Etoiles. Au fond de lui, Corbeau n'espérait que ça, mais il voulait tout de même rester loyal à son clan et le protéger. Il se mit à courir, sans même regarder où il posait les pattes. Soudain, Chant du Corbeau bouscula quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Le guerrier se retrouva par terre, malgré que le choc n'eut pas été violent, mais dans son état d'hallucination, il n'avait plus la même force, et un rien pouvait le faire basculer. Corbeau se releva, secoua la tête, et retrouva ses esprits. Devant lui se trouvait une apprentie, Nuage Dévastateur. Il s'ébroua, et alors que cela ne lui ressemblait pas, il dit d'une voix tremblotante.
"-Heu.. Excuse moi Nuage Dévastateur, je ne voulais pas te bousculer...
Chant du Corbeau voulut lui sauter dessus pour rouler avec et se chamailler comme au bon vieux temps, mais ce ne fût pas possible. C'était un fantôme qui se trouvait devant ses yeux. L'esprit de son frère. Alors, dans un murmure lointain, disparaissant, son frère lui souffla : "Mon frère, je serais toujours la pour toi. Oui je ne suis plus là, mais désormais, il faut que tu profites de la vie. Te faire des amis. Il faut que tu sortes de ta solitude." Chant du Corbeau voulut protester, mais il se réveilla en sursaut.
Le guerrier ouvrit les yeux. Il faisait sombre dans la tanière. Le sol était humide. C'était triste. C'était tout ce qu'aimait Chant du Corbeau. Il étira ses muscles engourdis, et maugréa lorsqu'un os craqua. Il se leva, et évita les quelques queues qui se trouvaient sur son passage. Puis il s'assit à l'entrée de la tanière. Dehors, la pluie avait remplacé le soleil. Quelques flaques d'eau s'étaient installées en plein milieu du camp. Les pins ne protégeaient pas grand chose, car les gouttes de pluie arrivaient à se faufiler entre les aiguilles. De l'eau tomba sur la tête de Chant du Corbeau. Il cracha et se secoua. Comment veux-tu que je souris à la vie dans ces moments là, Ecorce de Pin ?Le matou balaya le camp du regard : il n'y avait personne. Tant mieux. Il n'avait pas envie de discuter avec qui que se soit. Le guerrier se leva, et traversa à vive allure, évitant les flaques de boue, pour rejoindre la pinède.
Une fois à l'extérieur, Chant du Corbeau marcha tranquillement. Finalement la pluie était une bonne amie de la tristesse, qui elle était une bonne amie de la solitude. Donc la pluie serait la nouvelle amie du guerrier. Son pelage était trempé, ses yeux avaient perdus un peu de leur enchantement. Pourtant il marchait, sans savoir vraiment où il allait. Il était devenu comme une âme sans vie, sans chemin. Le guerrier avait perdu tout ses esprits, et était dans un état d'hallucination. Il parlait tout seul, pensait voir sa famille défunte. Dans ses moments là, beaucoup de ses compagnons le croyait fou, et beaucoup le prenait en pitié. Et Chant du Corbeau n'aimait pas ça. Pas de pitié. Il ne savait pas ce que c'était que de perdre sa mère, sa soeur et son frère à la suite. Alors, sans savoir, il ne faut pas de pitié. Du moins, c'est ce que Corbeau pensait.
Le guerrier arriva finalement au grand lac. Il n'avait toujours aucunes notions de temps, et surtout, de réalité. Mais soudain, il crût voir son frère au loin, comme s'il l'appelait. Comme s'il lui disait de venir, de les rejoindre au Clan des Etoiles. Au fond de lui, Corbeau n'espérait que ça, mais il voulait tout de même rester loyal à son clan et le protéger. Il se mit à courir, sans même regarder où il posait les pattes. Soudain, Chant du Corbeau bouscula quelque chose. Ou plutôt quelqu'un. Le guerrier se retrouva par terre, malgré que le choc n'eut pas été violent, mais dans son état d'hallucination, il n'avait plus la même force, et un rien pouvait le faire basculer. Corbeau se releva, secoua la tête, et retrouva ses esprits. Devant lui se trouvait une apprentie, Nuage Dévastateur. Il s'ébroua, et alors que cela ne lui ressemblait pas, il dit d'une voix tremblotante.
"-Heu.. Excuse moi Nuage Dévastateur, je ne voulais pas te bousculer...
Code par Lunny pour Never Utopia
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Sam 23 Avr 2016 - 11:20
Quand une simple bousculade devient dispute
Tu étais d'une humeur massacrante. Tu en avais plus qu'assez de tous ces félons qui se nommaient clans qui vous avaient chassés puis attaqués. Avaient-ils pensé un seul instant à tous les petits, innocents ? Et ces escogriffes, qui en avaient kidnappés, ces monstres qui les avaient arrachés à leur famille... Maintenant qu'on savait où il étaient, tu trépignais d'impatience à l'idée de les réduire en charpie. Tu leur ferais payer. Au moins cette fois tu pourrais te battre sans risque qu'on te dise que tu étais trop violente. Et puis quoi encore ? C'était la guerre oui ou non ? Si vous vouliez faire de vos guerriers des chochottes, mieux valait ne pas les entraîner et plutôt aller voir ailleurs. Le Clan de l'Ombre était fort. Toi aussi. Tu le savais et tu ne te gênais pas pour le montrer aux autres. Ainsi, ils te respecteront plus tard. Ils ne respectaient que les forts, les faibles se faisaient écraser. Les forts gonflaient sous leur pouvoir et devenaient plus forts encore. Tu ferais partie de ce clan-là. Ce clan sans pitié. Tu étais sans pitié. Et tu avais hâte de te battre.
Tu marchais de long en large, à peu près au milieu de votre camp provisoire. Tu n'avais pas reçu le droit de chasser pour te détendre, à la veille de cette fameuse bataille, et tu ne pouvais qu'attendre en laissant ta colère pour demain, si tu y arrivais. C'était difficile de la contenir, tu avais envie de bondir. De bouger surtout, de te défouler, pour relâcher toute la tension qui tenait tes muscles. Mais la seule chose que tu te permettais de griffer était le sol, maintenant parcouru de différents petits sillons là où tu avais eu besoin de détruire avant de continuer ton cercle. Tes camarades qui t'apercevaient détournaient souvent rapidement le regard, ils avaient le tournis à force de te voir ainsi. De toute façon, tu te fichais bien de ce qu'ils pouvaient penser. C'était leur problème. Ils n'avaient qu'à aller ailleurs s'ils ne voulaient pas te voir. On t'avais dit d'attendre, tu ne bougerais pas d'ici tant que l'ordre de départ ne serait pas lancé. Tu avais beaucoup trop hâte.
Tu tournais toujours, mais ton rythme s'était accéléré. Tu suivais le parcours un peu ovale que tu t'étais formé de manière frénétique. On aurait pu te prendre pour une vraie folle, mais des idées bien réfléchies tournaient dans ta tête. Tu te préparais. Tu envisageais beaucoup de choses, tu voulais être la meilleure demain, et surtout vaincre. Tu voulais vaincre. Mais tu tournais toujours, sans vraiment regarder où tu allais. Tu suivais le même tracé depuis des heures et personne ne s'approchait de toi. Pourquoi aurais-tu levé les yeux ? Pourtant, cela aurait été utile. Tu aurais pu apercevoir Chant du Corbeau avant qu'il ne te rentre dedans. Mais ce n'était pas bien grave, la force qui irriguait tes pattes t'avait empêché de tomber alors que l'imbécile avait valsé plus loin, sous le choc. Tu le regardas, les yeux brillant de colère, tandis qu'il se relevait faiblement, et qu'il disait d'une petite voix:
« - Heu... Excuse-moi Nuage Dévastateur, je ne voulais pas te bousculer... »
Ta propre voix était forte, aux accents de haine et de violence. Tu n'étais plus une "nuage" pour très longtemps, et ça se voyait.
« - Comment oses-tu te mettre en travers de mon chemin ?! »
Tu lui jeta un regard dédaigneux, à la hauteur de ce que tu pensais de lui à cet instant. Il te paraissait plus minable encore que le vermisseau tortillant qui se trouvait juste à côté de ta patte avant gacuhe. Un vermisseau que tu écrasas soudainement d'un simple et vif coup de patte, sans bouger quoi que ce sot d'autre. Tes yeux étaient toujours rivés sur le noir pelage de Chant du Corbeau.
« Allez ! Va-t'en ! »
Tu en avais déjà assez de sa tête. Et tu avais besoin de passer ta violence sur quelqu'un. S'il ne bougeait pas, et s'il osait renchérir surtout, tu ne répondais plus de tes propres actes. Il fallait qu'il s'en aille. Tout de suite. Ou sinon tu l'écraserais aussi.
Tu marchais de long en large, à peu près au milieu de votre camp provisoire. Tu n'avais pas reçu le droit de chasser pour te détendre, à la veille de cette fameuse bataille, et tu ne pouvais qu'attendre en laissant ta colère pour demain, si tu y arrivais. C'était difficile de la contenir, tu avais envie de bondir. De bouger surtout, de te défouler, pour relâcher toute la tension qui tenait tes muscles. Mais la seule chose que tu te permettais de griffer était le sol, maintenant parcouru de différents petits sillons là où tu avais eu besoin de détruire avant de continuer ton cercle. Tes camarades qui t'apercevaient détournaient souvent rapidement le regard, ils avaient le tournis à force de te voir ainsi. De toute façon, tu te fichais bien de ce qu'ils pouvaient penser. C'était leur problème. Ils n'avaient qu'à aller ailleurs s'ils ne voulaient pas te voir. On t'avais dit d'attendre, tu ne bougerais pas d'ici tant que l'ordre de départ ne serait pas lancé. Tu avais beaucoup trop hâte.
Tu tournais toujours, mais ton rythme s'était accéléré. Tu suivais le parcours un peu ovale que tu t'étais formé de manière frénétique. On aurait pu te prendre pour une vraie folle, mais des idées bien réfléchies tournaient dans ta tête. Tu te préparais. Tu envisageais beaucoup de choses, tu voulais être la meilleure demain, et surtout vaincre. Tu voulais vaincre. Mais tu tournais toujours, sans vraiment regarder où tu allais. Tu suivais le même tracé depuis des heures et personne ne s'approchait de toi. Pourquoi aurais-tu levé les yeux ? Pourtant, cela aurait été utile. Tu aurais pu apercevoir Chant du Corbeau avant qu'il ne te rentre dedans. Mais ce n'était pas bien grave, la force qui irriguait tes pattes t'avait empêché de tomber alors que l'imbécile avait valsé plus loin, sous le choc. Tu le regardas, les yeux brillant de colère, tandis qu'il se relevait faiblement, et qu'il disait d'une petite voix:
« - Heu... Excuse-moi Nuage Dévastateur, je ne voulais pas te bousculer... »
Ta propre voix était forte, aux accents de haine et de violence. Tu n'étais plus une "nuage" pour très longtemps, et ça se voyait.
« - Comment oses-tu te mettre en travers de mon chemin ?! »
Tu lui jeta un regard dédaigneux, à la hauteur de ce que tu pensais de lui à cet instant. Il te paraissait plus minable encore que le vermisseau tortillant qui se trouvait juste à côté de ta patte avant gacuhe. Un vermisseau que tu écrasas soudainement d'un simple et vif coup de patte, sans bouger quoi que ce sot d'autre. Tes yeux étaient toujours rivés sur le noir pelage de Chant du Corbeau.
« Allez ! Va-t'en ! »
Tu en avais déjà assez de sa tête. Et tu avais besoin de passer ta violence sur quelqu'un. S'il ne bougeait pas, et s'il osait renchérir surtout, tu ne répondais plus de tes propres actes. Il fallait qu'il s'en aille. Tout de suite. Ou sinon tu l'écraserais aussi.
- PS:
- L'Ombre vit au bord du Grand Lac pour le moment en fait, ils ont été chassés de leur camp Et j'espère que ça te convient
Codage by Kayl pour Sun only
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Dim 22 Mai 2016 - 11:04
|| UP ♪
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Ven 22 Juil 2016 - 12:58
|| Second up
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Dim 31 Juil 2016 - 16:30
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